[M] [Critique] No dormirás

 
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flint
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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2018 5:24 pm    Sujet du message: [M] [Critique] No dormirás Répondre en citant



NO DORMIRÁS

Sortie : 16 mai 2018

Un film de Gustavo Hernàndez (The Silent House)
Avec Belén Rueda (L’Orphelinat), Eugenia Tobal et Eva de Dominici
Pays : Espagne / Argentine / Uruguay
Durée : 106 minutes
Langues : VOSTF/VF

Synopsis :

1984 - Dans un hôpital psychiatrique abandonné, une compagnie théâtrale menée de main de maitre par Alma (BELÉN RUEDA), expérimente une technique extrême de jeu.
En privant ses comédiens de sommeil, Alma prétend les préparer à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Au fur et à mesure des jours d’insomnie, les acteurs ressentent des choses de plus en plus étranges…
Bianca (EVA DE DOMINICI), jeune actrice en compétition pour le rôle principal, tente de percer les secrets de cet étrange endroit et devient bientôt l’objet de forces inconnues.



Page Facebook :

https://www.facebook.com/NoDormirasLeFilm/

Sur Allociné :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=258001.html







Sur Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=uBc6hdxS-V0&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=ER0OIM-6CY0&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=esMq-4zoxSw&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=jHWGml2wqh0&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=CUkxUqiD9VM&feature=youtu.be



ENTRETIEN DU RÉALISATEUR :

Comment est né ce projet ?
NO DORMIRÁS est né d’une expérience personnelle. Après des nuits d’insomnies, où mes sens étaient devenus plus vifs et la perception de mon environnement plus aiguë, j’ai commencé à faire des recherches sur les répercussions du manque de sommeil sur le cerveau et le corps. J’ai trouvé qu’il serait intéressant de partir du postulat d’une veillée extrême et prolongée.

Pourquoi avez-vous choisi Belén Rueda ? Qu’apporte-t-elle au personnage d’Alma ?
Nous pensions à Belén dés l’écriture du scénario. Nous avons écrit le personnage d’Alma Böhm en pensant à elle. On retrouve également Eva de Dominici pour son premier rôle au cinéma.

Qu’est-ce qui vous a plu chez elle ?
Eva est une actrice très travailleuse, avec une grande sensibilité, très intuitive aussi. C’est la première fois qu’elle travaillait sur un thriller et elle l’a magnifiquement fait. Pendant tout le film, son personnage, Bianca est confrontée à des situations émotionnellement difficiles et dans NO DORMIRÁS on se rend vraiment compte de l’étendu de son talent.

Les histoires que l’on raconte ont la capacité de rassembler les gens. Comment votre film parvient-il à accomplir cela ?
Ce qui me fascine ce sont les différents liens qui unissent les hommes. J’ai grandi dans une grande famille, avec une dizaine de personnes sous le même toit. Je crois que les films devraient provoquer des sensations et des émotions différentes chez les spectateurs. Chacun d’entre eux se sentent impliqué dans le récit de façon différente et développent une complicité avec les personnages. C’est très intéressant de voir les réactions des spectateurs dans les salles de cinéma, et encore plus intéressant d’assister aux conversations qui ont lieu après la séance, quand le public échange autour des thèmes du film.

Quels sont les thèmes principaux que l’on retrouve dans NO DORMIRÁS ?
Les limites de l’art et les sacrifices qu’un artiste doit faire pour créer son œuvre. C’est quelque chose qui me hantait depuis longtemps et j’avais besoin d’en faire un film. Un artiste est dans une démarche de recherche constante, pour évoluer et créer une œuvre unique, mémorable. Je pense que le sacrifice est propre à tous les grands artistes. Doit-on aller aussi loin par amour de l’art ? Ou est-ce simplement prétexte à fiction ? NO DORMIRÁS s’inspire de faits réels et de vraies personnes. C’est une fiction mais avec un peu de vérité. Évidemment je n’aime pas les expériences extrêmes qui ont un impact trop violent sur les acteurs et les spectateurs. En revanche je crois au risque que prend l’artiste pour le bien de sa création. Le public cherche aussi de nouvelles expériences qui les surprennent, qui les touchent et comme le dit Alma Böhm dans le film : "C'est comme au cirque. Nous allons au cirque pour voir le funambule.Il ne doit pas mourir, mais s'il a un filet, on voudra se faire rembourser. Il doit tout risquer. Et s'il tombe, on ne détournera pas les yeux.”

