Retour sur le BIFFF 2017

 
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Valor
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MessagePosté le: Mar Mai 16, 2017 7:44 pm    Sujet du message: Retour sur le BIFFF 2017 Répondre en citant




En attendant un petit compte-rendu vidéo (que j'espère pouvoir monter avant l'année prochaine), voici mon Top 11 (c'est mieux qu'un Top 10) des 32 films que j'ai vus au BIFFF 2017.
Un classement purement subjectif qui ne reflète que mes goûts personnels sans aucun autre critère... D'autre part, il est forcément incomplet étant donné que plusieurs films qui m'intéressaient étaient diffusés simultanément…
Ils sont présentés dans l'ordre de leur diffusion.




The Eyes of my Mother de Nicolas Pesce (USA - 2016)

Ce que Francisca souhaite par-dessus tout, c'est avoir une vie sociale et connaître enfin l'amitié, voire l'amour ! Pas facile quand on a été traumatisée dans sa petite enfance par le meurtre de sa mère et, peut-être plus encore, par la vengeance de son père…
Sublimé par une magnifique photo en noir et blanc, le premier film de Nicolas Pesce est un mélange quasi-parfait de film d'auteur et de film d'horreur : tout aussi lent et contemplatif que sordide et inquiétant, avec quelques scènes de tortures particulièrement dérangeantes et d'excellentes idées de mise en scène. Une belle surprise !

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The Void de Jeremy Gillespie et Steven Kostanski (Canada - 2016)

Daniel mène sa paisible existence de flic dans un petit village tranquille jusqu'à ce qu'il découvre un jeune garçon ensanglanté sur le bord de la route et décide de le conduire à l'hôpital le plus proche, en cours de déménagement… Une nuit de cauchemar commence avec l'arrivée de deux hommes persuadés qu'ils doivent tuer le garçon, puis d'une secte d'encagoulés qui cerne le bâtiment… mais le pire se trouve peut-être déjà au sous-sol…
Des décors bien flippants, des tueurs au look très réussi, du gore, des créatures à la From Beyond : autant d'éléments qui font de The Void un excellent divertissement, même si le scénario n'apporte rien de vraiment nouveau. La fin nous réserve une débauche d'effets gores un brin excessive et pas vraiment utile mais qui ne gâche en rien notre plaisir.

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Antiporno de Sion Sono (Japon - 2016)

Dans un appartement à la décoration improbable, Kioko, créatrice de mode à l'ego surdimensionné s'adonne sans vergogne à ses caprices les plus ignobles. En attendant l'équipe de journalistes qui vient l'interviewer, elle s'amuse à humilier son assistante… mais les rôles vont s'inverser et tout va soudain basculer…
Totalement outrancier, Sion Sono ne recule devant rien et nous mène par le bout du nez du début à la fin en renversant sans arrêt les situations. On reste sans voix devant des scènes toutes plus ahurissantes les unes que les autres en pensant "C'est quoi ce truc ?" (What the Fuck? en anglais). Et pourtant… derrière les délires et la provocation, on perçoit peu à peu une réflexion critique sur la société japonaise, son approche de la sexualité et plus généralement sur les rapports humains. Sion Sono (Guilty of Romance, Love Exposure, Cold Fish, Tokyo Tribe, Suicide Club, Exte - Hair extensions) : un réalisateur que je vais m'empresser de découvrir !

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From a House on Willow Street de Alastair Orr (Afrique du Sud - 2016)

Hazel et ses complices kidnappent la fille d'un millionnaire afin d'obtenir une rançon. Tout se passe pour le mieux mais ils vont bientôt se rendre compte que la fille a un comportement des plus inquiétants et semble comme possédée par une force maléfique…
Assez proche de The Void avec lequel il partage un final qui donne dans la surenchère d'effets gores et de créatures zombiesques… mais aussi un scénario qui ne révolutionne pas vraiment le genre, ce film sud-africain bénéficie tout de même d'une excellente réalisation soutenue par une photo magnifique ainsi que d'une actrice principale fabuleuse : Carlyn Burchell, qui avait uniquement œuvré dans des séries TV jusqu'à présent.

