[M] [Critique] La brigade des maléfices

 
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flint
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MessagePosté le: Dim Oct 02, 2011 8:42 pm    Sujet du message: [M] [Critique] La brigade des maléfices Répondre en citant



La brigade des maléfices

Genre : Fantastique

Année : 1971

Réalisateur : Claude Guillemot (assisté de Claude-Jean Philippe)

Casting : Léo Campion, Marc Lamole, Jean-Claude Balard, Jacques François, Pierre Brasseur, Anny Duperey, Philippe Clay, Claude Brasseur, Pierre Vernier, Gérard Séty…

La brigade des maléfices ne figure sur aucun document officiel de la préfecture de police. Personne dans le public ne soupçonne son existence, et pourtant chaque jour s’étend le champ de ses activités. Bien des enquêtes menées par les plus fins limiers de la police judiciaire s’arrêtent soudain devant l’impossible, l’incroyable, le surnaturel. C’est alors qu’intervient Guillaume Martin Paumier, chef de la brigade des maléfices. Sherlock Holmes de la féerie, Maigret de la sorcellerie moderne, expert en sciences occultes, familier de l’invisible, l’inspecteur Paumier ne refuse aucune des lois ouvertes sur l’inconnu. Il a accepté d’ouvrir pour nous quelques dossiers, de nous faire participer à quelques unes de ses étranges enquêtes…



C’est par ces quelques phrases que s’ouvre le prologue de « La brigade des maléfices », série télévisée française réalisée en 1971 par Claude Guillemot (« Les secrets de la mer rouge »), avec la collaboration de Claude-Jean Philippe (auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma).
Autant le domaine du fantastique n’a que trop rarement inspiré notre cinéma hexagonal, autant la télévision a offert de belles surprises à ses téléspectateurs amateurs de surnaturel.
En cela, l’année 1971 aura été particulièrement riche en ce domaine, avec « Aux frontières du possible » (six épisodes, plus sept autres pour une seconde saison en 1974), série dans laquelle le duo formé par Pierre Vaneck et Elga Andersen anticipe de loin (vingt-deux ans, quand même) le couple Mulder/Scully créé par Chris Carter avec « The X-Files ». Mais quelques mois avant « Aux frontières du possible », l’ORTF diffuse au cœur de l’été, sur la deuxième chaîne, « La brigade des maléfices ». Malgré un succès honorable, la série en restera hélas à une première et unique saison, composée de six épisodes. A ce propos, il convient de noter que tous les épisodes n’ont pas la même durée, un cas quasi-unique dans l’histoire des séries télévisées.



Comme l’indique la voix-off en prélude, Guillaume Martin Paumier dirige donc cette fameuse brigade spécialisée dans les affaires insolites, sinon incroyables, dépassant les compétences de la police. La barbe fournie, le crâne luisant, l’œil pétillant de malice et l’air goguenard, Paumier est un sexagénaire dont l’érudition dans le domaine du surnaturel est telle que personne, mieux que lui, n’est en mesure de résoudre les énigmes les plus délirantes.
C’est dans un side-car que l’inspecteur Paumier se lance dans ses investigations, avec l’aide de son assistant/chauffeur/homme à tout faire (et as du déguisement) Albert. Guillaume Martin Paumier réussit là où la police échoue, lorsque notre monde moderne est confronté à des mystères issus de la mythologie, de l’univers et de l’imaginaire de l’homme.
Affublé d’un feutre noir à larges bords et d’une écharpe rouge lors de ses sorties, Paumier évoque Aristide Bruant, avec qui il partage une verve inimitable et un charisme irrésistible.
Aussi, quoi de plus naturel d’avoir confié le rôle d’un personnage extraordinaire à un homme peu ordinaire : Léo Campion ! Difficile de résumer le curriculum vitae de cet artiste en quelques lignes, tellement il multiplia les « titres » au cours d’une vie bien remplie. Dessinateur doué pour la caricature, chansonnier, franc-maçon, anarchiste, comédien, producteur et directeur de cabaret, Léo Campion aura également la double étiquette peu banale de Régent de Pygologie du Collège de Pataphysique et de Grand Maître de la Confrérie des Chevaliers du Taste-Fesses (cela ne s’invente pas !). Bref, Léo Campion campe à merveille cet inspecteur de police féru en occultisme, et son serviteur Albert (Marc Lamole, vu dans pas mal de Belmondo) complète à la perfection ce duo atypique.



