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Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
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Posté le: Sam Juil 08, 2006 8:55 am Sujet du message: [M] [critique] Le Chien des Baskerville |
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The Hound of The Baskervilles. 1959.
Origine : Royaume-Uni
Genre : Policier / Fantastique
Réalisation : Terence Fisher
Avec : Peter Cushing, Christopher Lee, André Morell, Marla Landi...
Dernier descendant de la maison Baskerville, Sir Henry hérite d'un manoir dans une sauvage lande anglaise. Manoir qui vient de lui être légué par son oncle Charles, mort mystérieusement dans la lande, avec une expression de terreur figée sur le visage. C'est que les Baskerville sont apparemment victimes d'une malédiction, depuis que de nombreuses décennies auparavant, le détraqué Hugo Baskerville fut retrouvé mort après avoir lui-même pourchassé une paysanne lui ayant échappé. La cause de sa mort, et de celle de ses descendants, dit la légende, n'est rien d'autre qu'un chien venu des enfers. Sherlock Holmes et le docteur Watson sont dépêchés sur place pour résoudre le mystère et protéger la vie de sir Henry.
S'aventurant sur les chemins du film policier, et pas des moindres puisqu'il s'agit d'une des plus célèbres aventures du Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle, et par ailleurs la première aventure du détective à être transposée à l'écran en couleurs, la Hammer Films se devait de rassembler sa dream team : Terence Fisher à la réalisation, et le tandem Peter Cushing / Christopher Lee au casting. Chose faite, pour un film qui, si il appartient au genre policier, flirte néanmoins avec brio avec le genre fantastique. Non seulement de par l'intrigue même et la légende du Chien des Baskerville, mais aussi et surtout par une photographie et des décors véritablement superbes. Tout d'abord l'intérieur du manoir, aux éclairages gothiques à la fois sombres et chaleureux, mais surtout l'extérieur, et la magnifique lande labyrinthique, se profilant jusqu'à l'horizon, avec pour seul obstacle à l'oeil la présence de ruines antiques pleines de secrets, sont à tomber. C'est bien simple : le film ressemble à une peinture. Dans ce cadre, et avec des acteurs pareils, ne pouvait naître qu'un bon film. Le personnage de Christopher Lee, finalement assez en retrait, ne permet pas à l'acteur d'utiliser pleinement son potentiel. En revanche, Peter Cushing incarne avec une conviction totale un Sherlock Holmes tout bonnement parfait. Fin, extrêmement méthodique, observateur, il est extrêmement exigeant envers lui-même mais aussi envers son collègue le docteur Holmes. On sera également surpris de voir le personnage de Holmes être franchement désagréable avec son entourage, mais sans jamais que cela ne soit gratuit : les attitudes de Holmes sont bien souvent à considérer en fonction des réactions de ses interlocuteurs, de la manière dont ceux-ci réagiront, qui peut être un indice concernant l'enquête en cours. Une enquête d'ailleurs plutôt riche en événements, puisque tous les personnages qui nous sont présentés dans le film seront d'une manière ou d'une autre liés aux événements qui se sont ou qui vont se dérouler. Du couple de serviteurs au prêtre entomologiste, du médecin de sir Henry au voisin paysan, de la fille de ce dernier à l'évadé de prison qui parcourt la lande, aucun ne sera véritablement désigné ni innocenté. Tous apparaîtront tour à tour suspects, dans un jeu de fausses pistes cachant parfois des événements non reliés directement à la légende du chien des Baskerville. Jusqu'à en tout cas un final qui constitue clairement le point faible du film. Difficile d'en parler sans trop en révéler, mais en tout cas cette résolution n'est clairement pas à la hauteur de ce qui a précédé. Une demie heure en plus aurait été la bienvenue, tant elle aurait peut-être permis d'éviter une fin si abrupte et mal foutue, sans compter qu'elle aurait permis de profiter davantage d'un film mi-policier mi-fantastique véritablement excellent... D'autant plus que Le Chien des Baskerville, prévu pour être le premier d'une série de films consacrés à Sherlock Holmes, ne connut pas le succès, le public de l'époque réclamant un retour au fantastique pur jus. Vraiment dommage, même si dans l'univers de Conan Doyle et de son détective, l'histoire du Chien des Baskerville se révèle la plus proche du genre fantastique, donc a priori la plus apte à être adaptée par la Hammer.
8/10 |
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erazorhead 3 % irradié


Inscrit le: 04 Jan 2006 Messages: 32
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Posté le: Ven Juil 21, 2006 1:31 pm Sujet du message: |
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vu y a tres longtemps mais j'en garde un excellent souvenir, l'ambiance des landes anglaise ultra bien retranscrit, le microcosm du village et de ses habitants tous plus insolites les uns que les autres, en plus l'esprit Conan Doyle et le personnage de Sherlok sont conservés... diantre, ca me donne envie de le revoir tout ca ! _________________ "life is flesh on bone convulsing above the ground" |
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Tomak 20 % irradié


Inscrit le: 19 Nov 2006 Messages: 192 Localisation: Amiens, Sarcelles... Isoko ?
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Abronsius 20 % irradié


Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 186
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 12:46 pm Sujet du message: |
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Une merveille, que ce CHIEN DES BASKERVILLE.
L'interpétation est excellente : Peter Cushing est, une nouvelle fois, admirable, interprétant, à mon sens, le meilleur Holmes du grand écran (tous médias confondus Jeremy Brett est intouchable ). A ses côtés, André Morell est un Watson convaincant dans une histoire mettant ce personnage plus en avant qu'à l'ordinaire; Christopher Lee étant, lui, effectivement un peu plus en retrait. A signaler une nouvelle appartition mémorable de l'irresistible Miles Malleson dans le rôle d'un prêtre des plus "lunaire"
Comme dit dans la critique, les décors sont splendides, recréant notamment une lande inquiétante et mystérieuse à souhait, ce qui était primordial pour l'ambiance générale du film. La comparaison avec une peinture est excellente et se trouve confortée par le générique du début, fait d'images peintes et qui, associée à la musique de James Bernard, contribue dès le départ à créer cette atmosphère (à noter que sur la version diffusée pendant des années à la télévision, un générique alternatif, sur fond noir, était proposé...nettement moins efficace, bien entendu ).
L'histoire en elle-même est très bien menée, les modifications faites par rapport au roman ne sont pas gênantes outre mesure et ne créent pas vraiment de lacune dans le récit. La fin est certes amenée de maniére assez abrupte, mais n'est pas insatisfaisante au demeurant.
Enfin il est effectivement dommage que ce CHIEN n'ait pas eu le succès escompté, quel plaisir cela aurait été de revoir Peter Cushing dans des Sherlock Holmes à la sauce Hammer  |
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Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 1:37 pm Sujet du message: |
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Non, le meilleur Holmes sur grand écran, c'est John bien sur
C'est un rôle qui va à merveille à Cushing mais pour moi, Christopher Plummer le surpasse encore dans le "Meurtre par décret" de Bob Clark où, d'ailleurs James Mason campe un Watson tout aussi admirable  _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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Abronsius 20 % irradié


Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 186
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 1:48 pm Sujet du message: |
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Comment oublier John, le mètre-étalon des Holmes
Plummer est bon, c'est certain. Tout comme John Neville dans SHERLOCK HOLMES CONTRE JACK L'EVENTREUR.
Mais comment dire....Cushing plus mieux bien, quoi
P.S. : RObert Stephens faisait également un très bon Sherlock dans LA VIE PRIVE DE SHERLOCK HOLMES...excellentissime film, d'ailleurs ! Avec, pour moi, le meilleur Holmes (pas forcément le plus fidèle aux bouquins, mais le plus mémorable) : Colin Blakely  |
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Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 1:54 pm Sujet du message: |
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Le Jack Hill je le chope cette semaine
on verra si tu dis vrai. :happy:
J'ai préféré Plummer à Cushing mais j'ai toujours trouvé une ressemblance physique entre ces 2 là de toute manière... la comparaison n'a rien de surprenant donc _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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Abronsius 20 % irradié


Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 186
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 1:58 pm Sujet du message: |
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TU ne seras pas déçu par SH CONTRE JACK L'EVENTREUR, crois-moi
Mais rien que par esprit de contradiction t'es capable de le trouver à chier  |
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xawa 99 % irradié

Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 1528
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 1:59 pm Sujet du message: |
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Vu en classe de 2nde en cours d'anglais . J'ai retenu que les Moor designaient les marecages . Genre le cinephile  |
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Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 2:04 pm Sujet du message: |
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Abronsius a écrit: | TU ne seras pas déçu par SH CONTRE JACK L'EVENTREUR, crois-moi
Mais rien que par esprit de contradiction t'es capable de le trouver à chier  |
En bon holmesien que tu sembles etre, que vaut donc celui la qui me fait les yeux doux si tu l'as vu ? (le cinephile marecageux peut repondre aussi) :
 _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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Abronsius 20 % irradié


Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 186
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 2:11 pm Sujet du message: |
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Bien que réalisé par Terence Fisher j'ai trouvé ce COLLIER DE LA MORT bien décevant
Christopher Lee n'est pas un Sherlock Holmes très convaincant et le film ressemble plus à un Edgar Wallace qu'à autre chose... |
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Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Abronsius 20 % irradié


Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 186
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 2:51 pm Sujet du message: |
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Exact. Et à sa vision il n'y a aucun doute là-dessus
Mais attention, j'en profite pour préciser qu'il est décevant sous l'angle Sherlock Holmes mais comparé aux Edgar Wallace et autres krimi, il reste plus qu'honorable  |
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xawa 99 % irradié

Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 1528
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 3:16 pm Sujet du message: |
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J'ai vu "La grenouille attaque Scotland yard" et "L'enigme du serpent noir" , et franchement ca a du charme les "Krimis"  |
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Abronsius 20 % irradié


Inscrit le: 28 Fév 2005 Messages: 186
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Posté le: Dim Déc 17, 2006 3:21 pm Sujet du message: |
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Je veux, mon n'veu
Rien que les titres, où Scotland Yard défie à peu près tout ce qui passe : une araignée blanche, une grenouille, une porte avec 7 serrures
C'est rarement génial, mais souvent sympathique  |
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