[M] [Critique] Norway of Life - 2006

 
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2012 4:34 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Norway of Life - 2006 Répondre en citant



Norway of Life
(Den brysomme mannen)

Norvège - 2006
Genre : fantastique, comédie.
Réalisation : Jens Lien.
Avec : Trond Fausa Aurvaag, Petronella Barker, Per Schaaning, Birgitte Larsen, Johannes Joner, Anders T. Andersen, Ellen Horn, .



Sur un quai de gare, Andreas regarde un couple s’embrasser à pleine bouche. D’un air las, il finit par les quitter des yeux pour regarder fixement devant lui. Quand un train arrive, il se jette sur les voies...
Dans une vallée aride plantée d’immenses poteaux électriques, un homme accroche une banderole sur une petite station service désaffectée. Un bus avance sur une route non goudronnée et s’arrête. Andreas en descend mais, visiblement, du temps a passé depuis son suicide : il a les cheveux et la barbe en bataille, la tête coiffée d’une casquette, le visage un peu sale et le costume cravate couvert de poussière. Il se plante devant la station service et lit la banderole : Velkommen, bienvenue. L’homme qui l’avait accrochée la décroche alors et invite Andreas à monter dans sa voiture, un vieux modèle de chez Panhard. En quelques mots, il lui explique qu’il le conduit chez lui, à sa nouvelle adresse, puis lui donne les informations concernant son travail. Hagard, Andreas découvre son appartement, puis sa barbe dans le miroir de la salle de bains. Le lendemain, rasé de près, il va prendre ses fonctions et rencontrer ses nouveaux collègues.



Drôle de film que celui-ci où le héros, mort dans les premières secondes, fait connaissance avec une autre vie, dans une ville propre, calme, peuplée de gens dont les préoccupations premières sont la décoration de leur appartement et le bien-être matériel. Côté positif : le boulot est cool et le chef encore plus, on ne lui demande vraiment pas grand-chose à ce niveau. Par ailleurs, les rencontres sont faciles et Andreas se retrouve rapidement au lit avec Ann-Britt, belle brune qui se pique de design et avec laquelle il s’installe, se lançant dans l’aménagement intérieur à grands coups de cloisons abattues, d’enduits posés, de peintures et tout le bataclan. Côté négatif : l’alcool ne saoule pas et rien n’a de goût. Les odeurs ont aussi disparu et les émotions sont comme bannies au profit d’une représentation du bonheur parfait ressemblant à celui d’une publicité sur papier glacé.
Andreas flippe un peu et cherche le bonheur dans les bras d’Ingeborg, une jolie blonde qui s’est laissé séduire sans poser de difficultés. Mais c’est une musique qui va l’attirer chez un autre individu réfractaire à ce nouveau monde et les guider tous les deux vers une fente dans un mur. Une fente... A élargir, à pénétrer pour s’y installer, comme dans un cocon rocailleux mais doux comme le ventre d’une mère. A explorer pour en voir le bout, là-bas, d’où proviennent de la lumière et des odeurs... Une renaissance possible ?



