Pépé le Moko
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Juin 14, 2007 4:35 pm    Sujet du message: Pépé le Moko Répondre en citant

Retrouvez la critique de Pépé le Moko sur le site de Tortillafilms en un clic sur la bannière ci-dessous !

http://tortillapolis.com/critique-film-pepe-le-moko-julien-duvivier-1937/




Pépé le Moko – 1937
Origine : France
Genre : Film noir
Réalisation : Julien Duvivier
Musique : Vincent Scotto et Mohamed Yguerbouchen
Adaptation et dialogues : Jacques Constant, Julien Duvivier, Henri Jeanson
D’après le roman de Henri La Barthe (alias Ashelbé)
Avec : Jean Gabin, Mireille Balin, Line Noro, Lucas Gridoux, Fernand Charpin, Marcel Dalio, Fréhel, Gilbert Gil, Gabriel Gabrio, Saturnin Fabre…


« Bonsoir, ce soir le cinéma de minuit vous propose dans le cadre du cycle Julien Duvivier, Pépé le Moko »… Je plaisante bien entendu, et si j’ironise quelque peu ledit cinéma de minuit et monsieur Patrick Brion, c’est certainement aussi parce que c’est le plus court chemin pour accéder à ce mémorable Pépé le Moko, et les autres œuvres de ce grand cinéaste sombre et pessimiste que fut donc Duvivier, et dont les œuvres ont « télévisuellement » parlant le plus souvent étés diffusées dans ce cadre là, et uniquement dans ce cadre jusqu’à presque les estampiller « Cinéma de minuit », malheureusement. C’est vrai qu’au bout de 20 cycles Duvivier en 30 ans, on a envie de sourire, et pourtant à recenser l’œuvre du cinéaste, et hormis le fait que les diffusions soient trop compartimentées, il est difficile de ne pas s’apercevoir de l’auteur incontournable que ce fut pourtant. Quand bien même il aurait été fustigé par la nouvelle vague, ce de manière complètement injuste, si ce n’est que pour tuer un père embarrassant (Rappelons que François Truffaut livra un 400 Coups très classique et qui ressemblait au cinéma auquel il ne faisait pourtant aucun cadeau)et pour prendre sa place en même temps que le pouvoir, au sein d’un cinéma dit d’auteur dans lequel pas mal d’auteurs furent écartés d’un simple revers de manche pour cause de pseudo classicisme, alors que le temps passant, il semble clair qu’il y eut là de grosses erreurs d’appréciation. Tout comme Henri Jeanson, son dialoguiste avec qui il collabora beaucoup, Julien Duvivier mérite d’être replacé en tête de liste des cinéastes français les plus personnels qui soit. Et des plus importants. Et si La Bandera , Panique , La belle équipe , La fin du Jour, ou encore Voici le temps des assassins ne sont pas des films importants, c’est que je mesure moi-même 1m12…

Bref, dans Pépé le Moko on retrouve donc Pépé, chef d'une bande de malfaiteurs, réfugié dans la Casbah d'Alger avec les membres de sa bande, Pierrot, Carlos et Grand-Père, ainsi que sa maîtresse Inès. Au sein de la Casbah, Pépé reste imprenable, tant et si bien que la police cherchera à l'attirer par tous les moyens hors de ladite Casbah qui lui sert de refuge. Même l'inspecteur Slimane (excellent Lucas Gridoux), pourtant proche du Moko, cherche à faire sortir Pépé de sa "Tour d’Ivoire", qui ressemblera petit à petit à une prison infernale. Pépé est un tendre, et la passion l’attendra au coin de la rue en la personne de Gaby, touriste proche de s’en retourner chez elle et qui servira de piège et d’appât…



