[M] [Critique] Live Evil

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 4:41 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Live Evil Répondre en citant

Live Evil

Origine : USA

Genre : Horreur, Gore, Vampirisme

Année : 2009



Réalisateur : Jay Woelfel

Casting : Tim Thomerson, Ken Foree, Gregory Lee Kenyon, Tiffany Shepis, Chuck Williams...

Scénario : Jay Woelfel (d'après une histoire de Lance Polland, Lenny Lenox & Vito Trabuccol)
Musique : Austin Wintory
Image : Kelly Richard & Scott Spears
Montage : Jonathan Ammon
Accroche : Bon sang ne saurait mentir

Distribution :
Tim Thomerson (Le Prêtre) ; Ken Foree (Max ); Gregory Lee Kenyon (Baxter) ; Tiffany Shepis (Spider) ; Mark Hengst (Benedict) ; Chuck Williams (barman) ; Osa Wallander (Sydney) ; Jeff Burr (routier) ; Mark Terry (David)...

Résumé :
Les vampires sont sur le point de s'éteindre. Les humains polluant leur sang par la drogue, l’alcool, la maladie, il leur est difficile de trouver quelqu'un de pur. Benedict (Mark Hengst), Sydney (Asa Wallander), Baxter (Gregory Lee Kenyon) et Yael (Eva Derrek) quatre vampires tentent de se rendre à Los Angeles à la recherche de «sang pur». Ils sont poursuivit par un prêtre armé d'un Katana, qui élimine les vampires un à un, la traque finira dans une ancienne église.

Jay Woelfel fait partie de cette pléthore de réalisateur indépendant et dilettant qui tourne aux états unis, souvent polyvalent (producteur, scénariste, réalisateur, monteur, compositeur) ils survivent grâce à un marché parallèle qui exploite ces productions sur tous les supports possibles (Live Evil aurait même connut une sortie en salle). Tourné en six mois le film ressemble à un minestrone d'influence cuisiné par un geek en folie. Pas encore tout à fait professionnel mais plus vraiment amateur, le film navigue continuellement entre deux eaux, ce qui nous vaut quelques approximation technique (faux raccord, montage, décors parfois hideux,...) mais le tout est noyer par la générosité sans borne du film qui fait penser au premier Peter Jackson (Bad Taste, les Feebles, Brain Dead).

Malgré un budget que l'on soupçonne des plus étriqué le film se paye quand même deux acteurs cultes Tim Thomerson & Ken Foree (également co-producteur).
Tim Thomerson aurait put faire une carrière uniquement de second couteau au cinéma (Il est génial dans "Retour vers l'enfers") et à la télévision (il participe à une pléthore de série depuis des années), si le destin ne l'avait mis sur le chemin de Charles Band et de son studio de l'époque Empire Pictures. En 1985, Thomerson interprète le rôle de Jack Deth dans une série b à petit budget intitulée « Trancers / FuturCop ». Ce rôle apparemment sans importance va l'intronisé comme une valeur sure de la série b yankee évidemment il reprendra son rôle fétiche dans les suite produite par Band « Trancers II/Trancers II: The Return of Jack Deth (1991), Trancers III (1992), Trancers 4: Jack of Swords (1994), Trancers 5: Sudden Deth (1995) et Trancers 6 (2002) », mais se retrouvera dans d'autre films du producteur comme « Zone Trooper, Dollman vs Demonic toys, Dollman, Bad Channel" ainsi que d'autres productions comme "les trois Nemesis , Hong Kong 97, Dominion,... »
Ken Foree fait partie du casting de "Zombie / Dawn of the Dead" de Romero ce qui lui vaudra une certaine notoriété qu'il va mettre au service de nombreux films fantastiques, devenant une petite icône du cinéma d'épouvante (From Beyond, Massacre à la tronçonneuse 3 : Leatherface, Le Dentiste, The Devil's Rejects, Lord of Salem)
Les actrices Tiffany Shepis et Elissa Dowling n'ont rien à envier à leur homologue masculin, en effet ce sont de pures actrice de genre qui travaillent essentiellement dans des petits budgets, elle peuvent d'ailleurs se vanter d'avoir dans leurs filmographie respective (passé une centaine de films chacune) des titres aussi poétique que « Bonnie & Clide vs Dracula, Emmanuelle 2000: Emmannuelle Pie, Nympha, The Sugar Creek Killer,... » pour Tiffany et « She Alien, Vaginal Holocaust, Psychosomatika, Showgirl 2, Dracula in a Women's prison,... » pour Elissa.
Un panelle de jolie fille complété par Osa Wallander (la série tv Jane the Virgin) et Eva Derrek (Dracula in a Women's Prison).
Mais l'actrice qui se fait le plus remarquer est certainement Kimberly Sanders réalisatrice, productrice et scénariste de court métrage qui n'a pas fait une grande carrière mais son rôle est a l'origine d'une des énigmes les plus angoissante du film , a t elle été doublée dans la scène de douche ?

