[M] [Critique] Interrabang
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mallox
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MessagePosté le: Mar Jan 12, 2010 10:42 am    Sujet du message: [M] [Critique] Interrabang Répondre en citant



Interrabang – 1969

Origine : Italie
Genre : Gialleau

Réalisé par Giuliano Biagetti
Avec Haydée Politoff, Corrado Pani, Beba Loncar, Umberto Orsini, Shoshana Cohen, Edmondo Saglio, Tellino Tellini, Antonietta Fiorito…

D’après un récit d’Edgar Mills
Musique de Berto Pisano

Autres titres : Boumerang


Au large des côtes italiennes, Fabrizio (Umberto Orsini), dont la profession est photographe de mode, fait une petite excursion en mer avec trois jolies femmes. Il y a d’abord Valeria, sa sœur (Haydee Politoff), laquelle semble plus portée sur le cérébral que le physique ; son passe-temps favori est de lire. Non pas des gialli comme le lui demande son taquin de frère (« C’est une belle journée pour un meurtre ! » lui lance-t-il, content de lui), mais des œuvres plus existentielles. De toute façon, Valeria est la seule personne mécontente d’être de la balade en plus de le montrer ouvertement en se tenant à l’écart. Elle arbore un pendentif avec un drôle de symbole. Un mélange de point d’interrogation et d’exclamation. L’expression, selon elle, de ses doutes, et non pas un talisman ou un porte-bonheur, comme la taquine encore une fois son libertin de frangin.
Les deux autres femmes sont en revanche ravies. Parmi elles, sa femme, Anna (Beba Loncar), qui conduit la petite embarcation et qui ne s’outrage pas outre mesure que son volage de mari batifole devant elle avec son top-modèle préféré, la belle Margerita, dont le trait de caractère principal est manifestement la nymphomanie. Anna non seulement n’est pas jalouse, mais au contraire comprend parfaitement qu’un artiste ait besoin d’une muse pour l’inspirer, sinon quoi Fabrizio n’irait peut-être pas bien loin dans sa profession. Et puis on le verra ensuite, elle est, elle aussi, ouverte aux autres…



Voici qu’à la radio un message est diffusé. Plus qu’un message, il s’agit d’une alerte mettant en garde contre un meurtrier qui a réussi à s’enfuir par les voies maritimes, et que la police et les gardes-côtes recherchent à l’heure qu’il est. Pas de bol, voilà également qu’au même moment, le carburateur du bateau fait des siennes, tant et si bien qu’il refuse de repartir. Et voilà tout ce beau monde bloqué dans une petite crique. « Pas de panique ! » s’exclame Fabrizio, « Un bateau finira bien par passer par là… ». Ce qui ne tarde pas à se produire. Fabrizio laisse alors les trois donzelles dans cet endroit assez paradisiaque pour aller chercher un nouveau carburateur. De là, les événements vont s’accumuler. Tout d’abord, Valeria, alors qu’elle se promène dans la petite crique, tombe par hasard (?!) sur un cadavre sans rien dire aux deux autres femmes. C’est au tour de Margerita de tomber dessus, elle aussi par hasard (?!). (Notez que je laisserai ces points d’exclamation et d’interrogation tout du long de cette petite chronique, vu que personne ne semble jamais s’émouvoir plus que cela de ce qu’il se passe, sans que cela soit une incohérence pour autant). Celle-ci en parle aux deux autres. Mais pourquoi fichtre Valeria n’a-t-elle rien dit ?!
La cerise sur le gâteau ? Un homme (Corrado Pani), qui, alors que Margerita se baigne, semble surgir de nulle part et engage courtoisement la discussion avec elle. Celui-ci prétend s’appeler Marco, vivre dans une villa non loin, être poète et vivre de ses écrits. Petit hic toutefois, celui-ci semble blessé à la jambe, puisqu’un filet de sang en coule. Cela ne l’empêchera pas de séduire le top modèle. Non content, il séduira ensuite chacune des femmes avec lesquelles il entretiendra un petit jeu macabre. Entre-temps, Anna apprendra par les gardes-côtes qu’il n’y aucune villa aux alentours, puis le mystérieux Marco étranglera (?!) l’une des femmes, puis en noiera (?!) une seconde avec une élégance et une politesse assez rares pour être ici signalées ?!
Mais voici que Fabrizio est de retour…