C’est simple, Pépé le Moko pourrait facilement être le pendant français de Scarface de Howard Hawks avec son personnage principal jusqu’au-boutiste et seul contre tous, voué d’entrée de film, à une fin tragique. Pépé s’est ,soit, construit un royaume au sein de la Casbah d’Alger, mais à long terme, celui-ci s’est transformé peu à peu en prison dorée sans même que celui-ci s’en aperçoive. « Amour, amour, je t’aime tant ! » aurait chanté Jacques Demy ; ici c’est la version funèbre du chant auquel nous invite Duvivier et son roman initial dont il est issu et qu’il convient de rendre à son auteur, Henri La Barthe puisqu’il aura donné quelques lettres de noblesse à ce cinéma français que l’on qualifia de « réalisme noir », et pour cause, il est l’auteur d’un autre film très très sombre dotée d’une fin extraordinairement violente et sans concession, l’excellente Dédée d’Anvers de Yves Allégret, autre réalisateur assez proche dans ses préoccupations de Julien Duvivier. Pour résumer, on dira qu’il s’agit d’un autre explorateur en profondeur de l’âme noire humaine. Autant Duvivier que Allégret sont des pessimistes chroniques, et il n’y a pas la complaisance qu’on a pu trouver dans leur carrière respective, inégale certes, mais avec chacun des deux, pas mal de pépites noires. Duvivier est un « tourmenté » qui n’a cessé de clamer sa non foi en l’âme humaine, et d’ailleurs Pépé n’est pas exempt de défauts. Egoïste, autoritaire, vaguement machiste, c’est juste un sens poussé de la fraternité qui le porte au dessus. Dès lors que Pépé (formidable Jean Gabin) tombera amoureux, c’est à sa disposition qu’il faudra se mettre, et il sera prêt à laisser de côté toutes les valeurs qu’il a pourtant fondées, et ce à long terme dans l’illégalité et dans la douleur. C’est un anarchiste qui ne croit pas au système, aimant même au passage le fronder dès qu’il le peut, empreint alors même d’une certaine vanité.
Dès qu’il rencontrera Gaby (Mireille Balin), il prendra conscience seulement de sa vanité à se croire protégé au sein de cette Casbah trop lumineuse, pourtant son caractère l’emportera et la passion qui le dévorera tant et si bien alors servira à la Police à l’en faire sortir pour l’arrêter enfin. Pépé en tombant amoureux perd alors toute la lucidité qui faisait sa force. A cet égard Duvivier semble même se plaire à le démystifier, et jamais du reste, et contrairement aux films noirs américains de la même époque auxquels on peut associer le film comme l’un des meilleurs pendants hexagonal, jamais l’amour ne sera synonyme de rachat. Il sera synonyme de perte, voilà tout. Perte de lucidité, perte de confiance, perte d’amitié, perte de la vie.

Pépé le Moko est un film noir ultra pessimiste. Aussi pessimiste que les œuvres citées ci-avant, comme le grand Panique avec Michel Simon (et vidé de sa substance et de son contexte social par Patrice Lecotne avec Monsieur Hire ) ou ces acteurs de théâtres pathétiquement « sur-égotiques » de La fin du jour, réflexion amère sur la vanité et la vieillesse.
Ici la Casbah d’Alger, quand bien même elle n’est que reconstituée, la façon dont le metteur en scène l’explore, nous la faisant visiter dans son intégralité, avec tous ses méandres labyrinthiques, est totalement virtuose. On comprend bien que Le Moko soit abrité dans ses étroites ruelles et dont le soleil qui frappe les murs les fait toutes se ressembler. La façon dont elle est recréé en studio est un formidable tour de force. Il fut reproché à Duvivier de ne pas tourner en extérieurs… et pourquoi donc si ça le fait et du moment qu’on ne décrètera pas au préalable que de par ce choix, ça sentira le formol ? Les images de Jules Kruger et Marc Frossard sont d’un splendide « surexposé » contribuant au réalisme poétique dont est également emprunt le film. Les partitions (avec une pathétique apparition de Frehel) de Vincent Scotto et Mohamed Yguerbouchen apportent également de façon magistrale leur contribution à cet espèce d’équilibre entre un réalisme poétique donc, mais aussi un expressionnisme lyrique dont les photographes et musiciens se font ici les talentueux garants.
D’ailleurs à bien y regarder, la Casbah perdra de sa luminosité dès lors que l’âme de Pépé le Moko s’assombrira.



