[M] [Critique] L'accident du vol 401 (1978)

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Dim Nov 18, 2018 11:01 am    Sujet du message: [M] [Critique] L'accident du vol 401 (1978) Répondre en citant

L'accident du vol 401
Crash / The Crash of Flight 401 / Crash Flight / SOS Miami Airport / Catastrofe del Vuelo 401

Année 1978
Genre: catastrophe
Origine: USA

Réalisateur : Barry Shear
Acteur : William Shatner, Eddie Albert, Adrienne Barbeau, Brooke Bundy





Scenario: Donald S. Sanford & Steve Brown
Tiré d'un roman de Rob et Sarah Elder
Musique: Eddy Lawrence Manson
Image: Jacques Marquette & James Pergola (Floride)
Accroche : comme un avion sans ailes 

Distribution:
William Shatner (Carl Tobias), Eddie Albert (Captain Dunn), Adrienne Barbeau (Veronica Daniels), Brooke Bundy (Camille Lawrence), Christopher Connelly (Mike Tagliarino), Lorraine Gary (Emily Mulwray), Ron Glass (Jerry Grant), Sharon Gless (Lesley Fuller), Joyce Jameson (Sophie Cross), George Maharis (Evan Walsh), Ed Nelson (Philip Mulwray), Gerald S. O'Loughlin (Larry Cross), Joe Silver (Alvin Jessop), Laraine Stephens (Ginny Duffy), Richard Yniguez (Osario), (Ray Ordway)

Résumé des faits:
Un Lockheed L-1011 TriStar qui effectuait la liaison New York-Miami, s'est écrasé en Floride, dans les Everglades, la nuit du 29 décembre 1972, tuant 99 des 176 personnes présentes à bord (163 passagers et 13 membres d'équipage). Le vol 401 faisait son approche finale sur Miami, lorsque l'équipage (le pilote Bob Loft, le copilote Bert Stockstill et l'ingénieur de vol Don Repo) commence les manœuvres d'atterrissage, ils baisse le train mais la lumière indiquant que ce dernier n'est pas sortit clignote. Le commandant envoie un mécanicien et un autre homme dans la soute de l'avion pour examiner le train d'atterrissage. Pendant ce temps, il a mis l'avion en pilotage automatique !
Il semblerait que la lumière qui indiquait que le train d'atterrissage n'était pas sortit ne fonctionnait pas, apparemment le pilote ou le copilote aurait malencontreusement heurté le pilote automatique et l'a ainsi désactivé. L'avion a alors commencé à descendre lentement sans que l'équipage préoccupé par la soit disant panne ne le remarque ! L'erreur humaine fut clairement établie.

