Danger Haute Tension - 1988

[mallox]

Danger Haute Tension - 1988
(Pulse)

Genre : Fantastique / Thriller
Origine : Etats-Unis

Réalisé par Paul Golding
Avec Cliff De Young, Roxanne Hart, Joseph Lawrence, Matthew Lawrence, Dennis Redfield...



Fraîchement débarqué de son Colorado natal, David, 11 ans, vient passer ses vacances avec son père Bill et sa belle-mère, Ellen, dans la banlieue de Los Angeles. Il s'habitue peu à peu à la vie californienne, lorsque les événements commencent à prendre une tournure inquiétante. La télévision ne répond plus à la télécommande, le réfrigérateur gronde, des cris s'échappent soudainement des conduites d'aération. Témoin impuissant de ces phénomènes étranges, David se persuade que la maison est vivante et qu'elle représente un danger pour ses occupants...




Bien qu'original à la base, ce n'est pas forcément très révolutionnaire dans la forme, mais cette histoire, basée sur une surtension électrique provenant de la centrale nucléaire du coin alimentant elle-même tout un petit quartier middle class pour générer catastrophe et folie avait tout du pétard mouillé, de la chose impossible sur le papier à générer tension... et puis, au final, c'est loin d'être un mauvais film...

Le début est très bon puisque nous sommes dans le vif du sujet avec un premier drame : un plan large sur une maison dans laquelle vient de se jouer le drame, ce, de manière non explicite. Les voisins regardent à leurs fenêtres, sortent de chez eux, le bruit infernal les attirant, la police arrive, l'ambulance, etc. Paul Golding pose les bases de son film de belle manière.



Toutefois, la suite est légèrement plus classique avec cet enfant, issu d'une famille reconstituée, qui vient deux mois chez son père. On s'attend à un rapport antagoniste entre la belle-mère et l'enfant, or, ce n'est pas le cas. Celle-ci se montre même particulièrement compréhensive jusqu'à assurer le lien avec un père un peu trop absent. On évite ainsi les clichés à cet égard autant que les zigzags qui auraient pu, comme assez souvent, écarter "Pulse" de son histoire et de son sujet.




Petit à petit, l'ambiance anxiogène s'installe en circuit fermé... on reste perplexe devant cette télévision qui ne s'éteint pas, devant les quelques images "lynchiennes" défilant devant l'enfant regardant un match de Football américain (un oeil le regardant, une mèche de cheveux ressemblant à une pièce à conviction d'après-meurtre, la photo d'une jeune victime (?), ...). L'histoire du sanibroyeur du voisin, racontée par un autre gosse du quartier, fait flipper, d'autant que celui de la petite famille recomposée s'emballe lui aussi peu après. Une scène de douche avec le chauffe-eau qui pète un câble met lui aussi en ébullition brûlant la femme en train de se laver.



Enfin, par moments l'ensemble est tout de même un brin inégal, l'on décroche un petit peu de manière éparse, le film naviguant entre climat graduellement croissant et celui, plus plat et conventionnel, ce, jusqu'à un final quant à lui tout à fait réussi, que je qualifierai même de chouette moment de cinéma de frayeur nocturne. S'ensuivra un générique final tout à fait réussi lui aussi (tout comme le générique de début, on dirait du Michael Mann et son "Hacker" tourné 25 ans avant !).
Pas mémorable, mais l'ensemble est sympathique et le courant, même alternatif, passe le plus souvent. A noter qu'il s'agit de l'unique long-métrage de Paul Golding.



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[princesse.rosebonbon]

j'ai l'impression que je l'ai vu et qu'il m'avait fait forte impression dans mon enfance

est-ce qu'il y a une piscine dans ce film ?

[mallox]

[Throma]

Pareil que roseguidon.
Vu il y a peut-être 25 ans, agréable souvenir et d'une piscine itou

C'est grave docteur ?
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http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma

[mallox]

Non, ce n'est pas grave du tout.
Mais y a pas de piscine dans ce film. Y a beaucoup d'eau en revanche, les deux maisons se retrouvant inondées avec risques d'électrocution, d'où peut-être votre sentiment.
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[princesse.rosebonbon]

du coup j'ai bien envie de le revoir pour me rafraichir les idées...

[Bigbonn]

Moi je me souviens de l'affiche mais pas de l'avoir vu...