Norway of Life est un film sur la mort ponctué d’un humour noir et réjouissant asséné par petites touches. Un film sur la vie qui est comme la mort : une vie purement matérielle et sans émotions, une vie vide de sens où les seuls enthousiasmes concernent le choix d’un nouveau canapé ou la couleur du papier peint et où les relations humaines se réduisent à des apparences ou des fictions de bonheur d’être ensemble. Un repas pris avec des convives où le vin n’a pas de goût, où les mets sont sans saveur, quel intérêt ? Des relations sexuelles purement mécaniques et fonctionnelles, pour quel plaisir ? C’est évidemment à une satire en règle du mode de vie occidental et plus particulièrement scandinave à laquelle se livre Jens Lien, le réalisateur : dans ce monde où tout n’est qu’apparence, où tout est lisse et propre, la venue d’un être qui ne s’y résout pas fait tâche. Il n’est pas tout à fait le seul d’ailleurs, même si chacun regarde ailleurs lorsqu’un type se suicide en sautant de son immeuble de bureau pour s’empaler sur les grilles un peu plus bas.
Mais est-il possible de mourir lorsqu’on est déjà mort ? Ou cela ne revient-il qu’à se faire un peu mal avant de reprendre à zéro, dans un éternel recommencement propice à la paranoïa. Peut-on d’ailleurs faire ce que l’on veut dans ce monde et chercher une autre voie, un retour à la vie, ou est-on prisonnier ici, où que ce soit ? Le prisonnier, justement, voilà une série à laquelle on pense, sauf qu’ici il n’y a pas de numéros, que tout le monde a un nom mais que l’univers se borne à la ville comme celui du Numéro 6 se limitait à un village. Des hommes en gris dans des voitures grises et sans charme sont d’ailleurs là pour récupérer Andreas lorsqu’il dérape et pour le ramener chez lui. Une bonne occasion de rire, d’ailleurs, en voyant notre antihéros sanguinolent après avoir pris le train en marche (et surtout en pleine tronche) retrouver une femme absolument indifférente à son état et lui disant que « Norby a proposé d’aller faire du karting samedi », comme si de rien n’était.



Se satisfaire de son sort ou essayer de le changer, accepter un monde bien terne derrière ses apparences clinquantes ou le refuser, vivre dans la fadeur ou chercher le bonheur dans la fuite, les choix d’Andreas évolueront au cours du film, nous menant assez lentement le plus souvent, mais avec de belles accélérations parfois, vers une fin ouverte laissant le spectateur se démerder avec tous ces éléments. Belle réussite, en tout cas, d’un cinéaste norvégien s’attaquant au matérialisme de notre temps avec imagination, humour noir et beaucoup de talent. A cet égard, la prestation de Trond Fausa Arvaag est tout à fait convaincante, tant dans son désespoir initial que dans sa révolte ou dans ses moments d’hébétude. Norway of Life, c’est le parcours d’un homme gênant (titre initial norvégien) qui est mort et ne peut plus mourir mais ne se résigne pas à vivre sa vie de mort et emmerde donc le monde en bousculant les normes et les habitudes. Très chouette film, donc, fort justement récompensé par le grand prix et le prix de la critique à Gérardmer, en 2007, mais aussi à Cannes, en 2006, à la semaine internationale de la critique.

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Camif
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2012 5:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo. j'adore ce film

C'est d'une lenteur salvatrice en ces temps où la vitesse et le clipesque envahissent les écrans.
La ville où se retrouve le " héros" pourrait être qualifiée "d'enfer paradisiaque", tout y est propre, les femmes et les hommes sont beaux, les soucis n'existent plus, tout est reposant et relaxant, mais où inévitablement les jours se succèdent en se ressemblant inexorablement. J'y vois une critique du mode de vie que l'on nous propose souvent, celui des magasines où tout n'est que calme et harmonie mais où la réflexion, la poésie, la culture, les arts sont proscrits pour ne point mettre en danger ce mode de vie.

En fait ça ressemble beaucoup aux films de Roy Andersson .
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2012 5:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

merci.
et la prochaine fois que tu vois un bon film comme celui-là, n'hésite pas à en faire la critique!
et sinon, qui est ce roy orbinson? euh, andersson?



Fiche dvd -



No(r)way of Life – Imagine Film

Région : Zone 2 PAL

Editeur : Imagine Film
Pays : Belgique

Sortie en salles en France : 28 mars 2007.
Sortie dvd (Belgique) : 7 novembre 2007.

Durée : film : 1h34.
Image : 16/9e.
Audio : version originale norvégienne. Son : 2.0
Sous-titres : français ou néerlandais.

Bonus : bandes-annonces.



