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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Dim Déc 28, 2014 3:29 pm Sujet du message: [M] [Critique] L'Enfer (1911) |
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L'Enfer
Titre original : L'inferno
Genre : Fantastique, Drame
Année : 1911
Pays d'origine : Italie
Réalisateurs : Francesco Bertolini & Adolfo Padovan
Casting : Salvatore Papa, Arturo Pirovano, Giuseppe de Liguoro, Pier Delle Vigne, Augusto Milla ...
Aka : Dante's Inferno
Le poète Dante Alighieri entreprend un long voyage initiatique qui doit le conduire dans un premier temps en Enfer. Le début de son périple l'entraîne au cœur d'une sombre et sinistre forêt. Il aperçoit au loin le sommet de la colline du salut, qu'il envisage de gravir. Mais sa route est barrée par la présence de trois animaux sauvages symbolisant chacun un pêché : une panthère (avarice), un lion (orgueil) et une louve (luxure).
C'est alors que Béatrice, l'idéal féminin de Dante, descend du Paradis jusque dans les Limbes afin de demander au poète pieux Virgile de sauver Dante puis le guider dans les différents cercles de l'Enfer. Celui-ci accepte. Un voyage mouvementé fait de rencontres souvent inattendues attend les deux hommes, débutant par la traversée du fleuve Achéron, sur lequel Charon transporte les âmes défuntes.
L'Enfer est la première des trois parties de la Divine Comédie écrite par Dante Alighieri, considérée comme l'un des chefs-d’œuvre de la littérature, connue et étudiée dans le monde entier. C'est également le premier grand texte a avoir été rédigé non pas en latin mais dans la langue toscane, base de l'italien moderne.
Les trois parties sont respectivement l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis. L'Enfer est sous la domination de Lucifer, et composé de neuf cercles. Dans chacun de ces cercles vivent les humains ayant pêché.
Dante et Virgile parcourent les différents cercles de l'Enfer (seul moyen de sortir de la forêt), leur route formant une spirale qui descend jusqu'au centre de la Terre. Le nombre des damnés va en décroissant jusqu'au neuvième cercle, où l'on retrouve ceux ayant commis les plus graves pêchés.
Dante Alighieri (1265-1321), poète, écrivain et homme politique, est originaire de Florence. Il entame l'écriture de la Divine Comédie en 1306, pour ne l'achever que peu de temps avant sa mort. L'histoire raconte son voyage imaginaire avec Virgile (poète latin ayant vécu au premier siècle avant Jésus-Christ) qui lui servira de guide, avant d'être relayé par Béatrice, la jeune femme qui fut aimée par Dante et mourut à l'âge précoce de vingt-quatre ans. C'est elle qui guidera son aimé au Paradis.
Malgré la difficulté de l'entreprise, « L'Enfer » va être adapté au cinéma dès le début du XXe siècle. Un projet titanesque qui commença en 1909 par l'entremise de la société SAFFI-Comerio, établie à Milan, qui sera rebaptisée Milano Films l'année suivante. Le film sortira finalement en mars 1911, devant faire face à la concurrence d'une maison de production rivale (Helios Film) qui avait décidé elle aussi de sortir sa propre version de « L'Enfer ». Mais cette dernière, d'une durée de quinze minutes, sera loin d'égaler la version de Milano Films. D'une durée de 65 minutes, « L'Enfer » version Padovan/Bertolini est considéré comme le premier long métrage réalisé en Italie. Composé de 54 scènes (débutant à chaque fois par un intertitre résumant les événements à venir), le film respecte dans les grandes lignes les écrits d'Alighieri narrés dans le Premier Chant (« L'Enfer » totalisant 34 Chants).
« L'Enfer » fut réalisé par le duo constitué de Francesco Bertolini et Adolfo Padovan (responsables la même année de « L'odyssée d'Homère »), avec la collaboration de Giuseppe de Liguoro. Ils s'inspirèrent des gravures de Gustave Doré, illustrateur/peintre/graveur français (1832-1883) qui avait illustré La Divine Comédie en réalisant 76 gravures d'après « L'Enfer », entre 1861 et 1868.
Le résultat à l'écran est époustouflant, surtout pour un film datant de cette époque. Et si l'on met de côté l'aspect répétitif de l'intrigue (Dante et Virgile quittent un lieu pour arriver dans un autre, et ainsi de suite…), on retient avant tout des trucages dans l'ensemble réussis rappelant ceux de Méliès, des scènes de damnés évoquant certaines toiles de Jérôme Bosch, une recherche plastique indéniable et l'apport de scènes tournées en extérieurs (les Alpes lombardes), ce qui était très rare en ce temps là. Pour résumer, « L'Enfer » est un spectacle visuel de tous les instants, un pari audacieux tant il paraissait a priori impossible de transposer les écrits de Dante Alighieri sur pellicule. Une tâche ardue, sans aucun doute, car après 1911 et aujourd'hui encore, aucune autre adaptation de La Divine Comédie n'a vu le jour au cinéma, si ce n'est par le biais de l'animation.
Fiche dvd -
L'Enfer – Bach Films
Région : Zone 2 PAL
Editeur : Bach Films
Pays : France
Sortie film : 16 mars 1911
Sortie dvd : 12 novembre 2014
Durée : 64'23
Image : 1.33:1 - 4/3
Audio : Mono
Langue : muet
Sous-titres : cartons anglais sous-titrés français
Bonus :
- Entretien avec Jean Antoine Gili (14'50)
Commentaire : « L'Enfer » constitue l'un des titres lancés par Bach Films pour la sortie de sa nouvelle collection consacrée aux grands classiques du cinéma italien. Neuf films parmi lesquels trois muets, dont « L'Enfer » est le plus ancien. Il conviendra donc de ne pas être exigeant quant à la qualité de l'image, concernant une œuvre filmée voici plus d'un siècle. L'éditeur nous propose ici un master qui n'est pas le meilleur, puisqu'il ne s'agit pas en l'occurrence de la version restaurée par la Cinémathèque de Bologne en 2006 (et qui fut commercialisée en 2011, à l'occasion du centenaire du film). Par contre, soyons reconnaissants à Bach Films d'avoir choisi la meilleure partition musicale, sachant que la musique originale de Raffaele Caravaglios était définitivement perdue. Les Etats-Unis avaient eu la mauvaise idée de sortir « L'Enfer » en 2006 avec un accompagnement musical de Tangerine Dream, Edgar Froese (leader du groupe) recyclant pour l'occasion son concept-album « Inferno » enregistré en 2002. Il va sans dire que voir « L'Enfer » avec Tangerine Dream en fond musical (même si le groupe a fait par ailleurs d'excellentes B.O.) est une torture équivalente à celle provoquée par Giorgio Moroder avec « Metropolis » en 1984.
Le dvd italien sorti en 2011 proposait quant à lui deux choix de bandes musicales créées pour l'occasion : l'une électro-acoustique par le groupe Edison Studio, l'autre par le pianiste Marco Dalpane. C'est cette dernière qui figure sur le dvd de Bach Films, la plus en phase avec le film de Padovan et Bertolini.
Pour en terminer avec la musique (et pour l'anecdote), l'un des thèmes joués au piano par Dalpane rappelle fortement un autre compositeur italien lié au cinéma, Fabio Frizzi.
En bonus, nous sommes conviés à retrouver, comme pour les huit autres films de cette thématique, Jean Antoine Gili, critique cinématographique et historien du cinéma. L'homme est bien placé pour disserter sur le sujet, puisqu'il est non seulement agrégé d'histoire mais aussi spécialiste du cinéma italien, ainsi que l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés au sujet qui nous concerne.
