Continents perdus et aventures en 4 épisodes
Écrit par The Omega Man   

 

 

- Les films :

 



The Land that Time Forgot / Le 6ème continent / 1974

Genre : Aventures, Fantastique
Origine : Angleterre



Réalisateur : Kevin Connor
Producteur : John Dark
Image : Alan Hume
Scénario : James Cawthorn & Michael Moorcock, d’après le roman d’Edgar Rice Burroughs
Musique : Douglas Gamley
SFX : Derek Meddings
Dinosaures Sequences : Roger Dicken
Maquillage : Tom Smith
Décors : Maurice Carter

Avec : Doug McClure (Bowen Tyler), John McEnery (Capitaine von Schoenvorts), Susan Penhaligon (Lisa Clayton), Keith Barron (Bradley), Anthony Ainley (Lieutenant Deitz), Bobby Farr (Ahm)...

 

 

Résumé : Après avoir été torpillé par un sous-marin allemand, un groupe de naufragés réussit à monter à bord de celui-ci et à en prendre le contrôle. Seulement l’équipage n’est pas des plus coopératifs, et le sous-marin arrive bientôt en vue d’une région inconnue.



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At the Earth’s Core / Centre Terre : 7ème continent / 1976

Genre : Aventures, Fantastique
Origine: Angleterre




Réalisateur : Kevin Connor
Producteur : John Dark
Image : Alan Hume
Scénario : Milton Subotsky
Musique : Mike Vickers
SFX image : Charles Staffell
SFX Superviseur : Ian Wingrove
Décors : Maurice Carter

Avec : Doug McClure (David Innes), Peter Cushing (Dr Abner Perry), Caroline Munro (Princess Dia), Cy Grant (Ra), Sean Lynch (Hoojah), Godfrey James (Ghak)...

 

 

Résumé : Le Dr Perry et l'un de ses anciens élèves s'embarquent à bord d'un prototype de véhicule souterrain pour le tester au travers d'une montagne. L'expérience prend une tournure inattendue lorsque la machine s'emballe et les entraîne au fin fond de la Terre, où ils vont découvrir l'univers de Pellucidar.



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The People that Time Forgot / Le continent oublié / 1977

Genre : Aventures, Fantastique
Origine: Angleterre




Réalisateur : Kevin Connor
Producteur : John Dark
Image : Alan Hume
Scénario : Patrick Tilley, d’après le roman d’Edgar Rice Burroughs
Photographie aérienne : Peter Allwork & John Harris
Musique : John Scott
SFX image : Charles Staffell
SFX : John Richardson & Ian Wingrove
Maquillage : Robin Grantham
Décors : Maurice Carter

Avec : Patrick Wayne (Ben MacBride), Sarah Douglas (Charly), Thorley Walters (Professor Edmund Norfolk), Dana Gillespie (Ajor), Doug McClure (Bowen Tyler), Shane Rimmer (Hogan)...

 

 

Résumé : Le major Ben McBride met sur place une expédition qui part à la recherche d'un collègue disparu en Arctique. Une fois sur place, l'équipe découvre une oasis tropicale cachée au milieu de la glace ! Très vite, les dangers guettent !

 

 

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Warlords of Atlantis / Les 7 cités d’Atlantis / 1978

Genre : Aventures, Fantastique, Science-fiction
Origine: Angleterre



Réalisateur : Kevin Connor
Scénario : Brian Hayles
Producteur : John Dark
Image : Alan Hume
Musique : Mike Vickers
SFX : John Richardson
SFX image : Charles Staffell
Séquences des monstres réalisées par Roger Dicken
Maquillage : Robin Grantham
Décors : Elliott Scott

Avec : Doug McClure (Greg Collinson), Peter Gilmore (Charles Aitken), Shane Rimmer (Captain Daniels), Lea Brodie (Delphine Briggs), Michael Gothard (Atmir), Hal Galili (Grogan), John Ratzenberger (Fenn), Derry Power (Jacko), Cyd Charisse (Atsil), Daniel Massey (Atraxon), Donald Bisset (Professor Aitken), Robert Brown (Captain Briggs), Ashley Knight (Sandy)...

