[M] [Critique] Cinq fois la mort
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flint
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 11:15 am    Sujet du message: [M] [Critique] Cinq fois la mort Répondre en citant



Cinq fois la mort

Titre original : Devil Times Five

Genre : Horreur/Thriller/Psycho-Killer

Année : 1974

Pays d’origine : Etats-Unis

Réalisateur : Sean MacGregor (puis David Sheldon)

Casting : Taylor Lacher, Joan McCall, Gene Evans, Carolyn Stellar, Sorrell Booke, Shelley Morrison, Leif Garrett…

Autres titres : The Horrible House on the Hill, Peopletoys





Cinq enfants et adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes à la suite d’un accident de la route. En provenance d’un institut psychiatrique, ils devaient être transférés lorsque le chauffeur perdit le contrôle du bus. Après une série de tonneaux, le véhicule finit sa course dans les bois environnants recouverts d’une épaisse couche de neige. Le chauffeur est visiblement mort à la suite du choc, mais les gamins s’en tirent parfaitement indemnes. Ils s’extirpent du car, l’un d’entre eux dépouillant le chauffeur de sa montre. Car, en plus d’être mentalement perturbés, nos cinq lascars sont aussi d’authentiques délinquants, mineurs en ce qui concerne leur âge, majeurs si l’on se réfère à leurs actes. Ils prennent plaisir à tuer, et pour eux c’est un jeu comme un autre.
Perdus dans les montagnes de San Bernardino, en Californie, alors que l’hiver est particulièrement rude, ils s’enfoncent dans les bois enneigés, jusqu’au moment où ils tombent face à un hôtel isolé. Il s’agit d’un établissement dirigé par un homme d’affaires sans scrupules, Papa Doc. Avec son épouse, il attend la venue de sa fille Julie (avec Rick, le mari de celle-ci), et de son collaborateur Harvey Beckman (accompagné de son épouse Ruth – Rose dans la version française). Il y a aussi Ralph, l’homme à tout faire simplet (voire complètement demeuré) du maître des lieux. Il va de soi que la réunion de famille va prendre une toute autre tournure avec la visite surprise de nos tueurs en culottes courtes…





Prenez six adultes stupides, plus un handicapé du bulbe, rajoutez cinq gosses psychopathes… Secouez fort : vous obtenez un cocktail plutôt indigeste nommé « Cinq fois la mort » !
Le thème des enfants tueurs au cinéma inspiré bon nombre de réalisateurs, depuis « Les Innocents » de Jack Clayton jusqu’au récent « The Children », en passant par « Le village des damnés », « Les révoltés de l’an 2000 », « Une si gentille petite fille », « Les tueurs de l’éclipse », « Soudain les mômes » ou encore « Les démons du maïs ». Certains sont des classiques, d’autres des œuvres honnêtes, d’autres encore sont médiocres, sinon pitoyables. « Devil Times Five » appartient à cette dernière catégorie.
Les raisons en sont nombreuses : un scénario stupide et parfois incohérent (le metteur en scène fut saqué en plein milieu du tournage, pour être remplacé par un type pas plus doué), des acteurs en dessous de tout, une musique épouvantable (due au bien nommé William Loose), des meurtres grotesques et un semblant d’érotisme suscitant quelques fous rires nerveux ou des bâillements d'ennui.





Au niveau des absurdités provoquant chez le spectateur incompréhension et stupeur, on peut citer, en vrac : un spectaculaire accident de car dans lequel aucun des gosses n’est blessé (même pas légèrement) ; un personnage (manifestement un docteur de l’institut) intégré dans le montage de façon très maladroite ; des gosses experts dans l’art de fabriquer des pièges complexes sinon invraisemblables ; un meurtre au ralenti interminable censé provoquer l’horreur mais échouant lamentablement dans sa démarche ; un mystérieux Greg (Georges dans la VF) cité plusieurs fois par l’un des enfants sans que l’on sache de qui il s’agit ; le même gosse portant d’une scène à l’autre soit sa coupe de cheveux naturelle soit une perruque grotesque (parce que lorsque le film reprit, après l’éviction de Sean MacGregor, le jeune Leif Garrett avait changé sa couleur de cheveux en vue du tournage d’un autre film) ; et puis, surtout, un groupe d’adultes proches du crétinisme, facilitant la tâche de gamins plus pervers que dangereux qui n’en demandaient pas tant.





