The Omega Man 99 % irradié


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Posté le: Dim Sep 19, 2010 10:26 am Sujet du message: [M] [Critique] Justice sans sommation |
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Justice sans sommation / Huang jia nu jiang
She Shoots Straight / Lethal Lady
Editeur : Métropolitan Vidéo
Pays : France
Zone 2 PAL
Sortie dvd : septembre 2010
Durée : 88 minutes
Format image : 1.85 16/9 anamorphique compatible 4/3
Image : couleur
Audio : Cantonais DD 5.1 & 2.0
Sous-titres : Français

Suppléments :
Bandes-annonces
-The Defenders
-Justice sans sommation
-Zodiac Killer.
-On the Run
-Les aventuriers de Shanghai

Commentaire : Une image claire et propre malgré quelques défauts, mais l’ensemble est d’une très bonne qualité pour ce genre de production (chinoise), et met bien en valeur les gros plans de Joyce Godenzi.
Comme pour les autres DVD, les bonus se résument à une poignée de bandes annonces. Mais comme toujours, l’éditeur nous offre la meilleure version du film que l’on puisse trouver sur le marché. Bref, une édition basique mais de qualité.

Justice sans sommation / Sans sommation
皇家女将 / Huang jia nu jiang / Lethal Lady
 
Origine : Hong Kong
Genre : G.W.G.
Réalisateur : Corey Yuen
Producteur : Sammo Hung, Chan Pooi Wa
Image : Moon-Tong Lau & Chi Ming Leung
Montage : Yao Chung Chang & Chuen Tak Keung
Chorégraphe : Meng Hoi, Corey Yuen, Yuen Tak
Musique : Lowell Lo
Scénariste : Barry Wong Ping Yiu, Yuen Gai Chi
Accroche : Attention, ma femme va tirer !
Avec :
Carina Lau (Chia-Ling), Joyce Mina Godenzi (Mina), Sammo Hung Kam-Bo (Tsung-Po), Tang Bik Wan (la maman Huang) , Tony Leung Ka Fai (Tsung-Pao, le fils), Agnès Aurelio (Yuan Ying), Sandra Ng Kwan Yu (Huang Chia-Ju), Anglie Leung (Huang Chia-Jui), Sarah Lee (la plus jeune des sœurs), Leung Siu Hung…
Résumé :
De génération en génération, les membres de la famille Huang portent l’uniforme de la police de Hong Kong. Malgré le décès du père et de ses deux fils les plus âgés, la mère et ses quatre filles continuent de faire respecter la loi. Le plus jeune fils est marié à Mina, elle-même enrôlée dans les forces de police. Lors d’un raid contre un dangereux gang, l’une des sœurs commet une sérieuse erreur qui fait capoter l’opération. Le gang se venge en tuant le mari de Mina. Cette épreuve ne fait qu’attiser la haine de la famille qui unit ses forces pour exterminer un à un les membres du gang.
Ce film est un bel exemple de « Girl With Guns » (GWG), sous genre très populaire qui s'est développé en parallèle avec le polar urbain HK, et en opposition avec le « Rape & Revenge » de la catégorie III. Les vedettes incontestées du genre étaient Michelle Khan (Yeoh) et Cynthia Rothrock, qui avaient cassé « la baraque » en 1985 avec « Yes, Madam / In the Line of Duty » (réalisé justement par un certain Corey Yuen). Bien vite, d’autres actrices sont apparues, comme Jade Leung, Yukari Oshima, Cynthia Khan et une certaine Joyce Godenzi. Leur point commun ? Elles ont toutes bâti leur carrière avec ce genre de productions. Justement, la belle Joyce Godenzi n’est autre que l’épouse de Sammo Hung, qui est producteur du film ; inutile de préciser que l’actrice y est mise en valeur, surtout que Sammo fait appel à son vieil ami (et l’un des meilleurs réalisateurs du genre) Corey Yuen. L’actrice Joyce Mina Godenzi est une splendide métisse (son papa est australien et sa maman est chinoise) qui fut Miss Hong Kong en 1986. Elle a débuté dans le foldingue « The Seventh Curse ». C’est sur le tournage d’ « Eastern Condor » qu’elle rencontra son futur époux Sammo Hung. On a pu également l'apercevoir dans « Spooky Spooky (1986) ou « Slickers VS Killers » (1991).