LES ORIGINES DU FILM :

Le cinéma uruguayen n’en finit pas de s’imposer, NO DORMIRÁS dispose de moyens techniques qui n’ont rien à envier au cinéma de genre hollywoodien. La coproduction avec l’Argentine et l’Espagne a permis d’importants moyens et la possibilité de tourner à l’étranger avec des équipes de tous horizons. Le budget du film s’élève à 9,9 millions de dollars, un budget impensable jusque-là pour une réalisation uruguayenne. Un budget considérable également pour les deux autres pays concernés. Ici, on peut le dire, l’union fait la force. On peut aussi saluer le choix de respecter la langue espagnole, point non négligeable dans un contexte où la majorité des coproductions ont succombé aux lois du marché, adoptant l’anglais en perdant de cette façon une part importante de son identité. L’histoire de NO DORMIRÁS se déroule dans les années 80, où une troupe de théâtre se lance dans une expérience radicale : la mise en scène d’une pièce de théâtre dans un hôpital psychiatrique abandonné. En jouant avec les limites de l’insomnie et en obligeant les acteurs à rester éveillés, ils cherchent à stimuler leurs perceptions et à accéder à des univers insoupçonnés. Alors commencent les hallucinations et les cauchemars. Le film s’inscrit avec succès dans une terreur psychologique à la James Wan, grâce à des scènes au suspense constant, sublimées par la photographie de Bill Nieto (LA LUZ INCIDENTE, ELEFANTE BLANCO) et la direction artistique de Marcela Bazzano (NIEVE NEGRA, ENCONTRARAS DRAGONES). En construisant son récit autour du passé, comme c’était déjà le cas avec THE SILENT HOUSE (La casa muda), Gustavo Hernández interroge l’inconscient collectif sud américain. Dans son premier film, il revenait sur un fait divers qui se serait déroulé dans les années 40. L’histoire de NO DORMIRÁS se passe, sans qu’on y fasse allusion, dans une période trouble marquée par la dictature. Il ne s’agit donc plus d’évoquer les fantômes du passé, mais d’y faire face. Comme l’Argentine, l’Uruguay réprimait par le sang toute contestation et les artistes faisaient partie de ces cibles privilégiées. Les hôpitaux psychiatriques étaient parmi d’autres bâtiments publics des lieux de tortures, si bien qu’il est difficile de ne pas avoir en tête ce passé douloureux : la privation de sommeil étant, par ailleurs, une technique de torture bien connue. Pas si lointain, ce passé hante THE SILENT HOUSE (La casa muda) et NO DORMIRÁS. D’une certaine manière les films de Gustavo Hernàndez rejoignent le travail d’autres cinéastes latino-américains comme Guillermo Del Toro (LE LABYRINTHE DE PAN, L’ÉCHINE DU DIABLE) qui ont su utiliser l’horreur graphique pour évoquer les atrocités de la grande Histoire. Entre les deux films, Gustavo Hernández a évolué. Il y avait derrière son premier film une volonté de se distinguer à tout prix. L’intention de tenir son récit à travers un unique (faux) plan séquence (filmé avec un appareil photo) inscrivait sa démarche dans la tradition de BLAIR WITCH PROJECT de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez. Cela révélait aussi l’attirance d’Hernández pour des films tels que MARTYRS de Pascal Laugier. NO DORMIRÁS s’éloigne de la tentation de la tension permanente, pour privilégier un cinéma d’ambiance laissant l’angoisse s’installer. Avec NO DORMIRÁS, le spectateur navigue entre THE OTHERS d’Alejandro Amenabar et la trilogie des trois mères de Dario Argento.

