Throma Super héros Toxic


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Posté le: Dim Avr 27, 2014 2:04 pm Sujet du message: [Fast Bis] La longue nuit de Véronique |
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Vhsdb
LA LONGUE NUIT DE VERONIQUE
1966 - Italie
Genre : Romance / Gothique
De Gianni Vernuccio
Avec Alba Rigazzi, Alex Morrison, Walter Pozzi, Cristina Gaioni...
Suite à la mort accidentelle de ses parents, le jeune Giovanni (Alex Morrison) est invité à séjourner dans la demeure de son grand-père, le Comte Marco Anselmi (Walter Pozzi). Sur place, il va s'éprendre du fantôme de la belle Véronique, condamnée à errer à proximité de ses murs...
A l'heure de l'exhumation méritée d'un "Vengeance de Lady Morgan" par Artus Films, une pensée sincère se dirige vers tant de films de genre oubliés et parfois orphelins de tout support.
"La longue nuit de Véronique" se situe dans les objets perdus qu'on est pourtant pas pressé de ramener chez soi.
Démoulée en toute fin de vie du gothique italien 1ère époque, classifier cette bande dans cette catégorie relève en fait de la tromperie. Quasiment.
On y trouve bien un spectre s'éclairant au candélabre , un manoir, un mausolée, des costumes d'époque,etc.
Mais c'est en réalité à un drame romantique que l'on se confronte.
La Véronique du titre représente certes un ectoplasme bien mignon (Alba Rigazzi fut Miss Italie un an plus tôt) mais son fantôme traversant les époques plutôt que les murs nous enquiquine.
Surtout qu'à chaque étape de l'Histoire, elle décoche une flèche de l'amour à un membre de la famille Anselmi qui n'a alors de cesse de lui conter fleurette.
Cela aurait pu donner un récit de passion d'outre-tombe macabre et touchant comme Fred Burnley l'avait correctement torché avec "Ni la mer, ni le sable".
Que nenni. Le tout se parfume plutôt à l'eau de rose pour vieille fille.
Bien entendu, l'ultime descendant de la lignée Anselmi succombera au charme intemporel de Véronique lors d'une escale dans le manoir de son grand-père. Le Comte qui se plait d'ailleurs à nous raconter ses récits d'autrefois, ce qui nous vaut bien des flash-backs et parfois intégrés sans véritable transition.
C'est ainsi qu'à plusieurs reprises, votre serviteur aura mis une poignée de minutes avant de s'apercevoir qu'on avait changé de période à l'écran.
Déjà peu captivant, la confusion permanente de la mise en scène porte l'estocade finale à ce produit insipide.
C'est d'autant plus dommage que l'accompagnement mélancolique de Giogio Gaslini s'imposait d'avance comme un gage qualitatif.
Visionné à partir d'une édition vidéo québecoise, avec une jolie coquillette dans le titre : "Véronique la mort-vivante". La version est française (fort heureusement), confiée à des doubleurs peu concernés, ne dépassant jamais le 2 de tension. _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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