Au niveau -6 de la morgue, on dissèque, on prend des échantillons d'organes, on scie, on découpe...

Et on viole les cadavres !
Court métrage espagnol d'une trentaine de minutes, Aftermath est hallucinant de qualités esthétiques, surtout quand on connaît son thème majeur : La nécrophilie !
Mais le plus stupéfiant est sans doute la beauté des plans, la photographie est parfaite et colle parfaitement avec un rythme lancinant et fascinant.

 

 

La prouesse se confirme avec un film sans parole, se jouant dans les regards et les actions et c'est convaincant et réussi ! (ce qui veut dire que quelque soit la nationalité de la vhs ou du dvd que vous pourrez trouver, n'hésitez pas à le prendre).
C'est sans doute cette qualité de réalisation qui rend le métrage encore plus ambigu, frôlant une certaine poésie macabre et une sensualité malsaine, qu'on a presque honte d'apprécier.
C'est évidemment très démonstratif, Cerda ne cache rien et jette à la figure du spectateur des scènes gores extrêmes, au réalisme troublant et abject. Passant de la froideur médicale des actes du légiste, à l'érotisme pervers du nécrophile en action.
Aftermath ne souffre d'aucune comparaison avec les autres films abordant le même thème, il est bien supérieur de par sa qualité visuelle. Jamais trash comme un Nekromantik. Ni passivement suggéré comme un Love me deadly. Plus qu'une réussite banale : Une référence !
Attention, réservé à un public ultra averti !

 

 

Note : 9/10

 

Nickbur