[M] [Critique] La seconde mort d'Harold Pelham

 
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mallox
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MessagePosté le: Mer Fév 03, 2010 4:43 pm    Sujet du message: [M] [Critique] La seconde mort d'Harold Pelham Répondre en citant



La seconde mort d'Harold Pelham – 1970
(The Man Who Haunted Himself)

Origine : Grande-Bretagne
Genre : Thriller Fantastique

Réalisé par Basil Dearden
Avec Roger Moore (Harold Pelham), Hildegarde Neil (Eve Pelham), Alastair Mackenzie (Michael Pelham), Hugh Mackenzie (James Pelham), Kevork Malikyan (Luigi), Thorley Walters (Frank Bellamy), Anton Rodgers (Tony Alexander), Olga Georges-Picot (Julia Anderson), Freddie Jones (Dr. Harris)

Harold Pelham (Roger Moore) est un homme stressé. Haut cadre d’une grande industrie de technologie maritime, celui-ci fait tout vite. Trop vite. Il va et vient aux quatre coins des villes d’Angleterre, assiste à tous les meetings et réunions, en plus d’être actuellement en charge d’un projet ambitieux destiné à être vendu à une multinationale. L’homme n’en est pas moins attaché à certaines valeurs traditionnelles. Il a deux enfants et se veut être malgré tout, un bon père de famille ainsi qu’un mari présent. Hélas, débordé, il délaisse de plus en plus son épouse (Hildegarde Neil). Celle-ci se montre toutefois très compréhensive. Un soir, au volant de sa voiture et voulant aller toujours plus vite, voici qu’il sort de la route et se crashe violemment. Il se réveille un peu plus tard à l’hôpital et apprend qu’il vient de frôler la mort. La guérison se fait néanmoins assez rapidement et voici un homme neuf, rétabli, plein de bonnes résolutions qui sort de la clinique.



De retour au travail, il apprend que la société devra entériner une fusion avec un autre groupe afin de pouvoir mener à bien le projet mentionné plus haut. Tout d’abord étonné, on lui rétorque que c’est lui-même qui a défendu cette fusion. Mais ce n’est pas tout, les détails les plus étranges vont alors s’amonceler. Tout les gens qu’il croise, collègues comme amis, disent l’avoir vu à des endroits où lui-même est certain de ne s’y être jamais trouvé. Ainsi, on lui donne l’argent d’un pari gagné autour d’une partie de billard au bar-club le jeudi précédent alors qu’il se trouvait en Espagne, pour affaires ; ailleurs, une connaissance qu’il n’apprécie guère débarque chez lui, arguant qu’il a été invité par Pelham lui-même ; sans compter une femme qu’il pense avoir croisé une fois à la piscine et qui prétend avoir passé toute la nuit de la veille à faire l’amour avec lui.
C’est à devenir fou. Pelham a-t-il un doppelganger ? Souffre-t-il de schizophrénie ou d’hallucinations ? Malgré le verdict des médecins disant qu’il ne souffre d’aucune séquelle post-traumatique, quelque chose ne tourne vraiment pas rond depuis son accident. Sa petite vie bien rangée bascule alors et la paranoïa n’ira qu’en grandissant…

En 1970, Roger Moore, même s’il a déjà tourné quelques films, s’est surtout fait connaître par la télévision grâce à la série « Ivanhoé » dans les années 50, puis « Le saint » dans la décennie suivante, avant de tourner ce sympathique « The Man Who Haunted Himself » et d’enchaîner sur l’incontournable « Amicalement vôtre », pour devenir le James Bond que l’on sait. Un James Bond qui, soit dit en passant, est carrément cité par l’acteur dans le film (« Je ne suis quand même pas James Bond ! » déclare-t-il lors d’une de ses nombreuses réunions. Difficile de savoir s’il s’agit d’un clin d’œil vis-à-vis d’un contrat en passe d’être signé (« Vivre et laisser mourir » ne sera tourné que trois ans plus tard) ou bien d’une simple coïncidence (tout de même difficile à croire).