Vers la fin des années septante la vague des films catastrophes commence à montrer un essoufflement , l’année 1978 ne propose que «Avalanche, L'Inévitable Catastrophe et Sauvez le Neptune » avant le dernier baroud d’honneur des années 79-80 qui enchaîne « Meteor (1979), le Dernier Secret du Poseidon (1979), Airport 80 : Concorde (1979), La Cité en Feu (1979), Avalanche Express (1979), Huriccane (1979), Le Jour de la Fin du Monde (1980) », autant de bide et de déception. Par contre la petite lucarne ne semble pas rassasiée, le grand manitou du genre Irwin Allen l’avait très bien compris en reprenant les principes immuable qu’il avait lui même instauré au cinéma pour les transposé à la télévision, il produit « Déluge sur la Ville et Horizon en Flamme » . Pour répondre à la demande et ne pas attendre la prescription de diffusion des films cinémas, la télévision se lance en internes dans la production de téléfilms catastrophes, c’est le cas de « The Crash of Flight 401 ». Comme au cinéma tous bon film catastrophe se doit d'avoir au moins quelques nom (visage) célèbre et ce téléfilm (de prestige) ne déroge pas à la règle en recrutant une série de nom au visage connut, piochant allégrement dans le vivier presque inépuisable de la télévision américaine. On peut considéré le générique de ce téléfilm comme un « best of »  des acteurs de la télévision américaine de l'époque.
Visage connut avec une carrière longue comme la liste des mises en examen des époux Balkany, Eddie Albert (1908-2005) fut victime de l'anti communisme primaire qui sévit aux états unis après la guerre, il réussit à rester actif grâce à son statut de « héro »  de guerre. Parmi ces nombreuses prestations il fut directeur de prison dans « Plein la gueule » , supérieur de John Wayne dans « Un Silencieux au bouts du canon », passager dans « The Concorde: Airport 79 » , président des états unis dans « Dreamscape »  ou adorateur de Satan dans « La Pluie du Diable » .
Si en Europe on connaît surtout Adrienne Barbeau pour ces rôles au cinéma, aux états unis c'est une star du petit écran grâce à son rôle récurrent de Carol Traynor dans la série Maude (1972–1978), il faut aussi préciser qu'elle est un des derniers véritable sex symbol au sens noble du terme (ces posters faisaient fureur à l'époque) des années 70-80. L'actrice fut l'épouse de John Carpenter (de 1979 à 1984), elle a joué dans « Meurtre au 43e étage (1978), Fog » , aux côtés de Jamie Lee Curtis et Janet Leigh, puis aux côtés de Kurt Russell dans « New York 1997 »  et « The Thing » (la voix de l'ordinateur). Elle participe aussi à « Creepshow, Swamp Thing, The Cannonball Run » Aujourd'hui considérée comme une actrice culte elle apparaît encore dans divers films et séries (The Convent, La Caravane de l'étrange, Dexter, Argo,...)
Christopher Connelly (1941-1988), acteur d'une série inédite chez nous Peyton Place (1964-1969), il est surtout connut en Europe pour sa participation à divers film de genre comme «  Manhattan Baby, 1990: The Bronx Warriors, The Atlantis Interceptors, Jungle Raiders, Django 2, Operation NAM, Strike Commando » .
Edwin Nelson [Ed Nelson] (1928-2014), est l'un de ces visages incontournables de la télévision américaine et des séries télés, il écumera les feuilletons pendant prés de cinquante ans, tournera pour Roger Corman dans les années cinquante (Swamp Women, Attack of the Crab Monsters, A Bucket of Blood, Hot Car Girl, Teenage Cave Man.). Il fera des apparutions dans des séries hyper connues (Super Jaimie, L'Age de Cristal,...) comme des séries totalement inconnue chez nous (Surfside 6, The Aquanauts).
Le canadien William Shatner c'est le capitaine James Tiberius Kirk dans la série télé « Star Trek«  (3 saisons), ainsi que dans les six films cinéma, mais il serait réducteur de cantonner l'acteur à ce seul personnage car avec prés de deux cent rôle il est apparut dans d'autre série (T.J. Hooker), des films (The Intruder, Incubus, La Pluie du Diable, L'Horrible Invasion). Il avait déjà embarqué dans un avion à problème dans le mythique « The Horror at 37,000 Feet » .
Lorraine Gary sera à jamais pour des millions de spectateurs la femme du shérif Brody dans les films de la saga « Les Dents de la Mer » , mais c'est oublié que l'actrice apparut pendant dix ans dans divers série (de 1967 à 1977) comme « Night Gallery, Dragnet, The Big Shipment, McCloud, The Marcus-Nelson Murders (le pilote de Kojak), ou l'Homme de Fer ».
Visage populaire dans les années septante Brooke Bundy est presque incontournable (CHiPs, Wonder Woman, Land Of The Lost Cannon, The Magician,...), au cinéma elle participe à deux épisode de la saga Freddy ( Les Griffes du Cauchemar et le Cauchemar de Freddy). Dans le rôle d'une hôtesse on retrouve la blonde Sharon Gless alias Christine Cagney, l'un des sauveteur n'est autre que WK Stratton alias Larry Casey l'un des pilotes de Pappy Boyington (Les Têtes Brûlées) et dans le rôle d'un passager on retrouve George Maharis vedette de la série « Road 77  ou du thriller «  Satan Bug » de John Sturges.

