[Fast Good Cinoche] Mélodie pour un tueur (Fingers) - 1977

[mallox]

Mélodie pour un tueur - 1977
(Fingers)

Origine : Etats-Unis
Genre : Thriller

Réalisé par James Toback
Avec Harvey Keitel, Tisa Farrow, Jim Brown, Michael V. Gazzo, Danny Aiello, Tanya Roberts...

Jimmy Fingers vit entre deux mondes. Dans l’un, c’est un pianiste amateur aux grandes ambitions. Dans l’autre, c’est un brutal recouvreur de dettes qui officie pour le compte de son père, un redoutable mafieux. Jimmy est divisé et ses deux existences vont finir par s’entrechoquer…



"Fingers" s'est donc vu remaké par Jacques Audiard et "De battre mon coeur s'est arrêté" avec talent. Un film typique de ces scénaristes qui à la fin des années 70, après avoir écrit un certains nombre de scripts, passaient derrière la caméra. Un peu comme Paul Shrader et son "Blue Collar". En résulte une oeuvre brute, forte, un véritable film de loser, une belle plongée dans l'âme tourmentée d'un personnage tiraillé finalement entre les envies du père (se faire payer une protection) et celle d'une mère absente mais qui aurait voulu que son fils soit pianiste.



Et pianiste, il l'est ! L'homme joue comme un virtuose, mais est aussi à l'ouest... jusqu'au jour où il rencontre une prostituée qu'il n'arrive pas véritablement à séduire, se retrouvant même plus tard dans une partouze non souhaitée, avec à sa tête, un monstrueux Jim Brown.
Tanya Roberts se fait sauter à la sauvage dans des chiottes un peu glauques par notre homme qui ne cesse de trainer avec lui son radio-cassettes, enfournant des morceaux la plupart du temps complètement décalés par rapport à ce qu'il vit, subit ou même génère. Un film d'une grande force documentaire dans sa première partie, et d'une grande force dramatique dans sa seconde.



On y a trouve accessoirement la plus belle prise de paire de couilles de l'histoire du cinéma. Un beau polar : psychanalytique, physique, violent, beau, touchant et jouissant d'une incroyable prestation de Harvey Keitel en être à la fois tiraillé et hors du monde.



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[Candyman]

[mallox]

Tu as tout à fait raison de me reprendre. Ce ne sont pas les chiottes qui sont glauques mais la scène. D'ailleurs en y repensant je voulais éditer puis j'ai oublié.
Et je me souviens plus de Mélanie Laurent dans le Audiard. Faut dire que je gardais précieusement celui-ci en attendant d'oublier l'autre, pour ne pas être tenté de les comparer.
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