LE THÉÂTRE IMMERSIF :

Le théâtre immersif brise le “quatrième mur” qui sépare traditionnellement l’acteur et le spectateur. Cela suppose la participation physique du spectateur et parfois son interaction avec les acteurs. Le théâtre immersif se popularise durant les années 90 avec l’utilisation des nouvelles technologies, mais des dispositifs plus anciens, au sein desquels la place du spectateur est interrogée, ont été mis en place un peu partout dans le monde. La première expérience d’immersion pourrait être un spectacle d’André Antoine, inventeur de la mise en scène comme acte artistique, en 1895. Il s’agissait d’une immersion sonore, pour un effet de réel. Les autres propositions, très variées (carrières de lumière des Baux-de-Provence, Compagnie Royal de Luxe, Dark/Noir), firent référence à une expérience physique du spectateur, à un changement dans son positionnement. Les dispositifs immersifs peuvent être artisanaux et parfois interactif. Il existe divers degrés d’immersion, le long de deux pôles : immersion contemplative ou participative. On observe parfois une mutation des pratiques du spectateur. Ils le placent à un endroit où il est aussi acteur d’un événement réel, parfois sans qu’il le sache immédiatement, c’est vers ça que tend NO DORMIRÁS. Il est difficile de dire s’il s’agit ou non de théâtre, car la compagnie joue à la limite entre réel et fiction. Il s’agit ici de provoquer une expérience sensible de moment vécu mais aussi une expérience sur soi-même. Depuis le début des années 2000, une compagnie londonienne PunchDrunk a donné un côté glamour au théâtre immersif, notamment en collaborant avec la chanteuse Rihanna.

BIOGRAPHIE de Gustavo Hernandez :

Gustavo Hernández est né à Montevideo le 21 février 1973 où il poursuit des études en communication sociale avant d’intégrer l’école Cinématographique de l’Uruguay dans la section réalisation. Il en sort diplômé en 2002 et alterne courts métrages, publicités et vidéo-clips. En 2006 il créé sa société de production de films publicitaires, Tokio Films, avec Gustavo Rojo, co-scénariste de THE SILENT HOUSE (La casa muda), son premier long métrage. Le cinéaste s’associe ensuite avec le producteur Ignacio Garcia Cucucovich pour monter la société de production Mother Superior Films dont le but est de créer des liens entre producteurs et distributeurs étrangers et faciliter ainsi une plus large diffusion des films. Sans être un grand connaisseur du cinéma fantastique, il est cependant un amateur de la New French Extremity et notamment des films d’Alexandre Aja, Xavier Palud ou de David Moreau. THE SILENT HOUSE (La casa muda) est sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs en 2010 où son (faux) plan séquence unique fait sensation. Avant de réaliser NO DORMIRÁS, Gustavo Hernández a réalisé DIOS LOCAL (2014) inédit en France. Gustavo Hernández a également participé à l’écriture du scénario du film espagnol LE PIANISTE de Mario Gas (1997) d’après Manuel Vazquez Montalban et a fait une apparition dans INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL (2008).


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MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2018 8:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En espérant que ce ne soit pas trop lénifiant. frank_PDT_10
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flint
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MessagePosté le: Sam Mai 19, 2018 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant



No dormirás

Genre : Thriller, Fantastique, Esprits

Année : 2018
Pays d'origine : Uruguay/Argentine/Espagne

Réalisateur : Gustavo Hernández
Casting : Eva De Dominici, Natalia de Molina, Belén Rueda, Juan Manuel Guilera, Susana Hornos...

Aka : You Shall Not Sleep/Insomne



L'Uruguay et l'Argentine sont deux pays d'Amérique du Sud limitrophes ayant payé un lourd tribut à la dictature, notamment durant les années 1960/70. Régimes autoritaires, junte militaire, centres de détention, torture systématique, escadrons de la mort, exécutions, détentions sans inculpation dans des prisons ou des établissements psychiatriques furent ainsi le lot quotidien d'une population terrorisée, pour qui le traumatisme a longtemps perduré.

Ce passé douloureux sert de socle à « No dormirás », réalisé par Gustavo Hernández. Né en 1973 à Montevideo, le futur cinéaste se fait connaître au début des années 2000 avec des courts-métrages, des films publicitaires et des vidéo-clips. En 2010, il filme son premier long métrage, « La casa muda » (The Silent House), un film de maison hantée tourné avec un budget dérisoire et surtout en un seul plan séquence de près d'une heure-vingt (qui serait en fait trafiqué). Plus ou moins bien accueilli, le film n'en fait pas moins l'objet d'un remake dès l'année suivante aux États-Unis (« Silent House ») pour lequel Hernández sera crédité en tant que scénariste. « Dios Local », en 2014, est également un film d'horreur, mettant en lice trois membres d'un groupe de rock ayant chacun vécu un traumatisme, reclus dans une ancienne mine d'or où ils découvrent une ancienne idole maudite. « No dormirás » pourrait donc conclure cette trilogie horrifique, bien que le film s'oriente en premier lieu vers le thriller.