Barry Shear (1923-1979) est un réalisateur qui a su alterner avec brio de nombreux épisodes de séries (Des Agents très Spéciaux, Les Têtes Brûlées,...) ainsi que le passage au cinéma de genre (Meurtres dans la 110ème rue, Le shériff ne pardonne pas ). Certains épisodes de sérié télé réalisé par Shear avait déjà passé par la case cinéma sous le titre de « Le Tueur au Karaté »  , assemblage de l'épisode en deux parties de la troisième saison « The Five Daughters Affair » . de la série « Des Agents très Spéciaux » . Durant les années soixante et septante de nombreux téléfilm ou séries ont ainsi été exploitée en salle en Europe, parfois avec quelques ajouts au niveau sexe et violence, à l'époque la réalisation de certaines séries étant proche du cinéma, certains réalisateur comme James Goldstone (Le Toboggan de la Mort), Jack Smigth (Midway, 747 en péril ), David Lowell Rich (Airport 80 : Concorde), Jerry Jameson (Les Naufragé du 747 / La Guerre des Abîmes), David Greene (Sauvez le Neptune), Alvin Rakoff (La Cité en Feu) furent abordé notamment pour réaliser des films catastrophes, en effet le genre étant assez basique dans leur scénario il demandait surtout de bon technicien.

Le film ne s'attarde pas trop sur le crash proprement dits, préférant suivre les survivants et les efforts des sauveteurs, mais ce n'est pas pour cela qu'il bâcle la mise en scène de l'atterrissage catastrophe (entièrement filmé de l'intérieur de l'avion) même si celui ci ne dure que quelques minutes, il demeure vraiment impressionnant compte tenu du fait que ce (télé)film a été réalisé il y a un quart de siècle pour la télévision alors que les effets spéciaux n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui (surtout pas de Computer Gernereted Imagery), on est impressionné par la qualité de la reconstitution, notamment lorsqu'une partie de la carlingue se détache de l'avion avec des passagers encore attaché sur leur sièges (effets réalisé en « lives » sur le plateau). La séquence sera d'ailleurs utilisée deux fois dans le film (au débuts et à la fin), les premières minutes du métrage sont consacrées à la catastrophe, puis un flash back nous permet de faire connaissance avec tous les protagonistes de l'histoire comme de coutume dans ce genre de production. Les efforts des sauveteurs et la récupération des survivants prenant la dernière partie du film, qui reste tout aussi impressionnante certaines séquence sont totalement surréaliste le tout accentué par le relief particulier des marécages. La profusion de visage connut entraîne quelques déception comme la disparition prématurée d'Adrienne Barbeau, par contre Lorraine Gary est particulièrement impressionnante dans le rôle d'une femme pugnace qui ne veut pas abandonné son maris dont le corps est suspendu dans les arbres, les second couteau s'en tire aussi pas mal comme WK Stratton dans le rôle d'un sauveteur dépassé !
En tout cas voila un petit film catastrophe qui joue à fond sur les stéréotypes du genre et cela fonctionne à merveille, le film suit avec plus ou moins de fidélité les événements réels de l'accident, comme souvent les noms des personnages clés ont été changés et certains événements dramatiques ont été romancés, voila en tout cas une belle alternative aux inoxydables « Naufragés du 747 » et autre « 747 en Péril ».



Si ce drame est rester dans les annales de l'aviation c'est aussi pour des faits beaucoup moins conventionnels, quelques mois plus tard une rumeur se rependit comme quoi le pilote et l'ingénieur du vol 401 (décédé lors dans l'accident) avait été aperçut sur plusieurs appareils de la compagnie. Une enquête détermina qu'une partie des accessoires de l'avion accidenté furent réutilisés sur d'autre appareil et que les apparitions ne s'était produite que sur ces appareils ! Il existe un autre film « The Ghost of Flight 401 / Le Fantôme du vol 401«  de Steven Hilliard Stern, qui lui s'inspire du livre de John G. Fuller le mari d'une hôtesse qui vit l'un des fantômes et s'attarde surtout sur les aspects surnaturels de l'après catastrophe.



