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The Omega Man 99 % irradié


Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Sam Avr 19, 2008 10:05 am Sujet du message: [M] [Critique + DVD] The Punisher (1989) |
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The Punisher / 1989
Origine : Australie
Genre: Vigilance extrême
Réalisé par Mark Goldblatt
Avec Dolph Lundgren, Jeroen Krabbe, Louis Gossett Jr, Kim Miyori...
Une production New World
Scénario : Boaz Yakin
Basé sur la bande dessinée Marvel créée par Gerry Conway
Producteur : Robert Mark Kamen
Image : Ian Baker
Musique : Dennis Dreith
SFX : Steve Courtley
Avec :
Dolph Lundgren (Frank Castle), Jeroen Krabbe (Gianni Franco), Kim Miyori (Lady Idiko Tanaka), Louis Gossett Jr (Lieutenant Jake Berkowitz), Nancy Everhard (Samantha Leary), Barry Otto (Shake), Brian Rooney (Tommy Franco)...
Résumé :
Frank Castle est sur le point d’arrêter Gino Moretti, l’un des grands pontes du syndicat du crime. En représailles, sa famille meurt dans un attentat. Castle disparaît alors pendant cinq ans. Il réapparaît en fait sous le nom du Punisher, pour exécuter tous les criminels qui croisent sa route. Après la mort de Moretti, il se heurte bien vite à son successeur, Gianni Franco, qui lui-même est en guerre contre des yakuzas menés par une certaine Lady Tanaka.
En 1986, le studio New World s’offre Marvel Comics Group (grande concurrente de DC Comics, propriétaire de Batman et Superman) pour la modique somme de 42 millions de dollars. Mais ce que le studio ne sait pas, c’est que deux super héros de l’écurie Marvel ne font pas partie du contrat, car ils ont à l’époque été vendus séparément à la défunte Cannon. Il s’agissait de Spiderman et Capitaine America. Le studio se retrouve donc avec toute une pléiade de héros, certains inadaptables techniquement à l’époque (X-Men et les 4 Fantastiques), d’autres d’un intérêt aussi marrant que discutable comme « She-Hulk », pourtant développé à l’époque avec miss Brigitte « Ils sont beaux mes melons » Nielsen. En attendant, le studio rentabilise son investissement en produisant toute une série de dessins animés, mais le succès du « Batman », version Tim Burton, va précipiter la mise en route d’une adaptation « live ». Il faut choisir un héros à adapter et ce sera le « Punisher » !
De tous les héros de l’écurie Marvel, le Punisher est certainement le plus extrême et le plus radical. Depuis ses débuts comme invité dans un épisode de la série Spiderman, le succès du personnage n’a cessé de grandir au point d’avoir sa propre collection. Au fil du temps et des scénaristes il va subir divers changements, devenant même un mort vivant. Sa principale particularité par rapport à ses confrères : il ne bénéficie d’aucun super pouvoir ; c’est simplement un ex-militaire qui possède un instinct de survie supérieur aux autres, renforcé par la « mission » que la mort de ses proches lui a indirectement conféré. En effet, son but est devenu l’éradication totale de la criminalité. Il agit mécaniquement, mais attention car lorsqu’il devient émotionnellement impliqué, comme dans certains épisodes de ses aventures, cela tourne invariablement au carnage.
Comme c’est parfois le cas lorsque des studios possèdent les droits de personnages, ils mettent en chantier des films uniquement dans un but juridique et/ou économique. Le « Punisher » est donc un projet dont le but est de profiter des retombées indirectes du film de Burton, un projet voué à la rentabilité et entièrement axé sur l’économie. D’ailleurs, le choix du héros est surtout dû au fait qu’il n’a pas besoin d’effets spéciaux liés aux super pouvoirs. De plus, le tournage est délocalisé en Australie. Pour incarner notre héros, il fallait un habitué des films d’action, un nom connu et abordable financièrement. C’est donc Dolph Lundgren qui fut choisi pour interpréter le rôle du Punisher. Décoloré en brun, il réalise plus qu’une honnête prestation. C’est l’une des surprises du film, son Punisher est un zombie mystique qui parle à Dieu, par exemple lors de cette incroyable séquence où, complètement nu dans son repaire souterrain (en fait des égoûts), il invoque son créateur en vain ! Toujours sur la corde raide, il interprète peut-être ici son meilleur rôle.