Gustavo Hernández plante le décor de son histoire en 1984 dans un ancien asile psychiatrique abandonné depuis une vingtaine d'années. Ce décor assurément sinistre a été choisi par Alma Böhm, directrice d'une troupe de théâtre, dans un but expérimental. En effectuant des recherches, Alma s'est rendue compte que l'absence de sommeil pouvait stimuler les sens, jusqu'à ouvrir une porte vers un autre monde, peut-être celui des morts, à condition que le sujet soit particulièrement réceptif. La seule expérience concluante jusqu'ici eut lieu en 1975, durant laquelle une actrice prénommée Marlene était parvenue à franchir le portail menant aux limbes après une insomnie de cent-huit heures.

Neuf ans plus tard, Alma Böhm retourne sur les lieux avec une nouvelle troupe qui ne sait rien de ce qui s'est passé dans l'asile en 1975. Le premier rôle de la pièce n'a pas encore été attribué, mais la personne semblant la plus apte à être réceptive à cette forme de théâtre immersif est Bianca, une jeune femme ayant la lourde charge d'avoir un père psychologiquement instable.

Peu à peu, les membres de la troupe s'organisent afin de ne pas succomber au sommeil. Mais dans cet endroit sinistre, l'angoisse et l'insomnie finissent par affecter Bianca, désormais en proie à des hallucinations. Elle est la première à franchir le fameux portail, immergée dans une baignoire, ce qui lui vaut de se voir attribuer le premier rôle.Cependant, sa curiosité et sa volonté de découvrir les secrets cachés dans ces murs ne vont pas tarder à mettre Bianca en danger.



Assurément, à la vision de « No dormirás », on sent que Gustavo Hernández a été influencé par la nouvelle vague espagnole en matière de cinéma fantastique, celle des Amenabar, Balaguero et Bayona, et aussi par le style du Mexicain Guillermo del Toro.
La tension dans « No dormirás » monte ainsi crescendo, basculant progressivement du rationnel vers le surnaturel. Le réalisateur explique avoir mis en chantier ce film après avoir lui-même été sujet à des insomnies qui avaient eu pour effet de décupler ses sens et la perception de son environnement. C'est à partir de cette expérience qu'il a commencé à faire des recherches sur le manque de sommeil et ses répercussions sur l'organisme, d'un point de vue physique et mental.



En tout cas, on peut reconnaître à Gustavo Hernández le fait d'avoir non seulement choisi un sujet original mais également d'avoir trouvé des acteurs dans l'ensemble talentueux, dont le duo féminin Belén Rueda/ Eva De Dominici, absolument irréprochable. La première, qui incarne Alma Böhm, est madrilène. Née en 1965, on a pu la voir dans « Mar adentro », « L'Orphelinat », « Le Pacte du mal » et « Les Yeux de Julia », films dans lesquels elle tient à chaque fois le premier rôle féminin. La seconde (de son vrai nom Eva Carolina Quattrocci), qui interprète Bianca, est une jeune actrice argentine née en 1995, qui s'est fait connaître par le biais de telenovelas (l'équivalent hispanique des séries interminables genre « Les feux de l'amour »). L'une comme l'autre se livrent à une forme de rivalité tout au long du film, dépassant le clivage générationnel. Si l'on a d'un côté une forme de rivalité « mère/fille », on se rendra compte au fur et à mesure que les rapports entre les deux femmes sont ceux d'un prédateur face à sa future proie.



Coproduction entre trois pays (l'Espagne, l'Uruguay et l'Argentine), le film a pu bénéficier de capitaux non négligeables, puisque le budget avoisine les dix millions de dollars, une somme que Hernández et son équipe n'auraient pu réunir sans l'apport de ses partenaires argentins et espagnols. Il est évident que situer l'action dans le passé et plus précisément dans un institut psychiatrique n'est pas anodin, dans la mesure où la trame de « No dormirás » a également pour but de rappeler à son public les heures sombres d'un passé victime de la dictature. Une époque marquée par une répression dans le sang, comme évoqué plus haut, où les artistes étaient d'ailleurs une cible de choix. La junte militaire réquisitionnait de nombreux lieux publics pour y pratiquer la torture, et les hôpitaux psychiatriques en faisaient notamment partie. Qui plus est, parmi les tortures employées on trouvait la privation de sommeil, de même que l'immersion dans une baignoire, utilisée ici pour passer du monde réel à celui des limbes.