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Scénario : Donald S. Sanford & Steve Brown
Tiré d'un roman de Rob et Sarah Elder
Musique : Eddy Lawrence Manson
Image : Jacques Marquette & James Pergola (Floride)
Accroche : Comme un avion sans ailes

Distribution :
William Shatner (Carl Tobias), Eddie Albert (Captain Dunn), Adrienne Barbeau (Veronica Daniels), Brooke Bundy (Camille Lawrence), Christopher Connelly (Mike Tagliarino), Lorraine Gary (Emily Mulwray), Ron Glass (Jerry Grant), Sharon Gless (Lesley Fuller), Joyce Jameson (Sophie Cross), George Maharis (Evan Walsh), Ed Nelson (Philip Mulwray), Gerald S. O'Loughlin (Larry Cross), Joe Silver (Alvin Jessop), Laraine Stephens (Ginny Duffy), Richard Yniguez (Osario), (Ray Ordway)

Résumé des faits :
La nuit du 29 décembre 1972, un Lockheed L-1011 TriStar qui effectue la liaison New York-Miami s'écrase en Floride, dans les Everglades, laissant pour morts 99 des 176 personnes présentes à bord (163 passagers et 13 membres d'équipage). Le vol 401 faisait son approche finale sur Miami, lorsque l'équipage (le pilote Bob Loft, le copilote Bert Stockstill et l'ingénieur de vol Don Repo) commencent les manœuvres d'atterrissage. Ils baissent alors le train mais le voyant clignote, indiquant que ce dernier n'est pas sorti. Le commandant envoie alors deux hommes dont le mécanicien dans la soute de l'avion pour examiner le problème. Pendant ce temps, il met l'avion en mode pilotage automatique.
Tout semble normal et indique un simple dysfonctionnement du voyant lumineux. Apparemment, l’un des membres de l’équipage aurait malencontreusement heurté le pilotage automatique, le désactivant. L'avion commence sa lente descente sans que l'équipage, préoccupé par l’éventuelle panne, ne le remarque !
Après la catastrophe, l'erreur humaine fut clairement établie.

Vers la fin des années 70, la vague des films catastrophes est en phase d’essoufflement. L’année 1978 ne propose que « Avalanche », « L'Inévitable catastrophe » et « Sauvez le Neptune » avant une sorte de baroud d’honneur du genre qui voit successivement passer sur les écrans « Meteor » (1979), « Le Dernier secret du Poséidon » (1979), « Airport 80 : Concorde » (1979), « La Cité en Feu » (1979), « Avalanche Express » (1979), « Hurricane » (1979), « Le Jour de la fin du monde » (1980) », autant de bides que de déceptions. Par contre, la petite lucarne ne semble pas rassasiée ; le grand manitou du genre Irwin Allen l’avait très bien compris en reprenant les principes immuables qu’il avait lui-même initiés au cinéma pour les transposer à la télévision en produisant « Déluge sur la ville » (1976) et « Horizon en flamme » (1977). Pour répondre à la demande et ne pas dépendre du délai de diffusion des films sortis au cinéma, la télévision se lance dans la production de téléfilms « catastrophe ». « The Crash of Flight 401 » est issu de cette démarche.
Comme au cinéma, tout « Catastrophe » digne de ce nom se doit d'avoir au moins quelques stars ou, à défaut, des visages connus du public. Ce téléfilm de prestige ne déroge pas à la règle en recrutant quelques noms connus, piochant allégrement dans le vivier, presque inépuisable, de la télévision américaine. On peut du reste considérer son générique comme un « best of » d’acteurs de la télévision américaine de l'époque.

Visage connu, doté d’une carrière aussi longue que la liste des mises en examen des époux Balkany, Eddie Albert (1908-2005). Jadis victime de l'anticommunisme primaire qui sévit aux États-Unis après la guerre, il put continuer de travailler grâce à son statut de « héros de guerre ». Parmi ses nombreuses prestations, on peut citer ses rôles de directeur de prison dans « Plein la gueule », de supérieur de John Wayne dans « Un Silencieux au bout du canon », de passager dans « The Concorde: Airport 79 » , de président des États-Unis dans « Dreamscape » ou bien encore d'adorateur de Satan dans « La Pluie du Diable ».
Si en Europe l’on connaît Adrienne Barbeau pour ses rôles au cinéma, aux États-Unis, grâce à son rôle récurrent de Carol Traynor dans la série Maude (1972–1978), elle fut avant tout une star du petit écran ; il faut aussi préciser qu'elle est l’un des derniers véritables sex-symbols des années 70-80, au sens noble du terme (les posters la représentant faisaient fureur à l'époque). L'actrice fut l'épouse de John Carpenter (de 1979 à 1984), jouant du coup dans « Meurtre au 43e étage (1978), « Fog », « New York 1997 » et « The Thing » (la voix de l'ordinateur, c’est elle !). Elle participe aussi à « Creepshow » de Romero, « Swamp Thing » de Wes Craven, « The Cannonball Run » de Hal Needham. Aujourd'hui considérée comme une actrice culte elle apparaît encore dans divers films et séries (« The Convent », « La Caravane de l'étrange », « Dexter », « Argo » ...)
Christopher Connelly (1941-1988), acteur révélé par « Peyton Place » (1964-1969), « série soap » qui rencontra un grand succès, est surtout connu en Europe pour sa participation à divers film de genre comme « Manhattan Baby, « 1990: The Bronx Warriors », « The Atlantis Interceptors », « Jungle Raiders », « Django 2 », « Operation NAM », « Strike Commando » ».

