[M] [Critique] Watchmen (2009)

[The Omega Man]

Watchmen / Les Gardiens / 2009



Origine : USA
Genre : Super héros

Réalisé par Zack Snyder
Avec : Carla Gugino, Jeffrey Dean Morgan, Malin Akerman, Patrick Wilson, Billy Crudup, Jackie Earle Haley, Matthew Goode, Stephen McHattie, Matt Frewer...



Scénario : David Hayter & Alex Tse
Basé sur la bande dessinée de Dave Gibbons & [non crédité] Alan Moore
Producteurs : Lawrence Gordon, Lloyd Levin & Deborah Snyder
Image : Larry Fong
Musique : Tyler Bates
Visual Effects Supervisors : Jeremy Burns, David Cameron & Linden Wineland Johnson
Superviseur maquillage SFX : Greg Cannom
Accroche : « Je ne suis pas un héros.» (Daniel Balavoine)



Distribution :
Jeffrey Dean Morgan (Eddie Blake, Le Comédien), Malin Akerman (Laurie, Le Spectre Soyeux II), Jackie Earle Haley (Rorschach), Matthew Goode (Ozymandias), Carla Gugino ( Sally, Le Spectre Soyeux I), Patrick Wilson (Dan, Le Hibou II), Matt Frewer (Edgar Jacobi/Moloch), Stephen McHattie (Hollis Mason/Nite Owl), Laura Menell (Janey Slater), Robert Wisden (Richard Nixon), Nhi Do (Vietnamese Girl)

Résumé :
Dans une Amérique alternative de 1985 où les super-héros font partie du quotidien et où l'horloge de l'apocalypse -symbole de la tension entre les États-Unis et l'Union Soviétique- indique en permanence minuit moins cinq. Lorsque l'un de ses anciens collègues est assassiné, Rorschach, un justicier masqué un peu à plat mais non moins déterminé, va découvrir un complot qui menace de tuer et de discréditer tous les super-héros du passé et du présent. Alors qu'il reprend contact avec son ancienne légion de justiciers, un groupe hétéroclite de super-héros retraités (seul l'un d'entre eux possède de véritables pouvoirs), Rorschach entrevoit un complot inquiétant et de grande envergure lié à leur passé commun, et qui aura des conséquences catastrophiques pour le futur. Leur mission est de protéger l'humanité...



En 1986 paraît une bande dessinée qui va révolutionner le petit monde des comics US : la série intitulée « Watchmen » sera publiée entre septembre 1986 et octobre 1987 et comptera douze numéros, qui seront regroupés plus tard en un seul volume. Créée par le duo Alan Moore & Dave Gibbons la série devient vite LA référence dans le genre. Ayant le nez fin, le producteur Lawrence Gordon (« Predator », « Die Hard » et pas mal de Walter Hill) se rend immédiatement acquéreur des droits d’adaptation. Ce qu’il ignore encore, c’est le véritable chemin de croix qu’il va traverser pour adapter son bébé. Pourtant, tout semblait bien démarrer ; le succès du « Batman » de Burton avait remis les super héros au goût du jour. Associé à Joel Silver, et avec l’aide de la Warner, Gordon envisageait de proposer la réalisation à Terry Gillian, mais le réalisateur venait de subir un cuisant échec au box office, ce qui refroidit considérablement le studio. Ce sera le début d’une incroyable saga au cours de laquelle notre pugnace producteur, le projet toujours sous le bras, le proposera à tous les studios (Fox, Universal, Paramount), essuyant refus et incompréhension. En 2001, Gordon s’associe à Lloyd Levin (« Hellboy », « Tomb Raider »…), mais il faudra attendre 2006 pour que la Warner (qui avait déjà refusé le projet deux fois) accepte de financer le film, en grande partie parce que le réalisateur proposé n’est autre que Zack Snyder (« L’armée des morts) qui venait de réussir un coup d’éclat avec « 300 ».





