[M] [Critique] Quatre mouches de velours gris
Aller à la page 1, 2  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Psychovision.net Index du Forum :: Giallo / Thriller / Krimi
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
The Omega Man
99 % irradié
99 % irradié


Inscrit le: 25 Juil 2006
Messages: 1155
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Dim Fév 20, 2011 3:17 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Quatre mouches de velours gris Répondre en citant

Quatre mouches de velours gris - 1971
4 mosche di velluto grigio / Four Flies On Black Velvet

Origine : Italie
Genre : Giallo expérimental





Réalisation : Dario Argento
Scénario : Dario Argento, Luigi Cozzi et Mario Foglietti
Costumes et Décors : Enrico Sabatini
Musique : Ennio Morricone
Image : Franco di Giacomo
Montage : Françoise Bonnot
Produit par : Salvatore Argento
Accroche : La mouche et le tueur

Distribution :
Michael Brandon (Roberto Tobias), Mimsy Farmer (Nina Tobias, son épouse), Bud Spencer (Dieudonné, dit "Dieu" ), Jean-Pierre Marielle (le détective privé Gianni Arrosio), Francine Racette (Dalia), Calisto Calisti (l'homme tué par Roberto), Aldo Bufi Landi (pathologiste), Marisa Fabbri (Amelia), Oreste Lionello (le professeur), Fabrizio Moroni (Mirko), Corrado Olmi (Porter), Stefano Satta Flores (Andrea), Laura Troschel (Maria), Dante Clori (Coffi Salesman), Guerrino Crivello (Rambaldi)…

Résumé :
Le musicien Roberto Tobias, suivi depuis plusieurs jours par un homme mystérieux, décide de le prendre en chasse. Au cours de la dispute qui suit leur rencontre, il le tue accidentellement et un inconnu masqué le prend en photo, l'arme du crime à la main. Cet inconnu va le harceler et le menacer, sans pour autant se livrer à un chantage. Sur les conseils de son ami Diomède, surnommé "Dio" (Dieudonné, surnommé Dieu dans la version française), il engage le détective privé Arrosio.

1971 - le cinéma italien subit l'assaut d'un bestiaire assez particulier : « La tarentule au ventre noir », « L'iguane à la langue de feu », « Plus venimeux que le cobra » ou « La queue du scorpion ». Tous ces films sont en fait inspirés par deux thrillers italiens (ou gialli) qui viennent de sortir et on eut un énorme succès : « L'oiseau au plumage de cristal » et « Le chat à neuf queues », deux films réalisés par un nouveau venu prometteur, un certain Dario Argento.
Son producteur et père, Salvatore Argento, se dit qu'il serait temps pour son rejeton de lui concocter un nouveau giallo animalier afin de profiter aussi de l’engouement du public pour le genre. Mais le fiston a d'autres idées en tête, il vient d’entamer un divorce difficile avec Marisa Casale, mère de Fiore sa première fille ; de plus, il ne veut plus travailler avec le distributeur de ses premiers films, « La Titanus ». En effet, Goffredo Lombardo, le patron de la compagnie, avait voulu le virer du tournage de « L’oiseau au plumage de cristal » et intervenir sur le montage du « Chat à neuf queues ». La condition sine qua none pour qu’Argento réalise son prochain film sera donc de trouver un nouveau distributeur. Ce sera chose faite grâce à la Paramount (un choix qui va s’avérer un vrai cauchemar par la suite).
Le projet peut alors être lancé. Argento n’a cependant aucune idée précise du scénario, à part le titre (« Quatre mouches de velours gris ») et un « gimmick » issu d’une croyance en vogue au dix-neuvième siècle, selon laquelle l'œil d'un mort conserve sur sa rétine la dernière image enregistrée.

