[M] [Critique] China O'Brien 1&2

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Dim Oct 07, 2018 4:11 pm    Sujet du message: [M] [Critique] China O'Brien 1&2 Répondre en citant

China O'Brien

Année: 1990
Genre: policier, art martiaux
Origine: USA





Réalisateur: Robert Clouse
Avec:Cynthia Rothrock, Richard Norton, Keith Cooke, Doug Wright, Nijel, Arturo Rivera

Producteur: Fred Weintraub & Sandra Weintraub
Scénario: Robert Clouse
d'après une histoire de Sandra Weintraub
Musique: David Wheatley & Paul Antonelli
Image: Kent L. Wakeford
Accroche: Justice sauvage

Distribution:
Cynthia Rothrock (Lori "China" O'Brien);Richard Norton (Matt Conroy); Keith Cooke (Dakota); Patrick Adamson (Marty Lickner); David Blackwell (Sheriff John O'Brien); Chad Walker (Ross Tyler); Stanton Davis (Barlow); Robert Tiller (Owens); Lainie Watts (Patty); Steven Kerby (Sommers)

Distribution:
L'Agent de police China O'Brien (Cynthia Rothrock) est une bonne policière qui enseigne les arts martiaux à ses collègues officiers. Lors d'une altercation avec un gang elle tue accidentellement un jeune garçon, traumatisée China démissionne de la police et retourne dans sa ville natale de Beaver Creek, en Utah. Elle retrouve son père, John O'Brien (David Blackwell) qui est le shérif de la localité. Malgré la joie des retrouvailles China découvre que son père a perdu le contrôle de la ville au profit du chef de la mafia locale, Edwin Sommers (Steven Kerby).

Cynthia Rothrock est vraiment un cas dans le monde des arts martiaux, six ceintures noire dans divers discipline, cinq fois championne du monde en Poumsé (Cette catégories n’est pas orientées vers le combats mais sur la fluidité du mouvement, de plus les compétitions sont mixtes). Elle sera la première femme à faire la couverture du Black Belt Magazine. En 1983 elle est repérée par un producteur du studio Golden Harvest (Jackie Chan, Bruce Lee), lors d’une démonstration, elle est engagée mais son premier film ne sortira qu’en 1985 « In The Line of Duty 2 / Yes Madam » sera un succès et lancera la mode des Girls With Gun, Cynthia devient une star en Asie ce qui est particulièrement rare car les étrangers « Gweilos » sont souvent relégué comme second couteaux ou méchant de services ! Sa dextérité acquise avec sa discipline s’allie très bien au chorégraphie martiale de Hong Kong, techniquement et d’un point de vue spectaculaire ces films chinois sont souvent les meilleurs. « Righting Wrongs / Above the Law / Une Flic de Choc » est sûrement son meilleur et celui qui en fit une star en Asie à tel point qu'elle reprendra encore deux fois le nom du personnage (Cindy) dans "Lady Reporter" et "Beyond the Law" . En 1988 la Golden Harvest décide de lancer sa vedette sur le marché américain via la production de « China O’Brien », pour mettre tous les atouts dans de leur coté les producteurs chinois s’associe au duo Robert Clouse / Fred Weitraum, les deux hommes étant déjà responsable d’un certain « Opération Dragon » qui avait lancé Bruce Lee en occident et démarrer la mode des arts martiaux. Depuis ils capitalisent au maximum sur la réputation du film pour produire des titres comme «Golden Needles, New York ne répond plus / The Ultimate Warrior, Black Belt Jones, Jaguar Lives, Force Five ou Gymkata ». Signalons qu’en 1980 la Golden Harvest avait déjà engagé le duo pour lancer la carrière de Jackie Chan en Amérique, résultat « Le Chinois » fut un gros flop. Le plus drôle c’est que le meilleur film de Clouse/Weitraum reste « The Pack » un film d’agression animal à base de chiens féroce qui reste une belle réussite !