Le film de Woelfel ce réfère à une kyrielle d'autres productions en relation avec le vampirisme « Near Dark, Vampires, Blade » ou non « Kill Bill,… », mais sa principale inspiration vient d’un ancien film « Du sang pour Dracula » du trio Andy Wharol, Paul Morrissey & Antonio Margheriti ou le comte ne pouvais boire que du sang de Vierge. Dans le même ordre d’idée le script de Woelfel nous présente des vampires moderne qui ne peuvent boire que du sang pur et non contaminé, ce qui relève d'une vraie gageure dans un monde gangrené par le cholestérol, le diabète, les MST et autre saloperie. Heureusement il existe des dealers (Ken Foree excellent) de sang pur, qui peuvent rassasier les vampires en manque ! Avec un matériel de base aussi conventionnel le défit majeur est de créer son propre univers, pari réussit pour le réalisateur /scénariste qui développe avec audace et sans moyen (ou presque) sa propre mythologie, aidé par un Tim Thomerson vieillissant mais en grande forme et une brochette d’actrices aussi jolie que mortelle. C'est pas toujours subtil et parfois un peu brouillon, mais totalement irrévérencieux et impertinent, les seules limites semble avoir été le budget. Enfin un film qui ne cherche pas le politiquement correcte à tous pris (on s 'attaque même à des nouveaux nés) et c'est tant mieux. Comme le démontre la première scène du film ou une vampirette fait du bringue à trois péquenauds, dont un qu'elle va sucer dans tous les sens du terme, avant de vomir tous le sang qu'elle a ingurgité ! Une bien belle entrée en matiére qui annonce la suite, une sorte d'avertissement du genre: "si vous n'avez apprécie inutile de continuer !".










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Résumé :

À une époque où les êtres humains polluent leur sang par la drogue, l’alcool et la maladie, les vampires sont en voie d’extinction car il leur est de plus en plus difficile de trouver des victimes pures. Benedict (Mark Hengst), Sydney (Asa Wallander), Baxter (Gregory Lee Kenyon) et Yael (Eva Derrek), quatre vampires, tentent de se rendre à Los Angeles à la recherche de sang pur. Ils sont alors poursuivis par un prêtre armé d'un katana qui s’est donné pour mission d’éliminer les morts-vivants. Sa traque finira dans une ancienne église…

Jay Woelfel fait partie de la flopée des réalisateurs indépendants et dilettantes qui tournent aux États-Unis, de manière souvent polyvalente (il est producteur mais aussi scénariste, réalisateur, monteur et compositeur). Des réalisateurs qui survivent grâce à un marché parallèle exploitant ces productions sur tous les supports possibles (« Live Evil » aurait a priori connu une sortie en salle). Tourné en six mois, cette livraison de Jay Woelfel ressemble au final à un minestrone d'influences, cuisiné par un geek en folie. Pas encore tout à fait professionnel mais plus vraiment amateur, « Live Evil » navigue continuellement entre deux eaux avec, notamment, des approximations techniques de circonstances (faux raccords, montages, décors parfois hideux...). Mais l’ensemble est sauvé par sa générosité qui n’est pas sans faire penser aux premiers Peter Jackson (« Bad Taste », « Les Feebles », « Brain Dead »).

