[M] [Critique] Charley Le Borgne - 1972
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mallox
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MessagePosté le: Lun Jan 06, 2014 9:32 am    Sujet du message: [M] [Critique] Charley Le Borgne - 1972 Répondre en citant



Charley Le Borgne - 1972
(Charley-One-Eye)

Origine : Royaume Uni / Etats-Unis
Genre : Western / Conte / Blaxploitation / Expérimental

Réalisé par Don Chaffey
Avec Richard Roundtree, Roy Thinnes, Nigel Davenport, Jill Pearson, Aldo Sambrell...


Ben (Richard Roundtree), un soldat noir, est contraint de déserter après avoir tué un officier. Il est alors pourchassé aussi bien par l'armée que par des Mexicains et se retrouve (après une longue traque) dans une prison en plein air : au milieu du désert, où il fait la rencontre d'un indien affublé d'un pied-bot (Roy Thinnes) avec lequel il se lie d'amitié. Quand Ben est capturé par un chasseur de primes (Nigel Devanport), l'indien, jusque là peu loquace, si ce n'est avec un poulet qu'il nomme Charley le Borgne, se porte à son secours...



Don Chaffey est un réalisateur qui n'est quasiment plus à présenter. On le connaît pourtant assez mal puisque finalement, de ses contributions cinématographiques, on ne retient le plus souvent que son "Jason et les Argonautes", éventuellement "Un million d'années avant J.C.", subsidiairement "La reine des vikings", ces deux derniers étant tournés pour la prestigieuse Hammer. Si l'on rajoute ses contributions télévisuelles, on retient principalement sa participation à des séries restées célèbres ("Chapeau melon et bottes de cuir", "Le Prisonnier" dont il signa même le pilote). Sa carrière est pourtant bien plus riche, conséquente et hétéroclite qu'elle n'y paraît puisque c'est seulement après s'être fait remarquer pour une série de comédies dans la tradition britannique, puis de mélodrames plus ou moins familiaux (son "The Three Lives of Thomasina" avec Patrick McGoohan annonce, par exemple, sa collaboration avec Disney, "Peter et Elliott le dragon") qu'il tourne le fameux film aux squelettes marathoniens et belliqueux. Dans une carrière extrêmement riche et variée, et entre deux commandes de studios ("Creatures the World Forgot" à nouveau pour la Hammer tente de refaire le coup des peaux de bêtes dont on fait péter les coutures - bonjour à Raquel Welsh en passant !), Don Chaffey aime à retrouver son indépendance et livre des films originaux ("The Webster Boy" avec John Cassavetes et Seymour Cassel) et parfois même iconoclastes et décalés...



C'est le cas de ce méconnu "Charley Le Borgne", farce mal lunée, conte philosophique misanthrope, à mi-chemin entre Rousseau et Voltaire, qui décrit des rencontres forcées, des amitiés basées sur le besoin de l'autre, et dans lequel même un enfant affichant innocence n'est que le fruit pourri d'un autre être humain, ainsi que son paravent, générant violence et mort. L'homme y naît mauvais et ne s'améliore ni en groupe, ni en société, bien au contraire.

Cruel, pessimiste, bottant le cul aux conventions, chiche en action à proprement parler, mal aimable au premier comme au second abord, "Charley-One-Eye" est une pièce de théâtre aride au grand air, un huis-clos existentiel en plein désert, ainsi qu'une réflexion acide sur les rapports humains, tous placés sous le joug du besoin de l'autre dans des rapports dominés/dominants et dans lequel, dès lors qu'on se complète, dès lors que l'amitié pointe son nez, chacun est affaibli, distrait, puis finalement trahi ou tué.

L'amateur de western ne trouvera ici en aucun cas de héros, ni même d'anti-héros, mais des squelettes d'humanité en pleine déliquescence individualiste : un noir menteur et meurtrier, mettant son forfait sur le dos du racisme de blancs lui ayant appris à tuer des blancs et devenu raciste lui-même, un indien lâche, conscient de l'être et préférant l'amitié d'un poulet borgne à la compagnie des hommes, ainsi qu'un chasseur de primes blanc, irlandais probablement, qui ne connaît que haine et violence. Là-dessus, le peu d'êtres vivants qui graviteront autour d'eux dans ce récit picaresque au temps suspendu ressemblant à un recul loin du monde s'avéreront aussi dangereux, sinon plus encore, que ce qu'ils ont fui.