 

 

Résumé : 1896 - le professeur Aitken et son fils Charles partent en expédition sur un navire américain afin de tester une cloche expérimentale inventée par un ingénieur nommé Greg Collinson, qui fait également partie du voyage. Après avoir subi l'attaque d'un monstre marin préhistorique, c'est finalement une pieuvre géante qui va les entraîner dans les profondeurs jusqu'à Vaar, l'une des sept cités enfouies d'Atlantis. Tout l'équipage va alors être réduit en esclavage par les habitants d'origine extra-terrestre du continent submergé, afin d'aller combattre les monstres gigantesques qui livrent une guère sans merci à la cité. Seul l'un d'entre eux, grâce à son intelligence supérieure, sera utilisé à d'autres desseins...

 

 

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- La production :

Le studio anglais "Amicus", spécialisé dans les films d’horreur, fut fondé par deux producteurs américains, Milton Subotsky et Max Rosenberg, au début des années soixante. Il va essayer tant bien que mal de se démarquer de sa consœur anglaise la "Hammer" en explorant des domaines que cette dernières abordait peu, comme la science-fiction, en produisant deux épisodes du fameux Docteur Who : "Dr. Who and the Daleks" et "Invasion Earth 2150 AD". Mais c’est en produisant une série de films à sketches (un genre très spécifique) que la firme va exceller et enfin connaître le succès, avec des titres comme "Le train de la terreur, "Le club des monstres", "Histoires d'outre-tombe", Asylum ou encore Le caveau de la terreur.
Au début des années septante, toujours à la recherche d’innovations, elle se lance dans la réalisation d’une adaptation très librement inspirée d’un roman de l’écrivain Edgar Rice Burroughs (papa de Tarzan), intitulée Le 6ème continent. Contre toute attente, le film sera un succès. Ce qui permet au studio de financer un deuxième film : Centre Terre : 7ème continent, réalisé par la même équipe mais beaucoup moins convaincant. Après le tournage, Milton Subotsky et Max Rosenberg, les deux patrons de l’Amicus, décident de se séparer. Rosenberg et son équipe (le producteur John Dark, le réalisateur Kevin Connor et l’acteur Doug Mc Clure) vont s’adresser à la branche anglaise de l’AIP, qui leur débloque un budget pour un troisième film intitulé Le continent oublié. L'année suivante, la fine équipe se recompose pour un film financé cette fois par la défunte Thorn Emi et qui n’est plus une adaptation d’un roman de Rice Burroughs, mais un scénario original qui garde l’esprit de la série : grosses bébêtes, jolie pin-up et monde perdu. Ce sera Les 7 cités d’Atlantis.



- Les influences :

L'influence majeure et clairement identifiée (sur les affiches) de ces productions est donc le romancier américain Edgar Rice Burroughs, qui est surtout connu pour avoir créé le personnage de Tarzan devenu un mythe. Son oeuvre ne se résume pourtant pas aux aventures de l’homme singe (quarante récits). Il écrivit plusieurs autres histoires que l’on peut classer par cycles. Le cycle de Mars (les aventures de John Carter), le cycle de Vénus, (Carson Napier), le cycle de la Lune, le cycle de Pellucidar et le cycle Caspak (aussi appelé Caprona). Une belle opportunité de voir le nom de Rice Burroughs au générique d'un film sans avoir à payer les droits d'un Tarzan ! Mais le romancier américain n'est pas le seul qui inspira les scénaristes. En effet, on pourra constater de nombreux emprunts aux oeuvres de H.G. Wells (La machine à explorer le temps), Arthur Conan Doyle (Le monde perdu) ou Jules Verne (Voyage au centre de la terre et Vingt mille lieues sous les mers), même s'il ne sont pas ouvertement cités.
Monde perdu et dinosaures sont aussi étroitement associés à un certain gorille géant apparu dans les années trente sur l'île de Skull Island. Il serait d'ailleurs illusoire de faire la liste des films, comics ou romans ayant pour thème ce que l'on peut considérer comme une véritable institution anglo-saxonne, de Dr Savage à C. J. Cutcliffe Hyne en passant par la série "Dinosaur Island", une bande dessinée mélangeant guerre et dinosaures. Il semblerait que le thème du monde perdu, peuplé de grosse bestioles, soit à l'origine d'un nombre non négligeable d'œuvres aussi diverses que variées.

