Le NIFFF
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mallox
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MessagePosté le: Sam Mai 10, 2008 9:11 am    Sujet du message: Le NIFFF Répondre en citant

La huitième édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel se déroulera du mardi 1er au dimanche 6 juillet 2008.

Inauguré l’an passé, l’open air – dont les organisateurs dévoilent l’affiche en primeur ! ‐ reviendra hanter les rives du lac Neuchâtel pour faire découvrir au public les avant‐premières les plus attendues de la saison. Fort de son succès, le NIFFF s’agrandit et inaugure cette année un nouveau lieu de projection en investissant le Théâtre du Passage. Si le programme complet ne sera dévoilé que le 12 juin, deux programmes spéciaux d’exception peuvent d’ores et déjà être annoncés : une rétrospective mettant à l’honneur le cinéma italien de genre des années 60 et 70, de même qu’un hommage consacré au pionnier de l’horreur japonaise Nakagawa Nobuo.



PROFONDO GIALLO : L’AGE D’OR DU THRILLER ITALIEN

Le NIFFF propose une rétrospective originale qui permettra cette année de (re)découvrir les oeuvres ayant façonné le succès du giallo durant les années 60 et 70. L’occasion unique de voir au cinéma les classiques d’un genre qui, s’il tire son origine et son nom d’une collection de romans populaires à couverture or, s’est déployé à l’écran en un cocktail mêlant à la fois policier, épouvante, fantastique et érotisme. Riche d’une quinzaine de titres, la sélection présentera un aperçu du travail des précurseurs italiens du genre (Mario Bava, Ricardo Freda), de celui qui s’est imposé comme le maître du giallo, Dario Argento, et révélera des perles rares telles que "Il profumo della signora in nero" de Francesco Barilli et "Cosa avete fatto a Solange ?" de Massimo Dallamano. Pour compléter le programme, le NIFFF proposera également deux nuits de véritable étrangeté cinématographique (Notte Italia Cannibal, Notte Italia Bizzarra) ainsi que des cartes blanches aux festivals de Venise, Ravenne et Trieste.

NAKAGAWA NOBUO : LE PIONNIER DU FANTASTIQUE JAPONAIS

Né à Kyoto au début du siècle dernier, Nakagawa Nobuo est aujourd’hui reconnu comme le précurseur du J‐horror, version nippone du cinéma d’épouvante tel qu’il est pratiqué à l’heure actuelle par des cinéastes comme Hideo Nakata ("The Ring", "Dark Water"). S’il a exploré avec succès plusieurs genres cinématographiques (comédie, drame romantique, aventure fantastique), c’est néanmoins dans le film d’horreur que Nakagawa Nobuo a déployé tout son savoir‐faire. Le NIFFF propose ainsi, en exclusivité suisse, une incursion dans l’univers horrifique de cet auteur au travers de cinq films en copies restaurées. L’opportunité de découvrir "Black Cat Mansion" (1958 -critique sur le site en un clic ici), relecture du Chat Noir d’Edgar Allan Poe, "The Ghost of Yotsuya" (1959), histoire de fantômes inspirée d’un conte traditionnel japonais ou encore Hell (1960), film d’horreur exploitant le thème de la réincarnation, trois oeuvres qui ont établi sa réputation de maître d’un cinéma qui allie avec brio figures classiques du fantastique japonais et inspirations gothiques occidentales.

EN MARGE DES ECRANS

Comme à son habitude, le NIFFF se déploie également en dehors des écrans pour offrir au public l’occasion de rencontrer des stars et légendes de l’histoire du cinéma, d’assister à des conférences, de découvrir des expositions ou, simplement, de se détendre dans un cadre festif et convivial. Pour découvrir le festival dans son intégralité, le public peut bénéficier d’une offre spéciale sur les abonnements disponibles dès maintenant au prix imbattable de 111.‐ (Offre valable jusqu’au 15 juin).

Informations et billetterie:

http://www.nifff.ch
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La compétition internationale, vitrine du cinéma fantastique actuel, qui délivrera 4 prix. Le Prix Narcisse du meilleur film, le Méliès d'argent du meilleur long métrage européen (ce qui donne ensuite la possibilité de participer à la compétition du Méliès d'Or), le Prix TSR du Public (qui assure une diffusion du film à la TSR, Télévision Suisse Romande) et enfin, le Prix Titra Film.

Cette année 12 films venant de 11 nationalités différentes seront présentés au public. Des Etats-Unis à la Suède, de la Norvège à la Macédonie en passant par le Japon, la compétition internationale sera haute en couleurs en passant du fantastique onirique au survival dégénéré sans oublier l'inévitable film de zombies.


Le jury de la compétition internationale est composé de:

Joe Dante – Réalisateur (USA), Président du jury.
Neil Marshall – Réalisateur (UK)
Xavier Gens – Réalisateur (FR)
Jens Lien – Réalisateur (NO)
Lucius Shepard – écrivain et critique de cinéma (USA)
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les films sélectionnés sont:


Astropia de Gunnar B Gudmundsson

Le réalisateur
Né en 1972, le réalisateur islandais Gunnar B. Gudmundsson a signé des courts-métrages (Flying Blind en 1999, Karamellumyndin en 2003) et des documentaires (Sailesh in Iceland en 2005). Astrópia est son premier long-métrage de fiction.



Le film
Abonnée des pages people de la presse locale, Hildur est, en bimbo certifiée, une véritable experte en peinture sur ongles. Et c'est à peu près là que s’arrêtent ses compétences. Le jour où son fiancé Jolli est envoyé en prison, elle se rend compte qu'elle va devoir commencer à prendre sa vie en main. Absolument dépourvue d'expérience, de talents et de culture, elle est prête à abandonner sa recherche d'emploi lorsqu'elle tombe sur le magasin Astrópia, spécialisé dans les accessoires pour nerds. Elle est embauchée en tant que responsable du rayon « Jeux de rôles ». Totalement béotienne dans ce domaine, elle va être initiée par ses collègues et clients. Dès lors, sa vie va changer radicalement: adieu Paris Hilton, bonjour Xena. Le monde des Orcs et des Goblins va faire irruption dans sa vie de tous les jours... Surtout que, évadé de prison, Jolli est bien décidé à la récupérer. Le combat entre les forces du bien et du mal peut débuter...
Véritable petit ovni islandais, Astrópia est une délirante comédie romantico-fantastique qui rend hommage à tous les nerds et tous les geeks du monde. Plein de personnages attachants, profitant des superbes paysages d'Islande pour mélanger le réel et l'univers de la fantasy, Astrópia est une perle à découvrir en famille.