Doté d'un casting aussi étonnant que son propos est abyssal (quoique touchant de temps à autre à l'abstraction), "Charley-One-Eye" souffre parfois d'une interprétation inégale ou discutable : Nigel Davenport est parfait en troisième homme cynique, raciste et violent ; il servira du reste de révélateur, tout comme le poulet-titre du film. Roy Thinnes, choix pourtant on ne peut plus surprenant, s'en sort finalement bien mieux que son affiliation à la série "Les envahisseurs" aurait pu le laisser croire ; petit à petit, chemin faisant, il campe un pléonasme vivant, à savoir un indien dénué d'âme, avec un détachement et une acceptation que son infirmité n'a fait que mettre au grand jour. C'est par Richard Roundtree en revanche que le bât blesse : celui-ci en fait trop, cabotinant dans une aventure épurée, et multipliant les rires forcés jusqu'à se rouler à terre. Croisant donc notre indien quasi-muet au départ, son débit paraît légitime au début, fidèle à Voltaire ("Les bavards sont les plus discrets des hommes : ils parlent pour ne rien dire."), partant en vrille sans jamais se poser dans un récit qui pourtant ressemble à une ronde où chacun pourrait prendre au fur et à mesure la place de l'autre.

Un fait assez dommageable mais qui n'entache pas entièrement les qualités de cette curieuse et atypique bobine qui, à la situer rapidement, se retrouverait non loin d'un Monte Hellman ("The Shooting") qui aurait pioché ses personnages chez Aldrich, pour les emmener chez Fulci et son "4 de l'apocalypse" à venir. Drôle de trip ou d'expérience, vous l'aurez compris, quoi qu'il en soit, admirablement captée par John Cameron ("Kes", "The Games Girls Play", "Psychomania"...), qui livre une subtile et ironique partition, en totale adéquation avec l'esprit frondeur et décalé d'un film où les rapports entre ethnies et individualités sont viciés dès le départ. Si l'homme est un loup pour l'homme, ce dernier peut, à l'image d'une des premières scènes dans laquelle deux chiens s'entre-tuent pendant que le soldat en fuite mange le lapin qu'ils ont eux-mêmes attrapé, s'avérer être le pire charognard que la Terre porte en son sein. A découvrir.



Dernière édition par mallox le Dim Oct 28, 2018 7:44 am; édité 3 fois
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mar Jan 07, 2014 6:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà un film dont je n'avais jamais entendu parler et qui semble intéressant, en effet, malgré le cabotinage de Roundtree.

mallox a écrit:
L'amateur de western ne trouvera ici en aucun cas de héros, ni même d'anti-héros, mais des squelettes d'humanité en pleine déliquescence individualiste

un clin d'oeil au Jason et les argonautes, que cette phrase sur le film ?

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mallox
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MessagePosté le: Mar Jan 07, 2014 6:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pensais "squelette" en effet mais c'est involontaire. Ou subconscient. Ou télépathique. Ou Vaudou.
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mar Jan 07, 2014 7:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

plutôt bien trouvé en tout cas.
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mallox
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MessagePosté le: Mer Jan 08, 2014 7:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

En tout cas, c'est typiquement le genre de film qu'on voit une fois et dont on se souvient sans pour autant avoir envie de le revoir.
Et un film typiquement prise de tête aussi. A savoir qu'hier et aujourd'hui, j'y repense et je me dis que j'aurais pu approfondir d'autres thèmes. idem pour la fin (sans rien dévoiler) où le canon du fusil se retourne vers l'écran, donc vers le spectateur (l'américain d'alors était-il visé ? Tout ça pour dire : "Voyez ce que vous êtes et d'où vous venez" ?). Le propos n'est parfois pas loin des "Portes du paradis" de Cimino mais en version fauchée (volontairement ? c'est pas exclu), nihiliste, un monde finalement surpeuplé - le compble dans un désert ! - auquel les promesses faites ne sont pas tenues et dont la frustration génère les haines ethniques. Quant au poulet, il devient le spectateur (et vice-versa) dès lors que le canon du fusil se retourne vers l'écran.
Enfin bref, un film méningite pour moi !
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MessagePosté le: Mer Jan 08, 2014 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
En tout cas, c'est typiquement le genre de film qu'on voit une fois et dont on se souvient sans pour autant avoir envie de le revoir.

Tant qu'il ne t'a pas laissé indifférent, tout va bien. icon_cool
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MessagePosté le: Mer Jan 08, 2014 4:36 pm    Sujet du message: Re: [C] [Critique] Charley Le Borgne - 1972 Répondre en citant

mallox a écrit:



En tout cas, Roy Thinnes a ici une tronche à faire peur aux extra-terrestres.
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MessagePosté le: Dim Jan 19, 2014 6:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai vu le film ce week-end et j'en suis ressorti ravi, c'est filmé a minima avec un budget sûrement étriqué mais Don Chaffey s'en sort avec les honneurs. Et la fin est très intense.
Une belle prouesse cinématographique.
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mallox
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MessagePosté le: Mar Aoû 23, 2016 6:55 am    Sujet du message: Répondre en citant




Charley Le Borgne - Artus Films


Région : Zone 2 - PAL


Editeur : Artus Films

Pays : France

Sortie film : 1er novembre 1975 (France)
Sortie dvd : 6 septembre 2016

Durée : 84'44"
Image : 1.37 d'origine - 16/9e compatible 4/3
Audio : Dolby Digital 2.0

Langues : anglais
Sous-titres : français (optionnels)


Bonus :
- "Le blanc, le noir, le rouge" par Alain Petit (30'34")
- Diaporama d’affiches et photos
- Films-annonces de la collection Western européen




Commentaire : Une aubaine que cette sortie d'un film resté trop confidentiel, voire invisible, hormis quelques diffusions intempestives sur le câble, notamment en 2013. Celui-ci fut tourné à peu de frais, eut une carrière discrète et, finalement, ne rencontra pas son public (mais lequel était-il ?).
"Charley Le Borgne" est sorti une première fois au Royaume-Uni le 3 octobre 1974 avec un certificat X dans une version pourtant censurée. Il eut droit à une ressortie en novembre 1977 en double-programme avec "Le Zombie venu d'ailleurs" de Norman J. Warren (Prey, 1977).
Passé inaperçu au 24ème Festival de Berlin en 1974, il n'est sorti en France qu'en 1975 et, selon Alain Petit, dans une unique copie en version originale sous-titrée (ce qui explique selon lui l'absence de doublage français), au cinéma Action Christine que les cinéphiles parisiens connaissent bien. La Saison Cinématographique 1976 indique cependant une sortie en France le 1er novembre 75 et précise "en VO et en VF"...
Exploité en 1973 sur les bases de la Blaxploitation aux Etats-Unis après le succès de "Shaft" avec Richard Roundtree, il n'y est pas resté longtemps à l'affiche non plus..
Inédit chez nous en cassette vidéo, support de sauvetage par excellence, il existe néanmoins 3 VHS au Royaume-Uni : une chez Xtasy Video datant de 1987 mais aussi deux autres éditions chez Intervision sorties en 1979 ainsi qu'une édition australienne chez Global Video / VCL sortie en 1980. Difficile également de le trouver en dvd jusque là, puisque, en dehors de quelques "bootlegs", il n'existait qu'une seule édition officielle, sortie en 2012 chez Odeon Entertainment, encore au Royaume-Uni. Un manque désormais comblé grâce à ce disque qui sort chez Artus et qui semble provenir du même master.



Au niveau de l'image comme du son, si la qualité de la copie proposée n'atteint pas le firmament, elle vole suffisamment haut pour ressembler à un vieux coucou tenant fort bien le cap. Si bien que personne ne viendra ergoter sur la qualité technique de "Charley Le Borgne", coq de l'Ouest tirant ses dernières cartouches (sans capote anglaise), dans l'oeuvre probablement la plus singulière du talentueux réalisateur de "Jason et les Argonautes", de "Un million d'années avant J.C." ou encore de "La reine des vikings".



Concernant le bonus principal, on a droit à un entretien avec Alain Petit qui revient sur le western anglais et fait son historique. Il en dénombre trois avant la naissance du western européen : "Diamond City" (1949) dont l'action se situe en Afrique du Sud, "À main armée" (Robbery Under Arms, 1957) de Jack Lee avec Peter Finch, dont l'action se situe en Australie, et enfin "Le Cavalier noir" (The Singer Not the Song, 1961) de Roy Ward Baker avec Dirk Bogarde, dont l'action se déroule au Mexique. Ce dernier avait un parfum de soufre et contait quasiment une histoire d'amour entre un prêtre et un bandit. Autant dire que le western britannique ne propose pas les constantes et figures imposées du western traditionnel américain. Finalement, l'un des westerns les plus importants, au regard notamment du western dit européen, reste "La Chevauchée des Outlaws" (Michael Carreras, 1961) dont l'idée, nouvelle alors, était de tourner un western à l'américaine mais dans le sud de l'Espagne. Un véritable coup d'envoi en quelque sorte pour les productions à venir, notamment les coproductions germano-hispano-yougoslaves mais aussi pour les Américains qui ont vu là une véritable opportunité financière.