- Les films :

Voici une série de films d’aventures fantastiques bon enfant, bien rétro mais jamais ennuyeux, chacun ayant un charme particulier. La série démarre assez bien avec Le 6ème continent, qui commence comme un classique film de guerre pour finir sur l’île oubliée de Caprona. Ce premier film de la série est une adaptation de "The Land that Time Forgot", premier roman du cycle Caspak (ou Caprona) qui en compte trois.
Le film, malgré son budget et les effets spéciaux d’époque, est une petite réussite qui marquera les esprits en son temps. Les décors et l’action en font un divertissement de qualité qui ne manque pas de charme et de rythme. On notera plusieurs scènes réussies, dont l’arrivée du sous-marin (une bien belle maquette) dans la baie de Caprona. C’est là que l’équipage découvre ce monde étrange et oublié, peuplé de dinosaures et de sauvages ( !).

 

(Le 6ème continent)


Dans le deuxième épisode, les auteurs oublient Caprona pour le centre de la Terre, destination non désirée d’une expérience qui tourne mal. Cette deuxième adaptation va s’inspirer de "Au coeur de la Terre" (At the Earth's Core), premier roman d’un autre cycle appelé Pellucidar. Nos héros se retrouvent donc dans un monde souterrain assez éloigné de l’original (on pense plutôt à "La machine à explorer le temps" de George Pal). Ici, nous plongeons à pieds joints dans le kitsch avec décors en carton pâte, couleurs criardes et monstres de caoutchouc (on se croirait dans un épisode de "Voyage au fond des mers"). Dans ce monde les Mahars, sortes de grosses perruches aux pouvoirs télépathiques hyper développés, contrôlent les Sagots qui leur servent de soldats. Tout ce beau monde passe son temps à emmerder les rares humains vivants dans le coin. Du moins jusqu’à l'arrivée de nos héros qui n'ont pas l'intention de se laisser faire, surtout que la belle Dia (Caroline Munro, plus belle que jamais) ne laisse pas indifférent David (Doug McClure, plus phallo que jamais), l’assistant du docteur Abner Perry (Peter Cushing, plus british que jamais).
Le film a l’air incroyablement cheap. Heureusement, il y a Peter Cushing, Caroline Munro et une pluie incessante de rebondissements qui rendent l’ensemble agréable et divertissant, comme un bon vieux serial de la belle époque.

 

(Centre Terre : 7ème continent)

 

Dans Le continent oublié... retour à Caprona, où une expédition part à la recherche de Tyler, héros du premier épisode. Les monstres sont moins nombreux, le film misant avant tout sur l’aventure et, grosse différence avec les autres, se déroule presque exclusivement en décors naturels. Filmé à Santa Cruz de la Palma en Espagne, on retiendra un final dans une forteresse en forme de crâne, perchée au bord du volcan, véritable hommage à l’héroïc-fantasy et un certain Conan (les cavaliers aux masques japonais !), comme le montre l’une des fresques exposées au mur. Le film prend alors des allures de comics, retrouvant par moments les cases du Tarzan illustré par Buscema.
Visuellement, si cette partie tranche radicalement avec le reste du film, elle représente néanmoins une belle réussite qui se conclut par l’inévitable éruption providentielle.

 

(Le continent oublié)