Nous le retrouvons assis confortablement dans l'un des fauteuils de l'Escurial Panorama, cinéma indépendant d'Art et d'Essai du 13e arrondissement de Paris. Affable, Jean A. Gili fait un tour d'horizon rapide du cinéma italien qui, de simple cinéma d'attraction, devînt (grâce à « L'Enfer » notamment) un art plus ambitieux. Il évoque ensuite Dante Alighieri, réformateur de la langue italienne, pour se concentrer ensuite sur le film de Padovan et Bertolini, les différentes étapes de sa production, du tournage, afin d'aboutir à ce qui fut le premier long métrage italien. L'historien du cinéma explique enfin les raisons du succès de « L'Enfer », avec une aisance qui ne faiblit pas durant les quelque quinze minutes d'un entretien constituant au final un complément utile au film.
Note : 7,5/10

Dernière édition par flint le Lun Déc 29, 2014 11:09 am; édité 1 fois |
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Valor Psycho-cop


Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Dim Déc 28, 2014 4:22 pm Sujet du message: |
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Je connaissais pas ce film, il me tente bien... Est-ce que tu sais si la version restaurée de 2006 est vraiment meilleure que celle là ? |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Dim Déc 28, 2014 7:06 pm Sujet du message: |
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Parce qu'un film muet ne fait pas de mal de temps en temps...
C'est une découverte pour moi aussi. Si c'est de la teneur de "Haxan", ça peut franchement valoir le détour.
Merci pour ton papier. _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Déc 29, 2014 7:26 am Sujet du message: |
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La critique donne en effet envie. _________________
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Déc 29, 2014 8:55 am Sujet du message: |
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Ah oui, là, on est en plein essor et décollage des maisons de productions italiennes...
La Helios Films ne faisait pas trop le poids à l'époque. Les princiales firmes, je veux dire celles qui faisaient l'ossature du système, étaient peu nombreuses et concentrées à Turin (l'Ambrosio) ou bien à Milan et à Rome (la Milano Films et la Cines). C'était les seules "entreprises" qui parvenaient à sortir alors 6 à 7 films par semaine.
La plupart du temps, elles n'étaient pas tout à fait concurrentes, en fait, chacune des grosses firmes avait son périmètre marchand et était tenue par des artistocrates...
Quand tu écris "Un projet titanesque qui commença en 1909 par l'entremise de la société SAFFI-Comerio, établie à Milan, avant d'être repris par la Milano Films l'année suivante", c'est un peu faux dans la mesure où il s'agit de la même firme. Ce sont le Baron Paul Ajroldi de Robbiate et comme directeur artistique, le comte De Liguoro qui ont réinjecté de l'argent, mais l'entreprise est la même, simplement agrandie et plus ambitieuse.
D'ailleurs à l'époque on jugeait le fait qu'un film soit un long ou un court en mètres; S'il dépassait 1000 mètres de pellicule, c'était un long. celui-ci en fit 1200 au final ! C'est du reste, LE film avec (et avant) "Quo Vadis ?" (1913) et "Cabiria" (1914) qui a transformé complètement la donne de l'appareil de production (studios à agrandir, délais et investissements plus grands). Idem, avant cet "Enfer", les films étaient soit des documentaires, soit des courts (même "les derniers jours de Pompéi", celui de 1908 !), mais dès lors qu'on a commencé à faire des "grands" films "d'art", on embauchait des compagnies théâtrales au grand complet. C'est d'ailleurs le cas pour "L'enfer" (mais si ça se trouve le sieur Gili en parle). Après ce film c'est devenu systématique, en tout cas pour ce qu'on nomme "l'âge d'or du cinéma italien" (en gros le boom allant de 1911 à 1914). Finalement, ils n'ont fait que "copier" ce que les Français, Allemands et Danois venaient de faire (le long-métrage). Et ça a marché !