Dance of the Dead de Gregg Bishop - USA

Le réalisateur
Diplômé de la fameuse université de Californie du Sud (USC), Gregg Bishop a commencé à tourner des films dès l’âge de 7 ans. Son court métrage Voodoo réalisé en 1999 a remporté de nombreux prix et se voit désormais présenté aux côtés du THX 1138 de George Lucas aux nouveaux étudiants de l’USC. Réalisé en 2006, The Other Side, son premier long-métrage, avait déjà su retenir l’attention des critiques. Avec Dance of the Dead, il signe une nouvelle perle du genre.



Le film
En général, pour tout ado normalement constitué, le bal de fin d’année est l’occasion de faire la fête, de boire plus que de raison et de conclure avec son cavalier ou sa cavalière d’un soir. Dans cette petite ville, l’édition de cette année risque d’être un peu particulière. En effet, suite à une fuite toxique provenant d’une usine nucléaire voisine, les morts qui reposent dans le cimetière local vont retrouver une nouvelle jeunesse et se rappeler au bon souvenir des vivants. Pour ces zombies affamés fraîchement réveillés, le bal de fin d’année est une bonne occasion de se taper un copieux petit-déjeuner. Les seules personnes à même de leur barrer la route sont les quelques geeks et loosers pas assez « cools » pour être invités à la fête…
Entouré d’une réputation plus que flatteuse, Dance of the Dead mixe horreur, aventure et comédie avec bonheur. Energique, rythmé et fun, le film de Gregg Bishop se situe entre les univers de George « Night of the Living Dead » Romero et John « Breakfast Club » Hughes.



Diary of the Dead de George A. Romero - USA

Le réalisateur
S'il est un réalisateur qui a marqué de son influence l'univers du cinéma fantastique et qui a donné ses lettres de noblesse au film de zombies, c'est bien George A. Romero. Né à New York en 1940, il tourne en 1968 The Night of the Living Dead, une oeuvre culte qui posera les bases du film de morts-vivants moderne. S'ensuivent Dawn of the Dead (1978), Day of the Dead (1985), Land of the Dead (2005) et, maintenant, Diary of the Dead. Parmi les autres films que Romero a signés, remarquons The Crazies (1973), Martin (1977) ou encore le cultissime Creepshow (1982).

Le film
Un groupe d'étudiants en cinéma tourne un film d'horreur mettant en scène une momie dans la forêt. Alors que le réalisateur se plaint du jeu d’acteur et des effets spéciaux, l'équipe apprend par le biais d'un flash info que des morts ont commencé à se réveiller dans la région. Sur le chemin du retour, ils sont les témoins d’un chaos généralisé. Afin d'enregistrer un témoignage de ces événements, ils décident de braquer leur caméra sur les zombies.
Loin de toute contrainte et avec une totale liberté de ton, Romero réalise ici un film de mort-vivants brut de décoffrage, plongeant le spectateur au coeur de l'action. Fidèle à son habitude, il en profite pour ajouter un nouveau trait à son portrait critique de la société américaine, en se penchant cette fois-ci sur le rôle des médias. A près de 70 ans, le grand George prouve avec Diary of the Dead qu'il est toujours le Maître des zombies.

George Romero sera là pour présenter son film.
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eskalofrio de Isidro Ortiz - Espagne

Le réalisateur
Après une longue carrière à la télévision et dans la pub, Isidro Ortiz rejoint les compagnies Fausto Producciones et La Fura dels Baus en 1998, avec lesquelles il réalise son premier film de fiction, Fausto 5.0. Présenté au NIFFF en 2002, le film remporte la même année le Méliès d’Or du meilleur film fantastique européen, et sera projeté à la Mostra de Venise. Ortiz signe avec Eskalofrío son troisième long-métrage, présenté en février dans la section Panorama du Festival de Berlin.

Le film
Affublé d’un capuchon et de lunettes noires, Santi ne supporte pas la lumière du jour, qui provoque chez lui des réactions cutanées atroces. Afin de lui assurer une existence moins marginale, sa mère l’emmène vivre dans un village reculé des montagnes. La quiétude ambiante ne tardera pas à être ébranlée, lorsqu’une escapade entre potes dans la forêt se soldera par la mort sauvage d’un des ados. Les pires soupçons s’abattront alors sur Santi. Afin de prouver son innocence, le jeune homme mettra tout en œuvre pour débusquer cette mystérieuse créature – sorte de loup-garou-gollum fantomatique – qui sillonne la forêt la nuit tombée, mais que, hormis ses victimes, il semble être le seul à apercevoir. 
Avec ce thriller horrifique Ortiz adopte le jeu de l’ombre et de la lumière à un niveau tant esthétique que métaphorique. L’obscurité est-elle obligatoirement le repère de la monstruosité ? Dans Eskalofrío, elle est le placard des tabous du passé, qui finira par se déverser au grand jour. Glaçant.



Let the right one in de Tomas Alfredson - Suède

Le réalisateur
Né en 1965 à Lidingö dans une famille de réalisateurs et d’acteurs, Tomas Alfredson porte lui aussi les deux casquettes. Après avoir réalisé de nombreuses productions TV, il remportera plusieurs prix en 2004 avec sa comédie noire Four Shades of Brown. Il signe avec Let the Right One In son troisième long-métrage, adapté du roman éponyme à succès de John Ajvide Lindqvist, également auteur du scénario.

Le film
Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement livré à lui-même. Pour tromper son ennui, il fait les 400 pas au fond de la cour enneigée de son immeuble, et imagine des scènes de vengeance sur les garçons de sa classe qui le maltraitent. Quand Eli s’installe avec son père dans l’immeuble d’à côté, Oskar trouve enfin quelqu’un avec qui se lier d’amitié. Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l’intriguer. Lorsqu’une série de morts sanglantes auront lieu dans la région, l’imagination d’Oskar ne fera qu’un tour : Eli est un vampire. Leur complicité n’en pâtira pas pour autant, et deviendra même un motif de survie. Avec l’aide d’Eli, Oskar parviendra finalement à se faire respecter par ses camarades.
Nous plongeant dans la froideur aseptisée de l’hiver suédois, Tomas Alfredson marie de manière surprenante un cinéma intimiste avec les codes de l’horreur et du film de vampires. 
Que ce soit Tobe Hooper qui déteigne sur Bergman ou Polanski qui lorgne du côté de Gus Van Sant, on ne saurait trop dire... Reste que le contraste est aussi violent que bluffant.



Manhunt de Patrick Syversen - Norvège

Le réalisateur
Patrik Syversen a suivi la Film & TV-Akademiet en Norvège. Après s’être fait la main dans le cinéma de genre avec trois courts-métrages, il réalise avec Manhunt son premier long, à tout juste 25 ans. Fan de cinéma de genre, il assume pleinement ses références, du cinéma d’horreur italien des années ’70 et ’80 à John Carpenter, en passant par l’incontournable Massacre à la tronçonneuse.

Le film
Durant l’été 1974, dans une ambiance camping-car et cassettophone, quatre jeunes traversent la campagne norvégienne pour un week-end dans les bois. L’ambiance à bord n’est pas au beau fixe. Entre une attitude castratrice face à sa petite amie Camilla et ses répliques méprisantes à l’égard d’un Jørgen plutôt mou du genou, Roger finira par s’attirer les foudres de Mia. L’autostoppeuse terrifiée qu’ils ont embarquée au détour d’un restoroute plutôt glauque tentera bien de leur faire comprendre que les abords de la forêt ne sont pas propices à une prise de bec. Mais en vain... Quand plus tard ils se réveilleront au son d’un cor de chasse, ligotés dans une clairière, la règle du jeu s’imposera d’elle-même : courir, et vite.
Dans cette chasse à l’homme sans motif ni merci, l’atmosphère funky ne tardera pas à virer sérieusement bloody. Proposant un décor et une tension qui rappellent le Blair Witch Project, Manhunt est un slasher intense, un survival aux codes bien aiguisés, alternant cavales haletantes et coups de grâce sanglants, orchestrés par des Mac Gyver d’une perversité sans limites. En mal de sensations fortes ? Please, help yourself !



Shadows de Milcho Manchevski - Macédonie

Le réalisateur
Né à Skopje (Macédoine) en 1959, Milcho Manchevski obtient une licence en histoire de l’art et en archéologie. Parti étudier le cinéma aux Etats-Unis, il décroche un diplôme en 1982. Il tourne de nombreux courts-métrages et vidéoclips – notamment pour le morceau Tennesse du groupe Arrested Development, qui lui vaudra plusieurs récompenses, parmi lesquels le MTV Award. Son premier long-métrage, Before the Rain (1994), a gagné plus de 30 prix internationaux, dont le Lion d’Or à Venise.

Le film
En apparence, Lazar Petrov a tout pour lui : la santé, une belle femme, un mignon petit garçon, une superbe maison et un bon poste de médecin à l’hôpital. Sa vie va cependant changer dramatiquement lorsque, une nuit, Lazar est victime d’un grave accident de la circulation auquel il survit miraculeusement. Une fois sorti du coma, alors qu’il tente de reprendre le cours de sa vie, Lazar va commencer à croiser d’étranges personnages: une femme âgée parlant un dialecte ancien, un vieil homme accompagné d’un bébé qui ne cesse de pleurer ou encore Menka, une belle et mystérieuse jeune femme qui semble cacher un secret. Tous lui transmettent un message énigmatique : « Rendez ce qui ne vous appartient pas. Soyez respectueux »…
Avec Shadows, Milcho Manchevski convie le public à un voyage fascinant aux frontières de la mort et des rêves pulsionnels. Gageons que l’univers à la fois inquiétant, sensuel et hypnotique distillé par ce film ne laissera pas les spectateurs indifférents.
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sleep Dealer de Alex Rivera – USA / Mexique

Le réalisateur
De nationalité péruvienne et américaine, Alex Rivera est né en 1973 aux Etats-Unis, où il a étudié le cinéma et les sciences politiques. Après avoir remporté plusieurs prix dans le domaine du court-métrage, il reçoit en 1998 une bourse du Rockefeller Media Fellow lui permettant de réaliser Sleep Dealer. Un film dont le parcours couronné de prix dans les festivals internationaux – parmi lesquels Berlin et Sundance – est remarquable pour une première oeuvre.

Le film
Mexico City, dans un futur proche. Les réserves d’eau sont détenues par des corporations, et les frontières sont sous contrôle aérien. Les Mexicains qui cherchent du travail sont employés comme main-d’œuvre à bon marché dans des usines délocalisées où ils manipulent à distance des robots ouvriers pour des chantiers situés aux Etats-Unis. On suit la vie de trois jeunes bien décidés à tout mettre en œuvre pour contrer ce « réseau ». Affublés d’un attirail SF de puces et de tuyaux fluos, les deux héros du film, une belle écrivaine et un garçon un peu paumé tout juste débarqué de sa campagne, se lancent à l’assaut des injustices sociales. 
Alex Rivera nous propose un film visuellement exceptionnel : dans une veine esthétique qui rappelle Alejandro Gonzalez Inarritu (Babel) ou Guillermo del Toro (Le Labyrinthe de Pan), il nous emmène dans un thriller cyber-altermondialiste haletant, condamnant sur son passage toutes formes d’impérialismes. Sabre laser au poing, Che Guevara serait de la partie, assurément…



Sukiyaki Western Django de Takashi Miike - Japon

Le réalisateur
Est-il encore besoin de présenter Takashi Miike? Né en 1960, ce réalisateur à la filmographie foisonnante a notamment collaboré à ses débuts avec des maîtres tels que Shohei Imamura. Largement reconnu sur le plan international depuis Audition (2000), Miike est un cinéaste éclectique passant de la comédie musicale à l'horreur, du film historique au thriller, le plus souvent en mélangeant tous ces genres. Les habitués du NIFFF le connaissent bien: Ichi the Killer (2001), Gozu (2003), Zebraman (2004), Izo (2004) et The Great Yokai War (2005) ont tous été projetés à Neuchâtel.

Le film
Au Japon, quelques siècles après la terrible bataille de Dannoura (1185), la guerre que se livrent le clan des blancs mené par Genji et le clan des rouges mené par Kiyomori pour s'assurer la possession d'un filon d'or met un petit village à feu et à sang. Un jour, un cavalier sans nom, au passé trouble et à la gâchette agile, arrive au village. 
Takashi Miike accommode le western-spaghetti à la sauce soja, et parvient à un résultat immanquablement déjanté et surprenant. Tourné entièrement en anglais, dans des décors combinant une ambiance de Far-West et de Japon traditionnel, Sukiyaki Western Django est un véritable hommage au cinéma des Sergio Leone et Sergio Corbucci, comme peut l'être le Kill Bill de Tarantino à l'égard du film de Samouraï. Ce n'est donc certainement pas un hasard si l'on retrouve dans ce film Quentin Tarantino, vêtu d'un poncho et expert en six-coups…



The Cottage de Paul Andrew Williams - UK

Le réalisateur
Après ses débuts dans le court-métrage et la pub, Paul Andrew Williams se voit acclamé par la presse anglaise et les festivals en 2006 pour son thriller urbain London to Brighton. Fort de ce succès, il en profite pour financer la réalisation de The Cottage, et poursuivre une carrière remarquée dans le cinéma de genre. Il écrit actuellement le scénario pour un film d’horreur prévu pour fin 2008, The Day.


Le film
La première partie du film pose le décor : trois crétins (l’un d’entre eux étant interprété par Andy Serkis, le Gollum du Seigneur des Anneaux) ratent le kidnapping d’une blonde irascible. Dès les premières minutes, on se plonge dans un film bourré de références, usant de la surenchère avec un art consommé et proposant une palette d’acteurs totalement déchaînés. Un film qui enthousiasmera aussi tous les amateurs de démonstrations gores et de comique slapstick. Après s’être enfuie du fameux cottage, la bimbo blonde, suivie de ses trois ravisseurs, se retrouve face à un fermier, dont le sens de l’humour doit être à peu près aussi développé que celui d’une loutre. 
Du thriller à l’humour noir, on bascule dans le slasher. Quelques pieds coupés, empalements, et décapitation plus tard, la question fatidique se pose : l’un d’entre eux survivra-t-il à l’aventure ? On se plonge corps et larmes dans cette farce effrayante qui mêle gags et gore dans une ambiance pince-sans-rire, 100% british



The Devil's Game de In-Ho Yun – Korée du Sud

Le réalisateur
Yun In-ho est né en 1963 à Pusan. Il suit des études de cinéma aux Etats-Unis, à l'Université de Los Angeles (UCLA). En 1999, il réalise Mayonnaise puis, en 2004, When I Turned Nine.

Le film
Jeune artiste fauché, Hee-do se voit proposer un jeu par No-shik, un vieux multimillionnaire atteint dans sa santé. Le défi consiste à composer aléatoirement un numéro de téléphone et de parier sur le sexe de la personne qui décrochera le combiné. S'il gagne, Hee-do repartira riche ; s'il perd, il devra se mettre entièrement au service de No-shik. Hee-do perd son pari et comprend qu'il risque de devoir abandonner beaucoup plus que sa liberté. En effet, No-shik a d'autres ambitions que de se servir du jeune homme comme d’un esclave personnel : après une longue opération chirurgicale, le cerveau de Hee-do est échangé contre celui du vieil homme. Habitant désormais le corps de Hee-do, No-shik retrouve beauté, jeunesse et santé. Revenant aux affaires sous ces nouveaux traits, il se rapproche de la fiancée de Hee-do. Se voyant quant à lui prisonnier de l'enveloppe charnelle vieillissante de No-shik, ce dernier va tout faire pour regagner son corps et sa personnalité...
Avec un concept proche du Face/Off de John Woo, The Devil's Game permet de retrouver face à face Shin Ho-gyun (JSA (2000), Sympathy for Mr. Vengeance (2002), Save the Green Planet (2003), No Mercy for the Rude (2006)) dans le rôle de Hee-do et Byeon Hee-bong (Memories of Murder (2003), Crying Fist (2005), The Host (2006)) dans celui de No-shik.



Tokyo ! De Bong Joon-Ho, Léos Carax et Michel Gondry - France

Librement inspiré de Tokyo et tourné au cœur de la ville, le film se déploie en un triptyque poétique et décalé, signé Michel Gondry, Léos Carax et Bong Joon-ho. Dans Interior Design, un jeune couple projette de s’installer à Tokyo. À côté de son petit ami ambitieux et débordant d’énergie créatrice, une jeune femme en perte de repères retrouvera un sens à son existence après s’être métamorphosée… en chaise ! L’auteur de La science des rêves (2006) prouve une fois de plus sa maîtrise des codes du surréalisme.

Absent des écrans depuis Pola X (1999) et pourtant légendaire depuis Les Amants du Pont-Neuf (1991), Léos Carax revient quant à lui avec une contribution déjantée et grassement subversive, interprétée par son comédien emblématique, Denis Lavant. Personnage loufoque et quasimodesque, Merde défraye la chronique par la terreur qu’il inflige aux passants. Le tapage médiatique se muera en véritable traque, le jour où le monstre balancera à tout va les grenades dénichées dans les égouts où il a élu domicile.

Présent au NIFFF 2007 avec l’époustouflant The Host (2006), Bong Joon-ho clôt la série avec une fable SF intitulée Shaking Tokyo. Dans une ville secouée par des tremblements de terre, un hikikomori (vivant reclus de la société) s’éprend de la jeune livreuse de pizzas qui s’évanouit chez lui. S’il compte la revoir, ce ne sera pas sans efforts. Une critique sociale tragicomique qui, à l’image de tout l’opus, saura séduire les fans de genre tout en tirant sur la corde 68arde avec une légèreté bienvenue.
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La compétition asiatique, New Cinema from Asia, avant-garde de la création venue d'Asie, qui délivrera 3 prix.
Le Prix Mad Movies du meilleur film asiatique, le Prix TSR du Public et le Prix Titra Film.

Les films sélectionnés sont:


13 Beloved de Chukiat Sakveerakul - Thailand
En peu de temps, Puchit perd tout: femme, travail, voiture. A bout, il reçoit un téléphone providentiel. Son interlocuteur lui promet en effet une grosse récompense s'il parvient à relever une épreuve simple: écraser une mouche. Défi relevé sans problème par Puchit. Nouvel appel: son interlocuteur lui propose d’augmenter son gain en avalant la mouche qu'il vient de tuer. Intrigué par ce correspondant qui semble tout connaître de lui, Puchit se laisse prendre au jeu et va tenter de relever des défis de plus en plus extrêmes et illégaux...
Produit par le réalisateur de Ong Bak (2003), 13 Beloved est adapté d'une bande dessinée thaï. Son ambiance, à la fois déjantée, comique et teintée d'un regard critique, a déjà conquis les publics de nombreux festivals.


A Drift in Tokyo de Miki Satoshi - Japon
Éternel étudiant, endetté jusqu’au cou, Fumiya se complaît dans une vie rythmée par la fumette et les coups de poker. Fukuhara débarque un soir par surprise et lui impose un ultimatum de trois jours pour rembourser ses dettes, avant d’évoquer une alternative : s’il l’accompagne à pied jusqu’au quartier de Kasumigaseki où se trouve le poste de police, il lui offre un million. 
Avec ce road-trip parsemé de rencontres improbables, Satoshi Miki nous propose une tragicomédie légère et cocasse, à travers un Tokyo filmé avec une intimité inégalée. Il nous offre également une belle palette d’acteurs, avec la star pan-asiatique Joe Odagiri et l’acteur culte Ittoku Kishibe, déguisé pour l’occasion en homme oiseau complètement loufoque…


An Empress and the Warriors de Tony Ching Siu-tung – Hong Kong
Alliant drame, romance et scènes de combat, An Empress and the Warriors a toute la saveur des films de cape et d’épée comme Crouching Tiger, Hidden Dragon (2000) ou Hero, présenté au NIFFF en 2003. La trame de ce film épique reste fidèle au genre : la princesse Yen Feier s’abandonnera-t-elle aux bras du jeune druide qui l’a soignée dans la forêt – sacrifiant le royaume à des mains corrompues – ou se laissera-t-elle guider sur le trône par le général de l’armée du Yan (grandiose Donnie Yen Ji-dan) ? Un dilemme cornélien qui sera résolu à grands renforts de violons, d’effets spéciaux et de chorégraphies de combats. Dans ce Robin des Bois à la sauce asiatique, tout, mais absolument tout est mis en œuvre pour garantir un spectacle époustouflant.


CJ7 de Stephen Show – Hong Kong
Chow Ti (Stephen Chow) est un modeste ouvrier qui vit seul avec son fils Dicky. Ils ne roulent pas sur l’or et Chow Ti met de côté la plupart de son maigre salaire afin de pouvoir payer une bonne éduction à son fils. De son côté, Dicky est fréquemment la risée de ses camarades plus riches. Un jour, Chow Ti trouve un étrange globe vert dans une décharge. Il en fait cadeau à Dicky en lui expliquant qu’il s’agit d’un tout nouveau jouet. Durant la nuit, le globe se transforme en un mignon extra-terrestre qui va changer sa vie.
A la fois dramatique et drôle, le nouvel opus de Stephen Chow (Shaolin Soccer, Kung Fu Hustle) poursuit le touchant portrait des gens modestes qu’affectionne le réalisateur en y donnant une touche de surnaturel et de folie dont il a le secret.


Kala: Dead Time de Joko Anwar - Indonésie
Jeune flic qui a le vent en poupe, Eros se lance à corps perdu dans la résolution d’une sinistre affaire de cadavres carbonisés. Le cas intéresse également Janus, un reporter narcoleptique qui tente ainsi de regagner la confiance de son boss et l’amour de son épouse. Des événements surnaturels leur feront comprendre qu’ils n’en sortiront pas vivants les deux…
Baigné au cinéma américain et ancien critique de film, Joko Anwar fait appel au film noir, dont il ébranle progressivement la trame en y introduisant des éléments fantastiques inspirés d’une légende indonésienne ancestrale. Critique sociale en toile de fond, Kala se déguste comme un thriller à l’ambiance rétro-kitsch, riche en rebondissements musclés.


Om Shanti Om de Farah Khan - Inde
Dans le Bombay des 70s, un sympathique nigaud rêve de cinéma et d’une magnifique actrice. Lors d’un tournage, il découvre un secret qui lui coutera la vie et transformera son karma. C’est dans une autre existence, 30 ans plus tard, qu’il règlera ses comptes... Au diapason de ce scénario rocambolesque, tout ici est délicieusement excessif: les chorégraphies, le jeu des acteurs, les costumes et le casting (une étourdissante parade de guest-stars emmenés par Shah Rukh Khan, l’inénarrable «King of Bollywood»). Mais cette démesure s’appuie le plus souvent sur un mode parodique. Om Shanti Om épingle ainsi joyeusement les conventions esthétiques du Bollywood contemporain, tout en rendant un bel hommage à l’âge d’or des studios.


Sick Nurses de Sirivivat Thospol et Piraphan Laoyont - Thailand
Il s’en passe de belles à l’hôpital. Un groupe d’infirmières délurées et un médecin complaisant ont mis au point un commerce lucratif : ils revendent au plus offrant les corps des patients morts dans l’établissement. De plus, les infirmières sont toutes folles du médecin et les services de nuits sont partagés entre batifolages et crêpages de chignon. Une nuit, les infirmières tuent l’une d’entre elles par jalousie et conservent son corps afin de le revendre. Revanchard, l’esprit maléfique de la défunte va revenir hanter les couloirs de l’hôpital et tourmenter tout ce petit monde de la plus horrible des manières. Variation sexy-gore sur le thème de la vengeance d’outre-tombe, Sick Nurses est un de ces films délirants dont le cinéma thaïlandais a le secret.


Sparrow de Johnnie To – Hong Kong
A Hong Kong, un « sparrow » (moineau) est un pickpocket dont la dextérité lui permet de « s’envoler » dès son forfait accompli. Kei et ses trois acolytes se sont fait une spécialité de cet art. Lorsqu’il ne « travaille » pas, Kei parcourt les rues de Hong Kong afin de prendre des photos. C’est ainsi qu’il rencontre Chun Li, une femme ravissante, dont il tombe immédiatement amoureux. Individuellement, ses trois compères vont aussi faire connaissance de Chun Li, avec le même résultat. Ces rencontres ne sont pas le fruit du hasard : la jeune femme nourrit des projets pour lesquels les talents de Kei et de sa bande lui seront très utiles.Avec Sparrow, Johnnie To (The Mission, Breaking News, Election 1 et 2) cisèle en véritable orfèvre une comédie policière de grande classe.


Zombie from Banana Village - Malaisie
La petite communauté de Kampung Pisang (littéralement village Banane) coule une existence tranquille jusqu’au jour où Pak Abu, un notable religieux, passe soudainement de vie à trépas. Venu se recueillir sur la dépouille de Pak Abu, le chef du village tombe raide mort à son tour. D’autres décès inexpliqués suivent bientôt. Le village est pris d’inquiétude, d’autant plus que les corps disparaissent pour revenir sous forme de zombies. Dans la communauté, on cherche des coupables : serait-ce la nourriture du troquet du coin ? Morts-vivants potentiels, les clients de cet établissement sont séparés des autres, et c’est le branle-bas de combat pour se protéger des revenants qui s’organisent… Grand succès dans son pays, ce premier film de zombie malais constitue une curiosité à découvrir.
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pazuzu
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les rétrospectives et événements spéciaux


L'open air qui avait rencontré un franc succès l'année passée (malgré une météo tout sauf clémente... voir même franchement pourrie) est de retour cette année au Quai Osterwald et l'on pourra y (re)découvrir les films suivants:


Ashes of Time Redux de Wong Kar-Wai – Hong Kong
Dans la Chine ancienne, aux confins du désert, Feng embauche des tueurs à gages experts en arts martiaux pour exécuter des contrats. Le cœur blessé par un amour perdu, il mène une vie amère et solitaire, mais ses souvenirs et ses rencontres avec amis et ennemis l’amènent à remettre en cause son destin…
Avec Ashes of Time, achevé en 1994 et remonté en 2008, Wong Kar-wai réinvente le film de sabre. Il y affiche une maitrise totale des scènes d’actions spectaculaires, tout en créant une atmosphère hypnotique. Superbement chorégraphiés, les combats deviennent alors de véritables festivals de couleurs et de mouvements. Un film visuellement magistral, qui est aussi une réflexion lumineuse sur l’amour et le temps qui passe.

Blade Runner – The Final Cut de Ridley Scott - USA
Los Angeles, en 2019. Un détective (Harrison Ford) doit éliminer quatre réplicants rebelles. Pour reconnaître ces robots à l’apparence humaine parfaite, on sait simplement qu’ils n’ont pas d’affectivité, ni de mémoire. Assisté par une réplicante particulièrement sophistiquée, le chasseur va voir ses certitudes voler en éclats. 
Avec cette adaptation d’un récit de Philip K. Dick, Ridley Scott a inventé un style - un mélange de film noir et de science-fiction – qui marquera à jamais l’histoire du cinéma. D’une puissance visuelle inégalée, Blade Runner est un film d’action efficace, mais également une réflexion intrigante sur la conscience et l’humanité : qui du robot ou de l’homme est-il le plus « humain » ?

Chasseurs de dragons de Guillaume Ivernel et Arthur Qwarck - France
Univers à la fois médiéval et futuriste, flottant dans les airs, le pays du seigneur Arnold est menacé par Bouffe Monde, un terrible dragon. Sa nièce décide de prendre les choses en mains et part à l’aventure avec trois improbables chasseurs. 
Prolongement d’une série créée par Arthur Qwak, Chasseurs de Dragons est un véritable tour de force. Visuellement, l’usage des technologies d’animation en 3 dimensions est véritablement virtuose, et donne lieu à des séquences d’une efficacité époustouflante. Par ailleurs, il déroule un récit initiatique à niveaux de lecture multiples, peuplé de personnages qui, tout en étant très simples graphiquement, parviennent à être profondément touchants. Un régal pour les 7 à 107 ans.

Doomsday de Neil Marshall - UK
Contaminée par un virus foudroyant, l’Ecosse est placée en quarantaine. Mais des survivants sont détectés. Pour comprendre le pourquoi du comment, le gouvernement britannique y envoie un commando mené par Sinclair, la gendarmette la plus sexy et la plus énervée du Royaume. En guise d’appetizer, elle va se coltiner un gang de punks en kilt totalement sur orbite. Bref, ca va châtaigner sévère dans les highlands.
Les amateurs de cinéma musclé et malin peuvent se réjouir ! Voilà un film d’action pure ; un bolide cinématographique qui emporte tout sur son passage ; une sorte de croisement entre Mad Max, Escape from New York et Lara Croft. Le tout réalisé avec classe, brio et un humour fièrement contestataire.