Pour finir, je vais tout de même rendre hommage à la galerie d’acteurs qui parsèment ce grand film classique (ou devenu classique) ainsi qu’à son dialoguiste trop souvent décrié aussi.
C’est simple, certains ont souvent reproché le côté trop écrit du film (Truffaut en premier) qui soi-disant ne laissait pas respirer les films. Faux, il faut entendre le génie avec lequel cela est écrit et comment des acteurs aussi géniaux de leurs réparties aussi finaudes que remplies de riches réflecxions (je dirais plutôt allusions même) sur la façon d’aborder la vie.A ce titre le rapport très ambigu entre Sliman, ami de pépé, mais policier de métier qui lui prédit la date de son arrestation, patientant le temps qu’il faudra, sur de son fait, et presque triste de ce qu’il adviendra comme ce qu’il considère comme une fatalité, est absolument remarquable en plus d’apporter à un film déjà très riche, une dimension quasi-mystique.
Si Mireille Balin ne m’a jamais convaincu par son côté trop lambda (et un peu surjoué je l’admet), ailleurs on se régale 90 minutes durant des prestations hautes en couleur du grandissime Marcel Dalio dans le rôle de Larbi (le mouchard) à qui Pépé et ses hommes de main ne feront pas de cadeau, loi du milieu oblige, la prestation de Fernand Charpin en indic et faux ami de pépé nous méne proche de la jubilation totale. Cet homme là avec une tête d’hypocrite (« t’as tellement une gueule d’hypocrite qu’on te croirai sincère » ! – encore un joyaux de dialogue -) marque le film d’une présence définitive et totale, faisant regretter au passage un temps ou l’acteur de second plan avait ses titres de noblesse au sein de la cinématographie hexagonale. Si je rajoute qu’on trouve une pléiade d’acteurs ici au top comme Gabriel Gabriello (homme de main de Pépé et Brute accessoire), de Line Noro en prostituée réhabilitée par son amour pour ledit Moko et qui perdra tout dans sa volonté de rédemption par l’amour, à cela on ajoute encore Saturnin Fabre, Gaston Modot, Frehel et tous les gens fidèles ou à double face qui entourent Pépé, autant cerné par l’amitié trahie que l’amour dévastateur, on obtient un film qui reste à ce jour un chef-d’œuvre en plus de l’un des plus beaux héros tragiques que l’on ait pu voir au cinéma…

Note:9/10
Accroche: Le Coco et les pépettes.
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MessagePosté le: Jeu Juin 14, 2007 5:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Respect Mallox icon_cool
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 10:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour éviter tout malentendu (j'ai déjà reçu plus de mp que le nombre de membres de psychovision), c'est une critique dédié au site au Grand Walter.


et donc moment PUB:
(je le conseille ardemment, tout cela s'étoffe très vite avec une équipe talentueuse - et je ne me compte pas, je n'y officie qu'occasionellement)


http://tortillafilms.free.fr/index.html

(j'espère que Walter ne fera pas le discret).
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je sais pas trop quoi dire... Merci pour la pub, Papy le Mallox !

C'est donc à la base un site au visuel très amateur qui me servait à poster les critiques de films ne rentrant pas dans le cadre de Psychovision. Ca l'est toujours, mais maintenant j'y fais honteusement quelques trahisons en défaveur de Psycho (et encore, c'est pire pour Tortillalivres, vu que ça existe aussi), pour des films fait par des réalisateurs que j'aimerais traiter sur un même site, mais qui sur l'ensemble de leur carrière ne seraient que moyennement à leur place sur Psychovision (genre pour Craven, je me vois mal parler des Scream ici bas).

Dernière chose : depuis que le Mallox s'est pointé, tout sanglant des nombreux coups de fouets infligés à ses rédacteurs ouvriers par le se­ñor Gregore, le site a pris une tournoure fort politique. Mallox refusant d'être modéré dans sa remise en cause du gregorisme (il préfère le rouge au rose, qui lui fait peur et lui évoque de sévères corrections), c'est un peu devenu l'Huma Ciné.
Il va donc sans dire que la fréquentation n'atteint donc que 1,93% de celle de Psychovision.
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 1:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je conseille fortement la lecture de "Spartacus" de Kubrick par ... Walter , surnommé dans un autre pays latin: Ilsa paisley ! icon_wink




(grand moment de cocophilie ! hé hé mon coco ! )
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 1:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et toi, tu prévois pas d'écrire l'analyse de Tepepa d'après le Petit Livre Rouge, des fois ? new_noel
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu l'as vu Tepepa?

tiens, des avis m'intéresseraient...

( je suis trop anarchiste pour être coco, même si j'avoue.... )

Non je me réserve pour une analyse Marxiste du "Jour des morts-vivants, avec interview de Waldeck Rochet revenu des morts.
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 2:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Non, j'ai pas vu Tepepa, j'ai encore tout un monde à découvrir : celui des films scénarisés par Solinas.