Ces gosses, d’ailleurs, ne feront pas une carrière remarquable dans l’ensemble. On notera juste que deux d’entre eux, Leif Garrett et Dawn Lyn, sont les enfants de Carolyn Stellar, qui joue la compagne nymphomane de Papa Doc dans le film. Au sein des adultes il y a par contre quelques visages familiers, comme Joan McCall, remarquée dans « Grizzly, le monstre de la forêt », mais aussi Sorrell Booke dans « Abattoir 5 » et Gene Evans (le fameux Papa Doc) dans « Shock Corridor » et « Un nommé Cable Hogue ».
On ne sait pas vraiment s’il faut relever un quelconque message de la part de ce « Cinq fois la mort ». Faut-il y voir que les défauts des adultes (alcoolisme, cupidité, etc…) peuvent se retourner contre eux ? Ou bien plutôt ne s’agit-il que d’un pur film d’exploitation qui pensait marquer les esprits en montrant d’horribles gamins dessouder leurs aînés sans raison valable (ils n’ont pas de motifs, et tuent pour le plaisir, par jeu) ?




Hélas, quelque fût le désir du premier réalisateur, puis du second, le résultat est proche de la catastrophe. Les mises à mort frisent souvent le ridicule (le domestique pendu en voulant réparer le générateur, l’une des femmes noyée dans sa baignoire et bouffée par des piranhas !) Le top du top demeure le pauvre Beckman qui donne carrément l’arme du crime à son futur assassin, dans une scène qui friserait presque la parodie involontaire. Car le propos est sérieux, néanmoins, dans ce film qui pourrait faire figure de bêtisier à montrer dans toutes les écoles de cinéma. Les dialogues sont à l’image des situations, évidemment, c’est-à-dire navrants. Quelques tirades n’en demeurent pas moins mémorables, comme celle où Rick, passablement énervé, balance à Papa Doc : Sachez que mes couilles, elles vous disent merde !
Oui, mieux vaut en rire, et se persuader que l’on n'a pas perdu son temps pendant près de quatre vingt dix minutes. Et pourtant…

Note : 3/10


Fiche dvd -



Devil Times Five – Artus Films


Région : Zone 2 PAL

Editeur : Artus Films
Pays : France

Sortie film : inédit en France (excepté en vidéo)
Sortie dvd : 18 août 2011

Durée : 84 minutes.
Image : 1.33 – 4/3
Audio : Mono

Langues : anglais, français
Sous-titres : français (optionnels)


Bonus :
- Diaporama
- bandes-annonces
- « Play with Fire », court-métrage de Kevin Favillier (26min.30)





Commentaire : Difficile de garder une impression positive avec ce film relativement médiocre. La copie proposée par Artus présente de surcroît pas mal de défauts. Au niveau de l’image, on constate des griffures, des scories, de la « neige » et diverses rayures venant perturber à intervalles réguliers la vision du film. Le film a été tourné en 1.33... en vue d'être projeté en 1.85. Du coup il existe 2 versions : celle recadrée en 16/9 et la version "open matte" qui offre plus d'image en haut et en bas. L'éditeur a donc fait le choix originel du 1.33 :




Concernant les pistes sonores, rien de spécial à signaler, excepté que la version française est complètement gâchée par un doublage tout simplement horrible. Il est donc préférable de choisir la VOSTF. A noter aussi une erreur, dans la traduction, à propos du personnage féminin Lovely (interprété par Carolyn Stellar), qui a été rebaptisé Julie, alors qu’il existe déjà une Julie dans le film (Joan McCall). Cette erreur, qui provoque une certaine confusion, a été réitérée dans les sous-titres français.
Au niveau des bonus, on retrouve huit bandes-annonces de l’éditeur, ainsi qu’un tout petit diaporama d’une trentaine de secondes montrant quelques affiches et photos d’exploitation.
Le plat de résistance se présente sous la forme d’un court-métrage avoisinant quand même la demi-heure. Intitulé « Play With Fire » et réalisé par Kevin Favillier, il raconte l’histoire d’un jeune homme qui défie le Diable au poker afin de sauver l’âme de son ami. L’ensemble apparaît inégal, intéressant mais trop long, et n’évitant pas certains clichés (comme le Diable, mélange d’un parrain de la mafia et de Robert De Niro dans « Angel Heart »).
En conclusion, la nouvelle thématique de l’éditeur Artus, « Collection Horreur US 70’S », débute en demi-teinte, avec un satisfaisant « The Killing Kind », et un bien décevant « Devil Times Five ».

