[M] [Critique] Le peuple des abîmes - 1968

[Camif]

Le peuple des abîmes
( Yhe lost Continent )
1968 - Royaume-Unis
De Michael Carreras
avec Eric Porter, Hildegard Knef, Tony Beckley, Suzanna Leigh, Nigel Stock
Genre: Aventure fantastique sous phosphore B
Accroche:

Voilà un bien étrange film qui, s’il est loin d’être une merveille, possède quelques séquences dans sa seconde partie, absolument étonnantes, pour ne pas dire surprenantes.

Un bateau à vapeur transportant des explosifs (du Phosphore B qui explose au contact de l’eau, très dangereux lorsqu’on se brosse les dents donc) et quelques passagers de milieux différents, navigue dans la mer des Sargasses où il rencontre de monstrueux crabes, de curieuses algues et une société bâtie par les survivants du naufrage d'un navire Espagnol partit à la conquête du nouveau monde...

La première partie nous convie à une sorte de resucée sans argent des révoltés du Bounty. Maquettes de navire flottant dans une piscine pour les extérieurs, stéréotypies des personnalités, magouilles, trahisons, capitaine dur comme l’acier, chantage, parties de jambes en l’air et enfin révolte de l’équipage qui préfère quitter le navire à l’approche d’une tempête.

Ceux qui restent vont vivre une aventure qui dépaaaaaaaaasse l’imagination.

Poussés par la tempête, ils échouent sur l’île des Sargasses où ils découvrent non seulement une secte aux mains d’un enfant et d’une sorte d’inquisiteur fou (pléonasme) mais aussi et surtout un délire visuel dû à l’abus de psychotropes ou à l’univers d’Egard Rice Burroughs sous acides.

Attaqués par des algues carnivores (ben quoi ?) dont la mer est remplie, les descendants des survivants espagnols se déplacent avec de grosses raquettes aux pieds (pour ne pas se faire becqueter) et munis de deux gros ballons que l’on imagine gonflés à l’hélium (pour ne pas s’enfoncer dans l’eau). C’est assez ridicule certes, mais d’une part c’est follement cocasse, de deux c’est du jamais vu au cinéma et de trois c’est quand même pas con comme invention !

Sur ce continent on croise aussi des mollusques vilains, des scorpions en caoutchouc et un « homme-octopode » (à défaut de lui trouver un nom).

Quoi qu’il en soit et contre toute attente, la dernière demi-heure est très plaisante à suivre, le réalisateur et ses acolytes arrivant à créer un vrai climat poisseux et glauque, notamment lors des séquences se déroulant à l’intérieur du galion échoué.

Si l’on n’échappera pas à un happy-end bien dans la tradition, le clou du spectacle restera le sort réservé aux prisonniers de l’inquisition. Jetés dans la bouche d’un monstre souterrain qui ressemble à un vagin denté (Freud, si tu nous entends…) et qui ressemble étrangement au monstre situé dans le désert de Sarlacc de «Le retour du Jedi». Monsieur Lucas, c’est pas beau de copier !











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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[flint]

Un de mes films d'aventures préférés de la Hammer, tout à fait dans l'esprit de l'univers d'Edgar Rice Burroughs, comme tu l'as souligné. Connu essentiellement en tant que producteur, Michael Carreras a aussi prouvé qu'il était un bon réalisateur (enfin, bon, pour "Les femmes préhistoriques", c'est plutôt un plaisir coupable).
Cher Camif, il ne manque qu'une chose à ta critique, une capture de la sculpturale Dana Gillespie, qui fit aussi une belle carrière de chanteuse.

[mallox]

Est-elle pour chez nous cette critique ? Sinon ça ne vaut pas la peine de la saluer.
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[Camif]

[Bigbonn]

[mallox]

[Camif]

C'est pour que l'on parle de moi que je ne met pas critique.
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[The Omega Man]

Un petit film d'aventure qui ose tout et c'est cela qui le rend sympathique monstre en carton, décors studio, brouillard et le pire c'est que cela marche, la deuxième partie est totalement incohérente mais hautement réjouissante, une petite réussite.

http://www.dana-gillespie.com/index.html

Quand à Dana Gillespie c'est une comédienne mais aussi une chanteuse, on a put la revoir au côté de Sarah Douglas dans un autre monde perdu le réussit « The People that time forgot / Le Continent Oublié »

[flint]

Merci Omega Man, pour ces vues (imprenables) sur Dana Gillespie !

[Camif]

Imprenable hélas, trois fois hélas
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[mallox]

Oh purée, le gros monstre ! On dirait un trucage de Ray Harryhausen !


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[The Omega Man]

il parait que Dana était fan de David Bowie à l'époque (1974), tu m'étonnes !
On dirait une photo de "Sinbad against Spider from Mars"

[mallox]

[Camif]

Sorry
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[mallox]