Les deux autres protagonistes récurrents de la série sont l’inspecteur Muselier, interprété par Jean-Claude Balard, qui campe un flic pragmatique et hautain aux allures de dandy, tour à tour moqueur envers les croyances de Paumier et respectueux de son collègue et adversaire. Le supérieur hiérarchique de Muselier est le commissaire principal (son nom n’est jamais dévoilé). C’est le savoureux Jacques François qui joue le rôle de ce haut fonctionnaire qui représente, tout comme Muselier, le côté rationnel et cartésien de la police, mais plus généralement de l’être humain à l’ère de l’industrie et du progrès. Face au bon sens qui comporte forcément ses limites, Paumier et Albert incarnent cette petite frange croyant contre vents et marée en l’inconnu, l’irrationnel, voire l’impossible. Le duo apporte fraîcheur, poésie et émotion dans un univers ancré dans le matérialisme. Cette lutte entre les deux « écoles » constitue l’un des points forts de la série, valant aux personnages concernés de se livrer à de subtiles et amusantes joutes oratoires. Néanmoins, le fait qu’au final chacun des partis ne manque pas de respecter le travail et les opinions de l’autre ajoute une note positive au ton de la série, et conforte encore plus que celle-ci a su éviter les moindres clichés.
De plus, au regard des différents épisodes, on se rend compte que scénaristes et réalisateurs n’ont pas hésité à « sacrifier » leurs acteurs principaux, les mettant parfois en retrait afin d’offrir un rôle étoffé au personnage « clé » d’une histoire. Ainsi, le spectateur profite pleinement de la présence d’Anny Duperey en Vénusienne, de Pierre Brasseur en Diable, ou encore de Pierre Vernier en vampire, chacun ayant donc l’occasion d’exploiter pleinement leur talent dans un format plus court par rapport à un long métrage. Cela pourrait paraître déroutant, mais il n’en est rien, chaque épisode s’avérant homogène au niveau de la structure.



Les six épisodes de « La brigade des maléfices » sont les suivants :

Les disparus de Rambouillet (53 minutes)
Lors d’un pique-nique familial en forêt, un homme disparaît sans laisser de traces. Il est le sixième à s’évanouir dans la nature ces derniers temps. L’inspecteur Muselier est inquiet, toutes les victimes ont à peu près le même profil, à savoir des hommes dans la force de l’âge, sans problème apparent. Selon des témoins, des rires de femme ont été entendus sur les lieux de la disparition, près d’un étang. Pour Guillaume Martin Paumier, cela ne fait aucun doute, toutes ces disparitions sont dues à une fée ! La police piétinant, le commissaire principal est contraint à demander l’aide de la brigade des maléfices…
Ce premier épisode nous plonge dans le vif du sujet, les fées étant un symbole fort des croyances populaires, de la mythologie. Le spectateur est convié dans le grenier aménagé de la brigade des maléfices, la tanière de l’inspecteur Paumier, sorte de caverne d’Ali Baba emplie d’objets insolites, évoquant à la fois une boutique d’antiquaire et un laboratoire d’alchimiste.
Parmi les seconds rôles, on notera la présence de Jean-Pierre Andréani, vu dans « Goto l’île d’amour » et « Histoire d’O », et des ravissantes Sylvie Fennec (« Le Spécialiste »), qui incarne la fée, et Virginie Vignon, aperçue dans quelques films érotiques comme « Les Désaxées » et « Les Chiennes » de Michel Lemoine, et aussi « Je suis frigide… pourquoi ? » de Max Pécas.

La septième chaîne (61 minutes)
Tandis que dans un immeuble, un couple d’un certain âge regarde passivement un western à la télé, un voisin hébété frappe à leur porte, marmonnant qu’il a tué sa femme. Arrêté, il est interrogé par Muselier qui est stupéfait lorsque le meurtrier avoue la raison de son crime : sa femme le trompait avec un personnage de fiction issu d’une série télévisée ! Qui plus est, cette dernière serait diffusée sur la septième chaîne, qui n’existe évidemment pas. Du moins en apparence, car Paumier sait de quoi il retourne. Ses recherches le conduisent dans un magasin d’électroménager dont le gérant est l’étrange Diablevert. Celui-ci semble préoccupé à vendre des téléviseurs à de jeunes mariés, de préférence…
Dans cet épisode, il y a de toute évidence une critique de la télévision, ici menée à son paroxysme puisqu’elle pousse certaines personnes au meurtre. La télé peut être un outil dangereux, objet de conditionnement, de manipulation, et la chaîne expérimentale dont il est question anticipe les futures sitcoms. L’influence de l’image, quarante ans plus tard, est toujours d’actualité. Dans le rôle de Diablevert, Pierre Brasseur montre toute l’étendue de son talent et sa gouaille légendaire.