Pour le dernier épisode, Les 7 cités d’Atlantis, les initiateurs du projet (John Dark & Kevin Connors) s’adressent au scénariste Brian Hayles (qui travailla sur les séries "Doomwatch" et "Doctor Who") et lui demandent une histoire qui restituerait l’esprit des trois épisodes précédents. Hayles signe alors un patchwork réjouissant, entre l’univers de Rice Burroughs et le mythe de l’Atlantide. Cela part un peu dans tous les sens et fait fi de toute rigueur scientifique (d’où vient la lumière qui éclaire les fameuses cités englouties).
Mais le film ne s’enlise jamais et conserve son rythme. On peut regretter quelques fautes de goût, notamment lorsqu’il faut évoquer les fameux Atlantes dont le look très disco est à la limite du cheap, comme Cyd Charisse en talons aiguilles et couvre-chef très "Boney M", et dont la tenue semble avoir été étudiée uniquement pour mettre en valeur ses magnifiques gambettes (elle avait cinquante-sept ans à l’époque). Par contre, les monstres bénéficient cette fois de la coordination de Roger Dicken et sont assez convaincants, notamment un sympathique octopode filmé en plein jour et qui s’avère assez réussi, tellement convaincant avec son regard de braise qu’il posera fièrement au côté de Lea Brodie sur des photos publicitaires qui rappellent furieusement Le peuple des abîmes.
Film d’aventures sympathique et nostalgique qui puise son inspiration dans la bande dessinée et les romans, il eut même son petit succès notamment auprès des jeunes lecteurs du regretté "Télé Junior", qui se souviennent encore avec nostalgie des magnifiques photos couleurs et du poster du film qui illustrait leur mensuel préféré.



(Les 7 cités d'Atlantis)

 

En dehors de scénarii interchangeables (un groupe hétéroclite d’individus échoue dans un monde perdu), les films se caractérisent par divers éléments communs :



- Grosses bébêtes :

Concernant les monstres et les effets spéciaux, les films n’utilisent pas de stop motion mais des maquettes et miniatures quelquefois projetées en rétroprojection, ou des reproductions grandeur nature pour certaines interactions avec les acteurs. Le résultat est loin d’être déshonorant pour l’époque, seul Centre Terre : 7ème continent souffrira d’effets spéciaux déficients avec ces monstres ridicules (des acteurs dans un costume en caoutchouc). En tout cas, cette particularité donnera aux quatre films un style caractéristique, coincés entre les effets presque artisanaux des années soixante et la nouvelle vague technologique qui débarque dans les années septante ("Star Wars" & Co). Les films peuvent compter sur des techniciens spécialistes du détail et qui avaient déjà fait leurs preuves à l’époque, comme Dereks Meddings ( "Thunderbirds", "Stingray", "UFO") et John Richardson ("Rollerball", "La Malédiction") qui plus tard travailleront notamment sur plusieurs James Bond. On remarquera notamment leur excellent travail sur les maquettes (le sous-marin du 6ème continent) et les peintures sur verre (Les 7 cités d’Atlantis).

De plus, Le 6ème continent et Les 7 cités d’Atlantis pouvaient compter sur un spécialiste des monstres : Roger Dicken, qui travaillera par la suite sur "Alien".



- Jolie pin-up :


Les quatre films de la série se caractérisent par la présence d’actrices à la plastique avantageuse.


Si Le 6ème continent peut compter sur la présence de Susan Penhaligon, celle-ci n'est malheureusement pas mise en valeur comme le seront ces consœurs, le scénario ne s'y prêtant guère. Plutôt spécialisée dans les séries télé, elle apparut dans quelques comédies sexy comme "No Sex Please, We're British" (1973) et "Under Milk Wood (1972)". On l’a revu également dans diverses productions comme "The Uncanny" (1977), "Patrick" (1978) et "Soldier of Orange (1977).


Si la blonde Susan Penhaligon n'a pas marqué les esprits, faut-il encore présenter la belle et pulpeuse Caroline Munro dont le curriculum vitae est un véritable poème. Pin-up pour la Hammer (Dracula 73 et "Capitaine Kronos"), compagne de Sinbad (Le voyage fantastique Sinbad), actrice culte ("Star Crash", "Maniac") et James Bond Girl ("L’espion qui m’aimait"), Caroline est incontestablement l’un des rares atouts de ce deuxième opus bien faiblard.


Dans Le continent oublié, on a droit à deux actrices connues des amateurs : Sarah Douglas et Dana Gillespie. Car personne n'a oublié la prestation pulmonaire de la belle Dana Gillespie dans Le peuple des abimes, sympathique film d’aventures produit par la Hammer. La voilà de retour, dans le rôle ravageur d’une sauvageonne des plus mignonnes, au point de voler la vedette à sa consœur Sarah Douglas, qui n’est guère à son avantage il faut bien l’avouer. Ses apparitions dans "Superman" (1 & 2) ont sûrement plus marqué les spectateurs, qui ont pu la revoir au générique de diverses séries B.