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My Father Die de Sean Brosnan (USA - 2016)

Le père d'Asher va sortir de prison après avoir purgé une peine de 10 ans pour avoir tué son fils aîné qui couchait avec sa maîtresse. Asher prépare sa vengeance mais son dur à cuire de père va lui donner du fil à retordre…
Dans la famille Grindhouse/Tarantino/Rodriguez, je voudrais le fils… de Pierce Brosnan, aux commandes de cette superbe démonstration coproduite par Papa (un comble quand on voit le titre !) qui défile à 150 à l'heure sans le moindre temps mort sur fond de Métal. Shotguns, sexe, violence gratuite, grosses bagnoles et grosses bécanes sont au menu ! Un film couillu… mais pas que : le petit plus ici étant un (anti-)héros "White Trash" tout droit sorti de l'univers de Harmony Korine (muet, qui plus est) qui apporte une petite touche de pathos et de mélancolie. Un premier long-métrage parfaitement maîtrisé, un réalisateur à suivre !

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Holy Biker (Reza a Lenda) de Homero Olivetto (Brésil - 2016)

Dans un Brésil ravagé par la sécheresse, une bande de bikers cherche à récupérer une icône qui pourrait enfin leur apporter la pluie… Malheureusement, l’icône appartient à un riche propriétaire terrien aux méthodes peu catholiques !
A première vue, on serait tenté de rapprocher Holy Biker d'un My Father Die mâtiné de Mad Max, mais de par son aspect fauché et son sous-texte spirituel parfois maladroit, il se situe pourtant aux antipodes ! L'intrigue est captivante, la photo magnifique et l'ensemble du casting parfait. Mention spéciale au méchant mafieux, terrifiant de froideur et d'inventivité en matière de sadisme !

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Tonight She Comes de Matt Stuertz (USA - 2016)

A l'occasion d'une livraison à la campagne, un jeune facteur et son pote, amateurs de défonce en tout genre font la connaissance de deux bimbos venues faire la fête chez leur copine. La soirée s'annonce prometteuse mais la demeure est désespérément vide... C'est alors que surgit une jeune fille nue et maculée de sang qui ne tarde pas à attaquer le petit groupe. Il se réfugient dans la maison mais ce qu'ils y découvrent n'est guère plus rassurant…
What the Fuck? (bis) Une sorte de relecture d'Evil Dead pondue après une beuverie entre potes ? Une histoire incohérente, incompréhensible par moments (on se demande si les acteurs eux-mêmes comprenaient vraiment ce qu'ils faisaient), des gags crados en dessous de la ceinture à base de pipi, branlette, menstruation, (l'esprit Scary Movie n'est pas bien loin) et du gore en pagaille ! Escroquerie ou pur génie ? Réflexion faite, on est quelque part entre les deux… mais l'impression d'ensemble est tellement jouissive que c'en est revigorant !

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This Giant Papier-Mâché Boulder Is Actually Really Heavy de Christian Nicolson (Nouvelle-Zélande - 2016)

Jeffrey a réussi a entraîner dans une convention de Science-fiction miteuse ses deux potes qui se demandent ce qu'ils foutent là… Jeffrey, en extase va ensuite les convaincre d'assister à la projection du mythique (?) "Space Warriors from Space" (sic). Eberlués, les trois amis voient leurs noms défiler au générique et se retrouvent soudain à l'intérieur de cette série B digne de Ed Wood…
Une parodie-hommage aux films de SF américains des années 50 (ou plutôt des séries TV comme Star Trek ou Doctor Who, d'après le réalisateur), ça ne donne pas forcément envie sur le papier (mâché) mais le résultat est très sympa et surtout très drôle ! Bon, il faut bien avouer que quelques gags tournent court mais d'autres sont vraiment excellents avec des références clairement revendiquées à Monty Python. On appréciera surtout une déclaration d'amour sincère d'un fan au genre, à mille lieues des moqueries crasses d'un MST3K par exemple… Christian Nicolson ? Retenez son nom (et aussi son prénom) : un réalisateur bourré de talent ainsi qu'un excellent chanteur-guitariste !

