[M] [Critique] No One Lives

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Dim Avr 22, 2018 10:06 am    Sujet du message: [M] [Critique] No One Lives Répondre en citant







No One Lives

Genre : Horreur, Policier, Survival

Année : 2012

Pays d'origine : U.S.A., Grande-Bretagne

Réalisateur : Ryuhei Kitamura

Casting : Luke Evans, Adelaide Clemens, Lee Tergesen, America Olivo...

Aka : Keiner überlebt! / Nadie vive / Ninguém Sobrevive


Fiche technique -
Scénario : David Lawrence Cohen
Producteurs : Harry Knapp & Kami Naghdi
Image : Daniel C. Pearl
Musique : Jérôme Dillon
Accroche : Survival Lecter

Distribution :
Luke Evans (Driver), Adelaide Clemens (Emma Ward), Derek Magyar (Flynn), Lee Tergesen (Hoag), America Olivo (Tamara), Beau Knapp (Denny), Lindsey Shaw (Amber), Brodus Clay (Ethan), Laura Ramsey (Betty), Gary Grubbs (Harris)...

Résumé :
Betty (Laura Ramsey) et un homme non identifié, appelé «Driver» (Luke Evans), voyagent à travers les États-Unis. Lors d'une étape, ils rencontrent une bande de voleurs menés par le criminel Hoag (Lee Tergesen), sa fille Amber (Lindsey Shaw), sa petite amie Tamara (America Olivo), son petit ami Denny (Beau Knapp) et le psychopathe Flynn (Derek Magyar). Soupçonnant le couple d'être riche, et désireux de se racheter pour un vol qu'il a bâclé, Flynn et sa bande les kidnappent. Lors de l'interrogatoire, Betty se suicide en se coupant la gorge sur un couteau qu'elle avait contre son cou !

Le réalisateur Japonais Ryuhei Kitamura s'est fait remarquer avec « Versus : L'ultime guerrier », mélange bâtard de polar et de « Evil Dead ». Il réalise ensuite « Azumi », un chanbara dans lequel une (très) jeune fille manie le sabre avec dextérité. Le film est un énorme succès au Japon et se taille une belle réputation à l'étranger. Suivra un méconnu « Godzilla: Final Wars » surtout réservé au marché japonais. Son premier film américain, « Midnight Meat Train », adaptation d'un roman de Clive Baker (« Hellraiser ») avec Bradley Cooper, avait laissé une très bonne impression. La WWE Films propose alors au réalisateur son deuxième film aux States : « No One Lives ».

La WWE Films est la branche cinéma de la ligue de catch américaine qui a aussi produit « The Marine » et « 12 Round ». Leurs films doivent répondre à un cahier de charges assez sommaire, à base de bastons, de gore et de belles carrosseries. Au vu de sa filmographie, le réalisateur japonais était l'homme providentiel. Si, en passant l'Atlantique, il avait perdu une partie de son style (travellings et zooms hystériques), il garda sa grande efficacité pour réaliser un vrai film régressif. Car une fois le pitch révélé (l'identité du tueur) et le décompte des morts enclenché, le film atteint sa vitesse de croisière et enchaîne les situations les plus extravagantes, comme la scène où le tueur se cache dans le cadavre d'une de ses victimes pour découvrir le repaire de ses compagnons. Évidemment, les invraisemblance fusent mais la sincérité du réalisateur, le rythme et les coups de théâtre nous font oublier la platitude du scénario, qui n'exploite malheureusement qu'une partie de son potentiel.

Le tueur est interprété par Luke Evans, acteur polymorphe plutôt habitué aux seconds rôles, notamment de méchant (Fast & Furious 6 à 8). « No One Lives » sera son premier rôle principal. Il enchaînera ensuite avec « Dracula Untold » tout en continuant d'être un second couteau de prestige (« Le Hobbit »). Lee Tergesen est un vétéran de la télévision depuis 1990 ; il enchaîne les séries et téléfilms (cinq épisodes de « Desperate Housewives », « JAG », « Les Experts », « The Strain », « Blacklist », « The Following »....) tout en apparaissant sporadiquement dans diverses productions pour le cinéma (Wayne's World 1&2, « Mémoire effacée », « Massacre à la tronçonneuse : Le commencement »). Le film peut aussi compter sur un beau trio d'actrices : la blonde Adelaide Clemens (« Silent Hill Revelation »), la brune America Olivo, playmate 2009 mais aussi chanteuse et actrice (« Bitch Slap », « Vendredi 13 », « Maniac ») et Lindsey Shaw, surtout connue pour son rôle dans la série « Pretty Little Liars ».

L'efficacité semble être le seul objectif de cette petite production (3 millions de dollars) qui commence comme un banal film d'horreur dans lequel un couple de citadins se retrouve agressé par une famille de psychopathes. Sauf que cette fois la victime est elle aussi (sinon plus) tarée que ses agresseurs. Les victimes changent alors de camp et le tueur fait preuve d'une efficacité et d'une imagination débordantes, laissant ses proies (légèrement plus limitées intellectuellement) plus que perplexes... mais surtout mortes. Entre-temps, les pauvres auront découvert que le tueur séquestrait une jeune fille dans le coffre de sa voiture et qu'il est équipé d'une kyrielle d'armes cachées dans sa remorque !
Hommage (involontaire ?) au "Grindhouse" dont il reprend toute la quintessence et le délire, c’est-à-dire une grosse louche de sexe et de violence, des personnages pervers (Luke Evans en fait des tonnes en fronçant les sourcils) et des sujets tabous. A ce titre, le meurtre d’America Olivo avec un rideau de douche résume à lui seul tout ce qui est cité préalablement.
En résumé, le film de Kitamura est une excroissance qu'on ne peut s'empêcher de regarder ; c'est du gros rouge qui tache et ça brûle comme du détergent, mais on se marre comme des beaufs devant un match de foot (n'oubliez pas les chips) !























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flint
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MessagePosté le: Dim Mai 13, 2018 7:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ayant détesté "Midnight Meat Train", pas sûr que j'aurais envie de visionner ce "No One Lives". D’ailleurs, avec les années, je me rends compte que je n'arrive plus à regarder un film blindé en violence gratuite, comme les "Hostel". Peut-être parce que la violence est déjà ultra-présente dans notre quotidien, et que par conséquent ce genre de films a un effet "overdose".
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mallox
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MessagePosté le: Dim Mai 13, 2018 8:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pas non plus très fan du sieur Ryuhei Kitamura dont les effets de mise en scène me fatiguent en plus d'être laids et finalement assez lambda. "Midnight Meat Train" m'avait paru pénible également. Quant à celui-ci, il me revient un petit peu (mais pas plus) grâce à cette capture :




Sinon pas preneur non plus de cette violence gratuite qui pullule depuis plusieurs années, convergeant vers le Torture Porn, genre qui ne répond à rien en plus d'être chiant à mourir. Franchement, les "Hostel", je trouve ça médiocre (comme tout ce que fait Eli Roth ceci dit, dont les films n'ont que peu d'intérêt, démarche comprise).
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