Comme dans la bande dessinée, les personnages les plus folkloriques restent les méchants, représentés ici par une bande de mafiosi un peu demeurés et surtout Lady Tanaka et ses impitoyables Yakusas. Une vraie méchante froide et déterminée, toujours secondée par une jeune adolescente adepte des arts martiaux. Deux personnages qui s’intègrent parfaitement dans l’univers du Punisher, et qui feraient presque passer ce dernier pour un enfant de cœur, comme le montre la scène du restaurant, où l’âme damnée de Lady Tanaka n’hésite pas à crucifier un récalcitrant avec ses boucles d’oreille pour que sa patronne puisse l’achever d’une balle dans la bouche (bon appétit !). Deux personnages féminins bien gratinés et sadiques qui en rappellent deux autres apparus bien plus tard au côté d’une autre justicière habillée en jaune (chercher l’erreur).
Pour réaliser le film, les producteurs choisissent Mark Goldblatt, un monteur qui travailla sur "Commando", "Rambo 2", "Terminator" 1 & 2, "Predator 2" (que du lourd) et quelques Bruckenheimer. Il passa à la réalisation avec le sympathique "Flic ou Zombie / Dead Heat". En bon professionnel, Goldblatt emballe vite fait une bonne série B nerveuse ; son expérience lui permet de soigner ses scènes d’actions et de tirer un maximum parti de décors minimalistes (égoûts, hangars, parc d’attraction…). Ce qui ne l’empêche pas de commettre quelques erreurs de cadrages. Ceux qui ont vu le film en salles se rappellent encore du micro apparaissant au dessus de l’écran, erreur rectifiée sur la version vidéo. Mais dans l’ensemble, Golblatt s’en tire avec les honneurs. Il existe une version longue du film mais cette dernière n’est sortie qu’en Allemagne pour le moment. Il s’agit en fait de vingt minutes (de mauvaise qualité) se situant avant le générique et qui montrent l’arrestation du gangster Gino Moretti (libéré au début de la version salles) et la complicité entre Castle et son coéquipier Berkowitz. Une longue séquence que le réalisateur a volontairement occulté car elle ralentissait selon lui le rythme du film (en fait, quelques images seront quand même utilisées dans la version salles pour les séquences de flash-back).
Il ne reste pas grand-chose de l’ultra-violence de certaines bandes dessinées de notre anti-héros (voir la série écrite par Garth Ennis, avec ses couvertures magnifiques, parue chez Panini Comics dans la fameuse collection MAX). On notera surtout quelques partis pris discutables par rapport à celle-ci. Le plus regrettable étant l’absence de la fameuse tête de mort arborée fièrement sur le torse (et ici uniquement présente sur les poignards) pour un costume cuir plus « Mad Max ». On regrettera aussi la présence de quelques personnages secondaires inutiles (Louis Gosset Jr victime du remontage et sa coéquipière) censés pallier l’antipathie du héros. C’est l’un des gros problèmes du film : les producteurs craignant que le personnage soit trop négatif pour le spectateur moyen, Goldblatt noie le poisson en multipliant les histoires secondaires parfois intéressantes (la guerre mafia/yakuzas) ou totalement inutiles (l’enquête de Gosset). Malgré tout, dans l’ensemble, le film tient la route (et c’est une agréable surprise) grâce à l’interprétation de Lundgren qui surprend dans son rôle de justicier solitaire, à la présence d’un couple de « bad girls » comme on aimerait en voir plus souvent et quelques scènes d’actions bien senties.
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Dim Avr 20, 2008 9:24 am Sujet du message: Re: [Critique] The Punisher (1990) |
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Vu au cinéma à sa sortie (mais je me rappellais plus de cette histoire de perche de micro apparente ), il m'avait laissé un bon souvenir de série B. J'avais d'ailleurs été influencé (en dehors de la lecture de comics) par la bande-annonce, avec une voix-off très monocorde, comme cela se faisait bien à l'époque, vantant les exploits du héros. En gros, ça donnait :
"Ils avaient tout prévu sauf... le PUNICHEUR (oui, oui, prononcé tel quel).