Considéré par beaucoup comme la bible des comics, « Watchmen » aborde sans détour des thèmes que seuls quelques geeks osaient alors imaginer, comme l’intégration des super héroïnes dans un monde de machos, et accessoirement l’influence de leurs tenues sexy (voir la tentative de viol du Comédien sur le Spectre Soyeux) ; mais aussi la différence et les relations entre les divers types de héros (avec ou sans pouvoirs). Psychotique, torturé comme Rorschach (référence à Batman ou The Punisher), indestructible, ayant perdu son humanité comme le Dr Manhattan (référence à Superman ou Hulk), ou le Hibou, héros plus consensuel (référence à Spiderman et autre Daredevil). Mais au-delà de ses considérations propres au genre, le comics aborde aussi de nombreux thèmes philosophiques, et il serait trop présomptueux de vouloir tous les aborder. Mais parlons du film : c’est la deuxième adaptation de comics du réalisateur Zack Snyder, puisque l’homme avait adapté de façon formidable les « 300 » de Frank Miller, autre monument de la planète comics. Snyder a un sens visuel indéniable qui colle parfaitement au sujet, l’utilisation de nombreux procédés actuels (ralentis, SFX visuels, CGI…) lui permettant de travailler au maximum l’image pour un résultat parfois époustouflant (voir Le Spectre Soyeux atterrir au milieu des flammes). Mais Snyder ne s’est pas contenté de restituer le plus fidèlement possible l’univers visuel des « Watchmen », il a aussi réussi le challenge de transposer les divers doutes, faiblesses, failles ou hésitations de nos super héros. Le film, comme son modèle, se passe dans une Amérique et un monde parallèles, le Président Nixon est réélu et supprime un amendement de la constitution pour pouvoir se représenter plusieurs fois (cinq !) ; le Dr Manhattan est « utilisé » par le pouvoir, notamment pour gagner la guerre de Viêt-Nam, et le Comédien devient carrément l’exécuteur des basses œuvres du gouvernement (l’assassinat de Kennedy, répression anti émeute…). En 1977, une loi est votée (la loi Keene) qui empêche les super héros de porter des masques en public. Seul Rorschach refuse de se soumettre et exerce en toute illégalité. Le film débute par l’assassinat spectaculaire du Comédien. Pour le paranoïaque Rorschach, il s’agit d’un complot visant à éliminer les super héros. Il enquête auprès de tous ses anciens ennemis et associés ; et va entraîner dans sa périlleuse enquête son ami le Hibou et Le Spectre soyeux, devenus amants entre temps. Mais la vérité sera encore plus incroyable, et ébranlera à jamais les convictions de tous.





Et si le pire ennemi que nos valeureux héros devaient combattre venait de leur propre rang ! Le fait d’avoir des pouvoirs (parfois inimaginables, comme le Dr Manhattan) donne-t-il le droit de décider pour des milliards d’individus ? Peut-on se prendre pour Dieu et sacrifier des millions de personnes pour en sauver (sans leur demander) des milliards ? Pour Rorschach, la réponse sera évidemment non ! Personnage ambigu, adepte d’une justice expéditive, et dont la mère était une prostituée, Rorschach sera le seul à garder son intégrité et son sens de la justice (on arrête les hommes, on pique les animaux). Toujours masqué (par un morceau de tissu inventé par le Dr Manhattan), il est le personnage le plus intéressant du groupe, et les scènes ou il intervient sont aussi les plus impressionnantes par leur violence. Son séjour en prison est un grand moment, il faut le voir ébouillanter avec de l’huile un détenu qui essayait de le tuer, et crier aux autres : « Je ne suis pas prisonnier avec vous, vous êtes prisonnier avec moi » - ambiance. Seul le Comédien est autant intéressant, moins tourmenté mais tout aussi cynique. Violeur, assassin, il a vite compris qu’en proposant ses services à l’Oncle Sam (Nixon), il pourrait en toute quiétude exercer ses talents particuliers sans être traqué (comme Rorschach) ou inquiété. « Le rêve américain c’est cela », hurle-t-il au Hibou en canardant des émeutiers au calibre 12. Deux personnages immergés dans ce que notre monde a de plus vil et pervers, et dont la particularité est de ne posséder aucun super pouvoir, contrairement au Dr Manhattan et Ozymandias, qui eux vivent à visage découvert parmi la population, et qui paradoxalement semble complètement isolés (déconnectés) du monde, ce qui explique leurs réactions parfois excessives et déconcertantes. Entre ces extrêmes, on trouve un couple presque normal : la sublime Laurie, alias Le Spectre Soyeux II, et l’insipide Dan, Le Hibou II, qui vivent une torride histoire d’amour alors que le monde est à l’aube de sa destruction (voir le baiser sur fond de champignon atomique). Laurie, qui a pris la relève de sa mère Sally (qui fut le premier Spectre Soyeux - excellente Carla Gugino), qui fut sexuellement agressée par Le Comédien (avec qui elle aura plus tard une relation), et qui abandonna à regret sa vocation de super héroïne pour tomber dans l’alcoolisme. Laurie vivra un temps avec le Dr Manhattan, mais le comportement déconcertant de ce dernier la conduira dans les bras du Hibou.