Le trait commun à tous ces films, ceux qui ont donc lancé le format long, c'est que ce sont tous des films gigantesques, avec d'énormes décors, des foules, des effets spectaculaires (en tout cas pour l'époque) et "L'enfer" respecte tous ces critères tant et si bien que la suite fut à l'avenant, de manière plus "historique", "Jerusalem délivrée" la même année (adaptée du poème du Tasse - Torquato Tasso - quant à lui), "La chute de Troie", idem en 1911, puis "Quo Vadis?", "Marc Antoine et Cléopâtre" puis aussi "Cabiria" qui fut donc à la fois l'apothéose et un peu la fin du grand spectacle systématique : ensuite ce qui a commencé à marcher en Italie, c'était souvent des drames mondains (qu'on appelait là-bas le "cinéma en habits".), des histoires d'amour et de mort se situant dans des salons mondains de la haute bourgeoisie : c'était des films qui répondaient parfaitement au contexte de guerre et au besoin d'évasion. Du coup, dès 1914, tous les réalisateurs ayant donné dans ces spectacles colossaux ou faramineux, se retrouvaient au générique de ces films plus "petits", les acteurs aussi. (Padovan, est passé à autre chose ensuite mais c'était l'époque alors des Pastrone, d'Annunzio, Emilio Ghione, etc.
D'ailleurs c'est quasiment la même année que débuta un certain Roberto Roberti avec "La tour de l'expiation", "La prison d'acier", "La vampira indiana", etc. en réalisant et en jouant le plus souvent le premier rôle de ses films, parfois des westerns, je le précise vu que, comme vous le savez probablement déjà, il s'agit du papa d'un certain Sergio Leone (qu'on peut voir enfant dans "La bocca sulla strada" tourné en plein régime fasciste et un peu plus tard en 1950 en soldat américain dans "Il folle di Marechiaro")...
Enfin bref, je ne sais pourquoi je raconte tout ça, sans doute que le contexte m'intéresse... le film, vu y a un bail, ben, j'aimerais bien le revoir. Ta critique, Flint, agrémentée de captures finement choisies n'y est pas étrangère !
(Et pour finir sur "L'enfer", je me demande bien à quoi ressemble la version de 1935 avec Spencer Tracy, même s'il me semble qu'il s'agit d'une version moralisatrice et détournée... )
EDIT : j'ai fichu ça comme ça :
sur le site a écrit: | A propos du film :
# La Helios Films ne faisait pas trop le poids à l'époque. Les principales firmes, celles qui faisaient l'ossature du système, étaient peu nombreuses et concentrées à Turin (l'Ambrosio) ou bien à Milan et à Rome (la Milano Films et la Cines). C'était les seules "entreprises" qui parvenaient à sortir alors 6 à 7 films par semaine.
La plupart du temps, elles n'étaient pas tout à fait concurrentes, en fait, chacune des grosses firmes avait son périmètre marchand et était tenue par des aristocrates...
La société SAFFI-Comerio et la Milano Films, sont finalement une seule et même firme. Ce sont le Baron Paul Ajroldi de Robbiate et comme directeur artistique, le comte De Liguoro, qui ont réinjecté de l'argent, mais l'entreprise est alors tout simplement agrandie et se fait plus ambitieuse.
# A l'époque on jugeait le fait qu'un film soit un long ou un court en mètres. S'il dépassait 1000 mètres de pellicule, c'était un long. Celui-ci en fit 1200 au final ! C'est du reste, LE film avec (et avant) "Quo Vadis ?" (1913) et Cabiria (1914) qui a transformé complètement la donne de l'appareil de production (studios à agrandir, délais et investissements plus grands). Idem, avant cet "Enfer", les films étaient soit des documentaires, soit des courts (même "les derniers jours de Pompéi", celui de 1908 !), mais dès lors qu'on a commencé à faire des "grands" films "d'art", on embauchait des compagnies théâtrales au grand complet. C'est d'ailleurs le cas pour "L'enfer". Après ce film c'est devenu systématique, en tout cas pour ce qu'on nomme "l'âge d'or du cinéma italien" (en gros le boom allant de 1911 à 1914). Finalement, ils n'ont fait que reproduire ce que les Français, Allemands et Danois venaient de faire (le long-métrage). Et ça a marché !