Commentaire : film étonnant narrant les mésaventures d’un Norvégien suicidé peu satisfait de sa nouvelle vie dans un au-delà qui ressemble fort à notre monde contemporain, égaré dans une ville d’où semblent bannies émotions, odeurs et sentiments authentiques, No(r)way of Life est une réussite tant sur le plan formel que sur le plan de l’intrigue, n’oubliant pas de distiller ici et là des touches d’humour noir vraiment très bienvenues.



Côté bonus, c’est le strict minimum, à savoir la bande-annonce du film lui-même plus quatre autres : Adam’s Apples, Mémoires affectives, Nuit noire et 4 mois, 3 semaines et 2 jours. Mais bon, le dvd étant proposé à cette date (mai 2012) à 5,90 euros et le film étant excellent, il serait malvenu de faire la fine bouche.
Sur le site de l’éditeur : No(r)way of Life

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flint
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MessagePosté le: Mer Mai 02, 2012 7:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne connaissais pas du tout, mais le sujet du film m'a interpellé. Merci d'en avoir parlé !
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sigtuna
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MessagePosté le: Jeu Mai 03, 2012 7:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Je ne connaissais pas du tout, mais le sujet du film m'a interpellé. Merci d'en avoir parlé !
De même icon_wink
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Camif
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MessagePosté le: Jeu Mai 03, 2012 10:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="Bigbonn"]merci.
et la prochaine fois que tu vois un bon film comme celui-là, n'hésite pas à en faire la critique! [quote]

C'est à dire que je l'ai faite pour une autre site et il y a un bout de temps. :timide:


Citation:
et sinon, qui est ce roy orbinson? euh, andersson?


Un réalisateur suédois ( avec un tel patronyme c'est étonnant non ? )

Il filme des " tableaux vivants" pleins d'ironie, d'humour noir. 4 longs métrages seulement entre 1970 et 2007 mais aussi quelques courts

Je pense que ça peut plaire à ceux qui ont aimé ce film. pas tous ces films (certains sont franchement ratés )

Si ça intéresse, vous pouvez lire les critiques des films intéressants ici :

http://www.iken-eiga.fr/film-critique-1359-Chansons-du-deuxieme-etage.html

http://www.iken-eiga.fr/film-critique-1358-Monde-de-gloire.html

http://www.iken-eiga.fr/film-critique-1357-Something-has-happened.html

Evidemment je peux les procurer à qui les demande.
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Mai 04, 2012 7:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="Camif"][quote="Bigbonn"]merci.
et la prochaine fois que tu vois un bon film comme celui-là, n'hésite pas à en faire la critique!
Citation:


C'est à dire que je l'ai faite pour une autre site et il y a un bout de temps. :timide:

ah oui, c'est vrai que tu es plus souvent sur Iken-eiga (tiens, tu l'avais peut-être dit, je sais plus, mais ça veut dire quoi?)

Pour les films de Roy Andersson, on aura peut-être l'occasion d'en reparler. icon_wink
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Ven Mai 04, 2012 10:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

eiga ça veut dire film/cinéma
iken ça veut communément dire "avis/opinion/point de vue" (quoique cela dépende des kanji employés)
les deux acollés ensemble, je crains que ça ne veuille pas dire grand chose, en tout cas certainement pas "point de vue sur le cinéma" ico_mrgreen
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Camif
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MessagePosté le: Ven Mai 04, 2012 7:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ico_mrgreen Franchement je n'avais aucune idée de ce qui veut dire Iken. Le maître des lieux étant enfermé dans une tour ( un peu comme Gregore en fait, si j'ai bien tout compris ).
Merci à la princesse pour ces précisions.
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flint
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MessagePosté le: Ven Mai 11, 2012 5:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien que lent (un rythme à la scandinave), le film n'est pourtant pas ennuyeux. Comme dit précédemment, l'auteur se lance dans une métaphore du mode de vie des pays occidentaux, axé sur ses travers et ses dérives. Une analyse travaillée de manière subtile, avec parfois quelques touches "choc", comme la scène du tramway. Deux ou trois idées auraient mérité d'être un peu plus approfondies, je pense ; de même, j'ai trouvé la fin un poil trop abrupte. Mais bon, ce "No(r)way of Life", kafkaïen en diable, vaut largement la peine d'être vu.
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MessagePosté le: Ven Mai 11, 2012 9:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voila tout a été dit dans la critique de Bigbonn, très chouette film et formidable prestation de l'acteur principal.
Sinon comme l'a écrit Flint le rythme est lent sans que ça soit gênant.
Quelques défauts quand même: certaine scènes s’étirent et la fin "ouverte" donne l'impression que le scénariste ne savait pas comment terminer l'histoire.
Mais ça vaut en effet largement la peine d’être vu et Merci à Bigbonn pour cette découverte. :happy:
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Mai 11, 2012 9:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

