L'homme qui ment - 1968

 
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Juil 11, 2013 6:18 am    Sujet du message: L'homme qui ment - 1968 Répondre en citant



L'homme qui ment - 1968

Réalisé par Alain Robbe-Grillet
Avec Jean-Louis Trintignant , Ivan Mistrik , Zuzana Kocurikov...

France / Tchékoslovakie

Sous l'Occupation, Boris, un homme jeune et élégant, s'assied dans le bar d'un village, écoutant les conversations des buveurs. Ceux-ci évoquent un certain Jean Robin, résistant porté disparu et dont on imagine qu'il n'a pas survécu. S'inspirant de ce qu'il entend, Boris annonce qu'il est un ami de l'homme en question et se fait indiquer sa maison où vivent, recluses, la soeur du disparu, sa femme et sa servante. S'inventant une histoire commune avec Jean, il utilise ses mensonges pour séduire les trois femmes...

Je ne sais pas quoi penser de ce film qui ne m'a pas laissé indifférent. C'est littéraire à fond les bananes, et ce qui étonne est de retrouver en début de film quasiment le même prologue que celui de "Providence" de Resnais (celui-ci a t-il voulu rendre hommage à Robbe-Grillet ou est-ce une coïncidence ? J'en sais rien).

A lire wikipedia, "L'homme qui ment" brasse les thèmes de : Dom Juan, Boris Godounov, Le Château de K. et le Paradoxe sur le comédien de Diderot, autour du thème de l'homme qui se crée par sa propre parole, son discours, contre celui de Dieu. La vérité du paraître : le Libertin. ... rien que ça ! Et il faut tout de même le dire, ça fait beaucoup pour un seul film dont le faux-raccord semble faire foi de modernité et de déconstruction du langage cinématographique.
Il s'inscrit en tout cas dans une époque où l'on se plaisait à trouver d'autres formes, codes, langages... détruire pour construire... quelque chose d'un peu illusoire tout de même car ces films ont une fâcheuse tendance à se ressembler par leur côté "citations/jeu décalé" et montage décalé lui aussi. Trintignant fait beaucoup pour le film (jusqu'à jouer avec le feu, si j'ose dire) toujours également dans une mouvance arty un brin élitiste, il faut bien le dire. Ce n'est pas du cinéma populaire même si, il est difficile également de ne pas penser à certains films de Jean Rollin, le côté "texte récité" aidant.

Il existe (toujours selon wikipedia) un commentaire du film, par Robbe-Grillet lui-même interviewé par François Jost, sous le nom de "Entretiens sur l'Homme qui ment" que je n'aie pas vu. Me demande ce qu'il y a dedans. Bon, en même temps, les questions son parfois plus intéressantes que les réponses, c'est donc dans cet état d'esprit que je l'ai regardé. Et sans avoir tout compris, je suis plutôt rentré dans le trip, oscillant peut-être parfois entre pédanterie, brio et vacuité.
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