Throma Super héros Toxic


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Posté le: Lun Aoû 26, 2013 3:39 pm Sujet du message: The Candy Tangerine Man - 1975 |
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Merci à Vhsdb...c'est ma contrib en même temps donc merde en fait
The Candy Tangerine Man - 1975
De Matt Cimber
Avec John Daniels, Richard Kennedy, George "Buck" Flower, Marilyn Joi...
Dans "The Candy Tangerine Man", sucrerie pimentée s'il en est, John Daniels mène une double-vie. Le week-end, il vit paisiblement dans un pavillon de banlieue avec sa femme et ses gosses, ne dépareillant pas avec le citoyen lambda décrit par l'American Way of Life. Le reste du temps, il traine ses guêtres du côté de Sunset Boulevard, prenant l'identité du Baron, un pimp coriace et intraitable en business.
Collé aux Moon-Boots par deux flics tenaces, menacé par la Mafia, il va sans dire que le Baron Candy surnage dans le cacaramel.
"Candy Tangerine Man", c'est un peu "La Totale" de Zidi avant l'heure, version blaxploitation. Cette histoire de double-identité menée dans l'incognito le plus... total (oui, j'ose et je répétitionne par ricochet), au nez et à la barbe de son épouse (privée pourtant de tout hirsutisme facial surabondant...de plus en plus étrange cette affaire là), c'est d'ailleurs la seule véritable originalité de cet afrodisiaque emballé avec le cahier des charges inhérent au genre.
A savoir une profusion de violence trash (main hachée au broyeur ; sein découpé au rasoir, etc.), de racisme à peine caricatural (personnifié par le tandem de poulets joué par les inséparables George "Buck" Flower et Richard Kennedy) et surtout d'un record de répétition du mot "Fuck".
Conformisme ne rimant pas nécessairement avec ennui, ces quatre-vingt quinze minutes passent au contraire vite et bien.
Matt Cimber, loin d'être un manche, en atteste son admirable "The Witch who came from the sea", exécute ce produit de commande avec efficacité.
Malgré une carrière d'acteur famélique, on se souvient de John Daniels pour sa participation à quelques épisodes de séries TV comme "Bonanza" et "Daniel Boone" et sa composition dans "Black Shampoo" une autre Blaxploitation parue l'année suivante ainsi que dans le "Bare Knuckles" (Le Maniaque) de Don Edmonds en 77, assimilable au genre justement par le rôle de Daniels.
Ce papier rédigé avec un brin de mauvaise foi, j'en ai omis de relever une autre excentricité, pourtant pas des moindres et celle-ci totalement bis dans l'esprit : derrière les phares avant de la Rolls Royce du Baron sommeillent des mitrailleuses dont il suffit d'une pression sur un bouton pour les libérer.
Les captures proviennent de là : http://cinematicobsessive.blogspot.fr/2011/10/tuesdays-overlooked-films-candy.html
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