The Omega Man a écrit: |
En 1986 le studio New World s’offre Marvel Comics Group (grande concurrente de DC Comics propriétaire de Batman et Superman) pour la modique somme de 42 millions de $, mais ce que le studio ne sait pas c’est que deux super héros de l’écurie Marvel ne font pas partie du contrat, car ils ont à l’époque été vendu séparément à la défunte Cannon. Il s’agissait de Spiderman et Capitaine America |
Alors çà, je ne connaissais pas cette anecdote ! C'est incroyable qu'une grosse boîte de prod' commette une telle énormité.
Ils ne lisaient pas les contrats, ils avaient de l'argent à blanchir ?  |
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Bastien 40 % irradié


Inscrit le: 19 Mar 2008 Messages: 364
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Posté le: Mer Juil 16, 2008 12:01 pm Sujet du message: Spider-man et Captain america |
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Ils ont été vendu à la Cannon !
Le Captain America a été adapté avec le talent d'Albert Pyun. On peut dire qu'il est quand même assez moyen. Mais Pyun glisse toujours quelques éléments intéressants dans ses films.
Pour Spider-Man, il y a eu des scripts proposés où Peter Parker se serait même carrément transformé en une araignée ! Bonjour le respect.
Le problème est que Golan a séparé tous les tous les droits (exploitations salles, vidéo, télé) et que les réunir a été un casse tête pour Sony, qui a dû sortir le chéquier. C'est le médiocre Joseph Zito qui tenait la corde pour réaliser le film, et peut-être même que Deodato fut approché...
Pour la critique du Punisher, ce film est souvent conspué alors qu'il est bien supérieur à la nouvelle mouture, bien pourrie eu égard au comics. Lungren est très bon dans le rôle de ce justicier totalement consumé et l'action est sympa. De la bonne série B ! _________________ http://leroyaumedesavis.over-blog.com/ |
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Kidam 40 % irradié


Inscrit le: 30 Nov 2007 Messages: 415
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Posté le: Ven Juil 18, 2008 9:27 am Sujet du message: |
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Meilleur que le dernier en date mais assez pourri tout de même. Quoiqu'il vieillit peut-être bien.
Et puis Mark Goldblatt franchement, même son "Flic ou Zombie" je le trouve assez nul. Metteur en scène de peu de talent pour ma part. |
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xawa 99 % irradié

Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 1528
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Posté le: Ven Juil 18, 2008 12:39 pm Sujet du message: |
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Ne connaissant pas les clauses et stipulations des conventions ci-dessous, je me contenterait moi aussi d'une anecdote.
Vers 1993 mon père me sort au musée du cinéma, à l'époque à deux pas de notre toit, et le type qui organisait la visite est venu regarder la vhs que j'avais entre les mains. C'était Punisher et il s'est gaussé de moi, arguant que ce n'était pas du cinéma. M'avait foutu la honte, cet animal. Mais j'avais adoré le film  |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Mer Mar 30, 2016 2:53 pm Sujet du message: [C] |
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Fiche dvd -
Punisher – The Ecstasy of Films
Région : Zone 2 PAL
Editeur : The Ecstasy of Films
Pays : France
Sortie film : 25 octobre 1989
Sortie dvd : 18 janvier 2016
Durée : 85'28, 85'40 (uncut), 93'36 (workprint)
Image : 1.85:1 - 16/9e compatible 4/3
Audio : Dolby Digital 2.0 (français, anglais pour la version uncut), Mono 1.0 (anglais)

Langues : français, anglais
Sous-titres : français (optionnels)
Bonus (disque 1) :
- Punisher vu par Mark Goldblatt (15'57) – VOSTF
- Les coulisses du tournage (5'56)
- Galerie de photos (4'45)
- Teaser et bande-annonce française (2'00)
- Teaser et bande-annonce US (2'25)
- Bandes-annonces vidéos 1 et 2 (2'05)
- Bande-annonce japonaise (1'15)
- Catalogue de l'éditeur (19'40)
Commentaire : Au niveau de l'esthétique, cette édition limitée (1 000 exemplaires) de « Punisher » s'avère magnifique. Elle se présente sous la forme d'un coffret digipack avec quatre volets, renfermant de très belles illustrations de Grégory Lê (illustrateur et graphiste), dont on peut voir les travaux sur le site gengiskahn-artwork.com. Le design de la couverture, un poignard sur fond noir, est à la fois sobre et réussi.
