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gregore Site Admin


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 1937
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Posté le: Ven Nov 04, 2005 9:58 am Sujet du message: [M] [Critique] Silent Hill |
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Bon voila on en avait pas encore parlé vu que le sujet sur doom occupé deja tout nos esprits
En salle le 26 avril 2006
 _________________ "La guerre c'est la paix", "La liberté c'est l'esclavage", "L'ignorance c’est la force"
Dernière édition par gregore le Ven Fév 16, 2007 1:18 pm; édité 2 fois |
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gregore Site Admin


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 1937
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gregore Site Admin


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 1937
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Posté le: Ven Jan 27, 2006 9:01 am Sujet du message: |
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http://movies.yahoo.com/movie/1808718754/info
Le trailer est pas trop mal, peut etre qu'on aura droit enfin a une adaptation de jeux video reussi
Sorti aux US en Avril 2006 _________________ "La guerre c'est la paix", "La liberté c'est l'esclavage", "L'ignorance c’est la force" |
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Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
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Posté le: Ven Jan 27, 2006 5:03 pm Sujet du message: |
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Je connais pas le jeu, mais je connais Christophe Gans (le mec qui a mis Marc Dacascos en slip au dessus d'une porte dans Crying Freeman).
C'est dire si je n'attend pas particulièrement son Silent Hill, que par ailleurs je ne vois pas franchement comme un film s'annonçant révolutionnaire. Juste un film horrifique qui sera plus ou moins réussi, je pense. |
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Cenobite 20 % irradié


Inscrit le: 15 Jan 2005 Messages: 180
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Posté le: Ven Jan 27, 2006 6:20 pm Sujet du message: |
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Moi j'aime bien ce que fait Gans. |
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gregore Site Admin


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 1937
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Posté le: Ven Jan 27, 2006 6:43 pm Sujet du message: |
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Cenobite a écrit: | Moi j'aime bien ce que fait Gans. |
et moi j'aime bien Crying Freeman
Révolutionnaire y a quand meme peu de chances mais réussi c'est fort possible ! _________________ "La guerre c'est la paix", "La liberté c'est l'esclavage", "L'ignorance c’est la force" |
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Nickbur 60 % irradié

Inscrit le: 26 Nov 2004 Messages: 720 Localisation: Friteland
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Posté le: Ven Jan 27, 2006 11:42 pm Sujet du message: |
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Depuis le Pacte des gnous, je me méfie de Gans comme de la peste et ce Silent hill ne me dis rien de bon... _________________ Atomik Circus - Film culte. Par amour des mes coui... |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Sam Sep 30, 2006 9:47 pm Sujet du message: |
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Je veux bien en reparler un peu plus dans quelques jours ; simplement je respecte beaucoup C.Gans en tant que journaliste critique, et en tant que passioné du genre, mais il est vrai qu'en temps que cinéaste ses films sont très inégaux .
Gros problème qui se vérifie à nouveau dans ce "silent Hill" , la direction d'acteurs est inexistante , ou alors Gans ne vit pas dans le même monde que nous .
La première partie est réellement excitante , quasi-muette , elle est toute en ambiance, et l'estéthique est belle ; ensuite dès que les personnages affluent ( secte post-apocalyptique qui m'a fait fortement penser à l'ecxellent Nanar qu'est le survivant de Boris Sagal ) , ça se gâte fortement ; ça sonne faux et la mise en scène dérape dans des effets empêchant la visibilité d'un film pourtant bien parti .
De même, Gans n'est vraiment pas à l'aise avec les images de synthèse qui renvoient effectivement à sa sale bête du Guevaudan ...
Dommage.
Moit/moit donc .
5/10 _________________

Dernière édition par mallox le Jeu Juin 12, 2008 4:24 am; édité 1 fois |
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Livine 20 % irradié


Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 113
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Posté le: Lun Oct 02, 2006 7:35 am Sujet du message: |
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En réalité je ne connais ni Gans ni le jeu, et je ne fonctionne pas vraiment comme "ce que fait Machin est bien/pas bien ", je vois au film par film... |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Oct 02, 2006 8:23 am Sujet du message: |
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Je trouve ça dommage personellement , car derrière la caméra, il y a bien un être humain avec tout ce qu'il peut comporter de caractère , de qualités, de défauts, d'obsessions etc etc ...
Et Christophe Gans, lui, a toujours fonctionné comme ça ; et en tant que journaliste et en tant que metteur en scène ... Je ne vois comment le traiter autrement vu qu'il fait un cinéma qui se veut de Genre et de Références justement.
Par contre, je ne pense pas m'étendre sur le film davantage vu que je ne connais pas le Jeu dont il est issu, et dire s'il est bien adapté ou non , je ne peux le savoir .
Chère Livine, peux-tu au moins nous dire , même en ne fonctionnant pas comme ça, pourquoi tu as adoré, car je reste sur ma faim ... et fini par me demander si tu fonctionnes tout court . ( je plaisanteuh .... ) . _________________
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Livine 20 % irradié


Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 113
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Posté le: Lun Oct 02, 2006 8:44 am Sujet du message: |
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En réalité j'aime bien l'idée de ce genre de "monde parallèle" : le fait que Rose et son mari tout le long du film sont au même endroit au même moment; j'aime bien Jodelle ferland (qui doit avoir une tête à jouer les mortes vivantes apparemment : pauvre gamine!!), Sinon, il faudrait que je le revoie pour approfondir, à première vue, j'ai assez apprécié, quoi..
cher mallox : tous mes neurones ne l'ont pas encore vu, aussi je devrais le revisionner
Par ailleurs ce film me fait penser très fortement à un autre du même acabit; mais voilà: je ne sais plus lequel.... cela dit j'y suis peu être allée un peu fort en disant que j'vais adoré |
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Livine 20 % irradié


Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 113
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Posté le: Jeu Oct 05, 2006 3:24 pm Sujet du message: |
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Alors après l'avoir visionné avec le son :
L'histoire est bof, mais j'aime bien les effets spéciaux ( je voudrais bien m'améliorer en effets spéciaux; j'avais étudié ça très brièvement à la Fac)
Je reste sur l'idée que ça ressemble à un autre film que j'ai vu mais je ne sais plus lequel aaaaaaaaaaarghhhh ça m'énerve  |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Oct 05, 2006 4:12 pm Sujet du message: |
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Arrête car depuis que tu as dis ça, moi aussi, je cherche ... en plus, on doit penser au même à tous les coups. _________________
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Livine 20 % irradié


Inscrit le: 29 Sep 2006 Messages: 113
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Posté le: Jeu Oct 05, 2006 8:50 pm Sujet du message: |
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Alors :
Ce film me rappelle : pour les créatures sans visage : The House On Haunted Hill
Pour les réalités parallèles : la série The Kingdom Hospital (à cause de la gamine, c'est la même actrice : Jodelle Ferland)
Pour le coup de l'hôtel : The Shining (nouvelle version) |
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Croustimiel 3 % irradié

