[M] [Critique] The Theatre Bizarre

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Psychovision.net Index du Forum :: Horreur / Gore / Trash
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
flint
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007
Messages: 7606
Localisation: cusset-plage

MessagePosté le: Mar Oct 02, 2012 3:48 pm    Sujet du message: [M] [Critique] The Theatre Bizarre Répondre en citant



The Theatre Bizarre

Genre : Horreur, Macabre, Sketchs

Année : 2011

Pays d’origine : Etats- Unis, France, Canada

Réalisateurs : Jeremy Kasten, Richard Stanley, Buddy Giovinazzo, Tom Savini, Douglas Buck, Karim Hussain, David Gregory

Casting : Udo Kier, Catriona MacColl, Shane Woodward, Andre M. Hennicke, Debbie Rochon, Tom Savini, Lindsay Goranson…



Le théâtre de Grand Guignol vit le jour à Paris en 1897. Il proposait aux spectateurs un divertissement à base d’horreur macabre parfois saupoudrée d’humour noir (puis, plus tard, d’érotisme). C’est d'une certaine façon le précurseur du cinéma gore. Au fil des années, le Grand Guignol souffrira de la concurrence du 7ème Art, pour finalement fermer ses portes en 1963.
« The Theatre Bizarre » est un hommage au Grand Guignol, une manière pour le cinéma de renvoyer l’ascenseur et, en quelque sorte, de faire revivre ce théâtre précurseur. Toutefois, d’autres auteurs l’ont fait avant l’équipe de « The Theatre Bizarre ». Notamment Jean Marbœuf, réalisateur en 1987 d’un… « Grand Guignol » avec Guy Marchand, mais aussi « The Incredible Torture Show » (Joel M. Reed, 1976), sans oublier « Le masque de la Méduse » de Jean Rollin, dont une partie du tournage eut lieu dans l’ancien théâtre du Grand Guignol.



« The Theatre Bizarre » a pu voir le jour grâce à une collaboration franco-américaine, avec d’un côté Douglas Buck, responsable de Severin Films, et de l’autre le duo Fabrice Lambot/Jean-Pierre Putters de Metaluna Productions. Il s’agit d’un film à sketchs composé de sept histoires dont l’une, « Theatre Guignol », tient lieu de fil rouge entre chaque récit. Réalisé par Jeremy Kasten (« The Wizard of Gore »), ce fil conducteur met en avant le célèbre acteur allemand Udo Kier, officiant ici en tant que maître de cérémonie. Pantin animé d’une vie propre, cet inquiétant « Monsieur Loyal » présente donc chaque histoire à un public clairsemé qui finira par être lui-même acteur, contre toute attente, dans cet étrange théâtre.
A la vision des six autres segments, une tendance revient de façon récurrente : celle du couple en crise, au bord de la rupture, et où la femme prend le pouvoir sur l’homme.



Un thème que l’on va trouver dans trois des sketchs : « I Love You », « Wet Dreams » et « Sweets ». Le premier est le plus faible des trois, à cause d’un scénario sans surprise sur un sujet archi-rabattu (une femme quitte son mari pour son amant). Malgré un final gore à souhait, ce segment reste trop bavard et conventionnel, mais on retiendra néanmoins l’interprétation convaincante des deux acteurs principaux, André Hennicke (« La Chute ») et Suzan Anbeh. Dommage, on aurait été en droit d’attendre mieux de la part du metteur en scène, Buddy Giovinazzo, dont le premier long métrage (« Combat Shock », 1984) avait profondément marqué les esprits.
Le second est par contre une bonne surprise, et peut-être le meilleur segment du lot. On le doit à Tom Savini, l’un des grands spécialistes en maquillages et effets spéciaux, familier de George Romero et acteur occasionnel. « Wet Dreams » offre un florilège intéressant de scènes déviantes aussi bien dans l’érotisme que l’horreur, avec une thématique tournant autour de deux couples évoluant tantôt dans le rêve, tantôt dans la réalité. Mais difficile de trouver la frontière entre les deux mondes, tant pour le spectateur que pour les protagonistes du sketch, dans lequel Savini s’octroie le rôle d’un psychiatre manipulateur, et où l’on retrouve l’une des plus célèbres « screamgirls », Debbie Rochon, ex-égérie de la firme Troma.
Enfin, le troisième, « Sweets », s’avère un petit bijou d’humour noir et de mauvais goût, avec pour cadre un couple addict à la nourriture dans des proportions démesurées. Si, pour le fond, on pense à « La Grande Bouffe » de Marco Ferreri ; pour la forme le sketch oscille entre John Waters (les flashbacks aux couleurs flashy) et Brian Yuzna (période « Society »). David Gregory est l’auteur de ce « Sweets » au final grand-guignolesque, et de ce fait en totale adéquation avec la thématique du film, qui se permet qui plus est de parodier La Cène de Leonard de Vinci en guise de baisser de rideau. Gregory semble à l’aise dans l’exercice, pas étonnant lorsqu’on se penche sur son expérience dans le court métrage et le documentaire. Il est également l’auteur de « Plague Town », film horrifique prometteur dans sa première partie mais qui ne tenait pas la distance.