Continuons notre petit recensement…
Edwin Nelson (Ed Nelson, 1928-2014), demeure l'un de ces visages incontournables de la télévision américaine et des séries télés. Nelson écume les feuilletons pendant près d’un demi-siècle, en plus de tourner pour Roger Corman dès les années 50 (« Swamp Women », « Attack of the Crab Monsters »,« A Bucket of Blood », « Hot Car Girl », « Teenage Cave Man »). Ses apparitions sont plus ou moins notables selon la notoriété des séries (Super Jaimie, L'Age de Cristal / Surfside 6, The Aquanauts).
On connait le Canadien William Shatner qui, pour beaucoup, reste le capitaine James Tiberius Kirk dans la série télé « Star Trek » (trois saisons) et des six films pour le cinéma. Il serait cependant réducteur de le cantonner à ce seul personnage car, fort de deux cents rôles, il est apparu dans d'autres séries (T.J. Hooker) et pas mal de films, parfois dans des rôles marquants (« The Intruder », « Incubus », « La Pluie du diable », « L'Horrible invasion »). Ce n’est pas la première fois qu’on le voit à bord d’un avion à problèmes puisqu’il avait déjà embarqué dans le mythique « The Horror at 37,000 Feet ».
Pour des millions de spectateurs, Lorraine Gary reste à jamais la femme du shérif Brody dans la saga « Les Dents de la Mer ». Mais c'est oublier dix années de séries diverses, de 1967 à 1977 avec des titres de gloire comme « Night Gallery », « Dragnet », « The Big Shipment », « McCloud », « The Marcus-Nelson Murders » (le pilote de « Kojak ») ou encore « L'Homme de Fer ».
Visage également populaire des années 70, Brooke Bundy est presque incontournable des séries télé (Chips, Wonder Woman, Land of The Lost, Cannon, The Magician ...). Au cinéma, elle participe à deux opus de la saga Freddy ( « Les Griffes du Cauchemar » et « Le Cauchemar de Freddy »).
Enfin, plus en retrait, on retrouve la blonde Sharon Gless (alias Christine Cagney) en hôtesse de l’air, WK Stratton (alias Larry Casey) en sauveteur (on le connait notamment pour sa présence auprès de « Pappy » Boyington dans « Les Têtes Brûlées ») et George Maharis, vedette de la série « Road 66 » ou du thriller « Satan Bug » de John Sturges, ici dans le rôle d'un passager.

Côté réalisation, Barry Shear (1923-1979) a su alterner avec brio de nombreux épisodes de séries (« Night Gallery », « Des Agents très spéciaux », « Les Têtes Brûlées »...) et cinéma dit de genre (« Meurtres dans la 110ème rue », « Le Shérif ne pardonne pas »). Certains épisodes de séries télévisées réalisés par Shear étaient déjà passés par la case ciné ; un assemblage d’un épisode tourné en deux parties de la troisième saison « Des Agents très spéciaux » (The Five Daughters Affair) sortit sous le titre « Le Tueur au Karaté ». Un procédé qui avait régulièrement cours durant les années soixante et soixante-dix, deux décennies durant lesquelles de nombreux téléfilms ou séries ont ainsi été exploités en salle en Europe, parfois avec quelques ajouts « sexe & violence ». À l'époque, la manière de réaliser des bobines pour le petit ou le grand écran étant similaire, certains réalisateurs comme James Goldstone (Le Toboggan de la mort), Jack Smigth (Midway, 747 en péril ), David Lowell Rich (Airport 80 : Concorde), Jerry Jameson (Les Naufragés du 747 / La Guerre des Abîmes), David Greene (Sauvez le Neptune), Alvin Rakoff (La Cité en Feu) furent abordés pour réaliser des films « Catastrophe ». Les scénarios du genre restant le plus souvent basiques, il suffisait dès lors de mettre aux commandes un bon technicien.