Dario et ses deux scénaristes, Mario Foglietti (crédité uniquement parce qu'il a trouvé le « pitch » final) et surtout son vieux complice Luigi Cozzi (futur réalisateur de « Hercules », « Contamination » et « Starcrash »), vont alors élaborer un scénario de manière particulièrement chaotique à partir uniquement des scènes de meurtres. Après moult efforts, le scénario définitif est enfin finalisé, mais Argento n'est pas encore au bout de ses (mauvaises) surprises. En effet, l’histoire mettant en scène le batteur d’un groupe de rock, le réalisateur prévoyait une bande-son interprétée par Pink Floyd (encore abordable à l’époque) ou au moins Deep Purple, mais les deux groupes refusèrent poliment à cause d’un planning surchargé. Argento doit alors se rabattre sur Ennio Morricone, dont il n’a guère apprécié les initiatives prises sur ses deux premiers films. La collaboration entre les deux hommes virera au cauchemar, ce qui n'empêchera pas le maestro de nous livrer une nouvelle fois une partition exemplaire de professionnalisme. Mais la tension entre les deux egos fut telle qu’il faudra attendre vingt-cinq ans et « Le syndrome de Stendhal » pour que les deux hommes retravaillent ensemble.
Pourtant, c'est dans ce contexte difficile et particulier qu'Argento va accoucher de l'un de ses meilleurs films, car la plupart des fans vous le diront : l’œuvre du réalisateur est étroitement liée à sa vie professionnelle et (surtout) sentimentale ; et même si « Quatre mouches de velours gris » n'est pas vraiment un film qu’Argento voulait réaliser mais une « commande », il va devenir l’un de ses films les plus personnels, notamment au travers du couple Michael Brandon/ Mimsy Farmer, véritable exutoire pour le réalisateur dont la séparation avec son épouse semble avoir été des plus mouvementées, voire brutale, comme le suggère l’état du héros à la fin du film.
Pour Argento, « Quatre mouches de velours gris » sera aussi, indéniablement, le film de l'expérimentation visuelle (voir le travelling sur les câbles, qui préfigure les plans monstrueux de « Ténèbres ») et l’occasion d’aborder un genre déjà ultra codifié (notamment par un certain Mario Bava) de manière différente, non plus comme un thriller mais comme un drame psychologique sur la dégénérescence d’un couple (référence à sa vie privée). Une approche psychologique poussée quelques fois à l’extrême, notamment par Sergio Martino (« L’étrange vice de Miss Wardh ») et surtout Umberto Lenzi (« Spasmo », « Paranoia », « Si douces, si perverses »), qui n’hésiteront pas à allonger la sauce en ajoutant un érotisme plus démonstratif et surtout gratuit.
« Quatre mouches de velours gris » est aussi l’un des rares films d’Argento où l’humour est omniprésent, souvent savoureux et toujours incroyablement maîtrisé. Jean-Pierre Marielle qui repeint son bureau, Bud qui gobe un poisson vivant, le rendez-vous pendant un salon international des croque-morts (surréaliste), le personnage du facteur agressé par Brandon…toute une série de scénettes qui s'intègrent sans mal dans la narration, apportant quelques plages de repos bienvenues entre les scènes d’angoisse.

Paradoxalement, ce sera l'un des rares films où Argento trouvera le parfait équilibre entre sa direction d'acteurs (souvent inexistante chez l'italien, notamment lorsqu’il dirige sa fille Asia) et la technique (mouvement de caméra et effet visuel). Ce qui n’empêche pas le réalisateur de se laisser aller à quelques plans que l'on pourrait considérer comme gratuits. Michael Brandon poursuivant son mystérieux espion en passant à travers une série de rideaux rouges (référence au « Masque de la mort rouge » de Corman ?), le mégot par terre filmé en gros plan, la balle tirée du revolver filmée avec la fameuse caméra expérimentale…
Mais au lieu de déstabiliser l'intrigue, ces petites pirouettes visuelles renforcent l'équilibre précaire du récit et créent une ambiance parfois hallucinatoire (le fameux meurtre dans le parc ou la scène du théâtre). Une atmosphère étouffante et angoissante renforcée par les nombreuses scènes d’intérieurs, car le film est presque réalisé en huis-clos, une grande partie de l’action se déroulant dans l'appartement du couple Mimsy Farmer/Michael Brandon (notamment le dénouement) ou dans des espaces fermés. Même le parc (un espace ouvert par excellence) devient une prison qui se referme inexorablement sur sa victime (idée que l’on retrouve dans « L’étrange vice de Mme Wardh » de Sergio Martino).
Les meurtres sont bien évidemment mis en scène de manière magistrale, mais peu sanglante par rapport aux futures œuvres du maître (voir « Ténèbres »). On retiendra celui de la bonne dans un parc, où le réalisateur fait soudain abstraction de toute continuité temporelle (la nuit tombe en un plan) et visuelle (les personnages disparaissent d’un coup) pour transformer une simple exécution en cauchemar (voir la victime essayer de passer entre deux murs trop étroits). Même chose pour le meurtre de Dalia (la maîtresse du héros), superbement réalisé avec ce couteau tombant à la verticale, et la chute de la pauvre fille dans un escalier, la tête en avant. Mais le morceau d'anthologie reste bien sûr la mort du tueur, réalisée avec une caméra spéciale qui filme à mille images/seconde, donnant un effet de ralenti impressionnant (une caméra utilisée notamment lors des crash-tests) ; on voit la voiture dans laquelle s'enfuit le tueur emboutir l'arrière d'un camion, le pare-brise éclate doucement et le visage apparaît dans les débris, se rapprochant inexorablement. Ensuite, dans une image quasi subliminale, une tête roule sur le sol et la voiture explose, le tout sur un morceau grandiose d'Ennio Morricone.
Le film n'aurait pu être qu'une belle coquille vide s'il n'avait pas été soutenu par une interprétation exemplaire (comparé au personnage masculin insipide d' « Inferno »), alors que l’on pouvait s’attendre au pire. Michael Brandon est vraiment en phase avec son personnage, à la fois vulnérable et déterminé à en finir ; il est l'une des surprises du film. N'oublions pas sa partenaire, Mismy Farmer, dans peut-être l’un de ses meilleurs rôles, qui va en scotcher plus d'un dans un final grandiose. Autres bonnes surprises, deux seconds couteaux que l’on n’attendait pas forcément dans ce genre de production : Bud Spencer (distributeur de baffes patenté), en contre-emploi total, est carrément génial, et Jean-Pierre Marielle est délectable dans le rôle d'un détective homosexuel, une idée de l'acteur aussitôt adoptée par le réalisateur, trop content de l'aubaine.

