mallox Super héros Toxic


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Posté le: Mar Mai 12, 2020 6:40 am Sujet du message: [Fast déconfinement] Blood Hook, l'étang du cauchemar - 1986 |
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Blood Hook - L'étang du cauchemar - 1986
(Blood Hook)
Origine : États-Unis
Genre : Slasher
Réalisé par Jim Mallon
Avec Bill Lowrie, Paul Drake, Don Winters, Christopher Whiting, Sara Hauser, Patrick Danz...
Dans une petit bourgade du Wisconsin, Pépé pèche dans le lac, au bord d'un petit ponton en bois, avec, à ses côtés, son petit-fils Peter. Soudain, comme s'il faisait une combustion spontanée, voici pépé qui tournille, semble-t-il accroché puis mu par la force d'attraction d'un énorme hameçon ! C'est en tout cas ce que l'énorme flotteur entrevu laisse penser...
17 ans ont passé... Peter a grandi (vous m'en direz tant). Accompagné de 4 de ses amis, tous de jeunes branleurs étudiants (pléonasme), il passe ses vacances dans la vieille maison de campagne appartenant à feu pépé, en plein cœur d'une forêt.
Tout irait bien si leur arrivée ne coïncidait pas avec un concours annuel de pêche au brochet, une compétition des plus féroces. Un soir, alors qu'ils sont ivres, Peter voit une femme disparaître d'un ponton. Hallucination ?!!! ... Troma post-Pépé ?!!!
Pas vraiment car peu après, un hameçon à trois crochets harponne mortellement 2 d'entre-eux et tue la belle animatrice du concours !
He said captain, I said wot, he said captain, I said wot d'you want !
Pêché au hasard, vu les noms de Lloyd Kaufman et de Michael Herz qui s'affichent au générique, je savais à peu près à quoi s'attendre : un petit Troma probablement décalé et un brin rieur...
Ça ne rate pas et l'on se retrouve projetés direct dans un slasher qu'on qualifiera de "différent".
Outre les brushings de femelles poneys et les coupes de raton laveur, c'est le cadre qui surprend de manière assez positive : un étang, un concours de pêche et, pour les meurtres inhérents au genre, un modus operandi des plus singuliers : les protagonistes se font pêcher comme du gros (faut dire qu'ils ne sont pas légers légers...) et, lorsque les hameçons les chopent, ils se retrouvent assez vite éventrés, à perdre rapidos tripes et boyaux, vidés comme des poissons.
En matière de gore Blood Hook ne s'arrête pas là puisque les victimes passent au hachoir et servent, en petits morceaux, d'appât pour la pêche. Recyclage, ô recyclage, quand tu nous tiens !
Ce qui tarit hélas cet Étang du cauchemar c'est le traitement de ses personnages mais aussi la durée quasi hallucinante du bidule. 1h50.
Une heureuhhhhhhhhhhhhhhhhh....................................................................................................................................................................... et cinquante minuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutes..................................................................................................................
Pendant 1h50 donc, on se farcit une fournée de mongolos de première catégorie tant et si bien, fait fréquent dans le genre il est vrai, qu'on a hâte qu'ils se fassent trucider. Et bien salement tant qu'à faire !
C'est qu'en plus ils parlent.
Ils parlent pour dire des choses galactiques.
Tellement galactiques qu'il faut bien admettre qu'à jouer le jeu, on se marre (aux canards) assez souvent.
Il faut tout de même voir ce pêcheur amener son propre brochet pour gagner le concours, ce gamin philosophe qui cite Kant à ses parents dotés tous deux d'un Q.I. de mérous, et puis les dégénérés du coin qui, forcément, sont les plus menaçants mais pas les (plus) coupables. L'ensemble se fait régulièrement surréaliste, défiant ainsi tout critère de jugement en bonne et due forme.
Dommage cependant que l'attraction de la ville de Hayward où a été tourné Blood Hook - L'étang du cauchemar, à savoir un brochet géant ouvert au public et que l'on peut donc visiter, ne soit pas exploité. Dommage car, outre l'endroit, pas si mal exploité malgré un potentiel plus grand, les victimes, enfilées comme des perles, forme un ensemble ayant une drôle de gueule.
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Dernière édition par mallox le Mer Mai 13, 2020 1:13 pm; édité 1 fois |
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Mer Mai 13, 2020 12:03 pm Sujet du message: |
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Les deux premières affiches me plaisent bien et je me souviens très bien de la seconde, même si je n'avais jamais vu le film
Par contre, en effet, 1h50 pour un concours de pêche au brochet humain, ça pue le trolong-métrage, surtout quand c'est du troma... C'est même incompréhensible... |
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