Quant à « L'Accident du vol 401 », sa mise en scène ne s'attarde pas plus que cela sur le crash à proprement dit et préfère suivre les survivants, capter les efforts des sauveteurs. Ce n'est pas pour autant que Barry Shear bâcle la séquence de l'atterrissage en catastrophe (entièrement filmée de l'intérieur de l'avion). Celle-ci ne dure que quelques minutes mais demeure, malgré le procédé et sa courte durée, impressionnante. Du reste, si l’on tient compte du fait que ce (télé)film a été réalisé il y a un quart de siècle pour la télévision, à une époque où les effets spéciaux étaient plus rudimentaires (et sans la Computer Generated Imagery), la qualité de la reconstitution reste bluffante, notamment lorsqu'une partie de la carlingue se détache de l'avion avec des passagers encore attachés à leur siège (effet réalisé en « live » à-même le plateau). La séquence est d'ailleurs utilisée par deux fois, au début et à la fin : les premières minutes du métrage sont consacrées à la catastrophe avant qu’un flash-back nous permette, comme de coutume dans ce genre de production, de faire plus ample connaissance avec les protagonistes. Les efforts des sauveteurs et la prise en main des survivants occupe logiquement la dernière partie, laquelle est tout aussi impressionnante. Certaines séquences paraissent presque surréalistes, sentiment accentué par la particularité des décors, des reliefs marécageux.

Bien entendu, la profusion de visages connus entraîne quelques cruelles désolations, voire des déceptions au regard du temps qui leur est imparti à l’écran (la disparition prématurée d'Adrienne Barbeau). En revanche, Lorraine Gary est particulièrement impressionnante en femme pugnace, refusant obstinément d’abandonner son mari dont le corps est suspendu aux arbres. Les seconds couteaux s'en tirent quant à eux de manière plus qu’honorable, à l’instar de W. K. Stratton en sauveteur… dépassé !

En tout cas, « The Crash of Flight 401 » est un petit Catastrophe qui joue à fond sur les stéréotypes du genre et qui, malgré cela, fonctionne à merveille. Certes, il suit plus ou moins fidèlement les événements réels de l'accident ; comme souvent, les noms des personnages-clés ont été changés, certains événements dramatiques ont également été romancés mais, quoi qu’il en soit, il demeure une belle et efficace alternative aux inoxydables « Naufragés du 747 » et autres « 747 en Péril ».
C’était L’Omega à bord du vol 401, à vous la base !

En rapport avec le film :

Il existe un autre téléfilm, « The Ghost of Flight 401 / Le Fantôme du vol 401 », qui illustre le même drame. Il est signé Steven Hilliard Stern.
Si ce drame est resté dans les annales de l'aviation, c'est aussi pour des faits beaucoup moins conventionnels : quelques mois plus tard, une rumeur s’est répandue, attestant que le pilote et l'ingénieur du vol 401 (décédé lors dans l'accident) furent aperçus au préalable sur plusieurs appareils de la compagnie. Après des enquêtes, la compagnie découvrit un détail curieux. Chaque appareil concerné par l’apparition du commandant et du mécanicien avait reçu une pièce du vol 401.
L’enquête fut menée par Feller J et des membres de la compagnie. Les journaux de bord mentionnent les apparitions. Ce téléfilm raconte ainsi l'histoire de ce vol et des apparitions, et s'inspire du livre de John G. Fuller, l’époux d'une hôtesse qui témoigna avoir vu l'un des « fantômes ». « Le Fantôme du vol 401 » s'attarde par conséquent surtout sur les aspects surnaturels de l'après catastrophe.
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