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Happy Hunting de Joe Dietsch et Louie Gibson (USA - 2016)

Alcoolique au dernier degré, Warren débarque dans un bled paumé peuplé de culs terreux fous de Dieu et de chasse au bison ! Dépités par la disparition de leur proie favorite, les rednecks ont trouvé le moyen de poursuivre leur activité favorite tout en se débarrassant des éléments indésirables de leur communauté…
2000 Maniacs rencontre Les Chasses du comte Zaroff ! Une galerie plus vraie que nature de gros beaufs, des victimes pathétiques et des paysages superbes, ça donne un petit bijou de Survival. La réalisation est impeccable, la photo splendide, le final totalement cynique avec un clin d'œil à Donald Trump, que demander de plus ? Attention : la BA ne reflète pas du tout ce qu'est le film !

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White Coffin (Ataud Blanco: El Juego Diabolico) de Daniel de la Vega (Argentine - 2016)

La fille de Virginia est kidnappée dans une station service et Virginia meurt en tentant de la sauver. Un mystérieux inconnu la ressuscite afin de lui permettre de délivrer la fillette mais elle va devoir affronter tout à la fois une inquiétante secte qui pratique des sacrifices humains et d'autres mères qui ont subi le même sort…
Sur un scénario des frères Bogliano, Daniel de la Vega nous offre une petite merveille de suspense, d'action et d'horreur, qui fait aussi la part belle à l'émotion. Comme dans les toutes premières oeuvres d'Adrián García Bogliano, on a du mal a comprendre comment un réalisateur peut réussir l'exploit de nous en mettre plein la vue avec un budget apparemment aussi réduit… J'ai pourtant été très étonné de lire de nombreuses critiques négatives sur White Coffin, certains lui reprochant un manque de réalisme (un fou furieux sur IMDb explique qu'il a arrêté au bout de 10 minutes parce qu'une voiture "ne peut pas crever sur une route en bon état" !), d'autres ont eu du mal avec les éléments fantastiques ou avec le manque d'explications rationnelles de certains passages… Bref, pour ma part il s'agit sans aucun doute d'un des meilleurs, voire LE meilleur film des 32 que j'ai vus au BIFFF 2017…

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Hectic Knife de Greg DeLiso (USA - 2016)

Hectic est une sorte de Charles Bronson dans Un justicier dans la ville… enfin un Charles Bronson sosie de Christophe Lemaire qui porterait une longue perruque blonde… Bien décidé a éradiquer le crime grâce à ses couteaux (d'où le titre), il va devoir combattre l'affreux Piggly Doctor, un super méchant qui passe son temps à faire exploser des enfants !
Un dernier titre bonus pour la route avec ce petit Troma qui a le mérite de changer des productions auxquelles Lloyd Kaufman nous avait habitués : on est ici plus proche de l'esthétique du Multiple Maniacs de John Waters avec son noir et blanc crasseux et sa caméra instable. Pour le reste, vous aurez compris (ou pas) que le résumé ci-dessus n'est qu'un prétexte à aligner des scènes toutes plus surréalistes les unes que les autres, à grand renfort d'effets spéciaux amateurs qui donnent au final une chose impossible à décrire… Il faut bien avouer que tout n'est pas franchement réussi : certains gags ne sont pas vraiment drôles et certaines scènes sont interminables ! Pourtant, si je devais choisir les deux scènes qui m'ont fait le plus rire de tout le festival, je choisirais celle de la fiancée d'Hectic (Georgia Kate Haege) qui répète une bonne dizaine de fois sa réplique en variant les tons, à la manière de Cyrano et celle où elle avoue au colocataire de son fiancé toutes les cochoncetés qu'elle voudrait lui faire, tandis qu'il répète inlassablement "Really?", "Really?"…
Hectic Knife était diffusé en conclusion du Tromarathon qui nous a permis de voir aussi Dolphinman Battles the Sex Lobsters, un court-métrage dans le plus pur esprit Troma pour le coup mais sans grand intérêt à part son titre, et B.C. Butcher, slasher préhistorique réalisée par la jeune Kansas Bowling (17 ans au moment du tournage) que j'attendais avec impatience mais qui s'avère finalement très décevant, tant au niveau de la réalisation que du scénario.