Des trois autres segments, on aura pu apprécier (ou non) le côté poétique, onirique et philosophique de Douglas Buck (« Sisters », remake du film de De Palma). Son sketch met en scène une mère et sa petite fille roulant sur une route forestière et découvrant un jeune motard accidenté sur le bas-côté. Monté selon le principe du flashback (la fillette confrontée à la mort d’un côté, et de l’autre la mère rassurant plus tard sa fille dans la chambre), « The Accident » possède de réelles qualités tant sur un plan visuel que narratif. Par contre, sa thématique et la façon dont Buck traite le sujet n’entretiennent qu’un rapport lointain avec le Théâtre du Grand Guignol, qui est censé être le fil conducteur de cette anthologie. On est donc, avec « The Accident », totalement hors-sujet.
Ce n’est pas le cas des deux autres segments : « The Mother of Toads » et « Vision Stains ». Le premier, réalisé par le talentueux Richard Stanley (« Hardware », « Dust Devil »), a pour cadre la région de Mirepoix (Ariège) en plein pays cathare. Folklore, traditions et légendes ont attiré un jeune couple de touristes qui vont rencontrer, dans une boutique, une bien étrange femme (interprétée par Catriona MacColl, « Frayeurs », « L’au-delà »…). Il est question dans cette histoire du légendaire Nécronomicon, un livre de magie noire sorti du cerveau tourmenté de Howard Phillips Lovecraft. Dommage que Stanley ne parvienne pas à instiller dans son segment toute « l’indicible horreur » que l’on pouvait espérer, eu égard au talent du cinéaste. Là, son récit manque de corps, et il livre donc un sketch en demi-teinte qui prouve une fois encore qu’il est très difficile d’adapter Lovecraft au cinéma. Cela dit, revoir Catriona MacColl reste toujours un grand plaisir.
Enfin, « Vision Stains », mis en scène par Karim Hussain ("Subconscious Cruelty"), suit le parcours d’une jeune marginale tuant ses victimes (des SDF, pour la plupart) avant d’absorber leurs souvenirs. Elle utilise pour cela une seringue qu’elle leur enfonce dans l’œil, la substance retirée est ensuite réintroduite dans un œil de la tueuse. Consignant ses visions dans un carnet, elle souhaite que la mémoire de ces laissés pour compte ne tombe pas dans l’oubli.



Chaque réalisateur concerné par « The Theatre Bizarre » a travaillé sur un pied d’égalité. Chacun a disposé d’un budget équivalent et d’une totale liberté pour la conception de son sketch. Les seuls impératifs consistaient à respecter la thématique liée au Grand Guignol et faire en sorte que le segment ait une durée définie (entre dix et vingt minutes). Au vu du résultat, on peut constater que les différentes histoires sont inégales en qualité (comme souvent dans un film à sketchs), mais que l’ensemble s’avère homogène (si l’on excepte « The Accident »). Si ce premier opus ne compte que des réalisateurs anglo-saxons (bien qu’il s’agisse d’une coproduction entre la France, le Canada et les U.S.A.), il est question d’un « Theatre Bizarre 2 » qui ferait cette fois la part belle à des metteurs en scène francophones. Les noms de Pascal Laugier, Alexandre Bustillo, Julien Maury, Xavier Gens, Olivier Abbou et Lucile Hadzihalilovic sont ainsi évoqués, et apparaissent même sur un projet d’affiche visible sur le site de Metaluna Productions.
Alors, wait and see… en espérant un cru de meilleure qualité.