« China O’Brien » sera donc réalisé pour le marché américain, tourné dans l’Utah avec des acteurs occidentaux, le scénario s’inspire du fameux « Justice Sauvage / Walking Tall ». L’actrice incarne un inspecteur qui donne sa démission à la suite d’une fusillade qui tourne mal un jeune garçon sera abattu, dégoûtée elle jure de ne plus reprendre une arme heureusement la belle sait ce défendre. Elle décide de retourner dans son patelin natal retrouver son père shérif (et pas chérit!), mais elle découvre bien vite que l’endroit est bien mal fréquenté, un coups de balais semble s’imposer !
Surtout que les méchants (très méchant) n'hésiteront pas à faire exploser la voiture du papounet de shérif avec lui dedans ! Devant tant de haine la belle va prendre le relais et se lancer dans une vendetta à coups de pieds dans la g...
Tous est fait pour mettre Cynthia en valeur, certes la belle à toujours sa démarche de déménageur, mais cette fois elle fait un petit effort de féminité en chaussant des hauts talons et en portant la jupe (évidemment pas facile de lever la jambe mais elle y arrive quand même la bougresse !).
Pour aider un peu notre judoka d’élite la production fait appelle a l'australien Richard Norton, garde du corps, cascadeur, chorégraphe et entraîneur, il fut la doublure de Chuck Norris sur « Texas Walker » mais aussi acteur dans pas mal de productions (notamment Mad Max: Fury Road) et déjà partenaire dans certains films asiatique de Rothrock (The Magic Cristal, Fight to Win). On les retrouvera ensemble dans "Lady Kickboxer, Rage and Honor 1&2, China O'Brien 1&2, Un Flic en Enfer". Keith (Hirabayashi) Cooke est peut connut des non initié, il pratique le karaté et le Tækwondo, sa carrière cinéma est moins remplie que son homologue Norton mais on a put le voir dans "King of Kickboxers", il jouera Reptile dans "Mortal Kombat" et Sub-Zero dans la suite "Mortal Kombat Annihilation".

Les combats chorégraphié par le sous-estimé Nijel Binns, combine l'excellence technique à un effet visuel flamboyant et permet aux trois principaux interprètes de montrer ce qui fait leur succès. Le style de Norton est rugueux et directe, Cooke est plus gracieux et acrobatiques alors que Rothrock utilise un amalgame de style ultra-rapide et brutal. Pourtant on ne retrouve pas la bestialité et l'efficacité de certaine productions chinoise, on est plutôt dans la moyenne des "Ninjaburger" de la Cannon avec des combats décomposé à l'extrême. Cela permet à la belle Cynthia de démontrer son agilité par des mouvements et des sauts réalisé sans câbles ni artifices visuel !
Combattante hémérite et féministe oubliée, la belle Cynthia distribue des coups de latte comme ces homologues masculin, mais incarne toujours des personnages attachant qu’elle essaye d’interprété au mieux malgré un talent de comédiennes assez limité, on est loin des machines à tuer genre Steven Seagal. Cette particularité va la positionner sur un segment de marché peu exploité en occident, ainsi malgré la faible qualité de ces films Cynthia est restée la reine incontestée des films d’arts martiaux, loin devant ces consœurs asiatique peut être plus douées mais beaucoup moins connue hors de l’Asie.



China O'Brien II

Année: 1990
Genre: policier, art martiaux
Origine: USA

Réalisateur: Robert Clouse
Avec: Cynthia Rothrock, Richard Norton, Keith Cooke,

Producteur: Fred Weintraub & Sandra Weintraub
Scénario: Robert Clouse, Craig Clyde & James Hennessy
d'après une histoire de Sandra Weintraub
Musique: David Wheatley & Paul Antonelli
Image: Kent L. Wakeford
Accroche: bis repetita

Sans attendre les résultats du box office les producteurs rassemble la même équipe Clouse et Weitraub avec Rothrock, Norton et Cooke et tourne un « China O'Brien 2 » dans la foulée. On retrouve donc notre belle shérif dans une ville enfin pacifiée, malheureusement pour elle un ancien trafiquant qui a témoigné contre son ancien patron y vit sous couverture. Évidemment le fameux baron de la drogue s’échappe et décide d’éliminer toutes les personnes responsable de son incarcération. C'est sans doute le point le plus positif du film une série de tueur éliminant des cibles, on a droit à une exécution classique au fusil à lunette, un autre se fait tuer lors d'un tour de magie et le dernier sera abattu par une danseuse en plein striptease.
Toujours aussi souple Rothrock à préféré le Jeans slim fit plus pratique pour les combats, toujours aussi démonstratif, fidèle à sa promesse de ne plus utiliser d'arme à feu, elle se rabat sur l'arc à flèche !
Pour le reste l'histoire est une accumulation de combat ou le méchant envoie ces hommes de mains aussi divers que varié affronté le trio infernale, dans le tas on remarques un chinois armé de gant munis de lame, un grand black baraqué,...
Copie conforme de l'opus un, dont il conserve tous les défauts et les qualités, le film se concentre encore plus sur l’action et se regarde sans ennuis, pourtant le côté répétitif peut devenir pour certains un rien rébarbatif. Cynthia reste impeccable dans les acrobaties qui cette fois sont plus efficace et moins démonstrative que dans l’épisode précédent.
Les deux films sont des reliquat d’une époque ou la série b ressemblait à des téléfilms mais en plus violent et plus licencieux, la belle époque !