C'est con que l'Huma ne sorte pas de DVD avec leur mag dominical
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 2:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, encore entendu parlé de Franco Solinas avant hier dans un bonus du "dernier face à face"...
El Chuncho serait d'ailleurs le western le plus extrème gauchiste jamais tourné. C'est bien possible. Pour moi Corbucci est un gros Punk ! Sollima un humaniste ! Mais les deux Sergio et le (ou les deux) Franco (le Nero) sont c'est certain, à gauche toute !


Pour un DVD avec l'Huma du dimanche ! ico_mrgreen
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MessagePosté le: Dim Juin 17, 2007 3:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bientôt un syndicat sur psychovision. Les patrons se sauvent

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MessagePosté le: Mar Sep 04, 2007 9:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, plutôt que de me lancer dans des dérives loghorréiques crypto marxistes à la Mallox and Walter Paisley International Communist Corporation, je vais revenir au vrai sujet, à savoir Pépé le Moko.

Persuadé de l'avoir déjà vu mais n'en ayant aucun souvenir particulier, et après être retombé sur cette critique dithyrambique, je me suis décidé à emprunter une bonne vieille VHS à la médiathèque (aparté: je sais pas si c'est le plastique vieillissant qui fait ça, mais je trouve que ces vieilles vhs puent toujours un peu des pieds quand on les ouvre...)

Deux choses: un, je ne l'avais en fait jamais vu ce Pépé le Moko. Deux, c'est tout bonnement un excellent film. war enaccord8
Très bien filmé, très bien dialogué, très bien joué, je n'ai pas grand-chose à ajouter à ce qu'a dit ce vieux brejnevien de Mallox mais je tenais quand même à le dire. Ce Pépé, il me plaît. Pas mécontent que tu ais titillé ma curiosité. Gracias companero. new_noel
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mar Sep 11, 2007 7:53 pm    Sujet du message: Re: Pépé le Moko Répondre en citant

mallox a écrit:
« Bonsoir, ce soir le cinéma de minuit vous propose dans le cadre du cycle Julien Duvivier»
Tout comme Henri Jeanson, son dialoguiste avec qui il collabora beaucoup, Julien Duvivier mérite d’être replacé en tête de liste des cinéastes français les plus personnels qui soit. Et des plus importants. Et si La Bandera , Panique , La belle équipe , La fin du Jour, ou encore Voici le temps des assassins ne sont pas des films importants, c’est que je mesure moi-même 1m12…

Alors pour poursuivre dans le cadre du cinéma de minuit et du cycle Duvivier (qui peut intéresser d'autres forumeurs, pourquoi pas), après Pépé le Moko, j'ai vu La fin du jour et, franchement, serais pas surpris que le Mallox ne mesure qu'1m20 finalement...
Bon, j'exagère mais force est de dire que ce film mettant en scène de vieux comédiens dans leur maison de retraite, chacun cabotinant comme c'est pas permis, est quand même un peu longuet et qu'ils cabotinent réellement les bougres! Bon, reste quelques moments d'émotion néanmoins et un sujet, les vieux en maison de retraite, inhabituels au cinéma (et pourtant, derrière le côté drame social chiantissime probable de ce type de sujet, on peut imaginer un traitement original de ce genre de sujet, pensons à Bubba-Ho-Tep par exemple!)

La Bandera, en revanche, m'a fait finalement revoir à la hausse le Mallox (doit bien friser les 2 mètres le bougre!). L'histoire d'un meurtrier (Jean Gabin) exilé en Espagne et s'engageant dans la légion espagnole pour pouvoir croûter offre un bon moment de cinéma et de belles séquences. Un cinéma qui laisse sa part à l'humain et donne une belle épaisseur à ses personnages.
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MessagePosté le: Mer Mai 21, 2008 4:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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C'est un Giallo ?

mario
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MessagePosté le: Sam Juin 13, 2009 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens, en traînant sur le site de Bach Films, j'ai vu que Pépé avait eu son propre remake US, un an plus tard, avec Hedy Lamarr et Charles Boyer: Casbah (Algiers), de John Cromwell.


Pas vu (et pas pris d'ailleurs, l'original me satisfaisant pleinement.)
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mallox
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MessagePosté le: Sam Juin 13, 2009 10:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Qui bien que dispensable était plutôt pas si mal.
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