Pour le dernier film de la série, Les 7 cités d’Atlantis, les producteurs engagent une débutante, Lea Brodie, qui a de petits airs de Dana Gillespie. Cette petite brune piquante ne fera pas une grande carrière (huit films en tout), mais on a pu la revoir dans le sympathique "Les loups des hautes mers" au côté de Roger Moore. Et puis, n’oublions pas de citer la "vétéran" et toujours charmante Cyd Charisse, vedette de nombreuses comédies musicales dans les années cinquante.

 

 

- Un casting de choix :

L’acteur Doug McClure (1935-1995) est le héros récurrent de la série, même s’il ne fait qu’une courte apparition dans Le continent oublié en reprenant son rôle du 6ème Continent. Acteur devenu célèbre grâce à la série western "Le Virginien", il est apparu dans de nombreuses séries TV ("Chips", "Manimal", "Automan", "Les deux font la paire", "L’île fantastique"...) et séries B ("Firebird 2015 AD", "La maison des spectres", Les monstres de la mer...).


Si, dans le premier épisode, McClure est incontestablement le héros, il partagera néanmoins la vedette avec ses partenaires féminines (voir plus haut) et d’autres acteurs comme Peter Cushing ("Centre Terre...") qui fréquentait aussi pas mal les productions Amicus (The Beast Must Die, "Frissons d’outre-tombe", Asylum, La maison qui tue). Il sera même l’incontournable Dr Who dans le film "Les Daleks envahissent la Terre". Dans Le continent oublié, c’est Patrick Wayne (fils de John) qui prendra momentanément la relève, au côté de Sarah Douglas.


Dans Les 7 cités d’Atlantis, McClure partage la vedette avec une pléiade de seconds rôles issus en général de la télévision anglaise. Parmi ceux-ci, on reconnaîtra Michael Gothard (la série anglaise "Arthur, le roi des Celtes") qui s’est aussi illustré dans plusieurs films de genre (Lifeforce, "Rien que pour vos yeux", "La Vallée", The Devils...) ou Peter Gilmore (L'abominable Dr Phibes).



- Une équipe de choc :


On prend les mêmes et on recommence semble avoir été le leitmotiv de la série, mais c’est sûrement au réalisateur Kevin Connor qu’elle doit le plus. Cet Anglais, né à Londres en 1937, débute sa carrière au cinéma en 1973 en réalisant pour la firme Amicus "Frissons d’outre-tombe". Il enchaîne ensuite sur Le 6ème Continent et ses suites. Il réalisera deux épisodes de la fameuse série "Cosmos 1999" et se spécialisera dans les séries et téléfilms, ce qui ne l’empêchera pas de signer en 1980 "Motel Hell", un incroyable film d’horreur parodique.
Le producteur John Dark a travaillé sur "Casino Royale" version 1967. Il rencontre Connor sur "Frissons d’outre-tombe". Outre les quatre films de la série, il produira notamment "Madhouse" et The Beast Must Die. En 1979, il produira avec Kevin Connor "Arabian Adventure/Le Trésor de la montagne sacrée", tandis que le réalisateur retrouvera l’acteur Doug McClure pour "La maison des spectres".
Autre personnage récurrent, le directeur de la photographie britannique Alan Hume (1924-2010), qui s’est illustré sur quelques James Bond "Octopussy", "Rien que pour vos yeux", "Dangereusement vôtre", mais aussi La maison des damnés, The Legacy, Lifeforce, "Supergirl"... "Frissons d’outre-tombe" sera le premier film à réunir le trio gagnant : producteur, réalisateur et directeur de la photographie.

En conclusion, voici quatre films d'aventures bien sympathiques et naïfs, réalisés avec professionnalisme et qui mêlent adroitement aventures et fantastique, avec ce petit truc en plus qui semble avoir disparu dans pas mal de productions de nos jours, j'ai nommé la poésie. Où comment on réussit malgré un monstre mal animé, ou un décor hasardeux, à transporter le spectateur dans un autre monde.


The Omega Man (Août 2012)