[Poney rapide] Acquasanta Joe - 1971

 
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mallox
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MessagePosté le: Mer Avr 03, 2019 4:22 am    Sujet du message: [Poney rapide] Acquasanta Joe - 1971 Répondre en citant



Acquasanta Joe – 1971

Origine : Italie
Genre : Spaghetti

Réalisé par Roy Garret (Mario Gariazzo)
Avec Ty Hardin, Richard Harrison, Lincoln Tate, Giulio Baraghini, Silvia Monelli, Pietro Ceccarelli, Tuccio Musumeci, Mario Novelli...

Autres titres : Holy Water Joe (Titre anglais international) / Los violentos de Texas (Espagne)


Après la fin de la Guerre de Sécession, d'anciens soldats démobilisés ont formé une bande de gangsters. Commandés par un ancien colonel, ils disposent d'une arme de choix : un véritable canon de l'armée. Mais lors d'une attaque de banque, ils dérobent toutes les économies d'un tueur de la région : Acquasanta Joe. Celui-ci se lance à la poursuite de la bande, afin de récupérer son pactole ; en chemin, il rencontre la belle Estella qui a des informations pour lui...

Et c’est une putain de purge pour poneys qui ne va pas me réconcilier avec Mario Gariazzo, réalisateur dont les principaux trophées sont de m’avoir fourni ces dernières années les pires films d’exploitation ritals, avec même une sorte d'apothéose galactique à faire passer E.T. pour un fils de pute (Étranger de l'espace). Play Motel sera une merdouze dans le genre giallo, idem pour La Possédée, elle-même auto possédée pas sa débilité et prise par un Christ descendu de sa croix pour choisir un boudin (rien qu'à l'écrire j'écrase un prout silencieux à crucifier une salle de ciné entière), l'abominable Amazonia, l'esclave blonde (qui n'a d'ailleurs pas de captures sur le site, c'est bien la preuve que c'est une connasse qui mérite son sort !). Et puis, dans le même genre, "Le Jour du Jugement" est presque aussi nul. Du coup il reste quoi parmi sa filmo faite de crottins ? Une brindille de foin avec La Fureur d'un Flic, le meilleur flime de son auteur (mais le pire de Philippe Leroy ?)

Alors, j'en entends penser tout haut, au fond de la classe : "oué, mais c'est justement parce que c'est nul que c'est bien. Que ça prouve que Gariazzo il est décomplexé quoi. C pur Bis !". Ce serait accorder beaucoup d'importance à un type qui vous lourde un jet de pisse, jusqu'à la dernière goutte, à chaque merde qu'il chie dans la face du spectateur crédule et du fanboy bisseux béat.

Et là, à la vision de Acquasanta Joe (héros qui tire donc son nom d'un curé qui, lorsqu'il était enfant, lui a donné de l'eau - putain que c'est con ! Je viens de perdre 10 de Q.I. à l'écrire !), on peut avoir le sentiment de boire la tasse dans un abreuvoir entre deux gros 'chevals'.
Lincoln Tate, dans le rôle-titre, dégage une expressivité proche de l'abstraction, du coup on finit par penser pour lui. On n’a même pas droit à un petit jeu d'ombres sur son visage histoire d'évoquer un petit tourment intérieur ou conférer une mini-touche de baroquisme. Ty Hardin en chef de bande de pillards est peut-être celui qui s'en sort le mieux (même sans Lorell - Lorell et Hardin, hu hu hu), mais à la condition de se reculer de sa télé et de regarder le film de très loin en mangeant le foin de son lapin sauvage (ce film m'a fait régresser, là c'est certain). Quant au jeu de Richard Harrison, c'est juste inexplicable. Flippant peut-être (?), à force de rires d'âne et de cabotinage mutant ninja turtles en plein Far West. On a quand même un peu mal au cul pour Silvia Monelli, faut bien le dire, pour une fois qu'une pouliche est mise en avant dans un film de tarlouzes en plein concours de bites dans l'Ouest sauvage. Elle sera mieux exploitée l'année suivante dans Il coltello di ghiaccio (seul giallo de Lenzi vraiment de qualité, et je fais crotter mon poney sur la truffe de ton teckel si t'es pas content en lisant ça).

Et pour le flime qui se déroule dans le sang et la poussière, c’est juste un calvaire d’ennui et peut-être bien un cactus dans l'cul. Avachi et en pleine rêvasserie, t’es encore en train de te demander quand il va commencer qu’il se termine. Il ne s’y passe rien d’intéressant et l’humour y est tellement balourd qu’on se croirait dans un concours de stand-up d’apprentis comiques burlesques qui se croient obligés de rire en jouant la carte de poker mimétique en abattant hilares une paire de deux.
Faut quand même lui reconnaître que, parvenant à un niveau qui tend vers l'horizon et l’infiniment con, il finit par susciter une sorte de fascination cérébrale non répertoriée.








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Bigbonn
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MessagePosté le: Mer Avr 03, 2019 7:49 am    Sujet du message: Re: [Poney rapide] Acquasanta Joe - 1971 Répondre en citant

mallox a écrit:
Alors, j'en entends penser tout haut, au fond de la classe : "oué, mais c'est justement parce que c'est nul que c'est bien. Que ça prouve que Gariazzo il est décomplexé quoi. C pur Bis !". Ce serait accorder beaucoup d'importance à un type qui vous lourde un jet de pisse, jusqu'à la dernière goutte, à chaque merde qu'il chie dans la face du spectateur crédule et du fanboy bisseux béat.
[...]
Faut quand même lui reconnaître que, parvenant à un niveau qui tend vers l'horizon et l’infiniment con, il finit par susciter une sorte de fascination cérébrale non répertoriée.

Au final, tu finis presque en fanboy bisseux béat devant le vide abyssal du cinéma Gariazien
Bon, sinon, faut reconnaitre que tu l'as bien descendu cet acquasanta, vieux pistolero du clavier frank_PDT_10
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mallox
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MessagePosté le: Mer Avr 03, 2019 7:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, c'est un avis nuancé on va dire...



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