En trois films, Argento a amplement défriché le chemin emprunté en son temps par Mario Bava ; sa trilogie animale sera l’abécédaire du parfait giallo, qui contiendra tous les éléments essentiels de son œuvre, qui seront réutilisés par la suite et imités sans cesse par nombre de ses confrères dans la décennie qui suivra. On retrouve donc le tueur souffrant d'un traumatisme bien gratiné, les flashbacks et rêves récurrents, le twist final le plus tordu possible, une esthétique des meurtres poussée à l'extrême, un fétichisme exacerbé et l’utilisation du décor urbain comme acteur.
Des trois films animaliers, « Quatre mouches de velours gris » est sûrement le moins connu de son auteur car le moins bien distribué, car la « Paramount » (qui détient les droits du film) ne semble pas particulièrement intéressée à l'exploiter, malgré les nombreuses rééditions de ses autre films. Ainsi, la fameuse trilogie animalière n'est jamais entière, il manque toujours, pour d'obscures raisons de droits, « Quatre mouches de velours gris ». Pourtant, c’est un film essentiel dans l’œuvre de son auteur, sûrement le moins épidermique (et le moins spectaculaire), mais sûrement aussi le plus profond. C’est une étude sur le paraître et les faux semblants (voir l’identité du tueur et son mobile, ou le titre du film qui résulte d’un effet optique : il n’y a pas quatre mouches mais une seule). C’est aussi une œuvre charnière qui faillit devenir le dernier giallo d’Argento. En effet, par un incroyable imbroglio, le réalisateur s’était engagé à réaliser une comédie, « Cinq jours à Milan », qui sera un échec critique et public cuisant. Argento rebondit alors en réalisant « Les frissons de l’angoisse » et engage pour l’occasion une jeune actrice dénommée Daria Nicolodi. Ce sera le début d’un nouveau cycle et d’une grande histoire d’amour. Et si « Cinq jours à Milan » avait été un succès ?













































Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mallox
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 13982
Localisation: Vendée franco-française

MessagePosté le: Dim Fév 20, 2011 4:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo ! enaccord8

ça fait 2 fois et demi (ou 3) que je le vois en deux ans, et chaque fois, je me suis retrouvé dans l'incapacité d'en livrer une quelconque critique.
J'avoue rester très sceptique sur le scénario et le jeu particulièrement "outré" de Mimsy Farmer qui selon moi vend la mèche avant l'heure.
Pourtant, force est de constater qu'il se regarde très plaisamment ce 4 moche.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
1kult
40 % irradié
40 % irradié


Inscrit le: 03 Nov 2010
Messages: 426

MessagePosté le: Dim Fév 20, 2011 4:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bah moi j'ai un peu de mal... Je trouve que le statut de film "maudit-inédit" qui touche les oeuvres invisibles à cause de problèmes de droit a créé un statut d'œuvre culte vraiment exagéré, vu qu'il s'agit selon moi d'un des moins bons Argento première période...