On le voit, le scénario mélange petite et grande histoire, intimisme et spectaculaire, drame et action, humour et amour, sexe et violence ; le tout entrecoupé de flashbacks qui nous éclairent sur la vie de chacun. Zack Snyder restitue parfaitement l’ambiance de l’œuvre originale ; comme sur « 300 » il matérialise fidèlement les cases qui, sous sa caméra, prennent littéralement vie, en frôlant parfois l’écueil du ridicule (voir la nuit d’amour du Spectre et du Hibou). Mais dans l’ensemble, Snyder s’en tire plutôt bien et livre un film aux multiples lectures et interprétations, chacun pouvant prendre fait et cause pour l’un des héros. Un film qu’il faut avoir vu plusieurs fois, et dont chacun retiendra ses moments forts. C’est une adaptation réussie qui s’appuie sur un casting peu connu (sauf Carla Gugino, croisée dans « Sin City ») mais de grande qualité, avec une mention spéciale pour Jeffrey Dean Morgan (le Comédien), Jackie Earle Haley (Rorschach), et l’interprétation hyper sensuelle de Malin Akerman (pourtant blonde comme les blés), qui incarne à merveille le Spectre Soyeux II, un véritable phantasme sur talons hauts. « Watchmen » est donc une nouvelle réussite visuelle pour Snyder, dont l’avenir nous dira s’il a l’étoffe d’un grand, et s’il réussira à rebondir après l’échec relatif du film au box office. A suivre…


Anecdotes :
Cette critique se base sur la version « courte », puisqu’il existe une version plus longue du film qui étoffe certains personnages (les deux générations de Hibou), et ajoute un peu plus de sang et de sexe. Cette version n’est malheureusement disponible qu'en zone 1 chez Warner. Peu de chance, donc, de voir cette version chez nous pour l’instant, car le film est distribué par deux studios différents (Warner pour les USA et Paramount pour l’Europe).
Alan Moore est un génie, mais l’adaptation de ses œuvres au cinéma ne se sont pas faites sans mal (« From Hell », « V pour Vendetta », « Constantine »…). Ainsi, l’auteur s’est-il vu accusé par la Fox d’une obscure histoire de plagiat à la publication de « La Ligue des Gentlemen Extraordinaires ». Dégoûté, il a décidé de refuser toutes les adaptations des œuvres dont il possède entièrement les droits ; pour les autres, il exige que son nom n’apparaisse pas et refuse d’être payé, comme sur « Watchmen ».

[mallox]