On reconnaîtra que la méthode qui consiste à mettre en corrélation parapsychologie et psychanalyse était audacieuse, sinon risquée. Dans « No dormirás », le personnage de Bianca est manipulé afin de faire office, d'une certaine manière, de médium en entrant en contact avec un mort, mais aussi dans un but thérapeutique destiné à guérir un autre personnage d'un traumatisme remontant à sa plus jeune enfance (un fait que Bianca ignore).

A la vision du film, on peut dire que le pari est réussi, que la sauce prend et que « No dormirás » est un thriller fantastique plutôt maîtrisé dans l'ensemble. Si l'on peut regretter un ou deux jump scares convenus et un twist final tout à fait dispensable, le bilan n'en est pas moins positif, et ceux qui ont aimé des ambiances style « L'Orphelinat » ou « Darkness » auront toutes les chances d'apprécier « No dormirás », qui est sorti dans les salles françaises le 16 mai de cette année 2018.



(Autres captures à suivre...)


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MessagePosté le: Sam Mai 19, 2018 5:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant





















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MessagePosté le: Dim Mai 20, 2018 6:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

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MessagePosté le: Dim Mai 20, 2018 6:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je reviens du cinéma en ayant lu les commentaires élogieux ... icon_wink et bien malheureusement je n'ai pas accroché, j'ai trouvé le tout assez confus et les acteurs (et surtout les actrices) pas très charismatiques.

C'est bien filmé ainsi les 105 minutes sont passées assez vite. Allez voire Death wish au moins on s'amuse un peu frank_PDT_10
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MessagePosté le: Lun Mai 21, 2018 8:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le film passe uniquement en VO sous-titrée ou bien une VF est aussi disponible ? "No dormiras" est assez bavard en dialogues dans sa première partie, et en Espagne comme en Italie ça parle généralement vite, je ne sais pas si ton sentiment de confusion vient de là ou plutôt de l'intrigue. Moi j'avais le dvd presse donc j'ai fait plusieurs fois des retours en arrière pour revenir sur certains dialogues, pour être sûr que j'avais bien saisi de quoi il retournait. Après, la seconde partie laisse la part belle à l'ambiance, du moins en grande partie. Personnellement, j'ai trouvé les deux actrices crédibles et bonnes dans le jeu. Le film en lui-même n'est pas foncièrement original pour qui connaît le cinéma fantastique espagnol de ces vingt dernières années mais l'intrigue est originale et la mise en scène très professionnelle.

Quant au remake de "Death Wish", non merci, je reste sur le Bronson, et Willis a perdu tout crédit depuis pas mal d'années.
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MessagePosté le: Lun Mai 21, 2018 10:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui il est passé en VOST dans une salle quasiment vide, en même temps nous sommes dans un week-end long.

J'ai trouvé l'intrigue un peu confuse et surtout je n'ai pas bien compris où tout cela allait, surtout que je ne parle pas un mot d'espagnol. Mais même avec les sous-titres j'ai eu du mal à accrocher.

Laisse un chance à Death Wish, il y a quand même quelques bons moments icon_wink
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MessagePosté le: Sam Juil 21, 2018 3:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne peux pas dire que je n'ai pas vu un film avec un scénario original, doté d'un écho politique intéressant et d'une mise en scène peaufinée, mais d'une part je me suis senti assez vite perdu, d'autre part, même en m'accrochant, je suis resté extérieur, pas impliqué, comme s'il manquait du caractère à ce No Dormiras. Après, il reste à tenter, c'est peut-être une question de disposition du moment.
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MessagePosté le: Dim Juil 22, 2018 11:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, toi t'étais plus dans un trip "Dormiras". frank_PDT_10
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mallox
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MessagePosté le: Dim Juil 22, 2018 11:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ah oui, c'est même ce que j'ai dit après-coup chez moi, que je m'étais endormi devant No Dormiras. frank_PDT_10
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