Je vois où il voulait en venir mais finalement, j'ai l'impression que Argento se prend les pieds dans le tapis, en oscillant entre comédie, parodie et giallo...

frank_PDT_08
_________________
Le Webzine du cinéma alternatif en continu

Le facebook : http://www.facebook.com/1kult
Le compte viméo : http://www.vimeo.com/webzine1kult
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
flint
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007
Messages: 7606
Localisation: cusset-plage

MessagePosté le: Dim Fév 20, 2011 4:49 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Quatre Mouches de Velours Gris Répondre en citant

Pour ma part, c'est un film que j'aime bien dans l'ensemble, mais j'ai toujours beaucoup de mal à encaisser l'identité du tueur et ses pseudo-motivations. Très bidon selon moi. Heureusement, l'atmosphère qui se dégage du thriller, même si elle ne vaut pas "L'oiseau au plumage de cristal" ou "Les frissons de l'angoisse", reste assez envoutante. Merci à Michael Brandon et Jean-Pierre Marielle, et à Ennio Morricone, irréprochables.

The Omega Man a écrit:

même le parc (un espace ouvert par excellence) devient une prison qui se referme inexorablement sur sa victime (idée qui sera reprise par Sergio Martino)


Pas d'accord, la scène du parc dans "L'étrange vice de Miss Wardh" à Vienne est antérieure au film de Dario Argento. Ce serait donc plutôt Argento qui se serait inspiré de Martino, en l'occurrence.


The Omega Man a écrit:

Autre bonne surprise deux seconds couteaux que l’on n’attendait pas forcement dans ce genre de production. Bud Spencer (distributeur de baffe patenté) en contre emploie total est carrément génial et Jean Pierre Marielle est délectable dans le rôle d'un détective homosexuel


Jean-Pierre Marielle est plus qu'un second couteau, c'est un acteur de génie, un grand Monsieur !

Exceptées ces petites remarques, merci, Omega Man, pour cette jolie critique d'un giallo "presque" majeur qui méritait depuis longtemps sa place ici. icon_wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sigtuna
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010
Messages: 3818

MessagePosté le: Lun Fév 21, 2011 7:42 am    Sujet du message: Re: [Critique] Quatre Mouches de Velours Gris Répondre en citant

enaccord8 tu m'as donner fortement envie de le voir (surtout qu'il traine quelque part sur un disque dur, depuis un moment, mais j'attendais une sortie DVD)

The Omega Man a écrit:
le réalisateur s’était engagé à réaliser une comédie « Cinq Jour à Milan »
ce n'est pas plutôt un film historique sur le risorgimento? quelqu'un l'a vu?

Sinon d'accord avec Flint, Marielle est le plus acteur français vivant. icon_wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bastien
40 % irradié
40 % irradié


Inscrit le: 19 Mar 2008
Messages: 364

MessagePosté le: Lun Fév 21, 2011 1:23 pm    Sujet du message: 4 fois top ! Répondre en citant

A mon avis, un trés grand film de suspens qui alterne très astucieusement et avec bonheur suspens, humour, tendresse, incrédulité.

Un film éblouissant qui serait d'ailleurs à même d'amener le grand public vers nos lignes.

Je me souviens d'avoir été absolument perdu, dans la découverte de l'assassin, totalement égaré et, franchement, si je peux être autant et encore à ce point ébloui une fois encore, j'en redemande !

JP Marielle est excellent(e) dans son rôle de détéctive tout comme chaque intervenant.
La fin originale, celle qui fut prévue, était que l'on découvre sur la rétine de la cousine non pas 4 mouches mais une grille.
Lors de la séquence finale du film, le héros -rendu fou par la tension, sortait dans le jardin pour tenter de retrouver de visu cet indice et il voyait des grilles partout : chez lui, dans la rue, dans les soupiraux...
Une belle idée qui a été abandonnée pour cause de titre sur lequel reposait déjà la production...