Même si les deux films ne laissent aucun temps mort au spectateur, le résultat est plus que mitigé, la percée sur le marché yankee ne semble pas avoir porté ces fruits vu que le premier opus est sortit directement en video (comme le numéro 2), cependant grâce à ces deux titres la belle va positionner la suite de sa carrière sur le direct to video, une belle opportunité qui va permettre à Cynthia de quitter Hong Kong et de tourner dans des productions produites pour le marché américain « Fast Getaway (1990), Martial Law II (1990), Lady Dragon (1990), Tiger Claws (1990), Rage and Honor (1990), Rage and Honor II (1991), Lady Dragon II (1991), Irrésistible Force (1993), Guardian Angel (1993). Fast Getaway II (1994), Eye for and Eye (1994), Tiger Claws II, (1995), Hercules: The Legendary Journeys (Not Fade Away 1996), Sword to Justice (1996), Night Vision (1996), Dukes of Hazard Reunion (1997) » qui vont faire le bonheur des vidéoclub et dont les affiches ne vont pas hésité à utiliser une doublure pour représenté l’actrice, qui au fil du temps subira quelques customisation (visage, poitrine,...).







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Textes corrigés :


China O'Brien - 1990

China O'Brien (Cynthia Rothrock), est un excellent agent de police qui enseigne les arts martiaux à ses collègues. Lors d'une altercation avec un gang, elle tue accidentellement un jeune garçon. Traumatisée, China démissionne de la police et retourne dans sa ville natale de Beaver Creek, dans l’Utah. Elle y retrouve alors son père, John O'Brien (David Blackwell) qui y exerce également les fonctions de shérif. Malgré la joie des retrouvailles China découvre que son père a perdu le contrôle de la ville au profit d’un chef de la mafia locale, un certain Edwin Sommers (Steven Kerby).

Cynthia Rothrock est vraiment un cas dans le monde des arts martiaux : six fois ceinture noire dans diverses disciplines, cinq fois championne du monde en poumsé (catégorie d’art martial non orientée vers le combat mais axée sur la fluidité des mouvements, de plus les compétitions y sont mixtes). Elle sera également la première femme à faire la couverture du Black Belt Magazine.
En 1983, lors d’une démonstration, elle est repérée par un producteur du studio Golden Harvest (qui avait déjà lancé Bruce Lee et Jackie Chan) et est engagée par la firme. Cependant son premier film (« In The Line of Duty 2 / Yes Madam ») ne sort qu’en 1985 et rencontre un tel succès qu’il lance la mode des « Girls With Gun ». Cynthia est dès lors considérée comme une star en Asie, fait particulièrement rare, les acteurs étrangers, les « Gweilos », sont souvent relégués comme second couteaux et/ou méchants de service !
Sa dextérité, acquise grâce à sa discipline, s’allie parfaitement aux chorégraphies martiales de Hong Kong où, d’un point de vue technique et du spectacle, les films d’action semblent dominer le monde.
« Une Flic de Choc « (Righting Wrongs / Above the Law) demeure sans doute le film le plus accompli dans lequel elle a joué jusqu’à présent et le rôle qui a fait d’elle une star en Asie, à tel point qu'elle reprend par la suite, deux fois le nom de son personnage (Cindy). Dans "Lady Reporter" et "Beyond the Law".
En 1988, la Golden Harvest décide donc d’initier sa vedette au marché américain via la production de « China O’Brien ». Pour mettre tous les atouts de leur côté les producteurs chinois s’associent au duo Robert Clouse / Fred Weitraum, déjà responsables d’un certain « Opération Dragon », lui-même ayant représenté un véritable tremplin pour Bruce Lee, jusqu’à donner la première impulsion à la mode du cinéma des arts martiaux. Du reste, forts de ce succès, ils ont depuis capitalisé au maximum sur sa réputation pour produire des titres comme « Golden Needles », « New York ne répond plus », « Black Belt Jones », « Jaguar Lives », « Force Five » ou même « Gymkata ». Signalons également que dès 1980, la Golden Harvest avait déjà engagé le duo pour lancer la carrière de Jackie Chan aux États-Unis avec « Le Chinois » qui fut toutefois un gros flop. Le plus amusant est que le meilleur film de Clouse/Weitraum n’est pas un film d’arts martiaux mais « The Pack », superbe réussite du genre agression animal qui met en scène un groupe de touristes en vacances sur une île, attaqués par une meute de chiens féroces !

