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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 7:28 am Sujet du message: [M] [Critique] The Devil and Daniel Webster |
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The Devil and Daniel Webster (Tous les biens de la Terre)
Etats-Unis – 1941
Réalisation : William Dieterle
Avec : Walter Huston, Edward Arnold, Simone Simon, James Craig, Anne Shirley
Genre : Fantastique, Historique, Drame paysan, Conte philosophique
Accroche : Méphisto chez les yankees
La Nouvelle Angleterre, 1840 - Jabez Stone vit avec sa jeune épouse et sa vieille mère dans une modeste ferme. Mais Jabez est un paysan pauvre et malchanceux, endetté jusqu’au cou auprès de l’usurier local. La situation de ses voisins n’est pas plus brillante, et ces derniers lui proposent de rentrer avec eux dans un syndicat agricole, suivant en cela les recommandations du Sénateur Daniel Webster, héros et héraut du petit peuple de la Nouvelle Angleterre.
Peu de temps après, alors qu’il doit se séparer d’une partie de ses semences pour faire patienter son créancier, Jabez les perd, suite à un geste maladroit. Excédé, et sans réfléchir, il en appelle au Diable. Apparaît alors en plein milieu de sa grange le « méphistophélique » Mr Scratch, qui lui promet argent et bonne fortune pour une période de sept ans en échange de son âme. Jabez finit par céder, et peu après il découvre un monceau d’or datant de la guerre d’indépendance.
Le même jour, le sénateur Daniel Webster arrive dans le village de Jabez Stone.
Il faut croire qu’on ne peut se moquer impunément du Diable car le film, sorti peu avant l’entrée en guerre des Etats-Unis, fut un échec commercial total, coulant la boite de production de William Dieterle et anéantissant par là même ses velléités d’indépendance vis-à-vis des grands studios. Ce métrage fut ré-exploité après la seconde guerre mondiale, mais dans une version amputée de près du tiers de sa durée.
Il est vrai que ce film autant fantastique qu’historique (Daniel Webster a vraiment existé), et à la fois « drame paysan » et « conte philosophique », était sans doute difficile à vendre au public américain de l’époque.
C’est sans doute l’arrière plan social de cette œuvre qui séduisit William Dieterle, celui d’une misère paysanne en résonance avec celle des Etats-Unis post « Dust Bowl », mais aussi avec son enfance dans une famille pauvre de la Ruhr.
Ici, contrairement au Faust allemand, c’est l’argent seul qui motive le personnage de Jabez. Il ne vend pas son âme en échange de la jeunesse, l’amour ou la gloire, mais uniquement pour s’en sortir financièrement, un matérialisme très américain et très « moderne ».
Si le film, en plus d’être une rareté (et donc une curiosité), est globalement une réussite, il n’est pas exempt de quelques défauts. Défauts imputables au scénario et aux dialogues qui font preuve d’une religiosité et (surtout) d’un patriotisme naïf parfois un peu irritant, mais qui sont heureusement contrebalancés par un humour bon enfant. De même, sa morale de fin un peu convenue est atténuée par l’ironie de la dernière scène.
L’interprétation, quant à elle, est excellente. Dans le rôle ô combien « casse gueule » du Diable, un Diable ici plébéien et rigolard, Houston senior est parfait. Tout comme Edward Arnold dans l’autre rôle titre du film, celui de Daniel Webster. Par une curieuse ironie du destin Arnold, qui fut président du syndicat des acteurs, sera dans les années 50 un zélateur de la « lutte anticommuniste à Hollywood » qui mettra un terme à la carrière américaine de Dieterle. Incarnant le personnage secondaire de la servante diabolique, Simone Simon crève littéralement l’écran, son visage aux cotés enfantins et pourtant doté d’un charme pervers est idéal pour ce rôle. La scène où elle se présente à un Jabez magnétiquement attiré par (et vers) elle est une des meilleures du film. Enfin, dans les rôles primordiaux mais assez ingrats de Jabez et sa femme, les Faust et Marguerite ruraux, les peu connus James Craig et Anne Shirley ne déméritent pas.
De l’autre coté de la caméra (pour paraphraser le générique de début), William Dieterle sut s’entourer d’une équipe talentueuse avec, entre autres, le futur réalisateur Robert Wise au montage et surtout, « à la musique » le débutant Bernard Herrmann. Les compositions de Bernard Herrmann sont d’ailleurs pour beaucoup dans la réussite du film, et permirent à « The Devil and Daniel Webster » de remporter l’Oscar de la meilleure musique.