D’un autre côté, « La seconde mort d'Harold Pelham » n’est rien d’autre que l’adaptation pour le grand écran de l’épisode « Le cas Pelham », écrit en 1955 par Anthony Armstrong pour la série « Alfred Hitchcock Presents », avec quelques ajouts scénaristiques dus entre autres à Bryan Forbes (« The Stepford Wives », dont l’ambiance reste assez proche de ce film-ci ou « The Naked Face » avec un Roger Moore accusé à tort de meurtre, dans un registre lui aussi assez proche), lequel a déjà travaillé avec Basil Dearden, notamment sur ce qui reste son chef-d’œuvre : « Hold-up à Londres ».
Un Basil Dearden qui travaillera ensuite sur plusieurs épisodes de « Amicalement vôtre » avec Moore, avant de succomber lui-même d’un accident de voiture sur la même route où le personnage de Harold Pelham se crashe en début de film.
Pour achever de citer les liens qui unissent l’équipe du film, on pourra également mentionner le fait que Roger Moore participa en 1959 à un épisode des « Alfred Hitchcock Presents ».

Basil Dearden est en tout cas un réalisateur solide et rompu à l’exercice avec 35 films au compteur lorsqu’il tourne ce qui sera donc son dernier film. Un dernier film très agréable qui contient néanmoins plusieurs défauts. Il souffre par exemple de la comparaison avec certains films antérieurs, surfant eux aussi sur le thème du dédoublement d’identité ou de personnalité. La comparaison avec le superbe « L’opération diabolique », tourné par John Frankenheimer quatre ans plus tôt, n’est par exemple pas à son avantage et la livraison de Dearden pourrait paraître bien sage à côté, en même temps que ne pas pouvoir se targuer de posséder les mêmes qualités techniques. Une qualité technique toute au service d’une paranoïa grandissante avec même pas mal d’innovations (voir critique), ici complètement absentes. Dearden déroule son histoire de manière beaucoup trop classique et théâtrale et c’est finalement sur les épaules de Roger Moore que tout repose. Heureusement, notre Roger, si souvent conspué, est en grande forme et, à lui seul, parvient à rendre à l’écran tous les tourments de son (double) personnage. Beaucoup de froncements de sourcils diront certains ? Pas plus qu’un Clint Eastwood dans « Un frisson dans la nuit » par exemple… Et puis cette expressivité semble totalement en adéquation avec ce que vit notre Pelham dans sa descente aux enfers.



L’autre gros défaut du film, et sans aucun doute le plus gros, tient de son scénario. L’épisode « Le cas Pelham » ne durait que 30 minutes alors que « La seconde mort d'Harold Pelham » en fait presque 90. De fait, il est difficile de ne pas y voir les pièces rapportées qui, en plus de ralentir parfois le rythme et de rendre le film répétitif, surtout dans sa première partie, ressemblent le plus souvent à des incohérences.
Exemple : à un moment, Pelham s’en va consulter un psychiatre, lequel l’endort durant une longue période, peut-être même plusieurs jours afin d’examiner son cas. Jamais Pelham, décrit pourtant comme un homme ordonné, ne pense à prévenir sa femme. Et bien entendu, durant le temps de son sommeil artificiel, son double s’immisce dans son foyer, s’occupe de ses enfants, fait l’amour à sa femme, tout cela avant que Pelham 1er réintègre sa demeure pour s’apercevoir qu’il s’est fait duper (ou doubler, pour être plus juste et faire un jeu de mot pourri). Ce manque de bon sens, de faits qui semblaient pourtant couler de source, il y en a quelques autres ici et là qui finissent par nuire à la crédibilité de l’ensemble ainsi qu’à l’harmonie entre un jeu d’acteur parfait et une mise en scène très fluide.
Il en va de même pour les rapports de notre pauvre hère avec sa femme, laquelle le soupçonne d’infidélité, ce qui nous vaut quelques scènes de ménage et surtout pas mal de bavardages inutiles en plus de casser le rythme.