Voir Vénus et mourir (71 minutes)
Muselier recueille le témoignage d’une femme abusée par un escroc notoire, l’insaisissable Adonis Kerferian, roi du baratin, grand séducteur, particulièrement doué pour délester ses victimes (des femmes riches et naïves) de leurs biens avant de s’évanouir dans la nature et changer d’identité. Kerferian utilise l’actualité du moment pour en tirer profit, et il se trouve que la conquête spatiale est à la une des journaux, avec la rumeur d’une fusée en partance pour Vénus. Il n’en faut pas plus pour que notre charlatan ouvre une agence de voyages proposant des séjours sur Vénus ! Afin d’abuser la clientèle, il engage une superbe « hôtesse du cosmos », ignorant que cette dernière est une authentiqueVénusienne…
Un plombier passionné de conquête spatiale, une superbe Vénusienne utilisant une baignoire pour se téléporter, un escroc mythomane parvenant à vendre des vacances sidérales… on tient là l’un des épisodes les plus drôles de la série (et le plus long), dans lequel Paumier et Albert sont plus en retrait, et où Philippe Clay cabotine à souhait, tandis qu’Anny Duperey, magnifique, prouve qu’elle est décidément à l’aise, juste après « La rose écorchée », dans le registre fantastique.

La Créature (53 minutes)
Que se passe-t-il donc à la Maison de la Radio, théâtre de plusieurs suicides depuis quelques mois ? Des hommes se jettent du haut du bâtiment. Pourquoi ? Une fois de plus, la police judiciaire confie cette délicate enquête à la brigade des maléfices. Paumier retrouve sur son chemin le redoutable Diablevert, instigateur de la « septième chaîne ». Rebaptisé Diablegris, l’esprit du mal a cette fois « inventé » la parfaite ménagère, une poupée à qui il insuffle la vie sans lui donner une âme. Etre insensible et d’une parfaite beauté, la créature du Diable va damner ses employeurs successifs, qui tomberont éperdument amoureux d’elle sans espoir de retour…
Vendre une femme comme un appareil ménager, à une époque où le MLF donne de la voix, ressemblerait presque à une provocation. Bien sûr, le propos n’est pas à prendre au sérieux (quoique…) ; et cet épisode permet avant tout d’offrir une confrontation savoureuse entre Brasseur père et fils, d’apprécier la qualité du jeu de chacun, très différent l’un de l’autre.



Les dents d’Alexis (52 minutes)
Un gang de faux curés attaque une banque du sang. Leur chef, Pierrot la Valise, professionnel du casse, dérobe tous les flacons de sang pour les livrer à un curieux personnage : Alexis de Sambleux. Celui-ci est le dernier d’une lignée de vampires en extinction. Alexis est las de son existence, il aspire à vivre comme les humains normaux. Mais pour que sa malédiction prenne fin, il faut qu’une prédiction s’accomplisse, à savoir qu’un homme lui tienne tête et qu’une femme n’ait pas peur de l’aimer. Dans cette quête, l’inspecteur Paumier va lui venir en aide…
Le vampire en tant que créature impitoyable prend ici un sacré coup dans l’aile ! Alexis de Sambleux est déprimé, exploite piteusement ses pouvoirs (télépathie, télékinésie…) et, le comble, a mal aux dents ! Il trouvera néanmoins la femme qui saura l’aimer, en la personne de sa voisine du dessus… une dentiste !
Le rôle du vampire est tenu par Pierre Vernier, ex-Rocambole, et fidèle de Bébel. Dans une scène, il se rend dans un cinéma où passe un film de vampires. Lorsqu’il sort, on voit entre autres l’affiche du « Viol du vampire » de Jean Rollin. Un clin d’œil sympathique… A noter, enfin, la présence du regretté Jean Luisi, incarnant l’un des hommes de main de Pierrot la Valise.