Les amateurs de raretés et du cinéma américain de la grande époque seront donc comblés avec ce film de bonne tenue qui tient largement la comparaison avec « La beauté du Diable » de René Clair.
7,5/10
Dernière édition par sigtuna le Dim Sep 18, 2011 7:02 am; édité 2 fois |
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Screamy 20 % irradié


Inscrit le: 15 Fév 2010 Messages: 114 Localisation: chez les Poh Poh Poh !
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 8:11 am Sujet du message: |
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Dieu, que j'aime ces vieilles affiches si hautes en couleur ! Comme je suis en pleine période vieux films à papa, visionner celui-ci me tente bien ! Merci de ta critique alléchante, sigtuna. Je vais chercher un peu sur quel support on le trouve (si quelqu'un le sait déjà, ça me permettrait de gagner du temps ) |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 8:22 am Sujet du message: |
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Je ne suis donc pas le seul sur ce site a aimer les films des années 30 & 40.
Le DVD devrait sortir chez Carlotta bientôt:
mallox a écrit: | The Devil and Daniel Webster
Ce film fantastique méconnu de William Dieterle sortira en édition collector, chez Carlotta Films, le 16 juin prochain. Avec "Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon" qui sort le même jour, on peut dire que l'éditeur nous gâte.
Le FILM :
THE DEVIL AND DANIEL WEBSTER - 1941
Réalisé par William Dieterle
Avec Edward Arnold, Walter Huston, Simone Simon, James Craig, Jane Darwell, Gene Lockhart...
Synopsis :
Dans le New Hampshire au XIXe siècle, M. Scratch porte son intérêt maléfique sur Jabez Stone, un fermier accablé de maux qui accepte de lui vendre son âme contre un contrat d'exception de sept ans et de l'or à volonté. Stone voit alors la chance lui sourire. Mais derrière ce bonheur apparent, l'arrogance et l'égoïsme gagnent peu à peu son coeur. Quelques mois plus tard, tout le village s'apprête à accueillir le sénateur Daniel Webster, défenseur de l'Union et brillant orateur, capable même, dit-on, de jouter avec le diable...
Le DVD :
DVD 9 – NOUVEAU MASTER RESTAURÉ HD
VERSION INTÉGRALE DE 102 MN
Version Originale
Sous-Titres Français
Format 1.33 respecté
4/3 – Noir & Blanc
SUPPLÉMENTS :
. UN HUMANISTE À HOLLYWOOD (24 mn)
Hervé Dumont, auteur de William Dieterle : un humaniste au pays du cinéma, revient sur la façon dont The Devil and Daniel Webster entremêle le mythe de Faust et le folklore politique associé à la naissance des États-Unis.
. "THE DEVIL AND DANIEL WEBSTER" VERSION RADIOPHONIQUE (1938 – N&B – 30 mn)
Une mise en images de la version radiophonique adaptée de la nouvelle originale, avec une partition de Bernard Herrmann !
. SCREEN DIRECTORS PLAYHOUSE : "ONE AGAINST MANY" (1956 – N&B – 25 mn)
un film de William Dieterle avec Lew Ayres & Wallace Ford
Le docteur John Mohler est appelé par le Sénat de Californie pour résoudre une épidémie de fièvre aphteuse qui décime le bétail. Optant pour une solution drastique d'abattage de tous les troupeaux, il doit affronter la réticence des fermiers...
* Sur le Site de Carlotta Films :
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D'ailleurs je ferait une fiche DVD incessamment sous peu (lundi au pire) |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 8:28 am Sujet du message: |
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Perso j'adore les films des années 30, 40, seulement voilà, j'ai l'impression d'en avoir tellement vu fût un temps, notamment sur le câble, et il y a tellement de films plus récents que je ne connais pas, qu'il est vrai que c'est une période sur laquelle je me penche beaucoup moins depuis quelques années.
Par contre, je ne crois pas avoir jamais vu ce "The Devil and Daniel Webster", et comme ton excellente critique donne vraiment envie, la chose devrait être réparée sous peu.