Get Smart de Peter Segal - USA
Lorsque l’organisation criminelle KAOS menace l’équilibre mondial, il faut trouver l’homme de la situation ! Voilà Maxwell Smart, l’agent secret le plus flegmatique et le plus nul de l’histoire de l’espionnage. Epaulé par l’irrésistible agente 99 et l’herculéen agent 23, il va causer une quantité incalculable de bévues et de catastrophes.
Adapté d’une célèbre série (en français Max la Menace) créée par Mel Brooks, Get Smart accumule les atouts : d’abord un casting inattendu (Steve Carrell, Dwayne « The Rock » Johnson, Anne Hathaway, Terence Stamp) et ensuite un réservoir inépuisable de situations à parodier, héritées de centaines de films d’espionnage. Au final, une comédie élégante et un nombre record de gags au kilomètre.

The Eye de David Moreau et Xavier Palud - USA
Violoniste accomplie, Sydney (Jessica Alba) est belle, intelligente, indépendante et... aveugle. Une transplantation de la cornée doit lui permettre de retrouver la vue, mais sa joie est de courte durée. D’étranges visions l’assaillent. Séquelles de l’opération, trouble mental, prémonitions ou réalité parallèle ? Alors que ses proches la croient sombrer dans la folie, elle se lance dans une très périlleuse enquête…Energique remake d’un grand succès du cinéma fantastique hongkongais, The Eye combine habilement thriller psychologique et expérience paranormale. Les frontières entre imaginaire et surnaturel, lucidité et délire, sont constamment brouillés pour engendrer une ambiance magnétique et fameusement flippante.
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pazuzu
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La rétrospective principale sera, cette année, consacrée à l'âge d'or du thriller et de l'épouvante à l'italienne, des oeuvres réalisées par Mario Bava, Ruggero Deodato ou encore Dario Argento. A noter que Lamberto Bava (fils de) et Ruggero Deodato honnoreront le festival de leur présence.

Les films de la rétrospective:

COSA AVETE FATTO A SOLANGE ? De Massimo Dallamano
Une série d’assassinats perturbe le quotidien d’un internat de jeunes filles.

Demoni 2 de Lamberto Bava
Une étrange vision apocalyptique où les démons surgissent des téléviseurs.

I CORPI PRESENTANO TRACCE DI VIOLENZA CARNALE de Sergio Martino
Un tueur mystérieux s’attaque aux étudiantes d’une classe d’histoire de l’art. Le film précurseur du Slasher.

L'Antichristo de Alberto de Martino
Remake transalpin de l’Exorciste de William Friedkin.

L'ORRIBILE SEGRETO DEL DR. HICHCOCK de Riccardo Freda
Un hommage au style gothique anglo-saxon, avec l’icone du cinéma de genre transalpin, Barbara Steele.

L'UCCELLO DALLE PIUME DI CRISTALLO de Dario Argento
Le premier chef d'oeuvre du génie transalpin

LA CASA DALLE FINESTRE CHE RIDONO de Pupi Avati
Un jeune restaurateur travaille sur une énigmatique fresque représentant le martyr de Saint-Sébastien.

MACCHIE SOLARI de Armando Crispino
Un prêtre romain mène l’enquête sur une mystérieuse vague de suicides.

Orgasmo de Umberto Lenzi
Une veuve milliardaire est la proie d’individus malsains et intéressés.


De plus, cette rétrospective sera agrémentée de deux nuits spéciales.

une nuit Italia Bizzara qui explorera les charmes subversifs du cinéma transalpin avec la projection de La Bestia uccide a sangue freddo de Fernando Di Leo, Il plenilunio delle vergin de Luigi Batzella et La Luppa Mannara de Rino Di Silvestro.

Et une nuit Italia Cannibale qui offrira son lot de gore aux amateurs du genre avec 3 films, les cultes Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato, Antropophagous de Joe d'Amato et Zombi 2 de Lucio Fulci.
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pazuzu
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Deux autres plus petites rétrospectives prendront aussi place au NIFFF.

L'une, dans le cadre de la table ronde Swiss Dimensions, sur la collaboration entre le producteur suisse Erwin C. Dietrich et le réalisateur espagnol Jess Franco (en présence de ce dernier) et l'autre sur le réalisateur japonais Nobuo Nakagawa, véritable précurseur du cinéma fantastique nippon.

Les films de la rétrospective Dietrich / Franco seront:

Le Cabaret des filles perverses
À la tête d’une boîte de nuit, Blue Rita soutire d’importants secrets à des hommes influents. Nourrissant une aversion profonde pour la gente masculine, elle les fait parler avec l’aide de ses esclaves lesbiennes et du redoutable « love liquid »… Sans doute l’épisode le plus kitsch de la série WIP.

Downtown
Le détective Al Perreira (Jess Franco) est chargé de prendre des photos compromettantes d’un politicien. Suspect principal à la mort de ce dernier, Perreira devra échapper aux griffes d’un couple de bisexuelles tueuses, d’un clan de gangsters et de la police… Un must, surtout pour les fans de Lina Romay, La muse de Franco.

Jack the Ripper
Opus le plus célèbre de la collaboration Franco-Dietrich, le film se déroule dans le Londres du XIXème siècle, où un mystérieux tueur en série assassine l’une après l’autre les prostituées de la ville. Avec Klaus Kinski dans le rôle de Jack l’Eventreur, le film est en fait tourné à Zürich


La 3ème rétrospective présentera quelques films du méconnu et pourtant si indispensable Nakagawa Nobuo, pionner du fantastique japonais. Ses films, emprunts d'influences gothique du cinéma anglo-saxon des années 50 mélangé à la culture nippone se révèlent être des oeuvres à l'influence encore prononcée sur le cinéma fantastique japonais actuel.

5 films seront projetés à cette occasion:

A Wicked Woman
Afin de subvenir aux besoins de sa fille issue d’un premier mariage et dans l’espoir de la revoir un jour, O-Den est obligée de voler. De larcins en amants, elle continue néanmoins de s’occuper de son second mari, atteint de tuberculose.