On ne présente plus Corey Yuen, qui fait partie de la fameuse bande des « Little Seven Fortunes ». A la fois cascadeur, acteur, réalisateur et chorégraphe, c’est un touche à tout de génie qui connut la période Shaw Brothers jusqu’aux polars survoltés des années 90. En 1993, il rencontre Jet Li et va devenir son chorégraphe attitré, une collaboration qui durera même lorsque Li sera débauché par l’occident.
L’autre vedette féminine du film est l’actrice Carina Lau, qui joua notamment au côté de Jackie Chan (« Armour of God », « Action Force 10 »). Elle fut longtemps considérée comme une « girl-next-door » parfaite. Pour rappel, « La girl next door » est un stéréotype culturel et sexuel américain qui désigne une femme à la féminité modeste et non prétentieuse. Elle possède un tempérament affectueux et amical et a le profil parfait pour être présentée à ses parents. Si Carina tourne beaucoup, elle restera toujours cantonnée dans les seconds rôles, ce qui ne l’empêchera pas d’apparaître dans divers Wong Kar Wai, et surtout dans les deux séquelles « Internal Affair ».
Si le film fait la part belle aux actrices, ce n’est pas une raison pour les ménager, et le réalisateur un rien sadique n’hésite pas à les faire souffrir (traverser un mur de flammes en moto, sauter au-dessus d’une voiture, combat à mains nues…). Des super women qui en font voir de toutes les couleurs à une bande de salopards qui ont éliminé le seul mâle survivant du clan Huang (le pauvre Tony Leung), scène inouïe où le pauvre se fait empaler sur un piège en bambou comme dans un bon vieux film de jungle italien. Attention, il y a deux Tony Leung dans le cinéma chinois : Tony Leung Chiu Wai, vedette de « A Toute Epreuve / Hard Bulled » et que l’on retrouve dans certains films de Wong Kar Wai ; Et Tony Leung Ka Fai, que l’on a pu voir dans « Prison of Fire », « Le syndicat du crime 3 », « Island of Fire » ou « Double Vision ». (Pour l’anecdote, sachez que Carina Lau est mariée avec le premier Tony Leung).
Rythmé avec un zeste de charme féminin (Joyce Godenzi à découvrir !), le film est un gros plaisir coupable que l’on déguste avec jubilation, les cascades sont spectaculaires et les combats sont ébouriffants (voir le duel Godenzi vs Aurelio). Mais contrairement aux autres productions du même genre, le scénario se permet quelques digressions dans le drame et l’émotion, notamment avec le personnage de Tang Bik Wan, matriarche d’un clan de policiers, dont le seul garçon va se marier avec une autre policière, au grand dam de sa sœur (Carina Lau) la plus âgée. Mais heureusement, sur les quatre vingt minutes réglementaires, on n’a pas trop le temps de s’attarder sur les détails et l’action reprend toujours le dessus. En tout cas, voici un excellent film pour ceux et celles qui veulent découvrir un « Girl With Guns ».










 
Dernière édition par The Omega Man le Dim Sep 26, 2010 5:28 pm; édité 1 fois |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Dim Sep 19, 2010 2:19 pm Sujet du message: |
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flint a écrit: | mallox a écrit: | Là, c'est pareil, j'avais une jaquette qui m'indiquait la sortie de "Sans Sommation", et on se retrouve avec une autre et un titre sensiblement différent "Justice sans sommation" et qui ne m'arrange pas vraiment niveau gestion du site vu qu'on a déjà le Stelvio Massi qui s'appelle comme ça et que le site, il ne veut pas deux fois du même titre (ou alors je rajoute l'année ou le nom du réal et là, ça passe...) |
Oui, mais de toute façon on a aussi sur le site le "Sans Sommation" de Bruno Gantillon" !  |
Ah bah, ça m'est revenu à l'instant et j'allais justement faire un edit pour venir râler aussi sur le Gantillon !  _________________
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