Désolé pour ce résumé qui pourra vous paraître bien long, mais il est difficile pour moi de faire plus court, tant pour vous mettre dans le bain et vous faire le topo qui convient, que par le manque d’esprit de synthèse qui me caractérise (allez savoir...). Quoiqu’il en soit, et aussi rare que ce giallo puisse-t-il être, il s’agit d’un chouette film sur lequel, à mon sens, il mérite qu'on s’attarde. Mélange de thriller, de huis-clos maritime et côtier, puis de mascarade existentielle sartrienne, Giuliano Biagetti livrait en 1969 un film bon chic bon genre, en totale adéquation avec l’esprit de l’époque. Un féminisme vu comme une offrande à l’homme, ce, sans chipotage inutile sur l’appartenance de son propre corps, un échangisme courant, ainsi qu’une bisexualité de rigueur, le tout sous couvert d’intrigue policière. Nous voguons puis nageons en plein dans la mouvance du giallo machination à tendance sexy, dans la droite lignée de « L’adorable corps de Deborah » de Guerrieri, « Orgasmo » de Lenzi ou encore « Perversion Story » de Fulci. A la différence que l’exercice se fait ici plus ludique, mais il conviendra de voir un jour le film afin de comprendre cette allusion (?!). D’ailleurs, celle-ci existe-t-elle vraiment (?!) …



Peu prolifique, Giuliano Biagetti, marqué par le néoréalisme, fut documentariste avant de signer son premier film co-écrit par Roberto Rosselini (« Rivalità » en 1953) puis « Ragazze al mare » en 1956. Les années passent et celui-ci ne se remet derrière une caméra qu’en 1968, pour réaliser un drame romantique, « Toujours l'amour / L'età del malessere » avec Jean Sorel et la ravissante Haydée Politoff, que l’on retrouve avec plaisir ici. Une actrice qui, soit dit en passant, tournera quelques films avec Eric Rohmer - qui vient juste de nous quitter à l’heure où j’écris ces lignes - (« L'amour l'après-midi »), en plus de collaborer parfois à ses scénarios (« La collectionneuse » en 1967). En plus de ces deux films, on la verra aussi bien dans quelques bis italiens et espagnols (« Les sorcières du bord du lac » de Tonino Cervi, « Ettore the Trunk » de Castellari, « Le grand amour du comte Dracula » de Javier Aguirre…) que dans d’autres films d’auteurs français (« La femme qui pleure » de Jacques Doillon). Toujours est-il que parmi nos trois abeilles (anguilles ?!), c’est elle qui perce le plus profondément l’écran de sa présence, les deux autres n’étant toutefois pas en reste.
Quant à notre metteur en scène, il retrouve pour « Interrabang » le scénariste de son film précédent (cité plus haut), Luciano Lucignani, spécialiste, semble-t-il, des relations amoureuses ambigües (« Sex Can Be Difficult », « Love Problems », « Caresses bourgeoises »…) que l’on retrouve à nouveau dans ce giallo ensoleillé, en plus d’être une récréation assez lumineuse.