Fiche dvd –



The Theatre Bizarre – Wild Side Vidéo

Région : Zone 2 PAL

Editeur : Wild Side Vidéo
Pays : France

Sortie film : 9 mai 2012
Sortie dvd (et blu-ray) : 3 octobre 2012

Durée : 108 min.
Image : 2.40, 16/9e compatible 4/3
Audio : Dolby Digital 5.1 (français), DTS 5.1 et Dolby Digital 2.0 (anglais)

Langues : français, anglais
Sous-titres : français (optionnels)



Bonus (dvd + blu-ray) :
- Commentaire audio de l’équipe du film
- Making-of des segments « Vision Stains » (10’55), « The Accident » (8’45) et « Mother of Toads » (7’27)
- Galerie de photos pour les segments « The Accident » et « Sweets »
- Bande-annonce (VOSTF, 1’28)
- Copie numérique du film à télécharger (+ deux affiches inédites)
- Bandes-annonces des films « Eleven », « Marley » et « Kill List » avant l’accès au menu

Bonus exclusifs au support blu-ray :
- Entretien avec Fabrice Lambot et Douglas Buck réalisé à Cannes en 2011 (9’47)
- Entretiens avec David Gregory (4’11), Richard Stanley (3’11), Victoria Maurette (7’40), Buddy Giovinazzo (3’11), Douglas Buck (3’11) et Fabrice Lambot (5’)



Commentaire : Irréprochable tant au niveau de l’image que du son (sans oublier l’interactivité des menus), « The Theatre Bizarre » rejoint la longue liste des films édités par Wild Side avec professionnalisme. En ce qui concerne les bonus, le blu-ray offre plus de choix et sans aucun doute le meilleur (à savoir les entretiens). Il faut reconnaître que les making-of proposés, même si réalisés de façon originale pour deux d’entre eux (l’option de filmer des scènes du tournage en coupant les dialogues au bénéfice d’une bande musicale pour « The Accident » et « Vision Stains »), n’apportent pas grand-chose de plus aux segments en question, à part la possibilité pour le spectateur de voir comment certains maquillages et effets spéciaux ont été conçus. On rira même de la présence du dénommé Urani sur le tournage de « The Mother of Toads », soi-disant spécialiste en ésotérisme (et conseiller de Richard Stanley !). Féru d’occultisme, peut-être, excentrique sûrement, on a plutôt l’impression d’avoir affaire à un charlatan.
Bref, les bonus réservés aux acheteurs du dvd ne présentent pas un grand intérêt. Fort heureusement, le film en lui-même est techniquement parfait. Il est à noter, enfin, que si le film a été coproduit par David Gregory, responsable de Severin Films, c’est un autre éditeur américain qui a distribué aux Etats-Unis « The Theatre Bizarre » en dvd, à savoir Image Entertainment.



Note : 8/10







Dernière édition par flint le Mer Oct 03, 2012 3:30 pm; édité 4 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
princesse.rosebonbon
Stade de décomposition
Stade de décomposition


Inscrit le: 22 Aoû 2005
Messages: 2027
Localisation: variable

MessagePosté le: Mar Oct 02, 2012 4:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
« The Mother of Toads » [...] a pour cadre la région de Mirepoix (Ariège) en plein pays cathare.

ico_mrgreen je connais bien ce coin-là. en faire le cadre d'un film d'horreur me semble assez incongru et ça pique donc ma curiosité
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
flint
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007
Messages: 7606
Localisation: cusset-plage

MessagePosté le: Mar Oct 02, 2012 4:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, Richard Stanley a tourné là-bas car il vit dans la région depuis une vingtaine d'années (pas à temps plein, mais régulièrement). Apparemment, il vivrait à Montségur ou du moins ses alentours. Il est passionné de l'histoire des Cathares et espère pouvoir réaliser un film sur le sujet.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Valor
Psycho-cop
Psycho-cop


Inscrit le: 22 Fév 2007
Messages: 4497
Localisation: Vanves

MessagePosté le: Mar Oct 02, 2012 5:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8

Karim Hussain a réalisé un "Subconscious Cruelty" pas piqué des hannetons !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
flint
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007
Messages: 7606
Localisation: cusset-plage

MessagePosté le: Mar Oct 02, 2012 7:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:
enaccord8

Karim Hussain a réalisé un "Subconscious Cruelty" pas piqué des hannetons !



