Suite à la mort de sa mère, May se retrouve seule, elle s'engage à accomplir une quête qui devrait lui apprendre certains secrets, en route elle croise le fils d'un seigneur dont elle se lie d'amitié, à tel point qu'elle en devient la sœur adoptive.
Mais May doit continuer son chemin et les révélations qu'elle découvrira bouleverseront sa vie.

 

Phoenix the Ninja raconte donc l'histoire plus que basique d'une jeune fille découvrant peu à peu son passé tragique, passé qui la conduira vers une vengeance sans pitié.
Le problème principal vient du fait qu'elle met tout de même une heure à comprendre les faits, et oui ! elle est pas très maline la donzelle, tout le monde en parle mais jamais elle ne fait le rapprochement avec son histoire. Ce long début comporte assez peu de combats et pas beaucoup plus de rebondissements, de plus le montage chaotique n'arrange rien, heureusement juste au moment où l'on commence vraiment à s'ennuyer, la révélation est faite, en vingt minutes de film elle doit massacrer tous ses ennemis !
Et là le spectacle commence véritablement, après un premier affrontement de nuit assez décevant (forcément on voit rien), on assiste à une scène au milieu de superbes cascades, l'assassin s'en servant pour disparaitre / réapparaitre, puis ça s'enchaine mais le tout est trop vite expédié pour que l'on puisse vraiment apprécier, à noter aussi la superbe photographie du combat de May contre son père adoptif.

 

 

Le final (dans une sorte de volcan) aboutissant à l'organisateur du complot, le propre frère du père de May, est assez efficace et très aérien, il ne lui manque en fait qu'un petit grain de folie pour bien achever ce film inégal mais sympathique.

Note : 4/10

 

Gregore