Note : 5/10




Dernière édition par flint le Jeu Juil 28, 2011 10:04 am; édité 2 fois
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 1:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Houla, moi qui me faisait une joie de le découvrir, ta critique m'a fait débander direct !

Encore heureux qu'il ne soit pas sorti chez Sheep Tapes... Throma aurait fait une attaque ! frank_PDT_10
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 2:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si Throma a vu ce "Cinq fois la mort", je serais curieux de savoir ce qu'il en a pensé (les autres aussi, d'ailleurs).



(Sinon, les masos qui veulent une copie de cette drouille peuvent néanmoins me contacter).
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 2:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je t'aime bien flintos mais ton papier reflète parfaitement le mépris qu'éprouvent en général les inconditionnels du bis européen pour le cinéma d'exploitation américain.
Je veux dire, que le film soit stupide, c'est probable (pas du tout mon ressenti personnel) mais il n'est pas plus incohérent ou stupide qu'une bande d'horreur de Margheriti ou Landi (que j'aime bien au demeurant, enfin pas toute la filmo du premier, faut pas pousser).
Je suis presque certain que le film aurait été emballé par une équipe romaine, par un réal napolitain, par des acteurs milanais, tu aurais crié au génie et à la folie.
Là, j'avoue, je ne te comprends pas : le film de McGregor aligne tous les ingrédients savoureux qu'on affectionne (meurtres gores, superbes nanas avec nudité occasionnelle, scénario tordu avec personnages tarés, corrompus et enfants assassins).
A la rigueur, que tu pointes du doigt un sensible manque de rythme, j'aurais plutôt acquiescé mais fustiger des détails et des abracadabrances, soit la monnaie courante du bis international, là, je te suis pas du tout.
J'en agace peut être certains avec ma croisade étoilée mais je m'en carre le trou en fait.
Après l'égout et la couleuvre tu me diras, j'espère néanmoins que des spectateurs prendront autant de plaisir que moi à (re)découvrir cette petite perle noire.
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 2:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
J'en agace peut être certains avec ma croisade étoilée


Non non, pas du tout ! ico_mrgreen

(j'ai l'air de déconner, mais c'est vrai qu'en maintes occasions, j'ai eu le sentiment que flint préférait un trans alpin qu'une bonne âme ricaine).
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 3:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que j'ai une préférence pour le cinéma de genre italien des années 60/70 (ce qui ne m'empêche pas de m'intéresser aux autres pays), et c'est vrai également que j'ai de grosses lacunes en ce qui concerne (entre autres) le cinéma d'exploitation américain de cette même époque.
Ceci étant, je ne pense pas mépriser le bis américain (ou alors, inconsciemment). J'ai eu de gros coups de coeur pour des films comme The Burning, Sleepaway Camp, Dead of Night, les films "psychotroniques" des années 50. Je m'éclate devant un Russ Meyer, un Andy Sidaris ou un Frank Henenlotter. J'adore Corman, Larry Cohen, William Lustig, les films de blaxploitation ; des oeuvres méconnues comme Messiah of Evil ont été un grand choc quand j'ai eu l'occasion de les découvrir. Des types comme John Bud Cardos, Bert I. Gordon, dont les films présentent pourtant des défauts, sont pour moi importants car ils ont une "patte", et j'aime ce que font ces réalisateurs.
J'ai beau aimer Jess Franco, il y a certains de ses films qui ne me plaisent pas (voir la chronique de Macumba Sexual). Oui, j'aime le bis italien,mais pas jusqu'à apprécier le Fulci ou le Argento fin de cycle.
Qu'y puis-je si j'aime Mansion of the Doomed, Dead and Buried ou Centerfold Girls mais pas Last House on Dead End Street ou Girls School Screamers ? Ce sont tous des films américains, mais bon, j'accroche sur certains et pas sur d'autres. C'est le cas pour "Devil Times Five", et bien que ça m'emmerde de dire du mal d'un film commercialisé par un éditeur français qui n'a pas beaucoup de moyens, je dis sincèrement ce qu'il en est, autant en ce qui concerne le film en lui-même que de la qualité de l'édition.
Aussi, Throma, je pense que tu y vas un peu fort en disant que je méprise le cinéma d'exploitation américain. Dernière preuve en date, ma chronique de "The Killing Kind", juste auparavant, était largement positive. Mais pour moi, "Cinq fois la mort" est un film raté, et je n'en ai vraiment pas la même vision que toi.
Cela dit, il est normal que tu le défendes si tu l'as apprécié.