Je ne connais pas, l'affiche est "alléchante" en tout cas.
Je rajoute le titre du film dans la chronique, merci. icon_wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Throma
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004
Messages: 3335
Localisation: Masse à chaussettes

MessagePosté le: Mar Oct 02, 2012 8:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai trouvé ça nul et insupportable de bout en bout.

Sauf peut-être le segment de Giovinazzo.

Non pas pour son intrigue somme toute complètement quelconque mais pour l'interprétation réaliste de ses personnages, renforçant la brutalité de la conclusion.


Pour le reste, j'ai soit pas compris ou "adhéré" (le segment de Buck, le dernier, pipicacaprout de saisplusqui) ou bien été peu réceptif à la surrenchère de gore comme dans le torture porn de savini ou l'approche prétentieuse de Hussain. De loin le pire segment avec son "extrême" violence propre à choquer mémé, façon Noé.
Le pire, c'est qu'avec une lourdeur sans pareil, il nous ressert 3 ou 4 fois le même effet gore.

Quant au Stanley, c'est tellement sans surprise et vide qu'il n'y a strictement rien à en dire.

M'en vais de ce pas me replonger dans mes Creepy et Eerie.
_________________
http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
flint
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007
Messages: 7606
Localisation: cusset-plage

MessagePosté le: Mer Oct 03, 2012 3:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pas vraiment emballé, en ce qui me concerne.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
princesse.rosebonbon
Stade de décomposition
Stade de décomposition


Inscrit le: 22 Aoû 2005
Messages: 2027
Localisation: variable

MessagePosté le: Jeu Oct 04, 2012 8:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Hussain prétentieux ?
oooh si peu... ico_mrgreen

n'empêche qu'il avait fait un bon travail sur la photo de Hobo With a Shotgun new_lang
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Bastien
40 % irradié
40 % irradié


Inscrit le: 19 Mar 2008
Messages: 364

MessagePosté le: Dim Oct 07, 2012 11:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous !

Pour ma part, je n'en ai vu que deux segments (the mother of toads, excellent clin d'oeil au pire film de Dario Argento) et "I love you".

On sent d'une part un budget serré compensé par une ambition artistique certaine...

Contrairement à quelques avis ici ou là, j'ai particulièrement apprécié le traitement du segment "I love you". Hormis l'horreur, il aurait pu s'intégrer dans une production d'un tout autre genre tant le traitement est réussi.

La divagation psychotique du mari est, à mon sens, particulièrement convainquant. La réalisation, le script et l'interprétation m'ont particulièrement convaincu. J'ai vraiment adhéré et je trouve cela heureux qu'un sketch issu du quotidien alterne avec "The mother of toads".

The mother of toads, justement, m'a pas mal plu aussi malgré un manque de surprises au niveau de l'intrigue. Le tout reste cocasse et amusant avec, en plus, un réel plaisir que de revoir à l'écran la toujours aussi sublime Catriona MacColl. Personnellement, je ne me lasse pas de la revoir encore et toujours tant son charme, ainsi que la qualité de son interprétation, me paraisse toujours aussi uniques.

En ce qui concerne le scénario, j'ai beaucoup aimé l'ironie de l'américain qui ne voit pas le piège (béant) se refermer sur lui. Je suppose que cela est dû au caractère trop confiant des américains et, sous cet angle, je trouve cela assez savoureux.