Bravo à toi, Omega man, pour ta critique qui recouvre beaucoup d'aspects, met en exergue certaines qualités du film en étant TRES documentée .
Pour l'histoire de la musique, j'avais en effet lu que Deep purple avait été engagé, pour composer une chanson qui aurait bien été écrite, mais qu'une loi régissant l'industrie cinématographique imposait seulement deux intervenants extérieurs et pas trois.
Ceci dit, je me fie à tes renseignements.

Pour 5 jours à Milan, la comédie d'après de Dario Argento, il s'agit d'une sorte de fable humaine et désabusée sur la révolution italienne et les lignes qui n'arrêtaient pas de bouger.

Le film mixe humour, burlesque du cinéma américain des années 20 de l'époque du muet, réflexion et dénonciation.
Le problème est qu'aucun de ces éléments ne fonctionne séparément ou ensemble.
Le film est donc un échec artistique sans appel de la part de Dario.
Autant, à titre de comparaison, les touches d'humour sont savoureuses dans 4 Mouches..., autant elles tombent à plat dans 5 jours pour la révolution.

Quand au caractère "mythique" de 4 mouches car indisponible en dvd, moi qui ai au contraire une culture de la k7 vidéo, il s 'agissait de l'un de ses films que l'on trouvait le plus facilement dans les vidéo club de jadis...
Il avait de multiples éditions car il fut sorti chez trois éditeurs.
_________________
http://leroyaumedesavis.over-blog.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
mallox
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 13982
Localisation: Vendée franco-française

MessagePosté le: Lun Fév 21, 2011 2:15 pm    Sujet du message: Re: 4 fois top ! Répondre en citant

Bastien a écrit:
JP Marielle est excellent(e) dans son rôle de détéctive


Tellement bon, qu'on a failli lui refiler le rôle de Zaza Napoli dans les 3 cages au folles !

mario
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bastien
40 % irradié
40 % irradié


Inscrit le: 19 Mar 2008
Messages: 364

MessagePosté le: Lun Fév 21, 2011 6:43 pm    Sujet du message: Re: 4 fois top ! Répondre en citant

mallox a écrit:
Bastien a écrit:
JP Marielle est excellent(e) dans son rôle de détéctive


Tellement bon, qu'on a failli lui refiler le rôle de Zaza Napoli dans les 3 cages au folles !

mario


Est-ce de l'info brute ou un trait d'esprit ?!?

Je penche pour un (petit) trait d'esprit...
_________________
http://leroyaumedesavis.over-blog.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Valor
Psycho-cop
Psycho-cop


Inscrit le: 22 Fév 2007
Messages: 4497
Localisation: Vanves

MessagePosté le: Lun Fév 21, 2011 10:39 pm    Sujet du message: Re: 4 fois top ! Répondre en citant

Bastien a écrit:
Quand au caractère "mythique" de 4 mouches car indisponible en dvd, moi qui ai au contraire une culture de la k7 vidéo, il s 'agissait de l'un de ses films que l'on trouvait le plus facilement dans les vidéo club de jadis...
Il avait de multiples éditions car il fut sorti chez trois éditeurs.


Au moins quatre VHS sorties en France (il manque la "Atlantic" sur VHSdb) mais un seul et même éditeur : INITIAL qui n'en détenait d'ailleurs pas les droits ! Une habitude qui conduira d'ailleurs Elie Houri en prison ... (Voir ICI)



Pour l'édition DVD Mya, voir ICI

icon_wink



FOUR FLIES ON GREY VELVET by Luigi Cozzi
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bastien
40 % irradié
40 % irradié


Inscrit le: 19 Mar 2008
Messages: 364

MessagePosté le: Mar Fév 22, 2011 6:24 pm    Sujet du message: Re: 4 fois top ! Répondre en citant

Valor a écrit:
Bastien a écrit:
Quand au caractère "mythique" de 4 mouches car indisponible en dvd, moi qui ai au contraire une culture de la k7 vidéo, il s 'agissait de l'un de ses films que l'on trouvait le plus facilement dans les vidéo club de jadis...
Il avait de multiples éditions car il fut sorti chez trois éditeurs.


Au moins quatre VHS sorties en France (il manque la "Atlantic" sur VHSdb) mais un seul et même éditeur : INITIAL qui n'en détenait d'ailleurs pas les droits ! Une habitude qui conduira d'ailleurs Elie Houri en prison ... (Voir ICI)



Pour l'édition DVD Mya, voir ICI

icon_wink



FOUR FLIES ON GREY VELVET by Luigi Cozzi


EXCELLENTE intervention de ta part, Mr Valor, car j'avais loupé l'article et c'est une information capitale pour qui aime l'univers de la k7 française.
J'avais vaguement lu qu'un dirigeant d'Initial avait fait de la prison, mais là, tout s'éclaire.