« China O’Brien » est donc réalisé pour le marché américain et tourné dans l’Utah, avec des acteurs occidentaux. Le scénario s’inspire quant à lui du fameux « Justice Sauvage » (Walking Tall).
L’actrice incarne une inspectrice qui donne sa démission à la suite d’une fusillade qui tourne mal et durant laquelle un jeune garçon est abattu. Dégoûtée, elle jure de ne plus reprendre une arme. Mais heureusement, la belle sait se défendre. Alors qu’elle décide de retourner dans son village natal pour y retrouver son père qui y exerce la fonction de shérif (et pas chéri !), elle découvre que l’endroit est bien mal fréquenté. Un coup de balai s’impose !
Dès les méchants (très méchants) n'hésitent pas à faire exploser la voiture du papounet, avec son père dedans, le ton est donné ! China O'Brien va prendre le relais et se lancer dans une vendetta à coups de tatanes dans la g...
Tout est fait pour mettre l’actrice en valeur. Certes la belle Cynthia Rothrock arbore toujours sa démarche de déménageur, mais cette fois-ci elle fait un petit effort de féminité en chaussant des talons hauts et en portant une jupe (évidemment pas facile du coup de lever la jambe, mais la bougresse y parvient quand même !).


Pour aider un peu notre judoka d’élite, la production fait appelle à l'australien Richard Norton. Garde du corps, cascadeur, chorégraphe et entraîneur, il fut la doublure de Chuck Norris sur « Texas Walker » mais fit et fera l’acteur dans nombre de productions (encore récemment dans « Mad Max: Fury Road »). Il était déjà son partenaire dans certains films asiatiques de l’actrice (« The Magic Cristal », « Fight to Win ») et on les retrouvera réunis dans « Lady Kickboxer », « Rage and Honor 1&2 », « China O'Brien 2 », « Un Flic en Enfer ».
Keith (Hirabayashi) Cooke est peu connu des non-initiés. Bien qu’il pratique le karaté et le Tækwondo, sa carrière cinéma est moins remplie que son homologue Norton. On a pu le voir dans « King of Kickboxers » avant de camper le personnage de « Reptile » dans « Mortal Kombat » et le celui de « Sub-Zero » dans la suite, « Mortal Kombat Annihilation ».
Quant aux combats, ils sont chorégraphiés par le sous-estimé Nijel Binns. Ceux-ci combinent l'excellence technique aux effets visuels flamboyants, permettant aux trois interprètes principaux de montrer l’étendue de leurs talents. Le style de Norton est rugueux et direct, celui de Cooke est plus gracieux et acrobatique, tandis que Rothrock use d’un mélange de brutalité et d’ultra-rapidité. Malgré cela, on ne retrouve pas la bestialité ni l'efficacité de certaines productions chinoises et l’on reste plutôt dans la moyenne des « Ninjaburger », ces productions de la Cannon pourvues de combats décomposés à l'extrême. Mais cette manière de faire permet à la belle Cynthia de démontrer toute son agilité en déployant des mouvements et des sauts réalisés sans câbles, ni aucun autre artifice visuel !
Combattante émérite et féministe oubliée, la belle Cynthia distribue des coups de latte aussi efficaces que ceux de ses confrères masculins mais continue d’incarner un personnage attachant, en dépit d’un talent de comédienne limité. Inutile de préciser qu’on reste loin des machines à tuer à la Steven Seagal. Une particularité qui la positionne sur un segment de marché peu exploité en occident. Ainsi, malgré la faible qualité des films dans lesquels elle joue, l’actrice-combattante est restée la reine incontestée des films d’arts martiaux, loin devant ces consœurs asiatiques, peut être plus douées, mais demeurées méconnues hors du continent asiatique.