content que le film vous ait plu aussi; c'est vrai que le rythme est assez lent mais que ça n'est pas gênant (alors qu'en général la lenteur me rebute), surtout que les quelques accélérations contrastent et sont assez marrantes.
La fin abrupte et ouverte m'a aussi quelque peu désarçonné, ce côté "et maintenant, démerde-toi avec ça" mais en même temps, ça ne me déplait pas, ça permet de ne pas fermer le bazar et de nous laisser un peu dans le même état d'esprit que le personnage.
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Camif
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MessagePosté le: Sam Mai 12, 2012 7:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, en même temps, je me demandais bien comment le réal allait bien pouvoir clore son film. Finalement, c'est probablement la meilleure solution cette fin ouverte. En plus j'aime beaucoup ça ce type d'ouverture.
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MessagePosté le: Dim Mai 13, 2012 7:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Stupéfaction hier soir chez les Mallox : j'enfourne le film, pof générique avec titre original : "Den brysomme mannen". Merde, je l'ai ce film ! frank_PDT_16
Je regarde, en effet, je l'ai déjà vu ce film, mais sous son titre original. Il y a 4/5 ans. Je me rappelle alors de chaque scène sans jamais arriver à anticiper ce qui suivra. C'est l'avantage de ce film - fait de pas mal de saynètes - qui s'oublie avec le temps. Et comme il n'est vraiment pas mal, ben, il se revoit bien. On le redécouvre même.
Le désavantage bien sûr, c'est que revoir ce film ne m'a pas aider à en regarder un nouveau parmi les 789648 films que j'ai de retard !

Résultat des courses quand même à la revoyure : Je suis d'accord avec tout ce qu'a dit Bigbonn dans sa critique. Je lui trouve néanmoins des airs classiques d'indépendant "Sundance Festival".
D'ailleurs la ressemblance avec le cinoche de Roy Andersson n'est pas fortuite puisque Jens Lien revendique le fait de s'en être inspiré.
Par contre je trouve que "Den brysomme mannen" se tarit à mi-parcours où durant une petite demi-heure, il devient légèrement pompeux avant de se reprendre. On ne capte même plus à ce moment là son intérêt et même qu'il dépeigne un univers froid, aseptisé mais concentrationnaire.
Reste donc quelques touches d'humour qui relèvent la sauce dans la dernière partie. Mais on sent tout de même que le réalisateur avait davantage d'idées en tête que ce que l'on voit à l'écran, donc un poil déçu par rapport à ça. La fin finalement confirme à mon sens que ça reste - alors qu'il frôlait le petit chef-d'oeuvre burlesquo-gore par moments - une sorte d'impasse qui en fait un sympathique objet socio-surréaliste, lequel en plus de s'essouffler en cours de route, manque de vie, ou tout du moins échoue à propager ce manque de vie sociétal. Tout un paradoxe finalement même si certains diront que la forme est en adéquation avec son sujet. Par contre rien à redire sur Trond Fausa Aurvaag qui est épatant.
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