Quoiqu'il en soit, c'est vraiment très bien que tu te penches régulièrement sur ces années là ; il est vrai que ça manque pas mal à psychovision où l'on a parfois l'impression que le cinéma commence à la fin des années 60 pour s'arrêter au milieu des années 80. (des années riches en cinéma Bis ceci étant, et pas seulement en cinéma de genre, ceci expliquant sans doute cela) _________________

Dernière édition par mallox le Ven Juin 11, 2010 8:31 am; édité 1 fois |
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Screamy 20 % irradié


Inscrit le: 15 Fév 2010 Messages: 114 Localisation: chez les Poh Poh Poh !
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 8:31 am Sujet du message: |
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Merci pour toutes ces précisions !  |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 8:58 am Sujet du message: |
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C'est mieux avec des captures
Sinon pour être honnête, pareil que le grand Mallox concernant mes périodes préférés.
Cela dit Bigbonn et Flint ont aussi fait des critiques sur des œuvres relativement ancienne. Mea culpa... :timide: |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 9:43 am Sujet du message: |
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Pas tant que cela, en ce qui me concerne, le film le plus ancien que j'ai chroniqué doit être "Les vampires" de Freda et Bava.
Pour le reste, mon créneau reste avant tout les seventies (comme vous avez dû le remarquer).
Merci pour cette critique, en tout cas, sigtuna !  |
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 4:01 pm Sujet du message: |
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C'est très bien d'avoir des avis sur des films de différentes époques, y compris plus anciennes, et celui-ci que je ne connaissais pas a l'air bien tentant!  |
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The Hard 99 % irradié


Inscrit le: 17 Fév 2005 Messages: 1132
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Posté le: Ven Juin 11, 2010 7:09 pm Sujet du message: |
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sigtuna a écrit: | Mea culpa... :timide: |
Histoire de bien enfoncer le clou, le film le plus ancien que j'ai chroniqué est "White Zombie" (1932) de Victor Halperin et avec Bela Lugosi. Ainsi que sa mauvaise suite, du même auteur et avec seulement les yeux de Bela Lugosi ( ), "La révolte des zombies" (1936).
Quoiqu'il en soit, voilà une bien sympathique chronique.  |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Juin 14, 2010 6:56 am Sujet du message: |
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mea alta culpa :timide:
je voulais ecrire The Hard et Bigbonn et mes doigts ont fourchés  |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Juin 14, 2010 9:17 am Sujet du message: |
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Fiche dvd :
The Devil and Daniel Webster - Carlotta Films
DVD 9 – Nouveau Master restauré
Editeur : Carlotta Films
Pays : France
Sortie film : 1941
Sortie dvd : 16 juin 2010
Image : Format 1.33 respecté (4/3), Noir & Blanc
Audio : Mono
Durée du Film : 102 mn (version intégrale d’origine)
Langue : anglais
Sous-titres : français
Bonus :
- Un humaniste à Hollywood (24 mn)
Hervé Dumont, auteur de "William Dieterle : un humaniste au pays du cinéma", nous parle de la carrière de William Dieterle en général et de « The Devil and Daniel Webster » en particulier.
- « The Devil and Daniel Webster » Version radiophonique (1938-2010 –N&B – 30 mn)
une mise en images de la version radiophonique adaptée de la nouvelle originale.
- Screen Directors Playhouse : « One Against Many » (1956 –N&B – 25 mn)
Un court métrage de William Dieterle destiné à la télévision, interprété par Lew Ayres & Wallace Ford. Synopsis : Le docteur John Mohler doit résoudre une épidémie de fièvre aphteuse qui décime le bétail.
Commentaire : Le master restauré du film est d’excellente qualité. Certes, quelques (très) fines bandes verticales noires ou blanches parsèment parfois l’image, ce qui, compte tenu de l’âge du film, est inévitable ; un défaut mineur peu gênant et que l’on peut comparer à la patine sur les meubles anciens.
Le premier bonus, sans doute le plus intéressant pour les amoureux du cinéma hollywoodien « classique », est une interview du cinéphile belge Hervé Dumont. Cet historien du cinéma, grand spécialiste de William Dieterle, et auteur du seul ouvrage francophone sur ce cinéaste, se livre à un entretien qu’il sait rendre passionnant (grâce en partie à la riche iconographie qui l’illustre) et que l’on peut diviser en deux parties. Dans la première partie, Hervé Dumont nous retrace l’ensemble de la carrière de William Dieterle, de ses débuts en Allemagne jusqu’à son retour forcé. Dans la seconde partie il nous parle du film « The Devil and Daniel Webster » : sa genèse, son casting et son étonnant destin.