C'est à cet instant qu'un certain Thierry Lopez vient jouer les trouble-fêtes en interrompant monsieur Petit pour lui demander s'il s'agit du premier western tourné à Almería. La réponse ne se fait pas attendre et le sieur Petit la dégaine tout de go : "C'est le premier western sérieux tourné à Alméria, le premier étant "Dynamite Jack" avec Fernandel". Voilà pour l'anecdote. De son côté, l'auteur de ce bout de compte-rendu tient à préciser que, dès 1907, le parisien Joë Hammam avait eu l'idée de se servir des paysages de la frontière camarguaise pour ses westerns, à l'instar donc de l'Andalousie et de Almería plus tard.
Alain Petit poursuit ensuite son tour d'horizon avec "Les Charognards", "Un Colt pour trois salopards", "Les Brutes dans la ville", "Les Collines de la terreur" ainsi que les très oubliable "Captain Apache". C'est du reste "Charley-One-Eye" qui lui succède en 1972 avant "Les Colts au soleil" de Peter Collinson.
Le reste demeure à découvrir, notamment l'influence du western européen, celle de Sam Peckinpah, celle encore du néo-western américain, plus social et plus politique, puis l'évocation de ce que votre serviteur ici présent avait lui-même qualifié dans sa chronique de "huis-clos dans le désert", de "pièce de théâtre", après la diffusion du film sur une chaine câblée, en 2013.



Viennent compléter ce dvd à ne pas mettre entre les mains de n'importe quel poulet (on est autant dans le film d'auteur que dans celui d'exploitation), un petit diaporama sympa faisant défiler façon fermier quelques photos d'exploitation et des affiches du film. En plus des bandes-annonces de "Matalo!", "Belle Starr Story", "Killer Kid" et "Mort ou vif... de préférence mort".
Bref, on peut décerner sans caqueter un petit Label Rouge à cette édition aussi inattendue que choyée, tout en conseillant à tout un chacun d'aller y jeter, non pas un oeil, mais les deux.




En rapport avec le dvd :


# Le double-programme de sa ressortie British :



# La VHS Xtasy Video (1987) :



# L'édition dvd anglaise :



# Une édition dvd "bootleg" d'origine incertaine (USA ?), sous le titre Charlie One-Eye :



# Quelques captures supplémentaires (dont des nouvelles pour la critique) :








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MessagePosté le: Mar Aoû 23, 2016 6:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo Gillox ! Juste 2 ou 3 petits trucs :

La Saison Cinématographique 1976 indique une sortie en France le 1er novembre 75 et précise "en VO et en VF"...

IMDb indique une sortie aux USA en 1973 (Paramount Pictures)

Il est sorti une première fois au Royaume-uni le 3 octobre 1974 avec un certificat X dans une version censurée ! Pas trouvé d'infos sur la ressortie en double programme...

La VHS Xtasy Video dont tu as mis le scan est complète, elle date de 1987 mais il y avait déjà eu deux autres éditions chez Intervision en 1979 et une édition australienne chez Global Video / VCL en 1980. (pre-cert.co.uk)
(Par contre le film n'était pas sur la liste des Video Nasties, donc ta mention "Nasty" pourrait être trompeuse.)

Côté DVD, le seul officiel, c'est l'anglais de chez Odeon Entertainment (uncut). Il y a aussi un bootleg US dans un pack intitulé "American Gangstas: 10 Film Set"

Aucune info sur celui-là :



Il est bien vendu sur Amazon US et Japon mais c'est vraisemblablement un bootleg aussi... Certains sites indiquent qu'il vient de Corée !

https://www.amazon.com/Charlie-One-eye/dp/B00292UVN8
https://www.amazon.co.jp/Charlie-One-eye/dp/B00292UVN8

http://www.kungfumovies.net/31006.html

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MessagePosté le: Mar Aoû 23, 2016 6:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ok, je corrigerai tout cela demain.

Citation:
La Saison Cinématographique 1976 indique une sortie en France le 1er novembre 75 et précise "en VO et en VF"...


T'es certain pour ça ? Petit dit le contraire dans l'entretien.
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MessagePosté le: Mar Aoû 23, 2016 6:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Certain que ça y est, oui... mais j'étais pas là pour vérifier !

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MessagePosté le: Mar Aoû 23, 2016 8:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:
Certain que ça y est, oui... mais j'étais pas là pour vérifier !


C'était le fond de ma question. Bizarre, du coup je ne sais quoi penser.
D'un côté y a une sortie VF, de l'autre qu'une seule copie VOSTF en France, ce qui explique la présence selon Petit de cette unique piste sur le dvd. frank_PDT_07
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MessagePosté le: Mer Aoû 24, 2016 5:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ok, c'est modifié !

- Pour la sortie américaine, je n'avais pas noté l'année, je l'ai mise.
- J'ai rajouté la 1ère sortie au Royaume-Uni en évoquant la ressortie (on trouve cette info sur le net en cherchant à partir de Prey ou Alien Prey, pas à partir de Charley-One-Eye)
Pour la sortie française, j'ai laissé ce que dit Alain Petit dans le bonus mais aie rajouté l'info de La Saison 76.
J'ai changé la date de sortie : Le 1er octobre correspondait à la date marquée sur Encyclociné. (faudrait voir laquelle des deux dates correspondait à un mercredi ! frank_PDT_10 )
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MessagePosté le: Mer Aoû 24, 2016 9:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

# En rapport avec le dvd :



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