Porn Street

The Hard · 99 % irradié Inscrit le: 17 Fév 2005 Messages: 1132

Comme vous avez pu le remarquer, les résumés de films pornos s’avèrent le plus souvent bien plus polissons que le sont les œuvres en question. Aussi, dotés d’un certain humour et d’un certain sens du « rentre-dedans » on ne peut plus imaginatif, ils ne manquent pas d'allécher un futur spectateur déjà souriant.

Dans ce tout nouveau topic donc, c'est l'occasion de se mettre dans la peau d’un réalisateur porno qui, en très peu de lignes, résume son film. Le plus intéressant serait, si tout cela vous intéresse vraiment, de créer votre personnage (photo montage avec descriptif) pour ensuite soumettre des sortes de petits synopsis tous plus délirants les uns que les autres. Tout doit être emprunt d'une certaine folie, d'une certaine liberté qui caractérisaient, bien entendu, l'age d'or du X.

Je vous présente donc Hubert le Vorace.

Reconnaissable par sa consommation élevée de Gauloises, Hubert le Vorace est originaire de l'Auvergne. Après une enfance bercée par le sein de sa mère (auprès duquel il s’abreuva pendant près de dix ans pour ensuite se faire dépuceler le jour de ses onze ans) et les lectures coquines qu'avait laissé son père après sa mort (écrasé par la vache qu’il tentait de pénétrer) en haut de l'étagère des toilettes, autant dire qu'Hubert n'était pas voué à être un enfant comme les autres. De même, on raconte qu'il n'alla pas à l'école, apprenant donc les mathématiques et les secrets de la langue française aux côtés de ses nombreuses camarades qui, tombées sous le charme de son petit chibre, s'empressaient de lui rendre visite après les cours. A dix huit ans, pesant près de 125 kilos pour une taille d'un mètre cinquante et deux et n'ayant jamais rien foutu de sa vie, il se fit offrir une mobylette avec laquelle il monta à la capitale. Une fois installé grâce à l'argent de la drogue (il deal depuis la pousse de ses premiers poils), il décide alors de se lancer dans le cinéma. Il s'offre donc une caméra 8 mm avec laquelle, au troisième étage de la tour eiffel, il filme deux amateurs se chevauchant. Autant signaler que pour lui, cinéma rime avec « sexe ». Fréquentant de nombreuses soirées au caractère délurées et prisées par le milieu du vice, il se fait vite un nom; réputé pour son humour incontrôlable, son sens de la répartie qui fait saigner, et son obsession pour les arts et la destruction du "soi" par la consommation de substances non légales, Hubert est surtout un fin manipulateur à la vie aisée. Qu'importe, sa carrière est lancée, son premier court métrage au sommet de la monumentale Dame Parisienne est diffusé dans un festival porno clandestin dans les bas-fonds de Pigalle, et au retour de l'avant-première, il nous confie l'histoire de son prochain film (qui est un court) déjà dans la boîte.

«Vos doigts, s'il vous plaît» par Hubert le Vorace

Un bassiste fou et intraitable joue au travers des rues, y gagnant son pain quotidien. Par une après-midi ensoleillée, un couple de passants s'éprend d'un de ses terribles riff dont il a le secret. Suite à leur désir et poussé par la promesse d'une cagnotte hors norme, ce dernier va rythmer le reste de leur journée jusqu'à leur ébat sexuel, ultime concerto pour le bassiste qui y perdra ses doigts