Le second bonus intéressera surtout les « complétistes ». Cette lecture « condensée » de la nouvelle, qui fait la part belle au procès, nous permet de constater que le matériau de base (la nouvelle donc) de « The Devil and Daniel Webster » n’a rien d’extraordinaire. A noter que la musique de Daniel Herrmann n’est pas celle du film mais celle qu’il a composée en 1938 pour cette émission de radio. Saluons aussi la mise en images contemporaine à partir de séquences du film.
Le troisième bonus est un court métrage de William Dieterle, l'une de ses dernières œuvres aux USA, destiné à une émission télévisé de « prestige » faisant œuvrer des réalisateurs de cinéma à une époque où le « grand écran » méprisait le « petit ».
Le titre (un contre beaucoup) laisserait penser à une allégorie de la situation de Dieterle vis-à-vis du MacCartisme. Hélas, il n’en est rien et c’est plutôt à certains de ses films des années 30, (ceux avec Paul Muni, le roi du postiche) biographies didactiques et pleines de bons sentiments, que l’on pense. Dans l’ensemble, ce court métrage n’est pas dénué d’un certain charme désuet.
Note : 9/10 |
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Screamy 20 % irradié


Inscrit le: 15 Fév 2010 Messages: 114 Localisation: chez les Poh Poh Poh !
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Posté le: Lun Juin 14, 2010 1:25 pm Sujet du message: |
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Mettre à l'honneur un cinéaste pratiquement méconnu à travers les bonus je trouve l'idée excellente ! Ca change d'une promo un peu trop généralisée. |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Juin 14, 2010 2:06 pm Sujet du message: |
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William Dieterle n'est pas à proprement parler un cinéaste méconnu mais c'est vrai qu'il est tombé dans l'oubli et que l'on ne retient la plupart du temps de lui que son "Quasimodo" avec Charles Laughton.
Je crois qu'il avait remplacé King Vidor sur "Duel au soleil" lorsque le cinéaste s'était barré du tournage.
Par contre, je conseille fortement l'un de ses films : "le portrait de Jennie" qui demeure encore à ce jour réellement envoûtant, entre Dorian Grey, Pandora ou encore Laura pour la "cristalisation" d'un personnage via un tableau. _________________
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Sam Juin 26, 2010 7:58 am Sujet du message: |
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Excellent film que ce Devil and Daniel Webster qui se suit du début à la fin avec beaucoup de plaisir.
On pardonnera volontiers les petits défauts relevés par Sigtuna sur la religiosité et le patriotisme de certains dialogues, censés refléter l'esprit des citoyens de cette époque d'un pays en pleine construction.
On oublie assez vite aussi les fonds de décors peints, pour se concentrer sur l'histoire et ses personnages.
D'aucuns relèveront même un certain propos tortillesque dans cette diabolisation de l'argent et surtout de la soif d'argent et dans la mise à l'honneur d'une certaine droiture morale et humaine qui privilégie l'amitié et la solidarité paysanne (ainsi que le partage d'un godet) plutôt que l'enrichissement à tout prix (le prix étant celui d'une âme).
Pourtant, Daniel Webster a un peu les traits d'un Dominique Strauss-Kahn, mais un DSK moins père la rigueur à la solde des marchés que défenseur des pauvres et des opprimés.
Pas d'effroi non plus dans ce film mettant pourtant en scène le diable (pourquoi prend-il le nom de Scratch d'ailleurs?), un diable au sourire trop grand pour être honnête, mais deux-trois petites scènes (au moment de la crémaillère de la nouvelle maison) qui m'ont fait penser à ce que fera plus tard Herk Harvey pour Carnival of Souls, en exploitant par contre l'aspect effrayant de ces visages derrière la fenêtre ou de cette danse macabre et légèrement floutée (cf. captures).
Bref, une excellente surprise puisque je ne connaissais pas ce film.  |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Juin 28, 2010 8:42 am Sujet du message: |
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Bigbonn a écrit: |
D'aucuns relèveront même un certain propos tortillesque dans cette diabolisation de l'argent |
Bigbonn a écrit: | Pourtant, Daniel Webster a un peu les traits d'un Dominique Strauss-Kahn |
J'avais pas fait gaffe pour les décors peints :timide: |
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