Le fantôme du HLM (53 minutes)
Lorsque le marquis Hubert de Palaiseau meurt de vieillesse, sa maison est détruite. En lieu et place va être construit un HLM. Problème de taille, l’aïeul du marquis, Anatole de Palaiseau, se retrouve à la rue. Que va-t-il hanter à présent ? Oui, car Anatole, né avant la révolution française, est un fantôme. Devenu « orphelin », rattrapé par l’ennui et la solitude, il décide de hanter le HLM à peine achevé. Dans son désir de trouver l’endroit « idéal », il fréquente tour à tour les différents appartements, son invisibilité lui permettant de juger en toute quiétude chaque occupant des lieux. Anatole, partagé entre l’innocence d’un être ayant tout à apprendre du progrès, et l’expérience de l’âme humaine due à sa longue existence, ne tarde pas à semer la pagaille dans le building. Un seul homme peut remettre de l’ordre dans ce capharnaüm : Guillaume Martin Paumier, bien sûr !
Après la pique envers la télévision, Claude Guillemot et Claude-Jean Philippe s’en prennent à un autre « fléau » de notre monde moderne : les grands ensembles, et le mal être qui s’en dégage, avec notamment les problèmes de cohabitation et de communication entre les habitants d’un même immeuble. Encore une fois, le réalisateur utilise l’humour comme arme principale. Gérard Séty, qui joue le fantôme Anatole, est la vedette de cet épisode qui reste néanmoins un ton en dessous des autres.



Fée, Esprit du Mal, extra-terrestre, vampire, fantôme… tous les mystères en relation avec la mythologie, le folklore, l’imaginaire de l’homme sont loin d’avoir été exploités dans « La brigade des maléfices », qui en restera donc à cette unique saison. Aujourd’hui, cette série témoigne, comme beaucoup d’autres de cette époque, d’un savoir faire aujourd’hui révolu (voire méprisé). La notion de « spectaculaire » n’avait alors pas lieu d’être, et tout reposait sur la qualité d’une équipe rassemblant des réalisateurs, des scénaristes et des acteurs talentueux. Bref, on n’avait pas besoin d’effets spéciaux, pas besoin non plus de piquer une idée qui avait eu du succès. Il y avait à cette époque des gens compétents et respectueux de leur public. Aussi, se replonger dans une série comme « La brigade des maléfices » est en quelque sorte un remède efficace contre la morosité, doublé d’un plaisir à retrouver quelques acteurs français, pas tous renommés, mais qui ont toujours fait honneur à leur profession. Quarante ans après sa création, les nostalgiques de ce genre de série télé au charme suranné apprécieront sans aucun doute ce voyage dans le temps.



Dernière édition par flint le Lun Oct 03, 2011 4:08 pm; édité 1 fois
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Bastien
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MessagePosté le: Dim Oct 02, 2011 9:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Amusant, c'est justement l'une de mes découvertes du moment ! Et quelle découverte !!

Tout d'abord, la brigade des maléfices est à mon sens une oeuvre télévisuelle comme la B.B.C sait le faire, c'est à dire créative et ouverte à toutes les sensibilités. Manifestement, l'ORTF avait également ce souci dans la programmation de jadis, à savoir une véritable pluralité créative et un moyen d'expression à divers talents.

La brigade possède une belle unité car son réalisateur et ses deux co-scénaristes sont les maîtres d'oeuvres de ces six trop peu nombreux épisodes !

Le premier parvient à moderniser un vieux mythe désuet tout en apportant une touche de féerie, de beauté, de poésie assez rare !
Un excellent premier épisode qui incline ce programme vers une sensibilité littéraire et réellement fantastique !
C'est assez rare pour être signaler, d'autant que cet épisode est une authentique réussite !

Les deux épisodes avec le diable ou l'un de ses démons, joué par Pierre Brasseur, offrent une réactualisation de la tentation démoniaque assez pertinente. Elle nous réintroduit un démon assez crédible qui utilise tous les moyens ou les ressorts modernes pour tenter l'homme, le déstabiliser puis le damné.
Il s'agit d'ailleurs du péril le plus radical rencontré par notre brigade des maléfices qui ne tente d'ailleurs pas une confrontation directe...

Les autres épisodes sont également bons, solides, et ils dépoussièrent certains mythes comme le vampire, loin du cliché à la Stocker, ou encore le revenant.

C'est frais, bienvenu et toujours adroit dans son traitement des manifestations de mythes, ici nommées les maléfices.

Une remarque cependant... Les acteurs sont tout simplement excellents !
Que ce soient les guest stars ou les acteurs d'un seul épisodes, tous sont convaincants et contribuent à hisser ce programme.
A la limite, seul Léo Campion ne parait pas à la hauteur...

