Dernières News

Frédéric Lansac, cinéaste sous X, par Christian Valor

News image

  Après l'excellent Claude Mulot : cinéaste écorché, écrit par Philippe Chouvel, c'est au tour de Christian Valor de se pencher sur la carrière de Claude Mulot en abordant, cette fois-ci, le pendant érotique de sa carrière.        

Zines | 6 Mars

Acquasanta Joe - 1971

News image

Après la fin de la Guerre de Sécession, d'anciens soldats démobilisés ont formé une bande de gangsters. Retour express sur un spagh assez pourri...

Fast Reviews | 23 Juin

Dynamite Girls - 1976

News image

Dynamite Girls est une prod Roger Corman dont le rythme est alerte, le ton léger, les flics y sont cons comme des barriques d'alcool de bootleggers, tout cela distille son petit lot de bonne humeur...

Fast Reviews | 17 Juin

5% de risque - 1980

News image

5% de risques demeure l'un des grands oubliés du thriller français tant ce film se révèle passionnant de bout en bout...

Fast Reviews | 16 Juin

Le Voyageur de la peur - 1989

News image

Si Hitcher in the Dark (aka Le Voyageur de la peur) est loin d'être terrible, il se regarde néanmoins comme un thriller convenu mais pas pire que beaucoup d'autres...

Fast Reviews | 11 Juin

Le Fleuve de la mort - 1986

News image

Toujours disponible en dvd chez MGM, Le Fleuve de la mort allie teen movie glauque, thriller, psycho-killer et drame d'une adolescence en pleine transition vers l'âge adulte et, de fait, en quête d'elle-même.

Fast Reviews | 8 Juin

Enquête dans l'impossible - 1974
Écrit par Throma   

"Dayton, USA. 1968. Par un beau matin, Barbara Ann Butler disparait après avoir effectué ses courses dans une supérette. Son corps est retrouvé 25 heures plus tard...

 

 

 

Enquête dans l'impossible - 1974
(Man on a Swing)
USA - 1974
Frank Perry
Avec Cliff Robertson, Joel Grey, Dorothy Tristan, Elizabeth Wilson, Lane Smith, Christopher Allport...

"Dayton, USA. 1968. Par un beau matin, Barbara Ann Butler disparait après avoir effectué ses courses dans une supérette. Son corps est retrouvé 25 heures plus tard, par terre à l'avant de sa Volkswagen stationnée au beau milieu d'un parking. Des marques de strangulation sont apparentes de chaque côté de son cou. Les analyses ne révèlent aucun signe de viol. Les clés de sa voiture se trouvent sous son cadavre. L'affaire ne sera jamais résolue, le coupable jamais démasqué, malgré la précieuse collaboration avec les autorités d'un médium, Norman Dodd."

 

 

En 1974, l'iconoclaste metteur en scène Frank Perry (Dernier été ; The Swimmer) s'inspire de ce "Cold Case" baptisé par la presse "The Girl on the Volkswagen Floor" pour les besoins de son nouveau film Man on a Swing, retitré chez nous par un bien plus terne Enquête dans l'impossible.

Le médium désireux d'apporter son aide dans l'enquête, se nommant ici Franklin Wills est campé par l'incroyable Joel Grey. Petit bonhomme au rictus enfantin, aux traits de lutin et vague cousin de John Waters, c'est peu dire qu'il apparait comme pas très rassurant. Surtout quand des transes médiumniques se déclenchent. A chacune de ses "visions", il se transforme en tourbillon de bave, de gestes incontrôlables, d'yeux révulsés. Il bondit sur une table, s'affaisse au sol, les membres tordus, etc. Les indices qu'il ramène de ses "voyages" s'avèrent précis, précieux. Troublants même. L'homme livre des détails connus de personne sur les circonstances de la mort, sur la victime elle-même. Si bien qu'il finit par éveiller les soupçons de l'Inspecteur Tucker, en charge de l'affaire. Face à la tornade imprévisible Grey, Cliff Robertson incarne la force tranquille. Un peu de trop, ne manqueront pas de souligner ses détracteurs. Peu expressif mais siffleur de bière invétéré (faut voir le paquet de canettes qu'il s'enfile tout du long), son charisme fait le job à sa place.

 

 

Premier représentant d'une longue série de thrillers introduisant des médiums usant de leur don pour boucler des enquêtes criminelles (avec un pic dans les années 90 avec des films de plus en plus navrants), Man on a Swing apparait comme le plus intense du genre. Tout le mérite revenant à la réalisation solide de Frank Perry et la prestation hallucinée de Joel Grey, entretenant l'ambiguïté jusqu'au bout. Quelle est son implication réelle au sein de ce meurtre ? Réponse (ou pas) en fin de bobine.