[M] [Critique] Le Magnifique

[The Hard]

Le Magnifique – Seven 7
Région : Zone 2

Editeur : Metropolitan Filmexport
Pays : France

Sortie dvd : 25 aout 2009
Sortie ciné, France: 20 mai 1981

Durée : 86 minutes
Image : 2.35 (16/9 Anamorphique)
Audio : D.D 2.0 mono

Langues : français, chinois
Sous-titres : français

Bonus:

-Bandes-annonces: « Le Magnifique », « Le Poing de la Vangeance », « Iron Monkey », « Miracles », « Dragons Forever », « The Myth », et « La légende de Fong Sai Ku »




Déjà sortie chez le même éditeur il y a six ans, revoilà Jackie Chan « Le Magnifique » de retour dans une édition dvd quelque peu décevante. Si l’image paraît usée (floue par moment si ce n’est délavée dans les coins), il en est de même pour le son qui, à partir de l'instant ou il côtoie les aigus ou les graves, sature. Ce n’est certainement pas ces petits détails technique qui rebuteront le jeune disciple car, quoiqu'il en soit, sa science en la matière ne pourra qu'être renforcée par les sept bandes annonces (dont celle du Magnifique) de films avec Jackie Chan qu'il trouvera en bonus du dvd .



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La chronique arrive courant de la soirée ou demain matin.

[mallox]

L'éditeur c'est Metropolitan Filmexport.


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[flint]

Il a piqué les cheveux de Mireille Mathieu !

[The Hard]

[mallox]

Non non, y a pas de mal d'autant que Metropolitan, hk et seven 7 marchent ensemble. Y a qu'à voir Iron monkey qui sort en coffret sous le "label" HK et à l'unité sous la bannière Metropolitan.
Quant à la jaquette, c'est idem, elle n'était toujours pas dispo il y a quelques jours encore dans leur espace presse.
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[The Hard]

Le Magnifique

Genre: Kung-Fu
Origine: Chine

Réalisé par Chen Chi-Hwa
Avec Jackie Chan, Wei Her Du, Mao Tu, Nora Miao, Wang Chi Sheng, Kim Kon...

Dans Le Magnifique, Jackie Chan incarne Hsu Yin, jeune homme pratiquant le kung-fu et s'étant emparé de l’ouvrage contenant les coups secrets d'une boxe créée par les huit grands maitres de la discipline (alors disparus pour une raison inconnue) afin de conserver la paix entre leurs écoles respective. Bien entendu, tous tenterons d’affronter Hsu Yin qui lui, cherche quelqu’un. Quoi? Cherche quelqu'un? Oui, c'est bien cela, Jackie l'ami cherche quelqu'un, et il ne vous reste plus qu'à voir le film pour savoir qui.

1978, cela fait déjà un an que Jackie Chan touche à la réalisation (premier film en 1977 avec Chen Chi-hwa: Les 36 poings vengeurs de Shaolin) et presque vingt ans qu’il saute et bondis comme un fou dans les quatre coins des cinémas. Si son succès est sans précédent en Asie, ce n’est pas forcément le cas aux Etats-Unis, continent qu’il tente en vain de séduire en hurlant ou secouant les mains comme ci et comme ça. Enfin bon, les temps changent et, désormais, on sait ce qu’il en est: les frontières ont cédées de tous les côtés et Jackie Chan est une star internationale plus réputée pour faire le pitre que du kung-fu. D'ailleurs, pourquoi pas, puisqu'il le fait assez bien! Ici, c'est aussi la deuxième fois qu'il tourne sous Chen Chi-hwa. Il poursuit en effet dans la même lignée que L'impitoyable (1976), s'adonnant au film de kung-fu bon public, et s'y prêtera à nouveau en 1980 avec Le Protecteur.

Comme vous le constaterez, au premier abord, il est probable qu'il ne soit en aucun cas question de comédie (chorégraphie à la lance sur fond rouge en guise de générique: efficace, le ton est donné). Non, ici, nous aurions plutôt tendance à dire que nous avons affaire à un honnête film d’action. Néanmoins, à la vision du métrage, impossible de se retenir de rire. Le tout est tellement bon enfant, réduisant les enjeux à de simples combats guère violents, que, d’un simple dialogue à la mise en scène, tout parait plus léger et sympathique. Jackie Chan souriant en plus les trois quart du temps, aucune méchanceté à l’égard du film n’est envisageable. A l'inverse, l’ennuie, lui, arrivera bien assez vite pour que l’on puisse s’en défaire par un quelconque coup secret (je sais pas, celui du cygne par exemple). Effectivement, si la plupart des chorégraphies semblent fouillées (utilisation plaisante du décor), restant belles sans pour autant être exceptionnelles, il est décevant d’avoir à noter cet habituel problème de dosage. En effet, le soucis récurent avec un bon nombre de film du genre (et donc Le Magnifique), c’est que les affrontements captivent pas plus que ça, oscillant entre longueurs accablantes et «vouh» «vouh» fabriqués maison pour accentuer les coups. Mais bon, comme on le sait tous, le passionné y trouvera certainement son bonheur, et ça, Jackie Chan aussi en est au courant, nous dévoilant alors sa dentition hors-pair à tout bouts de champs, contredisant la première osant lui dire qu’il est «mignon» et en fin de compte, déprimant le spectateur lambda qui se contentera de se cogner le front avec le poing, ne sachant que dire devant une joie de vivre quelque peu déconcertante; un humour bien mandarin en fait.

Disons le clairement, Le Magnifique fait partie de ces films qui restent très "hermétique". Flirtant largement avec le kitsh (ah cette voix off au début du métrage), on aime ou on aime pas, et on lui attribuera ou non ses valeurs de film de kung-fu selon le charme qu'aura sur vous le terrible sourire de Jackie Chan.

[The Hard]

Hum, voilà les captures:

[Bigbonn]

et l'affiche française:

[mallox]

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[Camif]

Mouarf Excellent film d'ailleurs
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox