[M] [Critique] Le tour du monde de Sadko
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sigtuna
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MessagePosté le: Mer Nov 10, 2010 7:30 am    Sujet du message: [M] [Critique] Le tour du monde de Sadko Répondre en citant



Le tour du monde de Sadko / Sadko (Садко)
Union Soviétique – 1952
Réalisation : Aleksandr Ptushko
Avec : Sergei Stolyarov, Alla Larionova, Mikhail Troyanovsky, Nadir Malishevsky, Yuri Leonidov, Yelena Mishkova, des éléphants...
Genre : Fantastique, Conte de fée, Heroic Fantasy, Aventure
Accroche : Hé non, pas sur le yacht de Bolloré !

Dans la principauté de Novgorod au Moyen Age, le troubadour Sadko aimé de la belle Lyubava mène une vie insouciante en jouant de son luth. Un jour, il rachète la liberté du colosse Vyashta, qui s’est lui-même vendu comme serf pour payer ses dettes. Son geste ne passe pas inaperçu et il se rend compte de la misère et du désespoir du bas peuple de Novgorod. Il harangue alors la foule en leur parlant de l’oiseau du bonheur, qu’un vieillard lui a dit exister dans un lointain pays, et il promet de l’amener à Novgorod pour que toute la population de la ville connaisse la félicité. Le soir il se rend, en tant que ménestrel, à un banquet donné par les riches marchands qui dirigent la république. Il espère obtenir de ces derniers le financement nécessaire pour organiser une expédition outre-mer afin de trouver l’oiseau du bonheur pour le bien de toute la principauté. Mais il est chassé sous les moqueries et se retrouve mélancolique et solitaire à chanter au bord du lac Ilmen. Séduite par sa voix profonde, et son physique, une superbe ondine sort des eaux et se présente à lui comme étant la fille du roi des mers. Elle lui promet, que si le lendemain il lance un filet au milieu du lac, il pêchera un poisson d’or à la valeur inestimable…



Quatrième long métrage d’Aleksandr Ptushko, et premier de ses films à véritablement rencontrer un succès international (il sera Lion d’argent à Venise en 1953), « Le tour du monde de Sadko » est un film à grand spectacle d’une beauté plastique éblouissante. Tourné quatre ans avant « Le géant de la steppe » (« Ilya Muromets »), Sadko, bien qu’étant lui-même un chef d’œuvre, souffre sans aucun doute de la comparaison avec son illustre cadet, qui possède, en plus des qualités de son aîné, un souffle épique et un aspect plus « adulte ». « Le tour du monde de Sadko » n’en est pas moins un extraordinaire divertissement familial renvoyant dans les limbes de la médiocrité tout ce que les studios Disney ont fait, feront ou espéreront faire dans le « domaine » du conte médiéval.

« Le tour du monde de Sadko » est en fait l’adaptation d’un opéra du 19e siècle de Rimski-Korsakov (qui n’en a pas que composé la musique mais aussi écrit le Livret), tiré d’une légende russe médiévale. La morale, naïve mais d’une sagesse universelle, de ce conte étant que le bonheur se trouve en soi, ou en tous cas auprès des siens, et qu’il est inutile d’aller le chercher au bout du monde. Mais le film n’est pas une plate adaptation de l’Opéra, il y ajoute en plus les pérégrinations exotiques de Sadko et son équipage, et ces scènes sont d’ailleurs les plus réussies car sans doute les plus cinématographiques (la partie « indienne » est une merveille). A l’inverse, les séquences sous-marines font plus que friser le ridicule, même si leur coté enfantin attire l’indulgence.



S’il est par contre un domaine où « Sadko » l’emporte sur « Ilya Muromets », c’est, et pour cause, la musique. Une grande partie de la musique du film est en effet tirée de l’opéra éponyme de Rimski-Korsakov, et celle (merveilleuse) du segment indien l’est d’une autre œuvre de ce génial compositeur : Shéhérazade (ce qui explique son coté plus arabisant qu’indien). Et même si, malgré tout, on peut parfois regretter la longueur et le nombre des séquences chantées dans un film si court (un peu moins de 90 minutes), il faut reconnaître qu’elles s’intègrent parfaitement à l’action.

« Plastiquement », ce film est une réussite absolue et les effets spéciaux parfois datés sont pour beaucoup dans le charme de ce « Sadko ». Concernant les costumes et les décors, je n’en rajouterai pas dans le dithyrambe pour ne pas lasser le lecteur de cette notule, mais ils sont aussi « riches » que l’abondante figuration. Bref, tout ce qui fait la patte d’Aleksandr Ptushko est là. Ptushko, un nom synonyme de cinéma merveilleux, dans tous les sens du terme.



Dans le rôle titre, Sergei Stolyarov, avec sa haute stature, son regard d’azur et sa voix de stentor, fait preuve du charisme nécessaire pour interpréter le héros positif absolu, dénué de tout défaut et doté en prime d’une conscience sociale (URSS oblige). Car dans le film Sadko n’a pas l’ambiguïté du personnage de l’opéra. Si dans l’opéra le héros délaisse sa femme pour partir à l’aventure dans les mers exotiques, trompe le roi des mers, puis est contraint par son équipage à se sacrifier pour apaiser ce dernier et sauver son navire ; dans le film, c’est la mort dans l’âme et pour le bien de tous que Sadko quitte sa fiancée, c’est de lui-même qu’il se sacrifie, et c’est la propre fille du roi des mers qui par amour le pousse à la quitter. Au niveau du charisme, les deux rôles féminins, Yelena Mishkova et la jeune Alla Larionova ne sont pas en reste (elles sont très belles et très expressives), d’ailleurs l’ensemble du casting est remarquable avec de grands noms du cinéma soviétique (Stolyarov, bien sûr, mais aussi Serguei Martinson et Nikolai Kryuchkov).

Pour l’anecdote, il convient de signaler que « Sadko » est sorti aux USA en 1962, sous le titre « The Magic Voyage of Simbad », dans une version saccagée par les studios Corman, l’ « adaptation » étant signée d’un petit jeune nommé Francis Ford Coppola.



Film idéal à regarder en famille au moment des fêtes, je vous encourage à aller faire un tour avec Sadko.
9,25/10

Edit: j'ai remis des captures un peu moins allégées pour gommer le décalage involontaire entre la critique vantant la beauté plastique du film et les images floues postées icon_confused icon_cool

(*)


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flint
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MessagePosté le: Mer Nov 10, 2010 1:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un cinéma naïf, flambloyant, manichéen et patriotique également, ce qui n'empêche pas le public d'adhérer complètement à ce genre de films, parce qu'il y a de la part du réalisateur un vrai respect pour le spectateur.

J'ignorais qu'il s'agissait à l'origine d'un opéra de Rimski-Korsakov (ah ! "Shéhérazade"), et que le film avait été "détourné" une dizaine plus tard par les USA. En quoi consistait le "saccage" dont tu parles, à ce propos ?
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sigtuna
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 8:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
En quoi consistait le "saccage" dont tu parles, à ce propos ?

N'ayant pas vu le bousin et donc ne pouvant constater l'étendu du désastre ou l'éventuelle plus-value apportée (ce dont je doute) j'aurai du utiliser comme toi le terme plus neutre de détournement. Mais remonter un film en lui amputant un 10zieme de sa durée, réécrire totalement les dialogue pour gommer toutes référence à la Russie et en faire une aventure de Simbad en y adjoignant une voie off pour faire passer les incohérences scénaristiques, j'appelle ça dénaturer complètement l'œuvre, et qu'elles qu'en soit la raison et le résultat final cela mériterait dans une société parfaite, la mort par écartèlement.
"Illya Muromets" avait subit La même mésaventure quelque année plus tôt, l'histoire se déroulant en Finlande dans la version américaine.
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne connais pas non plus cette "version" ou ce détournement réalisé par Coppola. Toujours est-il que c'est l'époque où Coppola débutait sous la houlette du père Corman, lequel était dans sa période récup de bouts de films du soviet suprême.
Ne serait-ce pas finalement carrément un autre film avec quelques séquences purement formelles empruntées à Sadko, à l'instar de Queen of Blood avec un autre scénario greffé dessus ?
http://psychovision.net/forum/viewtopic.php?t=2793&highlight=queen++blood
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flint
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:

"Illya Muromets" avait subit La même mésaventure quelque année plus tôt, l'histoire se déroulant en Finlande dans la version américaine.


frank_PDT_16

Avec l'inspecteur Harjunpää remplaçant Illya Muromets ? frank_PDT_10
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Si seulement ico_mrgreen

Pour repondre à Mallox non ce serait bien les mêmes films raccourci avec en gros les même histoire mais re-dialoguer dans un sens parodiques, les 2 sont passer dans une émission TV ricaines des années 80 compilant les "nanars" :non:
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
sigtuna a écrit:

"Illya Muromets" avait subit La même mésaventure quelque année plus tôt, l'histoire se déroulant en Finlande dans la version américaine.


frank_PDT_16

Avec l'inspecteur Harjunpää remplaçant Illya Muromets ? frank_PDT_10


Oui c'est bien du Corman à l'époque où il rachetait les pelloches soviétiques.

Illya Muromets s'appelera aux States The Sword and the Dragon


Un article très intéressant de Lawrence McCallum à ce sujet et qui explique pour quelles raisons ça ne pouvait pas se situer en Russie vu le contexte politique américain de l'époque....

During the 1950s, one rarely heard mention of Soviet films in the United States unless it was with a negative slant. Even American films about the Soviet struggle during World War II seemingly ceased to exist despite a few exceptions. NORTH STAR (1943), which cast Dana Andrews and Walter Brennan as anti-fascist Soviet patrons, was reissued in 1956 with a veneer of anti-communist feeling. The film was re-titled ARMORED ATTACK and included new documentary footage of the brutal Soviet intervention in the Hungarian revolution.

McCarthyism created a political atmosphere that was not compatible with what seemed to be the intrusion of Soviet culture in an American society. Such "cultural subversion" was frowned upon by American distributors who didn't care to risk being investigated by the House of Un-American Activities.

With the end of the fifties, the two Joes (Stalin and McCarthy) were in the past. The de-Stalinization program of Nikita Khruschev brought a new freedom to the USSR. The United States, likewise, showed a relaxation of certain internal pressures. Grigory Chukhrai's BALLAD OF A SOLDIER (1960) was widely acclaimed by American critics who admired both its poignant human story and the absence of any overt political propaganda. Such films, however, often lacked strong commercial possibilities and were booked only at tiny art theatres.

American distributors in the early sixties began to consider Soviet productions that were more suitable for Saturday matinee crowds. Some intriguing titles that were tentatively scheduled for release, unfortunately, never reached American theatres. SADKO (1953), for example, was a fantasy-adventure in the sword and sorcery vein. The film concerned a young warrior who encountered mythological menaces that included a Harpy-like bird-woman. It was released in the U.S. by Roger Corman's Filmgroup under the title THE MAGIC VOYAGE OF SINBAD in 1962. FLYING CARPET (1956) told the story of an ancient genie who was mystified by modern society after being released from an enchanted jar. SAMPO (1959), a Finnish-Soviet co-production, was about a Conan-like hero who entered a dark kingdom called "The Kelevala" and struggled against its evil ruler, Lord Louhi. The film's bizarre characters included a variety of witches and warlocks plus a birch tree that could talk. Like SADKO, it was acquired by Roger Corman and released in the U.S. by his Filmgroup (as THE DAY THE EARTH FROZE) in 1963.



One of the few Soviet fantasy-adventures to be released in the United States was the spectacular THE SWORD AND THE DRAGON (1960). This widescreen, color production was shot in 1956 under the title ILYA MUROMETS. The story took place in the Russia of many centuries ago when a horde of barbaric Asians called "The Tugars" subjugated a Russian peasant village. The courageous Ilya Muromets escapes the village and vows to return with an army of liberation.



During his wanderings, Ilya performs many deeds of bravery, such as the defeat of the fearful, troll-like "wind demon." His feats of valor are so impressive that they inspire an alliance between Ilya and the armed forces of an independent city-state. A huge army descends on the Tugars, defeating them and destroying their deadly, fire-breathing dragon. Ilya Muromets is united with his family once again and his village resumes its peaceful life, free of foreign tyranny.

THE SWORD AND THE DRAGON contained the ideological points that were typical of Soviet period adventure films. Such efforts stressed unity among the common people, selfless devotion to the good of all men and a strong determination to resist all foreign aggression.

These ideas also formed the philosophical framework of many Soviet science-fiction films set in the near-future. A noticeable distinction, however, was that the costume dramas with semi-historical settings were often more strident in their jingoism. One of their space operas, released in the United States by American International Pictures (AIP), exhibited a softer stand toward foreign elements. An in-depth discussion of that film now follows.

THE HEAVENS CALL (1960) was a simplistic but ultimately positive look at East-West tensions as expressed in the race for space. Rather than being vile or despicable, the Americans depicted in the film are dedicated but overly ambitious men who make rash decisions. The impetuous course that they take comes about when the American astronauts, who are about to embark on a flight to Mars, discover that the Soviets are also ready to launch a manned expedition to the red planet. The Americans recklessly try to beat the Russians to their destination and are caught in the middle of a meteor shower. After crash-landing on one of the Martian moons, the Americans are rescued by the Russians. Both crews join forces and journey forth to conquer Mars together. All men are brothers and real human progress can only be achieved through that realization.

THE HEAVENS CALL was one of two Soviet films purchased for U.S. release by Roger Corman. After being rewritten and restructured by Corman, the film was released in 1963 by AIP under the title BATTLE BEYOND THE SUN. The U.S. version took place some years after a thermonuclear war between the United States and the Soviet Union. North America had been consolidated as a nation called "Xenon Minor." Europe is united under Soviet control as "Xenon Major." Much of the remaining story was unchanged – except that the roles of the competing space crews were reversed! It is the Russians who recklessly try to accomplish the first Mars landing. In the American version, the Soviet crew fails to survive the crash-landing of its vessel.



It may be interesting to note that BATTLE BEYOND THE SUN was the first film to feature the work of Francis Ford Coppola, excluding his uncredited directorial assist for THE TERROR (1963). Coppola created a special effects sequence that was intended to add excitement value to the Soviet film.

A key scene that Roger Corman disliked in the original THE HEAVENS CALL became the focal point for Coppola's work. That scene concerned a querulous young Russian, highly resentful of Americans, who rejects the alliance between the Soviet and American space explorers. He begins exploring the Martian terrain without the accompaniment of his comrades. During his wanderings, the Russian sees the remarkable sight of a golden statue atop a hill. The form is of a gilded cosmonaut and the Russian's eyes widen in surprise at viewing it. He backs away in awe and the excitement of this strange encounter causes him to faint. When he regains consciousness, the statue is gone but the other crew members have arrived. The young Russian greets them eagerly, having been imbued with a new sense of awareness. His strange vision reminded him that space exploration is a noble cause that rejects the prejudices of the past.

Reportedly, after viewing this scene, Roger Corman wrinkled his nose and shook his head before turning to Francis Ford Coppola. "Cut the shots of the statue," Corman told Coppola. "Put two monsters fighting on the hill." Coppola followed orders and constructed two "cute creatures" that were manipulated by invisible piano wires. The scene now ended with the young Russian being found dead, apparently of a heart attack, after watching the duel between the two Martian monsters. And so, we saw an amusing example of commercialism in action. Routine but saleable programmer material was used to replace a Stanley Kubrick-like symbolic sequence.

Roger Corman also purchased a Soviet space opera entitled THE PLANET OF STORMS (1962). This effort became the basis for two films that merged Soviet footage with American sequences. The better of the two films, released by AIP, was QUEEN OF BLOOD (1966), which seemed to incorporate the best effects footage from THE PLANET OF STORMS. Curtis Harrington directed QUEEN OF BLOOD, which concerned the rescue of an alien emissary who has crash-landed on one of the Martian moons. The space crew taking her to Earth discovers, almost too late, that the female alien is a vampire. After two of the astronauts fall prey to her blood-lust, the alien dies with mere scratches suffered in a scuffle with the heroine. The other-worldly vampire, we soon discover, is a hemophiliac.



QUEEN OF BLOOD was impressive mostly for its colorful Soviet footage which probably included a few leftover scenes from THE HEAVENS CALL. Curtis Harrington generated some fair suspense from his thin material and this low-budget thriller featured some good character performances by Basil Rathbone and Czech actress Florence Marly.

The main body of THE PLANET OF STORMS was contained in AIP's VOYAGE TO THE PREHISTORIC PLANET (1967). This effort was quickly released to television, though it may have had a limited release in some parts of the United States. The film was a largely predictable outer-space adventure about an expedition sent to a newly discovered planet that has remnants of an extinct (?) civilization. One crew member claims to have found evidence that the alien race still survives somewhere on the nearby barren world. The final scene proves this claim to be true for, as the spaceship departs, we see the image of a humanoid creature reflected in a pool of water. Otherwise, this space opera features the usual heroics including confrontations with natural obstacles and a battle with lizard-like monsters.

VOYAGE TO THE PREHISTORIC PLANET contained several poorly-shot U.S. sequences with Basil Rathbone repeating his Dr. Farraday characterization from QUEEN OF BLOOD. Stephanie Rothman directed with a heavy hand and genre favorite Faith Domergue was wasted in a throwaway supporting role. The end result was a needlessly "Americanized" failure that may have been better in its original form.
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Si seulement ico_mrgreen

Pour repondre à Mallox non ce serait bien les mêmes films raccourci avec en gros les même histoire mais re-dialoguer dans un sens parodiques, les 2 sont passer dans une émission TV ricaines des années 80 compilant les "nanars" :non:


Not at all, ça c'est encore les détournements à la con (et plus tardifs) faits par l'équipe des MSTK300 avec des trolls qui pouffent de rire toutes les 10 secondes pour que dalle.
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
sigtuna a écrit:
Si seulement ico_mrgreen

Pour repondre à Mallox non ce serait bien les mêmes films raccourci avec en gros les même histoire mais re-dialoguer dans un sens parodiques, les 2 sont passer dans une émission TV ricaines des années 80 compilant les "nanars" :non:


Not at all, ça c'est encore les détournements à la con (et plus tardifs) faits par l'équipe des MSTK300 avec des trolls qui pouffent de rire toutes les 10 secondes pour que dalle.

D'accord mais à partir des films "Corman" avec juste les commentaires (de merde) en plus (enfin je dis ça mais je les ai pas vu)

Edit: je viens de voir ton article, apparemment il ya eu confusion entre Ilya Muromets et Sampo (qui se déroule vraiment en Finlande), je vous présente mes excuses les plus plates :timide:
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
mallox a écrit:
sigtuna a écrit:
Si seulement ico_mrgreen

Pour repondre à Mallox non ce serait bien les mêmes films raccourci avec en gros les même histoire mais re-dialoguer dans un sens parodiques, les 2 sont passer dans une émission TV ricaines des années 80 compilant les "nanars" :non:


Not at all, ça c'est encore les détournements à la con (et plus tardifs) faits par l'équipe des MSTK3000 avec des trolls qui pouffent de rire toutes les 10 secondes pour que dalle.

D'accord mais à partir des films "Corman" avec juste les commentaires (de merde) en plus (enfin je dis ça mais je les ai pas vu)

Tout à fait puisque MSTK3000 n'ont jamais eu les droits sur les films soviétiques.
Par contre, on est bien d'accords, les commentaires de merde n'étaient pas dans les Corman, juste ceux des bouffons des MSTK3000.
Tiens, tu peux voir les captures ici (on voit leurs têtes !), même le génial Phase IV de Saul bass y est passé, c'est dire le niveau ! icon_confused
http://psychovision.net/forum/viewtopic.php?t=1576&highlight=phase
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Par contre, on est bien d'accords, les commentaires de merde n'étaient pas dans les Corman, juste ceux des bouffons des MSTK3000.
Tiens, tu peux voir les captures ici (on voit leurs têtes !), même le génial Phase IV de Saul bass y est passé, c'est dire le niveau ! icon_confused
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MessagePosté le: Ven Nov 12, 2010 9:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
mallox a écrit:
Par contre, on est bien d'accords, les commentaires de merde n'étaient pas dans les Corman, juste ceux des bouffons des MSTK3000.
Tiens, tu peux voir les captures ici (on voit leurs têtes !), même le génial Phase IV de Saul bass y est passé, c'est dire le niveau ! icon_confused
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frank_PDT_16 c'est là que l'on regrette que le supplice du Pal est été supprimé icon_rambo


Ouais hein, ça tue sa race ?! L'ignorance la plus crasse pour l'humour le plus con qui soit. icon_rambo
A quand une parodie se foutant de la gueule des MSTK3000 que ces connards mongoliens y passent aussi ? (et là je précise que ne suis pas gentils avec les mongoliens en disant ça. Ils sont bien moins cons et méchants. Et de loin !) new_help
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MessagePosté le: Dim Déc 26, 2010 3:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un chouette film. Formellement superbe.
Après bon, y a le pire et le meilleur qui se côtoient.
J'ai eu bcp de mal à me faire aux chansonnettes (quoiqu'en français ça faisait un peu Tino Rossi, donc encore plus Noêl. ).
J'ai trouvé le rythme languissant au début.
Les discours sur le sol, la mère patrie, le devoir de citoyenneté, la quête et le dépassement de soi, bon, c'est un peu lourd. icon_confused
La partie indienne est géniale.
La partie sous-marine, perso, j'aime beaucoup. Je n'ai jamais vu un autre film dans lequel un mérou se met à danser et où un maître des mers poursuit avec son attelage de pieuvres, un héros à cheval sur un hippocampe ! Rien que pour ça, je garderai un bon souvenir du film. (somptueux visuellement, ça c'est clair). :happy:
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MessagePosté le: Lun Déc 27, 2010 9:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Heureux que tu ais aimé.
Étrange ce blocage au niveau d'un patriotisme qui n'est pourtant ici pas si lourd que ça.
Mais remettons les chose dans leur contexte: l'URSS 10 ans après Stalingrad et la guerre totale icon_rambo
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MessagePosté le: Lun Jan 10, 2011 1:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Découvert y a quelques années avec le dvd Bach film, j'en garde un lointain mais néanmoins agréable souvenir, un beau film vraiment attachant à découvrir en famille !
Par contre je ne me souviens pas avoir été marqué par un patriotisme exagéré...
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