Black Cat Mansion
Yoriko est de constitution fragile. Son mari, qui est médecin, lui propose de retourner en sa demeure natale afin de trouver un air propice à sa santé. Yoriko découvre alors que son nid familial est le théâtre de sortilèges maléfiques.

Hell
Une nuit, un étudiant et son ami renversent un homme par accident. Prenant la fuite, ils laissent leur victime agoniser au bord de la route. Dès lors, poursuivis par des spectres diaboliques, leur existence va prendre une tournure dramatique. Un périple qui s’acheminera en une visite renversante des Enfers.

The Ghost of Yotsuya
Un samouraï est hanté par le fantôme de sa femme qu’il a assassinée pour pouvoir se remarier. La vengeance d’outre-tombe sera implacable. Grand classique du cinéma d’horreur japonais, The Ghost of Yotsuya est basé sur un célèbre roman écrit au XVIIIe siècle par Nanboku Tsuruya.

The Lady Vampire
Une jeune femme, portée disparue depuis une vingtaine d’années, réapparaît un jour sans avoir pris une ride. A l’occasion d’une exposition de peinture, sa fille la reconnaît sur un portrait. Aidée par son petit ami, elle va remonter jusqu’à son propriétaire…


Spain: Land of Fright s'arrêtera, le temps de 4 films, sur l'effervescence du cinéma de genre espagnol qui, depuis quelques années, est devenu la référence du cinéma fantastique européen, avec l'émergence de nouveaux talents comme Juan Antonio Bayona, réalisateur de El Orfanato, projeté au NIFFF en 2007.

El Rey de la Montana de Gonzalo Lopez-Gallego
Mauvaise idée que de se perdre dans une région isolée. C'est ce que Quim a dû se dire lorsqu'il s'est tout à coup retrouvé la cible de tirs en provenance de la montagne. Cherchant à échapper à ses assaillants, il croise une jeune femme qui semble être dans la même situation que lui. Malgré une certaine méfiance, ils décident de s'entraider. Un film qui plonge le spectateur dans le rôle de la proie...

Los Cronocrimenes de Nacho Vigalondo
Alors qu'il tente de porter secours à une femme étendue sans connaissance dans un sous-bois, Hector est subitement attaqué par un homme masqué. Fuyant son agresseur, il pénètre dans un laboratoire scientifique et se cache dans une cuve. Lorsqu'il en ressort, il est revenu de quelques heures dans le passé, déclenchant une perturbation de l’espace-temps qui va lui compliquer la vie. Une passionnante variation sur les incidences du voyage dans le temps.

Nocturna de Adria Garcia et Victor Moldonado
Pensionnaire d’un orphelinat, Tim assiste une nuit à la chute de « son » étoile ; celle à qui il a l’habitude de se confier. Voulant suivre sa chute, il tombe du toit et va découvrir le monde secret de la nuit, peuplé de personnages magiques. Mais une menace plane sur cet univers, et seul Tim peut le défendre. Superbe film d’animation, Nocturna ouvre grand la fenêtre de l’imaginaire.

[REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza
Une ambitieuse journaliste de télévision et son caméraman réalisent un reportage sur la vie quotidienne d'une caserne de pompiers. Une nuit, ils accompagnent l'équipe de secours sur une intervention dans un immeuble où des cris horribles ont été entendus. Le reportage va se transformer en un véritable voyage vers l'horreur... Grand succès tant critique que public, [REC] s'est déjà forgé une sacrée réputation de film terrifiant.
A noter que le remake américain, Quarantine, a été mis en route tout juste quelques mois après la sortie du film espagnol.... la courses aux remakes atteint des proportions totalement excessives.
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pazuzu
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 7:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour faire envie, quelques affiches des films présentés lors de la rétrospective consacrée à l'âge d'or du thriller et de l'épouvante à l'italienne :



Ici présenté :
L'ANTICHRISTO de Alberto de Martino - MACCHIE SOLARI de Armando Crispino - CANNIBAL HOLOCAUSTde Ruggero Deodato - COSA AVETE FATTO A SOLANGE ? De Massimo Dallamano - DEMONI 2 de Lamberto Bava - ANTROPOPHAGOUS de Joe d'Amato - I CORPI PRESENTANO TRACCE DI VIOLENZA CARNALE de Sergio Martino - IL PLENILUNIO DELLE VERGIN de Luigi Batzella - LA BESTIA UCCIDE A SANGUE FREDDO de Fernando Di Leo - LA CASA DALLE FINESTRE CHE RIDONO de Pupi Avati - L'ORRIBILE SEGRETO DEL DR. HICHCOCK de Riccardo Freda - L'UCCELLO DALLE PIUME DI CRISTALLO de Dario Argento - ORGASMO de Umberto Lenzi - LA LUPPA MANNARA de Rino Di Silvestro - ZOMBI 2 de Lucio Fulci
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flint
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 8:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien bravo, tout cela fait vraiment envie... De bien belles rétrospectives. L'occasion rêvée de voir tous ces chefs d'oeuvre sur grand écran.
Félicitations. Vous êtes vernis, les Suisses !
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xawa
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MessagePosté le: Jeu Juin 12, 2008 8:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

...

Dernière édition par xawa le Sam Juin 14, 2008 1:15 pm; édité 1 fois
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mallox
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MessagePosté le: Sam Juin 14, 2008 7:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est toi qui organise Pazuzu?
En tout cas, c'est un riche et intéressant programme ! :happy:
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pazuzu
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MessagePosté le: Dim Juin 15, 2008 8:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
C'est toi qui organise Pazuzu?
En tout cas, c'est un riche et intéressant programme ! :happy:

Non, non... Je ne suis pas organisateur. ico_mrgreen
Juste un fan qui suis assidûment le festival.
y'aura des gens de psychovision qui viendront?
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Kidam
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MessagePosté le: Sam Juin 21, 2008 10:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bah l'administrateur devrait bientôt nous envoyer les Pass avec les billets de train. icon_cool
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