A regarder l’épisode de la série dont est tiré le film, cela n’étonne guère, puisqu’à l’origine Pelham était célibataire. Du coup, on évitait d’une part les longueurs évoquées ci-dessus, d’autre part toutes les invraisemblances qui parsèment cette « Seconde mort d'Harold Pelham ».
Malgré ces défauts, ce nouveau cas Harold Pelham reste un film sympathique, agréable à regarder, où l’on se délecte de voir Roger Moore exceller dans le registre de la fragilité. C’est un film doté de beaucoup de charme, et l’atmosphère de la banlieue britannique y fait pour beaucoup, un peu comme de voir de belles Triumph ou Aston Martin, même si le charme ne se réduit heureusement pas qu’à cela. Certes, les quelques effets spéciaux y contribuent également, même s’ils pourront paraître datés pour certains, mais citons surtout pour finir la belle photographie de Tony Spratling (« Fanny Hill »… arf !) et la superbe partition de Michael J. Lewis (« La grande menace »).
Si l’on fait fi de ses défauts, « La seconde mort d'Harold Pelham » reste un film mal connu mais qui mérite d'être découvert ou même redécouvert.
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Dernière édition par mallox le Mar Avr 03, 2018 1:00 pm; édité 4 fois
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flint
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MessagePosté le: Jeu Fév 04, 2010 9:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'en garde un bon souvenir, avec un Roger Moore tout en sobriété, très bon. C'est peut-être son meilleur rôle, d'ailleurs. C'est vrai que le film pâtit d'un manque de rythme, mais j'ignorais qu'il y avait eu auparavant un téléfilm de la série "Alfred Hitccock Presents" (merci donc à Maitre Capellomallox).
Le film de Dearden est assez statique dans son traitement, ce qui peut en rebuter plus d'un. Mais l'histoire est vraiment intéressante.
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Fév 04, 2010 10:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas vu tous les films avec Roger Moore, mais pour ma part, il livre sa meilleure prestation dans ce film. Et rien que pour lui, "La seconde mort d'Harold Pelham" mérite d'être vu.

D'ailleurs dans son livre de mémoires, il y dit que "The Man Who Haunted Himself" est le seul film où on l'a laissé jouer et en est qui plus est, très fier.


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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Mai 20, 2011 8:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La seconde mort d'Harold Pelham était ma psychovision du soir et c'est vraiment très bien!
en fait, la critique donne peut-être même trop d'infos par rapport au déroulement et aux ressorts de l'intrigue, mallox (ou son double?) émettant même certaines réserves que je ne partage pas forcément entièrement.
j'aime bien ce rythme qui permet au trouble de s'installer, aux doutes aussi, qui donnent l'occasion au spectateur de perdre pied en compagnie de son personnage principal, au point de se demander comment les scénaristes vont se sortir de cette spirale vers un délire paranoïaque. Vont-ils nous sortir de leur chapeau une explication à ces faits plus que troublants qui donnent à Pelham le sentiment d'être doublé, littéralement doublé, par un autre Pelham? Alors, oui, la peur d'être déçu par un twist à la con était un peu présente et puisque explication, sommaire, certes, il y a , il faut reconnaître qu'elle en vaut une autre mais que l'intérêt du film n'est pas là, plutôt dans cette intrusion de force d'une personnalité vivante et conquérante dans une autre terne et bien rangée.
j'ai pensé à la quatrième dimension en voyant le film, et en fait c'était du alfred hitchcok presents. en tout cas, ça n'aurait pas déparé dans la twilight zone!

très très bien, vraiment! enaccord8
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sigtuna
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MessagePosté le: Dim Juil 15, 2012 6:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

