[MAJ] [critique] La Nuit des vampires

 
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Sam Aoû 27, 2005 2:27 pm    Sujet du message: [MAJ] [critique] La Nuit des vampires Répondre en citant



Nattens Engel. 1998.
Origine : Danemark
Genre : Horreur
Réalisation : Shaky Gonzalez
Avec : Maria Karlsen, Mette Louise Holland, Tomas Villum Jensen, Svend Johansen...

Rebecca est une charmante blonde venant d'hériter d'un manoir laissé par feu sa grand-mère, une adepte de l'occulte. Pour fêter l'héritage, elle se rend avec son copain Mads et son amie Charlotte dans sa nouvelle propriété, où l'y attend des vestiges d'une sombre histoire de vampirisme familial, dont elle retracera les grandes lignes le soir-même, en lisant un livre au grand dam de ses festifs amis, sceptiques. Pourtant, Rebecca finira par vouloir vérifier la légende, et tentera de réveiller Rico, son aïeul, le vampire en chef croupissant dans la cave à l'état de squelette...



Fort étrange que ce film danois. Il s'agit en réalité d'un condensé de différents types de films, dont les styles divers et variés donnent à cette Nuit des Vampires une hétérogéneité pour le moins déconcertante pour le spectateur. Ainsi, après un début très axé gothique (le manoir, la nuit, la vieille cave poussièreuse, le passé de la famille lié au vampirisme), Gonzalez n'hésite pas à donner dans le style John Woo, à travers des scènes de gunfights pour le moins caricaturales et d'ailleurs plutôt mollassonnes. Puis on se retrouve dans un drame fantastique à base de Rosemary's Baby, lorsque Rico, le vampire, se met en tête d'engrosser "'l'élue", qui cette fois n'est pas une blondasse aimant lever la papatte (encore qu'il y ait également des combats façon arts martiaux dans le film), mais une jeune femme destinée à donner naissance à un enfant dont le sang est susceptible de redonner une nouvelle jeunesse au vampire. Bref l'unité de ton n'est pas de mise. Ce qui pourrait être bienvenu, si tant est que le traitement de cette polygamie de styles soit réussi. Mais ce n'est pas franchement le cas. Plus qu'une alliance des genres, c'est surtout à un enchaînement que nous avons affaire. De ce fait, le rythme du film en pâtit au point que l'ennui commence un peu à percer, malgré la décomplexion affichée. Mais n'est pas Robert Rodriguez qui veut (enfin je parle du Robert Rodriguez d'Une Nuit en Enfer), et le film devient légèrement prétentieux. Sauf si bien sûr on considère que tout ce qui nous est montré est vu sous l'angle de l'humour. Option que je préfère retenir, car les scènes telles que cette "Et pendant ce temps-là au Pérou, un prêtre se fait du mourron" incrustée entre deux scènes au Danemark, ou encore le final du film, peuvent prendre une tournure tout de suite très ridicule.



Mais direz-vous, comment est-ce que trois personnages reclus dans un manoir peuvent se retrouver dans de telles situations ? C'est que voyez-vous, la plus grosse partie du film est composée de flash-backs : un pour la naissance du vampire Rico au XIXème siècle, lorsque le peureux prêtre Rikard (le brave homme) s'en alla traquer un démon au faciès hideux mais fort marrant aux environs de Copenhague. Un pour nous narrer l'infructueuse tentative d'un groupe de traqueurs de vampires plus ou moins semblables à ceux du Vampires de John Carpenter pour tuer Rico. Et enfin un pour l'histoire façon Rosermary's Baby. Avec tout cela, il n'y a plus trop de temps pour nos trois personnages de départ pour oeuvrer. Du reste, leurs péripéties seront vites torchées, et frôleront l'inutile le plus total. Le film prend donc des allures de films à sketchs axé autour des aventures du vampire Rico, dont le charisme est d'ailleurs pour le moins discutable, ce qui n'aide pas à s'attacher à ce qui lui arrive.



Bref La Nuit des Vampires est un film voulant bien faire, alliant modernisme et classicisme, sans jamais y parvenir. Tant pis.

3/10

Accroche : Un Rikard qui tourne mal.
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Camif
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MessagePosté le: Dim Jan 16, 2011 6:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Fort étrange que ce film danois

Notamment celui-ci . frank_PDT_16
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox
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