En effet, « Interrabang » est une petite réussite en son genre. Le récit est bien conduit, le rythme y demeure stagnant comme la mer calme qui entoure le bateau en panne, et finit par ressembler à une escale énigmatique autant que singulière, à la fois reposante et fascinante. Aucun meurtre n’y est explicitement montré (?!), et si l’on se doute bien qu’il y a plusieurs anguilles sous roche au sein de cette petite crique sauvage qui, finalement, n’aura rien d’un baie sanglante, il est difficile d’en deviner les tenants et les aboutissants, ce qui est assez rare au sein du genre pour être signalé. Soit, l’histoire emprunte comme souvent chez Boileau et Narcejac, mais parvient à se démarquer de sa source par un habile jeu de rôle(s), lequel s’appuie le plus souvent sur les intonations avec lesquelles les choses sont dites. A ce jeu là, si le bien connu Umberto Orsini fait bonne impression, c’est surtout, dans sa seconde partie, à un festival Corrado Pani auquel on assiste. Poète ou meurtrier ? Les deux à la fois, peut-être… Celui-ci compose en tout cas un personnage tout en subtilité et nuances, qui mettra en scène ses assassinats sur ces dames, sous couvert de phrases philosophiques quant à la culpabilité féminine envers l’homme, pour s’en aller nager ensuite gracieusement un peu plus loin en eaux troubles, dans une mer à la clarté pourtant éclatante. Si son arrivée laisse présager le pire, jusqu’à nous faire anticiper ce à quoi on a déjà assisté mille fois, elle apportera, tout compte fait, le meilleur au film. Tout ce qui semblera factice à la base trouvera à la fin son sens.
Il y a donc les intonations mais aussi les regards… Ces regards sans cesse remplis de sous-entendus et d’allusions auront beau sembler grossiers de prime abord, ils trouveront finalement eux aussi, leur raison d’être. Tout comme l’étrange combinaison de ponctuations qui fait le titre du film.

Il me semble néanmoins difficile de s’étendre plus longuement sur cet « Interrabang » sans trop en dévoiler, aussi je me contenterai de citer quelques autres de ses qualités.
Des actrices étincelantes et à la plastique superbe (En plus de Haydée Politoff sur laquelle je ne reviendrai pas, on y trouve la belle Beba Loncar/ « Opération Re Mida » mais aussi « La donneuse » de Pallardy, ainsi que la pulpeuse Shoshana Cohen, dont c’est l’unique film pour le cinéma) ; toutes trois sont impeccables dans leur rôle respectif. Une photographie sublime (même s’il est difficile à ce jour de trouver une copie du film véritablement digne de ce nom) due à Antonio Borghesi (« Il fiore dai petali d'acciaio »), ainsi qu’un petit régal de musique signé Berto Pisano, laquelle parachève de conférer à « Interrabang » un charme indéniable.
Evidemment, il y aura sans doute quelques personnes plus perspicaces que votre humble serviteur pour comprendre par vagues tous les rouages que le film comporte, et surtout où cela nous amènera, toujours est-il que, comme certain(s) personnage(s), je me suis laissé manipuler avec un plaisir non dissimulé (et que je tente donc de vous communiquer).
Un indice (?!) avant de vous quitter : comme dit Marco dans le film, « Interrabang, ça rime avec Boumerang, non ? ».



Certes, « Interrabang » n’est pas un chef-d’œuvre, mais il offrira, à mon avis, une petite croisière récréative de luxe aux amateurs du genre. Sans gants noirs ni armes blanches, le film finit par faire l’effet d’un soleil que l’on regarderait se coucher du haut d’une falaise, à la fois fasciné et apaisé, quand bien même on aurait déjà vu ce spectacle bien des fois…
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sigtuna
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MessagePosté le: Mar Jan 12, 2010 12:35 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Interrabang Répondre en citant

mallox a écrit:
la ravissante Haydée Politoff que l’on retrouve avec plaisir, ici. Une actrice qui, soit dit en passant tournera quelques films avec Eric Rohmer -qui vient juste de nous quitter à l’heure où j’écris ces ligne- (« L'amour l'après-midi »), en plus de collaborer parfois à ses scénarios (« La collectionneuse » en 1967).


Une critique qui prend la forme d'un hommage posthume donc.

Question de newbie :timide:, n'y a t il pas une note sur 10 d'habitude?
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mallox
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MessagePosté le: Mar Jan 12, 2010 1:17 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Interrabang Répondre en citant

sigtuna a écrit:
mallox a écrit:
la ravissante Haydée Politoff que l’on retrouve avec plaisir, ici. Une actrice qui, soit dit en passant tournera quelques films avec Eric Rohmer -qui vient juste de nous quitter à l’heure où j’écris ces ligne- (« L'amour l'après-midi »), en plus de collaborer parfois à ses scénarios (« La collectionneuse » en 1967).