QUOI QU'IL EN SOIT :

Non, je ne méprise pas le cinéma bis américain !


icon_wink


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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 3:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:

Non, je ne méprise pas le cinéma bis américain !


(ou alors, inconsciemment - sic) ico_mrgreen



mario
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 3:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

OK, j'avoue avoir aimé une chose dans "Devil Times Five" :



Cette magnifique moumoutte rouge couvre-chiottes absolument vintage !

(et les seins de Carolyn Stellar)
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 3:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
Je t'aime bien flintos mais ton papier reflète parfaitement le mépris qu'éprouvent en général les inconditionnels du bis européen pour le cinéma d'exploitation américain.
Je suis presque certain que le film aurait été emballé par une équipe romaine, par un réal napolitain, par des acteurs milanais, tu aurais crié au génie et à la folie.

je t'aime bien Throma mais tu es quand même en plein procès d'intentions en attribuant à Flint le mépris qu'éprouve(rai)ent les inconditionnels du bis européen pour le cinéma d'exploitation américain.
Le connaissant, je ne pense d'ailleurs pas qu'il suffise qu'un film soit italien pour qu'il crie au génie ni qu'un autre vienne des USA pour qu'il l'abomine.

par contre, que tu défendes le film bec et ongles te ressemble tout à fait et je serai pas contre une critique positive, avec une mise en ligne des deux (même si je ne suis pas pour la généralisation de ce genre de pratiques, je trouve que, de temps en temps, le pour/contre est intéressant).

sinon, je n'ai pas vu le film mais il ne me tente guère car je méprise le cinéma d'exploitation US (et je ne parle même pas du bis italien!) et je n'aime que les films indonésiens, japonais ou hong-kongais (et encore, d'avant la rétrocession!). De plus, les films avec des gosses me font chier, d'ailleurs j'en profite pour dire que ces films avec des gosses maléfiques qui prennent le pouvoir ou martyrisent des adultes, c'est, en soi, assez peu crédibles: deux tartes et au lit sans souper et on n'en parle plus! icon_cool
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Throma
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 4:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'y vais un peu fort c'est pas faux et c'est exact aussi que j'ai un peu occulté les films US que tu as défendu ici.
Je ne me souvenais par exemple pas de ton papier sur Messiah of Evil, paru à une époque où je désertais le forum en revanche je me rappelle très bien de ton billet positif pour une bande comme "Bloody Pom Poms" (avec le même Leif Garrett d'ailleurs).
Ce qui me surprend d'autant plus qu'un produit Z comme celui-là ait eu tes faveurs et pas le film de McGregor, bien plus soigné à mon sens et jouissif.
En fait, mon message précédent est plus le fruit d'une déception qu'autre chose.
Je pensais tellement que t'allais le défendre, comme tu as défendu "Killing Kind" c'est vrai.