# Le trait commun à tous ces films, ceux qui ont donc lancé le format long, c'est que ce sont tous des films gigantesques, avec d'énormes décors, des foules, des effets spectaculaires (en tout cas pour l'époque) et "L'enfer" respecte tous ces critères tant et si bien que la suite fut à l'avenant, de manière plus "historique" : "Jerusalem délivrée" la même année (adaptée du poème du Tasse - Torquato Tasso - quant à lui), "La chute de Troie", idem en 1911, puis "Quo Vadis ?", "Marc Antoine et Cléopâtre" puis aussi Cabiria qui fut donc à la fois l'apothéose et un peu la fin du grand spectacle systématique. Ensuite, ce qui a commencé à marcher en Italie, c'était souvent des drames mondains (qu'on appelait là-bas le "cinéma en habits"), des histoires d'amour et de mort se situant dans des salons mondains de la haute bourgeoisie. C'était des films qui répondaient parfaitement au contexte de guerre et au besoin d'évasion. Du coup, dès 1914, tous les réalisateurs ayant donné dans ces spectacles colossaux ou faramineux se retrouvaient au générique de ces films plus "petits", les acteurs aussi (Padovan est passé à autre chose ensuite mais c'était l'époque alors des Pastrone, d'Annunzio, Emilio Ghione etc... ).
# C'est accessoirement et quasiment la même année (1912) que débuta un certain Roberto Roberti (cherchez le père et vous trouverez Bob Robertson) avec "La tour de l'expiation", "La prison d'acier", "La vampira indiana", etc... en réalisant et en jouant le plus souvent le premier rôle de ses films, parfois des westerns. Je le précise vu que, comme vous le savez probablement déjà, il s'agit du pseudonyme artistique de Vincenzo Leone, le papa d'un certain Sergio Leone (qu'on peut voir enfant dans "La bocca sulla strada" tourné en 1941 et un peu plus tard en 1950 en soldat américain dans "Il folle di Marechiaro")... |
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Dernière édition par mallox le Mer Déc 31, 2014 9:23 am; édité 5 fois |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Lun Déc 29, 2014 11:04 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: |
Enfin bref, je ne sais pourquoi je raconte tout ça... |
Au contraire, c'est un complément d'information très utile. D'ailleurs, ce serait bien de mettre tes propos à la suite de la critique quand elle sera sur le site.
mallox a écrit: |
Quand tu écris "Un projet titanesque qui commença en 1909 par l'entremise de la société SAFFI-Comerio, établie à Milan, avant d'être repris par la Milano Films l'année suivante", c'est un peu faux dans la mesure où il s'agit de la même firme.
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Merci, je vais corriger de suite.  |
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Lun Déc 29, 2014 4:41 pm Sujet du message: |
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Chouette critique d'un film dont les captures donnent en effet envie d'en voir plus. C'est Lucifer le grassouillet sur son rocher ?
Les infos de mallox sont aussi des apports intéressants et il serait dommage de s'en priver!
mallox a écrit: | D'ailleurs à l'époque on jugeait le fait qu'un film soit un long ou un court en mètres |
d'où le nom de court-métrage ou de long-métrage, me demandais parfois (ô, pas souvent mais bon) pourquoi ce terme de métrage...
Critique + ajouts =  |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Lun Déc 29, 2014 4:49 pm Sujet du message: |
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Bigbonn a écrit: | C'est Lucifer le grassouillet sur son rocher ?
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Non, Lucifer, on ne voit que sa tête, il est sur la toute dernière capture (en train de manger un damné).
Le grassouillet, je ne sais pas qui est-ce.  |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Fév 25, 2015 7:12 am Sujet du message: |
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N'empêche je suis surpris qu'à propos de "L'au-delà", personne à ma connaissance n'ait jamais cité le film de Bertolini & Padovan, car même si chacun s'inspire à sa manière des gravures de Gustave Doré, il y au moins une scène similaire et je ne pense pas que Fulci ignorait ce film-ci...
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