A l'intérieur de cet écrin on trouve donc trois dvd. Le premier disque propose le film dans sa version officielle ainsi que les divers bonus décrits plus haut. Le deuxième disque contient la version uncut (environ douze secondes que le réalisateur avait dû couper au montage afin de contenter le comité de censure). Enfin, le troisième disque permet de découvrir la très rare version workprint (version de travail), soit celle qui fut utilisée lors des phases de montage et de postproduction.
Enfin, accompagnant les trois dvd, nous avons un livret en couleurs de 24 pages. L'essentiel de ce livret, intitulé « Journal de guerre », consiste en un texte rédigé par David Fakrikian. Celui-ci possède un long CV, il a été journaliste pour les revues Première, S.F.X. et Comics USA. Il fut aussi le créateur du magazine DVDvision. David Fakrikian est enfin expert en restauration de films et en séries TV.
La seconde partie du livret est un fac similé de l'article sur « Punisher » qui était paru dans Impact (n°20), englobant une interview de Dolph Lundgren réalisée par Alain Charlot et Marc Toullec.
Revenons à présent sur les deux autres versions de « Punisher » présentes dans ce coffret.
La version « uncut » comprend les quelques 12 secondes coupées au montage afin de répondre aux exigences du comité de censure.
Elles concernent essentiellement sept passages qui sont les suivants :
- (16e) Lors de la transaction de drogue sur le port, avec la première attaque des yakuzas de Lady Tanaka contre l'organisation de Gianni Franco - Un plan d'un mafieux assis au volant de sa voiture, transpercé par un katana ayant préalablement pulvérisé le pare-brise, a été raccourci :
- (26e) Lors du kidnapping des enfants – Un impact de balle en gros plan sur la nounou a été supprimé :
- (35e) Dans le casino – Un plan d'un yakuza venant d'être planté au cou par un poignard du Punisher a été raccourci :
- (48e) Au restaurant – Lorsque la bande de Lady Tanaka élimine les lieutenants de Franco. Un impact de balle en pleine tête d'un garde du corps a été enlevé :
- (67e) Dans le complexe de Lady Tanaka – La première offensive du Punisher accompagné de Franco, qui mitraillent une garde composée de samouraïs. Une coupe a été effectuée sur les corps vacillants de samouraïs, criblés de balles :
- (71e) Le duel dans le dojo entre Punisher et deux lieutenants de Lady Tanaka. Un plan d'un des deux lieutenants, transpercé par des pointes métalliques, a été retiré :
- (75e) La mort de Lady Tanaka – Un plan de la chef des yakuzas, venant de recevoir une sorte de shuriken entre les deux yeux, a été écourté :
Mais c'est la version « workprint » qui présente le plus de différences. Dans celle-ci, Mark Goldblatt a filmé un préambule de seize minutes, précédant le flash info (Moretti blanchi à sa sortie du tribunal) ouvrant la version officielle.
Ce préambule se déroule cinq ans avant la tragédie au cours de laquelle la femme de Frank Castle ainsi que ses deux filles périrent dans l'explosion de la voiture piégée par les hommes de Franco. Ce long teaser a l'avantage de développer la forte amitié qui unit Castle et Berkowitz. Les deux policiers, qui font équipe, sont en planque et s'apprêtent à intervenir dans un entrepôt où a lieu une transaction sur fond de trafic de drogue, orchestrée par le bras droit de Gianni Franco, Dino Moretti. Le duo est accompagné d'une femme-flic se faisant passer pour une prostituée.
Durant l'intervention, la drogue est saisie mais Moretti parvient à s'échapper. Berkovitz ramène Castle chez lui. Le réalisateur s'attarde sur les liens très forts du policier pour sa femme et ses enfants, et le fait que Berkowitz est considéré comme un membre de la famille à part entière. Cette étude, bien qu'assez brève, accentue le drame qui surviendra par la suite.