Je t'exclus du sac "anti-Sam" ou je t'ai jeté un peu précipitemment.
Maintenant, non, j'entonne pas l'hymne US tous les jours en bouffant du beurre de cacahuètes devant CNN mais j'avoue que l'anti-américanisme primaire m'a toujours gonflé et a toujours été un vrai fléau dans le journalisme et fanzinat de genre (mais dans les autres secteurs aussi).
Le Mad Movies ancienne génération, les Pierre Pattin et consorts qui n'en finissaient pas de chier leur diahrrée verbeuse sur les V13 et consorts.
C'est une affaire de goût, qui peut basculer dans l'endoctrinement accessoirement. Ou comment passer du goût au dégoût.
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 4:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En tout cas, je ne trouve pas que le ciné de genre soit méprisé ou mal représenté ici sur Psychovision.
par exemple à l'affiche, on a 5 films américains pour, un italien, un belge, un britannique, un franco-yougoslave et un hongkongais.
Moi je pense que l'on peut à la fois exécrer les Etats-Unis d'un point de vue politique ou/et économique, mais qu'il est impossible pour autant de nier que c'est un pays culturellement (et contre-culturellement pour ce qui nous intéresse le plus souvent) riche.
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 5:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:

Je t'exclus du sac "anti-Sam" ou je t'ai jeté un peu précipitamment.


Ouf !

Throma a écrit:

... j'avoue que l'anti-américanisme primaire m'a toujours gonflé...


C'est normal. Je n'aime pas les généralités, non plus. Je pense qu'ici, sur psychovision, on a tous nos préférences, notre propre sensibilité pour tels ou tels films, mais tous aussi la curiosité de s'intéresser à chaque pays ayant oeuvré pour le cinéma de genre.

Voilà, sinon, mon prochain Bis US à visionner sera "The Nesting" d'Armand Weston, que je ne connais pas du tout.
(Quant à "Cinq fois la mort", ma foi je tenterai une seconde vision un jour... mais pas tout de suite ! Et je souhaite qu'Artus poursuive ce cycle sur cinéma d'horreur US des seventies).
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2011 7:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je remercie Throma de mettre un peu d'animation dans le forum , hélas j'arrive encore une fois après la bataille. frank_PDT_08

Bon juste pour dire qu'une critique c'est forcement subjectif et qu'il ne manquerait plus que l'on doivent se justifier chaque fois que quelqu'un n'est pas d'accord. icon_confused

Cela étant, comme l'on déjà dit les autres bien mieux que moi on a tous ses préférences, plutôt dans le style que dans la nationalité (quoi que) mais je ne pense pas que cela puissent totalement fausser notre sens critique (en tous cas pas celui de Flint).

Sinon je trouve que les pays Danubiens sont honteusement sous représenté sur le site (à mon avis il y a de la xénophobie là dessous). frank_PDT_01 new_diable
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mallox
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MessagePosté le: Sam Juil 30, 2011 7:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mouais ben je l'ai finalement trouvé assez correct ce "conte" inversé.
Enfin, c'est comme ça que je l'ai vu.
Pas de justifications données concernant les meurtres perpétués, ça, c'est pas mal, du coup, on peut voir le film un peu comme "Les révoltés de l'an 2000" (toutes proportions gardées tout même, hein ! frank_PDT_10 ), mais à la place des atrocités réelles subies par les enfants, ceux-ci se vengeraient des contes dans lesquels ils se font manger ou tuer. La petite comptine au pipo lors des meurtres est un leitmotiv bien vu. J'ai bien aimé les décors. Ok, ça se voit que c'est fauché (pas mal de faux raccords, manque de budget pour concocter des meurtres plus élaborés - quoique je les trouve sympas, surtout le coup des piranhas - et plus cinématographiques), mais ça ne manque pas d'idées, qu'elles soient fantaisistes ou même saugrenues. Du coup, j'ai passé un honnête moment. Pas plus, pas moins.

edit :

Et voici donc la principale raison au fait que Flintos n'ait pas accroché au film.

Flint" à propos des tueurs de l'éclipse a écrit:
niveau réalisme, le slasher mettant en lice des gamins tueurs m'a toujours fait doucement rigolé. J'imagine bien un moutard qui voudrait me menacer, il passerait un sale quart d'heure... icon_cool


Ce n'est pas sa nationalité le problème, c'est juste qu'il déteste les enfants. (Mon fils t'emmerde et shoote les chats avec ses fléchettes, collabo ! new_diable )
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flint
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MessagePosté le: Sam Juil 30, 2011 7:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

frank_PDT_10

Je me doutais bien que cette phrase ressortirait un jour ou l'autre.
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