En tout cas, nous ne pouvons que regretter que les téléspectateurs de jadis n'aient pas accueilli la Brigade d'une meilleure manière. On aurait tellement avoir davantage d'épisodes tellement cette petite poignée était convaincante à la fois par leur qualité, mais aussi par la qualité du fantastique qu'elle retranscrivait à l'écran...
_________________
http://leroyaumedesavis.over-blog.com/


Dernière édition par Bastien le Lun Oct 03, 2011 8:20 am; édité 1 fois
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sigtuna
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MessagePosté le: Lun Oct 03, 2011 6:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai vu que l'épisode avec Duperey jeune (et encore pas en entier hélas, au hasard d'une diffusion tv cet été) d'une beauté lumineuse malgré une discutable teinture platine et un Philippe Clay truculent.
Ta critique me conforte dans l'impression positive que j'avais eu.
Un cadeau tout trouvé pour les fêtes de fin d'année. icon_cool
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flint
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MessagePosté le: Lun Oct 03, 2011 10:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fiche dvd –



La brigade des maléfices – INA Editions

Région : Toutes zones, PAL

Editeur : INA Editions
Pays : France

Sortie série : 2 août 1971 (2e chaîne ORTF)
Sortie dvd : 6 septembre 2011

Durée : 343 minutes (six épisodes répartis sur deux dvd)
Image : 4/3
Audio : stéréo (mono d’origine)

Langue : français
Sous-titres : français, pour sourds et malentendants

Bonus : Bande-annonce de la collection « Les inédits fantastiques » (1mn42)



Commentaire : Les archives de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) sont un véritable trésor de notre patrimoine culturel regroupant toutes les productions radiophoniques et télévisuelles de notre pays. Après avoir proposé depuis 2006 un système de téléchargement d’une partie de ses archives (numérisées), l’INA a créé une section vouée à l’édition de dvd. Elle a donc lancé, en septembre de cette année, une collection intitulée « Les inédits fantastiques ». Au plaisir de découvrir (ou revoir, suivant les générations) « La brigade des maléfices », s’ajoute celui de constater que la restauration de la série est pleinement satisfaisante, tant au niveau de l’image que du son. Et puis, pour de nombreuses personnes dont je fais partie, c’est l’occasion de profiter enfin de la couleur car, ne l’oublions pas, au début des années 70 beaucoup de foyers ne possédaient que des télévisions en noir et blanc.



Alors, si l’on peut regretter l’absence de bonus (à l’exception d’une courte bande-annonce – on aurait aimé un témoignage d’une ou plusieurs personnes ayant joué dans la série), et être quelque peu rebuté par l’aspect austère de la jaquette, le bonheur de se plonger dans les aventures de cette brigade peu ordinaire fait largement oublier ces petites déceptions. Et puis, le prix de vente (14,90 euros) est très compétitif pour un coffret regroupant deux dvd.



On attend la suite de cette collection, prévue pour février, avec notamment l’excellente série « La poupée sanglante », et l’on espère bien d’autres surprises par la suite (« Aux frontières du possible » ?).

Note : 8,5/10


A droite, l'affiche du film "Le vampire et le sang des vierges"
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mallox
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MessagePosté le: Mar Oct 04, 2011 8:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
ne l’oublions pas, au début des années 70 beaucoup de foyers ne possédaient que des télévisions en noir et blanc.


Oui, enfin là où j'habitais, c'était ce qu'on appelait "Les bourges", parce que nous on avait pas de télé du tout, et lorsqu'on l'a eue en 1975/1976, elle était encore en noir et blanc.
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sigtuna
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MessagePosté le: Lun Oct 10, 2011 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voila comme l'a écrit Flint, c'est poétique avec un charme désuet et quelques lenteurs, mais aussi prés de 40 ans plus tard un intérêt ethnologique. Très sympa donc. enaccord8
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Valor
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MessagePosté le: Lun Oct 10, 2011 7:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens, je viens de remarquer ça :

http://imageshack.us/photo/my-images/4/brigade02.jpg
http://img406.imageshack.us/i/unejourneebienremplie0.jpg

Coïncidence ou pas ? frank_PDT_16
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sigtuna
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MessagePosté le: Lun Oct 10, 2011 8:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Coïncidence je pense.
Et que vaut ce film ?
Parce-que Dufilho, Caprioli, Falcon, ça donne envie, mais "écrit et réalisé par Trintignant" beaucoup moins.
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Bigbonn
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MessagePosté le: Lun Oct 10, 2011 8:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Coïncidence je pense.
Et que vaut ce film ?
Parce-que Dufilho, Caprioli, Falcon, ça donne envie, mais "écrit et réalisé par Trintignant" beaucoup moins.

ben dans mon souvenir, c'est pas mémorable...
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mallox
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MessagePosté le: Lun Oct 10, 2011 8:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Coïncidence je pense.


Pas sûr. ne connaissant la brigade des maléfices que de nom, lorsque j'ai vu la jaquette, j'ai cru qu'ils éditaient le Trintignant. (Qui n'est pas un mauvais film à mon sens mais qui en a pris un petit coup dans l'aile).
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