Malgré son budget étriqué, le film s’offre deux acteurs au statut culte, à savoir Tim Thomerson et Ken Foree (également coproducteur).
Tim Thomerson aurait pu faire une carrière uniquement de second couteau pour le cinéma (il est par exemple génial dans "Retour vers l'enfer") et pour la télévision (il participe à une pléthore de séries depuis des années) si le destin ne l'avait pas mis sur le chemin de Charles Band et de son studio de l'époque, la Empire International Pictures. En effet, en 1985, Thomerson interprète le rôle de Jack Deth dans une série B à petit budget intitulée « Trancers / Future Cop ». Ce rôle apparemment sans importance l'intronise comme une valeur sure de la série B yankee. Il reprend du coup son rôle fétiche dans les suites produites par Band : « Trancers II/Trancers II: The Return of Jack Deth » (1991), « Trancers III » (1992), « Trancers 4: Jack of Swords » (1994), « Trancers 5: Sudden Deth » (1995) et, enfin, « Trancers 6 » (2002) ». On le retrouve également dans d'autres films du producteur, comme par exemple « Zone Troopers », « Dollman vs Demonic Toys », « Bad Channels » ainsi que les trois opus de « Nemesis », « Hong Kong 97 » et « Dominion ».
Ken Foree est l’un des principaux protagonistes du « Zombie » de Romero, ce qui lui vaut une certaine notoriété qu'il met au service de nombreux films fantastiques. Il devient ainsi une petite icône du cinéma d'épouvante (sa présence dans « From Beyond », « Massacre à la tronçonneuse 3 : Leatherface », « Le Dentiste », « The Devil's Rejects » ou encore « The Lords of Salem » en atteste).
Les actrices Tiffany Shepis et Elissa Dowling n'ont cependant rien à envier à leurs homologues masculins. Ce sont en effet de pures actrices de cinéma de genre, qui exercent leur talent essentiellement dans des petits budgets. Elles peuvent même se vanter d'avoir dans leur filmographie respective (avec au compteur une centaine de films chacune) des titres aussi poétiques que « Bonnie & Clide vs Dracula », « Emmanuelle 2000: Emmannuelle Pie », « Nympha », « The Sugar Creek Killer » (pour Tiffany), et « She Alien », « Vaginal Holocaust », « Psychosomatika », « Showgirls 2: Penny's from Heaven », « Dracula in a Women's Prison » (pour Elissa).
Deux bimbos complétées par un panel de jolies filles comme Osa Wallander (la série TV « Jane the Virgin ») et Eva Derrek (« Dracula in a Women's Prison »).
Néanmoins, bien que plus en retrait, l'actrice qui se fait le plus remarquer ici demeure certainement Kimberly Sanders. Réalisatrice, productrice et scénariste de courts-métrages, elle n'a pas fait une grande carrière mais son rôle est à l'origine d'une des énigmes les plus angoissantes du film : « a-t-elle été doublée ou non dans la scène de douche ? »

Quoi qu’il en soit, le film de Woelfel cligne de l’œil à une kyrielle de productions en relation avec le vampirisme, de « Near Dark » à « Blade » en passant par « Vampires » de John Carpenter, encore que sa principale inspiration semble issue de « Du sang pour Dracula » du trio Andy Warhol, Paul Morrissey et Antonio Margheriti dans lequel le comte ne pouvait boire que du sang de vierges ; une idée que reprend à son compte le script de Woelfel, qui nous présente des vampires modernes ne pouvant s’abreuver que de sang pur, non contaminé. Il transforme d’ailleurs ce postulat de départ en véritable gageure dans un monde gangrené par le cholestérol, le diabète, les MST et par encore bien d’autres saloperies. Fort heureusement, il existe des dealers de sang pur (Ken Foree excelle à camper l’un d’eux) qui ont la capacité de rassasier les vampires en manque !

Avec un support de base aussi mince, le défi majeur était de parvenir à créer son propre univers ; pari réussi pour le réalisateur/scénariste qui développe avec audace et très peu de moyens sa propre mythologie. Il est aidé par un Tim Thomerson en grande forme lui aussi, bien que vieillissant, ainsi que par une brochette d’actrices - évoquées ci-avant - qu’on dévore des yeux !
Certes, ce n’est pas toujours d’une grande subtilité et l’ensemble est parfois-même brouillon, mais « Live Evil » est un petit spectacle totalement irrévérencieux, impertinent au point que sa seule limite semble avoir été le budget. Voici enfin un film qui ne cherche pas le politiquement correct à tout prix (on s 'attaque même à des nouveaux nés !) et c'est tant mieux. Un peu à l’image de la première scène où une « vampirette » fait du gringue à trois péquenauds avant d’aller en sucer (dans tous les sens du terme) puis de vomir tout le sang qu'elle a ingurgité ! Une splendide entrée en matière en forme d'avertissement : "si vous n'avez pas apprécié, inutile de continuer !".
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flint
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MessagePosté le: Dim Mar 24, 2019 5:40 pm    Sujet du message: Re: [M] [Critique] Live Evil Répondre en citant

The Omega Man a écrit:
"Vaginal Holocaust"


frank_PDT_16

On vend du rêve. frank_PDT_10
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