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Autres films vus : Beyond the Gates, Bloodlands, Vanishing Time, A Dark Song, Missing You, Dragon, Les Yeux sans visage, Attraction, Safe Neighborhood, Johnny Frank Garrett's Last Word, We Go On, Hentai Kamen - Abnormal Crisis, The Mermaid, Little Nightmares, The Limehouse Golem, Soul Copyright, Dead Man Tells His Own Tale, Meatball Machine Kodoku, Prooi, Neil Stryker and the Tyrant of Time, The Bar.

Rien de vraiment mauvais, même si certains manquaient un peu d'originalité, de rythme ou visaient plutôt le grand public, d'autres auraient très bien pu figurer dans ce Top 11 !

Merci à toute l'équipe du BIFFF, en particulier Mélodie, Nora, Jonathan, Philippine et Adeline, à Richard Duquet, Victor, Johan Vandewoestijne, Christian Nicolson, Dick Maas, Franck Thilliez, Macarena Gómez, Euzhan Palcy et Patrick Aglaé, Mar Targarona, Xavier Seron, Sport Doen et à Nathalie : à l'année prochaine ?
Big hugs to Christina and Rickard!

Quelques petites photos-souvenirs :


Christina Lindberg - 10/04/2017


Christina et Richard Duquet


Christina - Grand-Place - 11/04/2017


Christina et Rickard Gramfors - Nuit de Chine - 13/04/2017


Jury international : Christina, Euzhan Palcy, Mar Targarona, Macarena Gómez, Axelle Carolyn - Q&A- 13/04/2017


Macarena Gómez (Dagon, À louer, Sexy Killer, Les sorcières de Zugarramurdi)


Christina, Macarena Gómez


Dick Maas (Amsterdamned, Saint, Prooi) - Q&A- 15/04/2017



Zombifff Parade - 15/04/2017


Johan Vandewoestijne (Lucker the Necrophagous, Soul Copyright.)


Harry Kümel (Les lèvres rouges, Malpertuis)


Christian Nicolson (This Giant Papier-Mâché Boulder Is Actually Really Heavy)


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mallox
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MessagePosté le: Mer Mai 17, 2017 4:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Vache, ça fait un pacson de noms à retenir ! (je me demande combien de films parmi ceux que t'as sélectionnés -et qui ont tous l'air bien- on aura l'occasion de découvrir).


Je lève mon pouce avant qu'un krimi Roumain (le bifff telc) ne passe par là ! enaccord8
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sigtuna
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MessagePosté le: Mer Mai 17, 2017 8:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

En tout cas en quelques lignes Valor donne (très) envie de voir des films que honnêtement j'aurais plutôt tendance à fuir, ce qui me fait regretter qu'il n'ecrive pas plus pour le site.

Et donc comme de juste
enaccord8 enaccord8
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mer Mai 17, 2017 1:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je plussoie sigtunesquement moi aussi ! enaccord8 enaccord8 enaccord8 enaccord8

Visiblement, tu n'as pas chômé dans le chaudron bruxellois et visionné des films à t'en décoller les rétines et t'en exorbiter les yeux !

Tes résumés et avis donnent en tout cas envie de les voir, reste plus qu'à espérer qu'ils deviennent visibles... les festivals restent en effet une excellente occasion de voir des films qu'on ne verra pas ailleurs...

Encore bravo pour ce top 11, qui plus est très éclectique et international, ce qui ne gâche rien enaccord8
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Throma
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MessagePosté le: Mer Mai 17, 2017 3:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ouais, compte-rendu aux petits oignons.
The Void a l'air tentant.

Bravo. frank_PDT_05
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flint
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MessagePosté le: Mer Mai 17, 2017 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je rejoins mes confrères, bravo pour ce compte-rendu. Inutile de dire que je n'avais jamais entendu parler de tous les films dont tu parles, et que pas mal d'entre eux m'ont l'air très intéressants.
"Les yeux sans visage", c'est un remake du Franju où il n'y a aucun rapport ?
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Valor
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MessagePosté le: Mer Mai 17, 2017 6:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Non, c'était LE film de Franju ! Il ont passé le Blu-ray Gaumont (sur lequel une scène a été coupée d'ailleurs !)
La séance devait être présentée par Edith Scob mais elle n'a pas pu venir et c'est Harry Kümel qui l'a remplacé !

icon_wink
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