Une critique qui prend la forme d'un hommage posthume donc.

Question de newbie :timide:, n'y a t il pas une note sur 10 d'habitude?


Pas toute la critique heureusement. Non, sinon ce n'était pas tant pour rendre un hommage postume que pour la dater, cette critique.

Pour les notes, chacun en met ou non. Avant, j'en mettais et puis, ça m'est passé. Je suis souvent en désaccord avec moi-même au fil du temps, so... à quoi bon.
Pour celui-ci : 7/10, histoire de le situer au cas où je n'aurai pas été assez clair, ce qui n'est pas impossible.
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Mar Jan 12, 2010 1:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pour le coup 7/10 c'est un peu la note que se ramassent la moitié des films sur psychovision.
l'équivalent numérique d'un "c'est vraiment pas mal" ou d'un "j'ai bien aimé"











(?!)
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flint
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MessagePosté le: Mar Jan 12, 2010 1:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

7, c'est chaud !
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mallox
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MessagePosté le: Mar Jan 12, 2010 2:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
pour le coup 7/10 c'est un peu la note que se ramassent la moitié des films sur psychovision.
l'équivalent numérique d'un "c'est vraiment pas mal" ou d'un "j'ai bien aimé"


La plupart des critiques n'ayant pas de note, hormis celles de flintos, je ne vois pas trop en quoi c'est la note que se ramassent la moitié des films sur psychovision.
Sinon oui, j'ai bien aimé et j'ai trouvé ça vraiment pas mal.
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John Pipo
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MessagePosté le: Mer Jan 13, 2010 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Même pas une photo de femme à poil pour un film en bord de mer avec des nymphettes ?! frank_PDT_16

Je quitte ce forum ! icon_confused
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Valor
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MessagePosté le: Dim Mar 21, 2010 10:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

D'après Encyclociné, ce film est sorti en France en 1974 sous le titre "Les Allumeuses".

Citation:
Titre secondaire : Trois Vicieuses sur une île
Titre secondaire 2 : Plaisir de la chair (le)
Titre secondaire 3 : Perverse Ingénue (la)

Film italien avec séquences pornographiques françaises additionnelles non autorisées.

Présenté avec « l'Extase de l'amour » (45').


http://www.encyclocine.com/index.shtml?menu=5213&film=17657
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mallox
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MessagePosté le: Lun Mar 22, 2010 7:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci bcp pour ces titres.

Mais c'est quoi l'affiche sur encyclociné ? frank_PDT_16
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MessagePosté le: Dim Mar 28, 2010 12:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Titre secondaire : Trois Vicieuses sur une île

Il est sorti sous ce titre chez Vidéo France Productions en 1982 :



(Cassette peu courante) ico_mrgreen
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MessagePosté le: Dim Mar 28, 2010 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, et vous me conseillez quoi Monseigneur Valor comme titre à mettre sur le site ? J'imagine que l'on garde le titre original vu que les titres français correspondent à des versions X dénaturant le film.

En tout cas, je ne mettrai pas cette horrible jaquette touristique ! (Même si je reconnais bien les rochers)


(J'adore le Psychovision frank_PDT_10 . Je serai d'avis de le mettre sur toutes nos captures) icon_cool
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flint
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MessagePosté le: Dim Mar 28, 2010 2:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Bon, et vous me conseillez quoi Monseigneur Valor comme titre à mettre sur le site ? J'imagine que l'on garde le titre original vu que les titres français correspondent à des versions X dénaturant le film.


On peut faire un compromis entre les deux, comme "Interragangbang" par exemple.







:ele:
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MessagePosté le: Dim Mar 28, 2010 2:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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MessagePosté le: Dim Mar 28, 2010 3:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
J'imagine que l'on garde le titre original vu que les titres français correspondent à des versions X dénaturant le film.


Je pense que oui, d'autant que "3 vicieuses sur une île" est aussi le titre d'un film de Franco ...

