Le Chat qui blax

 
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gregore
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MessagePosté le: Ven Juin 15, 2007 1:01 pm    Sujet du message: Le Chat qui blax Répondre en citant

L'éditeur sort deux blaxploitation en dvd le 20 Septembre :



LE PARRAIN NOIR DE HARLEM (BLACK GODFATHER)
Le Parrain noir de Harlem montre l'ascension de JJ, un jeune gangster noir qui monte une armée pour devenir le parrain de son quartier. Le film est produit par Jerry Gross, le producteur du film culte Sweet Sweetback's Baadasssss Song de Melvin Van Peeples.

1.33 d'origine - Anglais (2.0 Ac3 et Mpeg) sous-titré français - Français (2.0 Ac3 et Mpeg)
Bonus
- Présentation du film .
- La blaxploitation par Foxy Bronx - 1ère partie. (45mins)
- Bande-annonce.
- Medley de la musique du film (15mins)
- Extraits de Speeding up Time, film rare de John Evans.
- 10 bandes-annonces (20mins): Boss nigger, Putney Swope, Savage, Slaves, Soul to Soul, Sounder, Stayin' alive, The bus is coming, The spook who sat by the door, Baby needs a new pair of shoes.
- Bonus caché: bande-annonce de Black Jack, film rare de John Evans.



EMEUTE A LOS ANGELES (FINAL COMEDOWN)
Interdit dans certaines salles lors de sa sortie aux Usa, Emeute à Los Angeles (Final Comedown) est un film anarchiste et poignant sur la lutte d'un homme noir contre le système américain qui l'oppresse. Le film est présenté pour la première fois en France dans son montage original et intégral . Emeute à Los Angeles est l'un des premiers films de Billy Dee Williams (Lando Calrissian dans la trilogie Star Wars).

1.33 d'origine - Anglais (2.0 Ac3 et Mpeg) sous-titré français
Bonus
- Présentation du film.
- Les meilleures musiques de la blaxploitation par Wonder B et Jean. (48mins)
- 10 bandes-annonces (25mins): Black Fist, Black Gestapo, Dr Black & Mr Hyde, Housewife, Penitentiary, The Black 6, Run nigger run, Detroit 9000, Black Rodeo, Welcome home, brother Charles.
- Bonus caché: clip What you see is what you get des Dramatics pour le film Darktown Strutters.
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Throma
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MessagePosté le: Lun Juin 25, 2007 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

On saluera l'initiative de cette boite d'edition de nous sortir des titres méconnus issus de la blaxploitation. Maintenant, drôle de choix concernant The black godfather, qui est tout simplement le pire film du genre. Une abomination d'un rare ennui (c'est pas compliqué, il se passe rien à l'écran), la réalisation je-m'en-foutiste qui agace franchement à la longue (perche son dans le champ en veux-tu en voila, ombre du cameraman projetée au sol, au mur et à la pelle), Rod Perry joue comme un nazbroque, la musique est à chier et rébarbative au possible, etc.
Pas vu l'autre film mais j'ose esperer que c'est pas du même tonneau.
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Kerozene
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MessagePosté le: Mer Jan 09, 2008 12:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vu "Emeute à Los Angeles" hier soir, et c'est du tout bon!
On est loin du pur film de blaxploitation puisqu'on a à faire à un film produit et réalisé par des noirs qui ont des choses à dire et qui le disent bien fort! Plus proche de "Sweet Sweetback..." que de "Coffy" donc, le film nous entraine au sein des émeutes raciales de la fin des 60's en suivant un jeune leader révolté par le système. C'est relativement violent mais extrêmement fauché, la mise en scène est parfois laborieuse cependant ça se suit sans difficulté car Billy Dee Williams est plutôt bon (on ne peut pas en dire autant du reste du casting) et la musique est particulièrement groovy.

A voir donc.

Quant au choix de l'éditeur, il a été dicté par des raisons économiques, ces deux films étant libres de droit puisque dans le domaine public et ayant été disponibles facilement....

Pas encore vu "Le parrain noir de Harlem" , mais ça ne saurait tarder.
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Throma
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MessagePosté le: Mer Jan 09, 2008 4:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si le film prend ses distances avec la blaxploitation traditionnelle (qui a tendance à me lourder à la longue), je demande à voir.
C'est pour cette raison que récemment j'ai beaucoup apprecié par exemple le "Ganja and Hess" de Bill Gunn, avec l'excellent Duane Jones. D'ailleurs le rattacher à la blaxploitation comme cela a été fait dans le HS Mad Grindhouse ne lui rend pas vraiment service.
C'est beaucoup plus que ça. Un film fantastique très personnel, à l'ambiance troublante, quelque part entre "Martin" et "Let's scare Jessica to death" (encore eux). La quasi totalité du casting est noire certes, mais ça s'arrête là. Pas de "bad nigger" à tout bout de champ, de musique funky, de propagande anti-blanc, etc.
En espérant que Le chat qui fume (ou autre) se penche un jour dessus.
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Kerozene
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MessagePosté le: Jeu Jan 10, 2008 10:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Alors attention, ici il y a bien de la pédale wah wah à tout bout de chant, du nigga'motha fucka à tour de bras, de la propagande anti-blanc en veux-tu en voila... Là où le film n'entre pas dans le cadre de la blaxploitation pure est que la blaxploitation est devenue ce qu'elle est après que les producteurs blancs aient flairé le filon. Pour cette raison, Melvin Van Peebles et son "Sweet Sweetback..." de même qu'"Emeute à Los Angeles" n'entrent pas directement dans la catégorie blax car il ne s'agit pas de films d'exploitation à proprement parlé mais bel et bien de brûlots politiques, de films engagés dont le but premier est de faire circuler un message (auquel on adhère ou non, là n'est pas la question) et non pas de remplir les caisses. Il n'empêche que si la blax a exploité les clichés dont tu parles, c'est bien parce que ces quelques films 100% noirs les ont mis en avant.

Il est clair qu'aujourd'hui, tout cela relève de la tatillonnerie, mais il est important de remettre les choses dans leur contexte.
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