Merci, bravo, et n'hésite pas à faire des renvois sur de telles pépites !!!

Autre chose, je me suis toujours posé des questions pour identifier les plus mauvais ou cheap doubleurs de la vidéo k7.
La firme qui a doublé les premiers Jackie Chan jusqu'aux Mattei type Robowar.

Tu peux doubler la mise, Valor ?
_________________
http://leroyaumedesavis.over-blog.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Valor
Psycho-cop
Psycho-cop


Inscrit le: 22 Fév 2007
Messages: 4497
Localisation: Vanves

MessagePosté le: Mar Fév 22, 2011 7:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bah, merci surtout à Nekrophil pour son fantastique dossier et pour m'avoir autorisé à le reproduire !

On aimerait bien avoir de tes nouvelles Phil !

Par contre, pour les doubleurs, désolé mais je n'y connais absolument rien ! icon_confused
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bastien
40 % irradié
40 % irradié


Inscrit le: 19 Mar 2008
Messages: 364

MessagePosté le: Mer Fév 23, 2011 1:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:
Bah, merci surtout à Nekrophil pour son fantastique dossier et pour m'avoir autorisé à le reproduire !

On aimerait bien avoir de tes nouvelles Phil !

Par contre, pour les doubleurs, désolé mais je n'y connais absolument rien ! icon_confused


Oui ! Bravo à Mister Nekrophil pour son indispensable dossier !
Ca c'est de la transmission de l'info !

Tant pis pour les doubleurs...
_________________
http://leroyaumedesavis.over-blog.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
flint
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007
Messages: 7606
Localisation: cusset-plage

MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2011 4:56 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Quatre Mouches de Velours Gris Répondre en citant

The Omega Man a écrit:

Pour Argento «4MVG » sera aussi indéniablement le film de l'expérimentation visuelle (voir le travelling sur les câbles qui préfigure les plans monstrueux de « Ténèbres ») et l’occasion d’aborder un genre déjà ultra codifié (notamment par un certain Mario Bava) de manière différente, non plus comme un thriller mais comme un drame psychologique sur la dégénérescence d’un couple (référence à sa vie privée). Une approche psychologique reprise par la suite et poussée quelques fois à l’extrême notamment par Sergio Martino (L’étrange Vice de Miss Wardh) et surtout Umberto Lenzi (Spasmo, Paranoia, Si Douce Si Perverse) qui n’hésiteront pas à allonger la sauce en ajoutant un érotisme plus démonstratif et surtout gratuit.


La dernière phrase me gêne quelque peu dans la mesure où :
"Quatre mouches de velours gris" a été réalisé en 1971, "Si douces, si perverses" en 1969, "Paranoia" en 1970, et "L'étrange vice de Mme Wardh" a été tourné la même année (1971, mais un peu avant le Argento, je crois). Pour "Spasmo", par contre (réalisé en 1974), il n'y a pas de souci.


(oui, j'ai décidé d'être chiant, ce soir... désolé)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
The Hard
99 % irradié
99 % irradié


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 1132

MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2011 4:57 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Quatre Mouches de Velours Gris Répondre en citant

flint a écrit:


(oui, j'ai décidé d'être chiant, ce soir... désolé)


Non, vas-y, continue, c'est tellement bon de voir Omega se faire bizuter.

new_diable
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
mallox
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 13982
Localisation: Vendée franco-française

MessagePosté le: Ven Juil 29, 2011 5:19 am    Sujet du message: Re: [Critique] Quatre Mouches de Velours Gris Répondre en citant

flint a écrit:
Pour "Spasmo", par contre il n'y a pas de souci.


Ah si, y en a un gros : N'en déplaise aux bisseux - qui pour le coup ne s'arrêtent d'ailleurs pas aux nombreuses incohérences scénaristiques car c'est italien et non américain - c'est une merde. icon_cool
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Psychovision.net Index du Forum :: Giallo / Thriller / Krimi Toutes les heures sont au format GMT
Aller à la page 1, 2  Suivante
Page 1 sur 2

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum




Powered by phpBB © 2001, 2002 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com Charcoal2 Theme © Zarron Media