D'accord à 200% avec la critique de Mallox, film très sympathique qui a bien y réfléchir "fonctionne" grâce à l’interprétation de Roger Moore (en fait excellent acteur sauf dans les James Bond, une malédiction qui vaut pour tous ses successeurs dans la défroque de l'espion, Connery lui était bon dans le rôle mais c'est parce qu’il était un acteur médiocre icon_cool).
La fin est un peu décevante (de fait il n'y a pas vraiment d'explication), même si comme l'as dit Bigbonn on évite un twist pourri.
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MessagePosté le: Lun Juil 16, 2012 4:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et Peter Sellers dans "Casino Royale", alors ?! frank_PDT_10
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sigtuna
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MessagePosté le: Lun Juil 16, 2012 4:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Meilleur en Bond que David Niven c'est sur. icon_cool
Niven c'est le Jean Rochefort du pauvre.
Étonnant qu'il ait fait toute sa seconde partie de carrière dans des comédies alors que sa "vis comica" avoisine le zéro absolu.
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Pierre
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MessagePosté le: Jeu Juil 26, 2012 9:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Meilleur en Bond que David Niven c'est sur. icon_cool
Niven c'est le Jean Rochefort du pauvre.
Étonnant qu'il ait fait toute sa seconde partie de carrière dans des comédies alors que sa "vis comica" avoisine le zéro absolu.


Tu es bien sévère avec David Niven ! Ceci dit, Peter Sellers non plus n'était spécialement drôle dans Casino Royale. D'ailleurs rien ne l'est dans ce film catastrophique mise à part la prestation de Woody Allen en Jimmy Bond (qui se livre à un numéro irrésistible de comique purement corporel, ce qui, au vu de son évolution future, peut laisser des regrets quant à ce qu'il aurait pu accomplir dans ce domaine).
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mallox
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MessagePosté le: Ven Juil 27, 2012 7:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Casino Royal dépend trop des auteurs des scripts derrière. Woody Allen alors débutant avait su se mettre en valeur (époque "Quoi de neuf Pussycat" , lui aussi très poussif dans un genre loukoum patchwork de 3 tonnes).
Mais la musique de Burt Bacharach est formidable en revanche. Je ne vois ou revois des parties de ce film rien que pour elle.

Quant à Niven, pas un grand acteur non plus à mon sens (ni en comédie, ni en quoi que ce soit de particulier d'ailleurs). Par contre il était formidable dans "Une question de vie ou de mort" de Michael Powell. Mais bon, Michael Powell est à part, peut-être même au-dessus du lot. icon_cool
(L'oeil du malin de Lee Thompson aussi est pas mal et Niven avec)

Ceci dit je comprends l'affiliation avec Rochefort (surtout si on prend certains De Broca pour les mettre avec des "Le tour du monde en 80 jours "). Elle m'énerve un peu mais je la trouve en même temps assez juste. ico_mrgreen
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sigtuna
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MessagePosté le: Ven Juil 27, 2012 7:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
je comprends l'affiliation avec Rochefort

Gentlemen farmer moustachu (invisible sans la moustache), flegmatique et pince sans rire mais en fait totalement mono-expressif. icon_cool
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MessagePosté le: Ven Juil 27, 2012 8:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
mallox a écrit:
je comprends l'affiliation avec Rochefort

Gentlemen farmer moustachu (invisible sans la moustache), flegmatique et pince sans rire mais en fait totalement mono-expressif. icon_cool


C'est surtout que Niven fait plus alcoolique avec ses yeux torves. Sinon c'est vrai qu'il joue de la même façon dans "Les canons de Navarone" que dans "La panthère rose". frank_PDT_10


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MessagePosté le: Ven Juil 27, 2012 4:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Par contre il était formidable dans "Une question de vie ou de mort" de Michael Powell. Mais bon, Michael Powell est à part, peut-être même au-dessus du lot. icon_cool


Tu me coupe l'herbe sous le pied, c'était mon contre argument !

Et je n'en ai pas trouvé pas d'autre.

(Edit: il n'était pas mauvais Bonjour Tristesse)
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