Alors moi j'ai été extrêmement surpris.
Je ne serai jamais allé au cinéma le voir pour la simple raison que j'ai trop aimé la Bande dessinée de Moore & Gibson et que confier l'adaptation à Zack Snyder m'avait paru pour le moins incongru.
Et pourtant il me semble que non seulement la b.d est respectée, la mise en scène et le scénar y sont fluides, pas d'effets épileptiques à la mord moi le jonc, et même surprise : Snyder prend son temps ! Comme disait le Rivette : "Le travelling est une affaire de morale", et bien là je dois dire que sa construction tout en travellings lents (record battu pour le 1er 1/4h!) démontre un choix et une maîtrise de mise en scène loin de l'épate habituelle. Rien que pour cela déjà je suis preneur.
Après plus qu'un film de super-héros, c'est surtout un film de crises existentielles. Celles de super-héros qui peinent à se trouver autant qu'à trouver la paix (ouais je sais dit comme ça, ça fait prise de tête, mais bon c'est le matin je dors encore ! ). Je trouve que Snyder a bien traduit ce côté obscur déjà présent dans la b.d, à l'écran.
Restent quelques défauts. Des clins d'oeil un peu gros ou lourdingues comme cette chambre qui porte le numéro... "300" au début !, ou des allusions hors-jeu ou dispensables comme "La Chevauchée des Walkyries" qui emmène le film ailleurs sans ce soit justifié.
Ailleurs les choix musicaux sont parfois surprenants allant même à la limite du décalage, et je dois dire que cela ne m'a pas gêné du tout, sans doute le contraire même.
Pour le reste même si je dois oublier certains défauts, je dois admettre que le film non seulement ne m'a pas ennuyé une seconde mais qui plus est m'a donner envie de me replonger dans l'univers original de la B.D. Bref, c'est pour moi un signe de réussite. Snyder or nor Snyder... En fait je suis même assez dubitatif qu'il ait réussi à se dépatouiller d'un projet aussi casse-gueule et d'être parvenu à transcrire avec fluidité l'univers initial, gardant même l'équilibre original action/réflexion/pessimisme/politique. Et je ne pense pas que les personnages soient trahis.
Bref, je me répète : très étonnant !
Surtout qu'au contraire de The Omega, si je n'ai pas détesté "300" (vu au ciné avec un pote fan de peplum = mimétisme positif qui m'a sans doute déteint dessus), je ne le trouve pas non plus particulièrement transcendant.
En revanche ce "Watchmen" est une très belle réussite ! Un spectacle riche, complexe mais maîtrisé à tous niveaux. Graphiquement, le côté "film noir" lui donne un splendide cachet supplémentaire (même si déjà présent dans la BD).
J'arrête là les superlatifs, c'est juste le meilleur film de super héros depuis... Batman's return de Tim Burton.
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[Camif]

Ben merde alors !
C'est le même typa qui avait fait 300 ? ( le truc immonde là ? )
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[flint]

[fairfax]

J'ai adoré le comics, lu seulement fin 2008.
J'ai découvert le film il y a quelques jours dans ce qui doit être sa version longue (186 mn) et le résultat est très surprenant.
J'ai rarement vu, c'est peut-être la première fois, une adaptation aussi fidèle au comics.
C'est très recherché, jusqu'aux trognes des acteurs. Bien sûr il y a des ellipses mais leur choix m'a paru convaincant. Je ne crois pas avoir regardé ma montre, ce qui est rare pour un film récent.

Bref à voir.
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"Il ne reste à pécu qu'un mini pécule et un maxi P.Q"

[mallox]

Watchen - Les Gardiens - Paramount Home Entertainment


Région : Zone 2 PAL

Editeur : Paramount Home Entertainment
Pays : France

Sortie film : 4 mars 2009
Sortie dvd : 9 septembre 2009

Durée : 155 minutes
Image : 2 :35.1
Audio : Dolby Digital 5.1

Langues : français, anglais
Sous-titres : français, anglais, néerlandais


Bonus :
- Mechanics: Technologies of Fantastic World



Commentaire : Il n’y a rien à redire niveau technicité. L’image est d’une limpidité exemplaire, jouit d’un excellent transfert et retranscrit parfaitement les contrastes de ce superbe film de super héros. Finalement il ne souffre pas de la compression comme on aurait pu le craindre. Le son est si j’ose dire, à l’image de l’image ! Belle profondeur générale et aucune disparité notable entre les scènes d’action et celles plus intimistes.
Le seul bonus ici présent déçoit. Soit, 16 minutes à propos des effets spéciaux sur un film que l’on a au préalable apprécié c’est toujours ça de pris. Cela dit, ça reste trop court et la plupart se rabattront sur l’édition collector 2 dvd ou encore le Blu-ray.
C’est d’autant trop court que la seule version proposée à l’heure actuelle est celle de 155minutes. Alors que Warner et Paramount ont pour habitude de se partager les bonus afin que personne ne soit lésé, ici pas de version director’s cut qui pourtant existe bien, puisqu’elle fait pas loin d’une demi-heure de plus et est sortie aux USA chez Warner. Le sentiment qui préside est que Paramount Europe joue le mercantilisme à tout crin et gageons que d’ici quelques mois lorsque cette édition là sera bien écoulée, sortira comme par miracle la fameuse version longue. Personnellement je leur enverrais bien Rorschach régler cette sombre affaire de manière expéditive.



