Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
gregore Site Admin


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 1937
|
Posté le: Sam Jan 02, 2010 1:21 pm Sujet du message: American Gothic |
|
|
[img] [/img]
Citation: | American Gothic - 1988
Origine : Angleterre / Canada
Genre : Horreur
Réalisé par John Hough.
Avec Yvonne De Carlo, Rod Steiger, Sarah Torgov, Janet Wright, Michael J. Pollard.
Suite à la panne de leur hydravion, six jeunes vacanciers sont contraints de débarquer sur une île apparemment inhabitée.
Mais ils ne sont pas seuls, le lieu paradisiaque est hanté par une famille d'ours armés d'aspirateurs lance-flammes.
Et ce qui devait arriver arrive : nos jeunes amis apprivoisent les animaux et c'est alors qu'ensemble, main dans la patte, ils construisent un parc d'attraction et vivent heureux jusqu'à la fin de leur existence. Mais non, je déconne !
L'histoire initiale est toute autre et bien plus superficielle : à l'instar d'ours pyromanes, les teen-agers découvrent en fait une bicoque habitée par une famille de cinq paysans dégénérés tout droit surgit du début du XXème siècle.
S'ils s'avèrent plutôt accueillants lors de la première rencontre, les mœurs décadents de la jeunesse actuelle vont les irriter fortement, à tel point qu'ils vont en arriver au meurtre.
Face à la banalité du scénario original, j'ai été tenté de changer la suite de l'histoire.
Un peu de fantaisie et d'originalité ne feraient en effet pas de mal à ce survival / psycho-killer ultra-conventionnel et ses ingrédients de "pot-pourri" du genre : des teen-agers à tête de cons, dont une sosie d'Elisabeth Guigou, jeune (mais je ne veux pas dire par là que notre ancienne ministre a une tête de conne), un décor rural enchanteur en apparence, une famille de tarés psychopathes tendance "Massacre à la tronçonneuse", et bien sûr des meurtres softs et suggérés, pour le plus grand désespoir du fan de barbaque.
On se demande sincèrement ce que les illustres Rod Steiger et Yvonne de Carlo (la mère-vampire de la série "The Munsters") foutent là.
"American gothic" est un navet mais une séquence (celle de la balançoire) parvient néanmoins à sauver le film de la déchéance la plus totale.
Throma |
Vu hier soir, et je serais un poil plus clément que Throma, au début effectivement c'est super classique, voir chiant, mais après j'ai trouvé ce tableau familial plutôt réussi, les acteurs incarnant la famille de dégénéré sont plutôt bons contrairement à ceux surjouant la bande de jeunes, y a quelques scènes réussi (la balançoire), la transformation de Cynthia amène son petit rebondissement, bref quelques éléments sauvent cet American gothic et le rendent assez plaisant. _________________ "La guerre c'est la paix", "La liberté c'est l'esclavage", "L'ignorance c’est la force" |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
|
Posté le: Sam Jan 02, 2010 4:23 pm Sujet du message: |
|
|
L'affiche est un clin d'oeil à un tableau de Grant Wood réalisé en 1930, et qui s'appelle d'ailleurs "American Gothic" :
Il s'agit d'ailleurs de l'un des tableaux les plus souvent pastichés à travers le monde, en voici quelques exemples :
Mc Donald's + NRA... j'aime beaucoup !
 |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
|
Posté le: Sam Jan 09, 2010 12:38 am Sujet du message: |
|
|
J'aime beaucoup ce film à l'humour franchement très subtil, très loin de ce qui se faisait à l'époque (avec les Freddy et ce qui s'ensuit), avec un relent de satire et un traitement assez loin du survival lambda. Et en plus je trouve que c'est quand même assez beau, esthétiquement... On sent l'influence anglaise du réalisateur, John Hough.
Ce qui me permet de rebondir en rappelant à ceux qui l'auraient oublié que John Hough est quand même un très bon.
J'ai pas vu beaucoup de films de lui, mais tous ceux que j'ai vu me plaisent plus qu'un peu, avec en haut de la liste La Maison des damnés (y'a pas eu de meilleur film de maisons hantées depuis, à mon goût) et Incubus (y'a pas eu de meilleurs films d'incubes violeurs planqués dans les chiottes depuis, à mon goût).
Je sais que Les Sévices de Dracula a ses détracteurs ici bas, mais bon, les jumelles Collinson, quand même.
Et je ne parle même pas de Dirty Larry.
Reste à voir en ma possession Bad Karma et Le Flic et le parrain / Les Inconnus de Malte. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
|
Posté le: Mer Juin 08, 2011 7:33 am Sujet du message: |
|
|
J'ai un avis très partagé sur le film. Contrairement aux avis de Gregore et Throma, j'ai trouvé des qualités à "American Gothic" dans sa première heure. Contrairement à pas mal de films de ce type, on a affaire à un groupe de jeunes qui ne se la pètent pas, ne sont pas accrocs à l'alcool, la drogue ou le sexe. Hough joue d'ailleurs la carte de la sobriété, le drame de Cynthia est évoqué avec pudeur, la panne de l'avion évite les clichés "catastrophe", etc...
Les décors naturels sont magnifiques, on a parfois le sentiment que "American Gothic" pourrait évoluer en survival, l'île s'y prêtant fort bien. Le réalisateur amène ensuite la famille de "Pa" et "Ma" progressivement, les enfants les uns après les autres, accroissant le sentiment de menace au fur et à mesure.
Malheureusement, ce crescendo dérape complètement dès lors que Cynthia bascule dans la folie et intègre la "famille". Un revirement bien trop brusque, rapide, auquel il est impossible de croire. Les "enfants" rivalisent dans le jeu à outrance alors qu'ils étaient moins "bavards" dans un premier temps, ce qui les rendaient plus menaçants et surtout moins grotesques. Le dernier tiers de "American Gothic" retombe alors dans les clichés et les travers des slashers des années 80, alors que jusque là il possédait un cachet et une personnalité à part, due effectivement, comme le soulignait Walter, au savoir faire de John Hough. Dommage, on a presque l'impression que le film a été achevé par quelqu'un d'autre, tant la rupture est saisissante. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
|