Inscrit le: 29 Déc 2006 Messages: 33
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Posté le: Dim Jan 28, 2007 12:47 pm Sujet du message: |
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[Repost dans le bon topic]
Date de sortie : 26 Avril 2006
Réalisé par Christophe Gans
Avec Radha Mitchell, Sean Bean, Laurie Holden
Origine : Japon / France
Genre : Epouvante / Horreur / Fantastique
Durée : 2h 7min.
Année de production : 2005
Phrase d'accroche : La 1ère adaptation de jeu vidéo.
Captures : bientôt :/
Résumé : De plus en plus souvent, la jeune Sharon est victime de crises de somnambulisme lors desquelles elle évoque la ville de Silent Hill. Sa mère, inquiète, décide de l'emmener en ce lieu énigmatique pour en découvrir davantage...
Critique :
Difficile de parler de Silent Hill le film sans parler de Silent Hill, le jeu. Fondamentalement révolutionnaire, la saga réinventait l'horreur psychologique. C'est à l'issue d'une longue réflexion sur les angoisses humaines qu'elle créa une nouvelle forme de peur où se mêlent sexualité et morbidité, et dont toute personne y ayant joué se souvient. Érotisation de l'horreur, esthétisme exacerbé du crade, Silent Hill a creusé profond dans la psyché humaine pour secouer nos esprits, affirmant haut et fort qu'aucune poésie ne renferme en elle une part d'atrocité. Adapter cette oeuvre hors normes était un pari casse gueule mais ultra prometteur.
Résultat : mitigé.
Dans un premier temps, il est utile de préciser que je me place du côté des joueurs, et des fans de la série vidéoludique. Il m'est bien difficile d'imaginer ce que peu ressentir une personne qui n'a jamais joué au jeu en visionnant le film. Probablement y verra-t-elle un gros n'importe quoi. Mon avis est donc d'emblée partial, et je l'assume.
Silent Hill, le film, est un film important. Il s'agit en effet de la première adaptation de jeu vidéo jamais réalisée. J'entends déjà la foule scander : "Hey ho ! Y'en a eu plein avant !". Mais notez bien que je parle d'une "adaptation" : ce qui implique en amont un travail et une réflexion sur l'œuvre de base, ainsi qu'un véritable intérêt manifesté à son égard. Ce qui est différent de ressortir de sous la commode d'un producteur peu scrupuleux un scénario poussiéreux et de lui flanquer un nom à licence de façon à en faire un produit vendable. Gans porte un véritable intérêt à Silent Hill, et ça se ressent à l'écran. On rentre dans une autre sphère : celle de l'art.
L'esthétique est bien restituée. Visuellement le film est un régal. Les mouvements de caméras sont souvent impressionnants tant ils rappellent les mouvements virtuels typiques du jeu (la majeure partie du film est filmée à la grue), certains tiennent même de la trouvaille. La photographie est extrêmement soignée, chaque plan est bien pensé, on progresse presque par tableaux successifs. Les magnifiques musiques des jeux ont été réutilisées sans qu'une seule note soit modifiée; la plupart sont composées au piano et surviennent aux moments les plus importuns voir et les plus étonnants. Le film, comme le jeu, appartiennent sans concession à ce pan de l'art moderne qui s'inspire non pas de ce qui est beau, mais de toute l'horreure contemporaine, évoquant Tchernobyl, Hiroshima ou les camps de concentration, puisant dans l'inconscient collectif les images qui dérangent tout en leur conférant une beauté plastique surréaliste.
C'est un véritable bonheur de retrouver les créatures qui symbolisent à elles seules l'esprit de Silent Hill qui marque ici toute sa différence. Elles n'ont ni cornes, ni griffes, ne crachent pas de feu et n'ont aucun super pouvoir. Elles sont tout au contraire nues, pathétiques, presque des êtres malades qui appellent à l'aide, des damnés. Elles ne se cachent pas comme il est coutume depuis Alien, mais sont omniprésentes, telle une faune peu agressive. On reconnaît l'humanité brisée sous chacun de leur trait, ce qui en fait des monstres dérangeants plus que des bêtes à tuer. A savoir que tous ont été réalisés sans l'aide de l'infographie : chapeau. Au final, leurs apparitions sont vraiment trop peu nombreuses et trop courtes.
Et c'est là que le bât blesse : le film manque d'ambition. Frileux, Gans ?
On a l'impression qu'il passe une trop grande partie de son film à nous dire que cette ville est bizarre sans aller vraiment plus loin. Où est passée la mélancolie sans borne et la noirceur abyssale de Silent Hill 2 ? Qu'a-t-il fait de l'esthétique paroxystique et la violence de Silent Hill 3 ? Et pourquoi ne pas s'être inspiré de tout le malsain flirtant avec la folie de Silent Hill 4 ? Le joueur reste sur sa faim. Peut-être est-ce aussi la faute à une production un poil dirigiste (elle exigea par exemple de rajouter toute une partie du film décrivant les agissements du père de Sharon, souvent décriée). Ce sont les aléas éternels des films à gros budget. La peur viscérale que le jeu procure est ici absente, ce n'est pas étonnant car le média n'est pas le même ; malgré tout, on se dit qu'il y avait matière à manier les émotions d'une manière plus subtile.
Mais les frustrations ne s'arrêtent pas là, puisque Gans se risque même à une scène explicative complètement artificielle en fin de film, comme si lui-même considérait le mystère insoutenable. Silent Hill n'appelle pourtant pas d'éclaircissement, c'est une expérience sensorielle et personnelle. Soit, à peine réussit-on à se persuader que cette scène nullissime n'était pas dans le film, que l'on débouche sur un final franchement discutable qui m'a semblé trop éloigné de l'esprit du jeu, comme si ce dernier ne contenait pas suffisamment de scènes et d'éléments magnifiques à utiliser en guise de conclusion.
Ces écarts sont regrettables. De plus, on garde en travers de la gorge quelques séquences ou certaines phrases indignes de l'oeuvre, aussi brèves soient-elles, renvoyant directement aux blockbusters pseudo horrifique made in USA (Ring, etc.) auxquels le film s'oppose pourtant idéologiquement. Mais même sans ça, Silent Hill ne serait pas le bijou qu'il aurait dû être car trop sage, ce qui est un comble quand il s'agit d'adapter une oeuvre barrée et franchement déviante. Malgré tout on comprend qu'à soixante millions de dollars, tout n'est pas permis. L'entreprise est déjà louable, et on ressent véritablement la volonté d'inaugurer un genre nouveau, loin des clichés des films d'horreur traditionnels : pas d'effets faciles, pas de sursauts ringards, pas d'introduction interminable hors sujet... Bref, un film fait dans les meilleures intentions.
En somme, Silent Hill est un film de fan fait pour les fans. Ceux-ci ne pourront s'empêcher d'avoir le visage fendu par un sourire dés qu'ils entendront les premières notes de mandoline à l'affiche du logo Tristar, et le garder jusqu'à la fin du film. Un cadeau, une gourmandise, une expérimentation qui demande à être approfondie. Gans a déjà l'immense mérite de ne (presque) pas trahir le jeu, même s'il se contente d'effleurer son sujet et les possibilités infinies qu'il recèle. Peut-être que les suites qu'il nous a promis sauront creuser plus profond, là où ça fait mal, vraiment mal... |
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