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China O'Brien 2 (ou China O'Brien II)


Sans attendre les résultats du box-office, les producteurs rassemblent la même équipe que pour le premier opus. Clouse et Weitraub sont donc de la partie, tout comme Rothrock, Norton et Cooke. Un « China O'Brien 2 » voit ainsi le jour dans la foulée. On retrouve de ce fait notre belle inspectrice, devenue shérif au sein d’une ville pacifiée par ses bons soins. Malheureusement, l’ensemble de sa petite population n’y est pas à l’abri pour autant puisqu’un ancien trafiquant y vit sous couverture après avoir témoigné contre son ancien patron. Ce qui ne manque pas de créer un dangereux souci lorsque le baron de la drogue s’évade, mu par un sérieux désir de vengeance. Toute personne responsable, de près comme de loin, de son incarcération doit être éliminé !


Disons-le sans détour, cette série de meurtres où des tueurs éliminent des cibles est l’aspect le plus jouissif de « China O'Brien II ». On a droit à une exécution classique au fusil à lunette, un autre quidam se fait tuer pendant un tour de magie alors que la dernière victime est abattue par une danseuse attelée à sa propre séance de striptease.

Toujours aussi souple, Cynthia Rothrock a cette fois-ci opté pour le jean slim, plus pratique pour les combats et autres parties de tatanes et de « jambes en l’air ». Notons que notre dame reste fidèle à sa promesse de ne plus utiliser d'arme à feu puisqu’elle se sert désormais d’un arc !


Pour le reste, l'histoire n’est autre qu’une accumulation de combats. Le méchant ponte envoie ses hommes de mains aux allures variées affronter le trio infernal composé de Rothrock, Norton et Cooke. Parmi les assaillants, on remarque un Chinois armé de gants à lames, un grand black au-delà du baraqué et bien d’autre joyeux fêtards...
Copie conforme du premier opus, il conserve tous les défauts mais aussi toutes les qualités de l’original, encore que « China O'Brien II » se concentre davantage encore sur l’action.
Une suite qui se regarde par conséquent sans ennui, malgré un côté répétitif qui, selon l’humeur du moment, pourra sembler rébarbatif. Ceci étant, notre Cynthia internationale se montre impeccable dans les acrobaties, moins démonstratives et du coup plus brutes et plus efficaces encore que dans « China O'Brien ».
Ces deux films ressemblent aujourd’hui à des reliquats d’une époque révolue (encore que), au sein de laquelle la série B ressemblait à des téléfilms, en plus violents et, surtout, en plus licencieux. Une bien belle époque en vérité !

Bien entendu, malgré leur rythme soutenu qui ne laisse aucun temps mort ni même au spectateur le temps de souffler, le résultat financier restera plus que mitigé et la tentative de percer le marché yankee ne semble pas avoir porté ses fruits. Le premier opus est sorti directement en vidéo, ce sera également le cas de ce numéro 2. Cependant, « China O'Brien 1&2 » permettent à « l’actrice qui déménage » de positionner la suite de sa carrière sur le marché parallèle du direct to video. Cela lui offre finalement l’opportunité de quitter Hong Kong et de se tourner malgré tout vers le marché américain, avec des productions telles que « Fast Getaway I & II » (1990-1994), « Martial Law II » (1990), « Lady Dragon I & II» (1990-1991), « Tiger Claws I & II » (1990-1995), « Rage and Honor I & II» (1990-1991), « Irrésistible Force » (1993), « Guardian Angel » (1993), « Eye for an Eye » (1994), « Hercules: The Legendary Journeys » (Not Fade Away 1996), « Sword to Justice » (1996), « Night Vision » (1996), » Dukes of Hazard Reunion » (1997) »… des bobines qui feront le bonheur des vidéoclubs, même si les affiches et autres jaquettes n’hésiteront pas à utiliser une doublure pour représenter l’actrice qui, au fil du temps, subira quelques customisations (visage, poitrine...).
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