Note : 6/10 (égard au traitement technique et surtout pour rester poli)















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[Bigbonn]

[The Omega Man]

[Camif]

Ne connaissant pas la BD, je ne porterais pas de jugement sur le respect ou non de l'univers.
Néanmoins c'est graphiquement somptueux, c'est un vrai film pour adultes, chose plutôt rare dans les adaptations de super-héros.
La violence n'est pas ici un vain mot et le réalisateur ne se prive pas de la montrer avec talents.
Le plus beau moment étant le générique uchronique du début.
Si le film procure un bon moment, il est quand même beaucoup trop bavard, ce qui casse le rythme de celui-ci ( surtout que j'ai vu le director's cut ).
Et puis franchement les digressions psychologiques et métaphysiques des super-héros, cela m'en touche une sans remuer l'autre ( et je m'en excuse ).
Dommage aussi que l'aspect politique et sociétale uchronique ne soit pas assez poussé.
Quoiqu'il en soit c'est un bon film, étonnant de la part de celui qui avait réalisé la bousasse sans nom qu'est "300" ( désolé Omega ).
Etonnant donc.
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[Ratapoil]

le film m'a étonné car après avoir vu la bande annonce je m'attendais à quelque chose de complètement différent
on est vraiment dans la petite histoire des "super héros" alors que je m'attendais à un déroulement classique, après coup d'éclats et bourrinage plus excessifs - ceci dit ça manque parfois de lyrisme tant on s'éparpille entre les différents personnages et dans les flash backs, mais je pense que sa trame narrative constitue aussi la force du film puisque j'ai rarement vu un film qui s'embarquait autant dans le développement des seconds couteaux...d'aileurs on dirait un film qu'avec des seconds rôles
le réal démontre encore une fois son savoir faire avec des passages grandioses qui me font regretter de ne pas l'avoir vu sur grand écran
je suis curieux de voir cette fameuse version longue par contre car elle rallonge le film de pas mal de temps me semble t il

[Camif]

30 minutes. La version longue n'est que le " director's cut ". A tout les coups ils vont nous sortir la version méga longue dans 1 an
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox

[The Hard]

[princesse.rosebonbon]

comme tout le monde ici ce film m'a étonné.
en effet, après avoir lu vos commentaires élogieux, j'ai pas mal déchanté à le regardant hier soir
je ne pourrais juger de la qualité de l'adaptation puisque je n'ai toujours pas lu la bd qu'on me recommande depuis x temps.
ensuite je ne sais pas si j'ai vu la version longue. ça devait être la courte puisqu'on n'y parlait pas du Hibou I et pourtant je n'en aurait pas repris 1/2h de plus...
le premier problème c'est qu'à l'exception de Rorschach, je n'ai trouvé aucun personnage véritablement attachant.
le second soucis ce sont des "choix artistiques" qui m'ont agacé : abus de scènes d'action au ralenti et de "poses charismatiques" symptomatiques du cinéma d'action post-Matrix. à ce propos, on a parfois l'impression que le Spectre Soyeux tourne une pub pour l'Oréal. ensuite la b.o. m'a gonflé avec ses décalages sans intérêt, ses clins d'oeil à s'en faire péter la cornée et ses passages "épiques" ringards (laissez-donc ce requiem tranquille, bon sang!). enfin j'ai fait une overdose d'images de synthèse : dr manhattan fait mal aux yeux et son horloge de verre martienne est hideuse
snyder m'avait attristé avec son remake de Zombie, il avait fini par me tirer un sourire de plaisir honteux avec le bourrinage jusqu'au boutiste de 300 et là, en dehors des excellentes scènes avec Rorschach, il ne m'a pas fait grand chose

moralité : j'aurais du lire la bd avant, maintenant j'en ai moins envie

[mallox]

[princesse.rosebonbon]