[M] [Critique] I Am Not a Serial Killer - 2016

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Psychovision.net Index du Forum :: Horreur / Gore / Trash
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
mallox
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 13982
Localisation: Vendée franco-française

MessagePosté le: Dim Avr 02, 2017 3:10 pm    Sujet du message: [M] [Critique] I Am Not a Serial Killer - 2016 Répondre en citant



I Am Not a Serial Killer- 2016

Origine : Angleterre / Irlande
Genre : Serial Killer / Horreur / Fantastique / Drame

Réalisé par Billy O'Brien
Avec Max Records, Christopher Lloyd, Laura Fraser, Karl Geary, Morgan Rysso...




Dans une petite ville enneigée, John Cleaver, un adolescent vivant dans un crématorium et convaincu, au fond de lui, d’être voué à un destin de serial killer, se lance sur les traces d’un tueur sanguinaire. Cette quête mènera à un jeu pervers entre le jeune homme terrifié par ses pulsions et un vieillard qui cache un très lourd secret.




Celui-ci aussi, au lieu de le lourder simplement sur le réseau asocial, je trouve qu'il mérite d'être scellé ici, à des fins éventuelles d'exhumation. Un jour, qui sait...
C'est en tout cas un étonnant mélange de genres que pratique, avec réussite, Billy O'Brien, le réalisateur du déjà étonnant Isolation.




Un cadre qui sort de l'ordinaire : une toute petite ville retranchée, un ado fasciné par les tueurs en série et qui se cherche (une sorte de Dexter en devenir), et le travail de sa mère qui concourt à son attrait pour le morbide : celle-ci s'occupe d'une entreprise de pompes funèbres et John aime assister à la thanatopraxie des morts. Là-dessus, dans cette même petite ville, des meurtres en série commencent à être perpétrés. Mais John, que les faits intéressent naturellement plus que la moyenne, se braque sur une personne en particulier, un vieil homme avec lequel il se lie vite d'amitié et qui, peut-être, lui servira d'initiateur, en plus d'être la personne la mieux placée pour nourrir sa fascination pour le serial killer et sa psychologie. D'autant que, décalé vis-à-vis des gens de son âge, John trouve là un compagnon et confident idéal, un ami.





Seulement, tout ne se passera pas vraiment comme prévu dans cette première adaptation d'une série de romans de Dan Wells (quatre pour le moment) mettant en lice le personnage de John Cleaver. C'est par ailleurs parmi ces surprises, comme issues d'un autre film, qu'on retrouve les obsessions du réalisateur pour les créatures protéiformes, génétiquement modifiées. C'était déjà le cas en 2005 pour Isolation dans lequel, au sein de la campagne irlandaise, l'exploitation agricole isolée de Dan Reilly étant menacée de fermeture, ce dernier acceptait l'offre d'une grosse organisation de recherche scientifique, consistant à faire des expériences sur son bétail, faisant accoucher les femelles de mutants viraux. La mutation génétique était aussi au centre de "Scintilla" en 2014 : une équipe de mercenaires y était embauchée pour une opération secrète, celle de pénétrer dans un laboratoire souterrain de l'ex Union Soviétique avec pour mission de secourir des spécimens d'hybrides demi-humains, pour se retrouver en face de créatures meurtrières. I Am Not a Serial Killer, qui n'est que le troisième film de Billy O'Brien, évolue sur les mêmes thèmes : le viol et la vampirisation d'un corps y est encore source du mal.





Dans les trois films du réalisateur, on trouve ce même choix de faire évoluer, et les personnages, et l'histoire elle-même, dans un microcosme. Un point de vue qui assure l'efficacité de ses budgets qu'on devine relativement modestes, avec des atmosphères à la fois sinistres, suffocantes, paranoïaques et anxiogènes, mais ce parti pris lui permet aussi de déployer son propos où les méfaits a priori isolés de l'être humain ont une conséquence qui peut très vite s'étendre. D'abord dans une petite enceinte, ensuite dans une petite bourgade, enfin, par anticipation, au reste du monde.

Christopher Lloyd, qu'on ne présente plus, et Max Records (le très joli "Max et les Maximonstres") forment un tandem intergénérationnel parfait tandis que la dissection du passage à l'âge adulte, avec le personnage de John Cleaver, n'est pas sans évoquer les tourments d'un certain Martin dans l’œuvre éponyme de George Romero : les deux jeunes hommes sont en proie aux même doutes. Tous deux sociopathes, l'un se croyait vampire quand le second se rêve en tueur en série. Leur solitude au sein de la cité reste cependant la même.




_________________


Dernière édition par mallox le Mer Mai 30, 2018 9:17 am; édité 3 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sigtuna
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010
Messages: 3818

MessagePosté le: Lun Avr 03, 2017 8:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8

Court mais bon comme dirais Julie Gayet.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Psychovision.net Index du Forum :: Horreur / Gore / Trash Toutes les heures sont au format GMT
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum




Powered by phpBB © 2001, 2002 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com Charcoal2 Theme © Zarron Media