Par contre, la cassette ne semble pas contenir d'inserts X ... (à vérifier)


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flint
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MessagePosté le: Mar Avr 27, 2010 12:13 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Interrabang Répondre en citant

J'ai donc vu "Interrabang" hier soir, et je suis dubitatif. Cela dit, je sais, après avoir lu la chronique de Mallox, et en constatant que certaines captures sont absentes de la VF personnellement visionnée, que cette dernière diffère sensiblement de la version originale critiquée par Mallox. Je nuance donc l'impression négative que j'ai du film, bien que dans l'ensemble, j'ai le sentiment qu'on ne tient pas là une oeuvre mémorable (je changerai peut-être d'avis après avoir vu la version d'origine).



En gros :

mallox a écrit:

Il y a d’abord Valeria, sa sœur (Haydee Politoff)


Je crois que Valeria est en fait la soeur cadette d'Anna, et non de Fabrizio.



mallox a écrit:


Elle arbore un pendentif avec un drôle de symbole. Un mélange de point d’interrogation et d’exclamation.



Ce pendentif est le fameux "Interrabang" qui donne le titre au film :







mallox a écrit:


De là, les évènements vont s’accumuler. Tout d’abord, Valeria, alors qu’elle se promène dans la petite crique, tombe par hasard (?!) sur un cadavre sans rien dire aux deux autres femmes. C’est au tour de Margerita de tomber dessus, elle aussi par hasard (?!).



Alors, dans la version française (du moins celle publiée en VHS), chose incroyable : le cadavre du policier n'est jamais montré ! Pourtant, on se doute bien que Valeria aperçoit quelque chose, voir capture ci-dessous, mais on ne saura jamais de quoi il s'agit (idem en ce qui concerne Margerita).





mallox a écrit:


Petit hic toutefois, celui-ci semble blessé à la jambe, puisqu’un filet de sang en coule.



Là encore, dans la VF, aucun plan, lointain ou rapproché, ne laisse supposer ou montrer que Marco est blessé.


mallox a écrit:


Nous voguons puis nageons en plein dans la mouvance du giallo machination à tendance sexy, dans la droite lignée de « L’adorable corps de Deborah » de Guerrieri, « Orgasmo » de Lenzi ou encore « Perversion Story » de Fulci.



C'est l'impression que j'ai eu en regardant le film, mais la VF rend la trame complètement incompréhensible, notamment la fin, parfaitement absconse ! (voir plus loin)


mallox a écrit:


le rythme y demeure stagnant comme la mer calme qui entoure le bateau en panne et finit par ressembler à une escale énigmatique autant que singulière, à la fois reposante et fascinante.



Le rythme est quand même relativement inexistant, malgré tout. Le filme reste très bavard, dans la mouvance "Nouvelle Vague", et il ne se passe pas grand chose durant la première heure, partagée entre les états d'âme de nos trois charmantes jeunes femmes et la caméra qui s'attarde looooonnnngueeeement sur le décor paradisiaque, transformant presque le film en brochure touristique, à intervalles réguliers.



mallox a écrit:


il est difficile d’en deviner Les tenants et les aboutissants



Ah ça, oui ! En gros, la fin donne ça, dans la VF :


Anna et Marco nagent jusqu'à une crypte...


... et là, hop ! C'est l'insert érotique de la VF (pas de hard) qui dure environ 50 secondes, avec deux doublures en plan fixe faisant mollement l'amour.


... après cet intermède non musical, on repasse brusquement à Marco sortant seul de la crique, il ramasse une étoile de mer, la jette, nage un peu...


... et on le retrouve direct dans le bateau avec Valeria. Le bateau qui n'est plus en panne, aucune explication est donnée.


Et puis débarquent en hors-bord Fabrizio, accompagné d'Anna et Margerita. Pas d'explication non plus.

Et puis le final :

Valeria se suicide, en se jetant à l'eau.


Rideau ! frank_PDT_10




Dernière édition par flint le Mar Avr 27, 2010 5:29 pm; édité 1 fois
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