C'est après que Castle et Berkowitz aient été missionnés pour se rendre à l'aéroport afin d'empêcher Franco et Moretti de prendre un avion, et leur remettre une assignation à comparaître au tribunal, que le chef de la pègre va décider d'éliminer la famille du policier.
De ces seize minutes, seules quelques secondes figurent sur la version qui sera destinée à l'exploitation en salles. Elles relatent la mort de la femme et des filles de Frank Castle dans l'explosion de la voiture et se situent aux alentours de la 7ème minute (dans la version officielle), sous forme de flashback.
L'autre différence essentielle se situe à la fin du film, après la mort de Lady Tanaka. On constate en effet une variante dans les dialogues lors de la confrontation entre Frank Castle et le fils de Gianni Franco. De plus, le film s'achève avec Berkowitz sur le balcon situé au sommet de l'immeuble. De ce fait, la conclusion initiale, montrant Castle dans son repaire méditant et déclarant qu'il continuera à punir les coupables, est absente.
Un mot sur la qualité de ces différentes versions. Rien à dire sur le son, très bon tant sur la VF que sur la VO. Quant à l'image, elle est parfaite sur la version la plus connue, diffusée au cinéma et en vidéo. Les douze secondes supplémentaires provenant de la version uncut n'ayant pas de source HD, elles sont donc de qualité moindre, mais c'est un détail mineur et en fait plutôt utile car il permet de mieux repérer les passages en question.
Enfin, la version workprint présente quelques scories par moments, mais l'image demeure dans l'ensemble tout à fait satisfaisante.
Si les versions uncut et workprint de « Punisher » constituent le plat de résistance des bonus, d'autres surprises nous attendent dans ce coffret. Outre les diverses bandes-annonces et galeries de photos (affiches, lobby cards, dossiers de presse…), l'éditeur propose aussi un module de près de six minutes intitulé « Les coulisses du tournage ». Sur fond musical de la chanson « Psycho Killer » du groupe Talking Heads (tube mythique issu de leur premier album sorti en 1977), nous voyons donc quelques images du tournage, avec une deuxième partie axée sur un bêtisier.
Enfin, le plus intéressant demeure l'entretien avec le réalisateur Mark Goldblatt. Sympathique et disponible, le cinéaste revient sur la genèse de « Punisher » et les conditions de tournage à Sydney. Goldblatt évoque aussi la fameuse polémique qui avait eu lieu à propos du costume du héros, et donc l'absence du crâne sur le torse. Le réalisateur reconnaît que ce fut une erreur.
Mark Goldblatt parle aussi de l'influence de Mario Bava lors de certaines scènes, comme celle de la porte circulaire voyant l'arrivée de Lady Tanaka.
Le metteur en scène livre enfin de très intéressantes anecdotes à propos des versions uncut et workprint. Pour cette dernière, nous apprenons ainsi que les scènes concernées furent tournées six mois plus tard, ce qui ne fut pas sans poser quelques problèmes (l'enfant qui jouait le fils de Franco avait notamment physiquement changé).
En résumé, avec cette édition 3 dvd de « Punisher », The Ecstasy of Films rend un bien bel hommage à un action movie qui a marqué son époque (au point d'influencer des réalisateurs comme Mark Lester, il suffit de voir « Dans le griffes du dragon rouge » tourné deux ans plus tard, avec le même Dolph Lundgren, pour s'en rendre compte) et a pris le soin d'élaborer un coffret en tous points magnifique, que n'importe quel fan de Dolph Lundgren et du comics se doit de posséder.
Note : 10/10
Captures de la version officielle (disque 1) :
Captures de la version workprint (disque 3) :

Dernière édition par flint le Mer Mar 30, 2016 3:54 pm; édité 1 fois |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Mer Mar 30, 2016 2:55 pm Sujet du message: |
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Je vais refaire des captures pour les placer avec la critique d'Omega Man, vues qu'elles ont toutes disparu. |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Mer Mar 30, 2016 3:55 pm Sujet du message: |
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