Bref, il s'agit là d'une belle réussite de Métaluna production, j'espère que les suivantes seront aussi inspirées, qui va rejoindre directement mes dvd de choix sur mon étagère condamnée à une féroce séléction. Et je ne l'aurais pas cru tant le film à sketch d'horreur demeure un exercice pour le moins décevant !
_________________
http://leroyaumedesavis.over-blog.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
mallox
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 13982
Localisation: Vendée franco-française

MessagePosté le: Dim Oct 14, 2012 7:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
flint a écrit:
« The Mother of Toads » [...] a pour cadre la région de Mirepoix (Ariège) en plein pays cathare.

ico_mrgreen je connais bien ce coin-là. en faire le cadre d'un film d'horreur me semble assez incongru et ça pique donc ma curiosité


Ma femme vient de là-bas, elle a donc été surprise de reconnaître en plein film sa région. Par contre, on ne peut pas dire qu'il y ait énormément d'extérieurs.


Flint a écrit:
Enfin, « Vision Stains », mis en scène par Karim Hussain ("Subconscious Cruelty"), suit le parcours d’une jeune marginale tuant ses victimes (des SDF, pour la plupart) avant d’absorber leurs souvenirs. Elle utilise pour cela une seringue qu’elle leur enfonce dans l’œil, la substance retirée est ensuite réintroduite dans un œil de la tueuse. Consignant ses visions dans un carnet, elle souhaite que la mémoire de ces laissés pour compte ne tombe pas dans l’oubli.


Oui bon et c'est comment ?

On dirait que t'as botté en touche pour ne pas lapider ce segment que j'ai pour ma part trouvé complètement con. Heureusement que le ridicule ne tue pas. icon_cool

Quant au reste, c'est simple, j'ai pas aimé grand chose, je ne trouve pas les sketches particulièrement dans l'esprit grand-guignol (n'importe quel Amicus au hasard le représente mieux, voir le caveau de la terreur par exemple), je les trouve surtout la plupart du temps insupportablement prétentieux, vides, pas développés, manquant d'humour noir ou alors lorsque celui-ci est présent comme dans le Savini, c'est mille fois vu. reste le morceau de salade collé sur la joue de la dame dans le segment de David Gregory.
Pour le reste, j'ai eu du mal à arriver jusqu'à la fin, aucune des histoires ne rattrapant vraiment la précédente, ce jusqu'à la fin qui m'a paru une véritable délivrance vu que ça faisait tout de même 1h49 que je m'ennuyais de façon assez constante.
Bref, j'ai trouvé ce "Théâtre Bizarre" pas très bizarre ni même original et surtout pas meilleur que par exemple, le récent "Scary or Die" (de Bob Badway et Michael Emanuel) de déjà piètre mémoire.

Un ratage quasi complet pour ma part.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
flint
Super héros Toxic
Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007
Messages: 7606
Localisation: cusset-plage

MessagePosté le: Dim Oct 14, 2012 8:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:


Flint a écrit:
Enfin, « Vision Stains », mis en scène par Karim Hussain ("Subconscious Cruelty"), suit le parcours d’une jeune marginale tuant ses victimes (des SDF, pour la plupart) avant d’absorber leurs souvenirs. Elle utilise pour cela une seringue qu’elle leur enfonce dans l’œil, la substance retirée est ensuite réintroduite dans un œil de la tueuse. Consignant ses visions dans un carnet, elle souhaite que la mémoire de ces laissés pour compte ne tombe pas dans l’oubli.


Oui bon et c'est comment ?

On dirait que t'as botté en touche pour ne pas lapider ce segment que j'ai pour ma part trouvé complètement con.


T'as raison, j'ai botté en touche. J'ai le même avis que toi sur ce segment.
Tu as raison de dire qu'un film à sketches de la Amicus est mille fois plus intéressant, riche et fidèle à l'esprit du Grand Guignol, tout comme Throma a raison d'affirmer qu'il vaut mieux se replonger dans un vieux numéro de Creepy.
Je lis par ailleurs que le segment préféré de pas mal de gens est "The Accident", ce qui est paradoxal dans la mesure où c'est celui qui entretient le moins de rapport avec le thème qui devait être traité.
Bref, ce n'est pas encore ce genre de produit qui va me réconcilier avec le cinéma d'aujourd'hui.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Psychovision.net Index du Forum :: Horreur / Gore / Trash Toutes les heures sont au format GMT
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum




Powered by phpBB © 2001, 2002 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com Charcoal2 Theme © Zarron Media