Nuit Gothique sur Arte samedi 3 novembre

[mars1379]

Depuis les années 1980, les gothiques frappent fort (les esprits)
avec leurs sonorités macabres et leur fascination pour la mort.
immersion en apnée sur la scène noire !

Au programme de cette nuit très spéciale :

23h25-01h00 : Joy Division
une plongée aux sources du rock gothique dans le manchester des années 1970, dans le sillage d’un groupe phare du mouvement postpunk.
En 1976, au milieu des friches industrielles et des usines désertées du nord de l’Angleterre, quatre garçons fondent un groupe qui fera date. Rapidement, Joy Division fascine le public par son univers sombre et ses concerts spectaculaires. Il disparaîtra brutalement avec le suicide, en 1980, de son chanteur et leader Ian Curtis. Mais trente ans plus tard, le souvenir du poète sinistre et l’influence musicale du groupe restent vifs. Des lives inédits et des interviews avec Bernard Sumner, Stephen Morris et Peter Hook, les trois membres restants, nous replongent dans
l’atmosphère désabusée de l’Angleterre industrielle des années 1970 et nous font revivre la fulgurante trajectoire d’un groupe fondateur du gothique.

01h00-01h30 : I goth my world - Immersion dans le milieu gothique
de la confidentialité à la popularité, l’évolution du mouvement gothique en france et en Allemagne.
Pendant un an, les réalisateurs ont arpenté les festivals et les clubs des deux côtés du Rhin, pour rencontrer des amateurs de rock gothique : Chancy, 17 ans, tendance cyber, Katmi, 34 ans, tendance médiévale, et Le Boucanier, 48 ans, l’un des plus anciens organisateurs de soirées gothiques à Paris.
Trois générations qui illustrent la diversité d’un mouvement qui a su conquérir des dizaines de milliers de fans.
I goth my world est aussi un webdoc qui retrace les évolutions du style gothique de la fin des années 1980 à aujourd’hui : arte.tv/gothique.

01h30-02h25 : Cinémas d'horreur : Apocalypse, virus, zombies...
Pourquoi le cinéma d’horreur est-il devenu un genre majeur ? Luc Lagier mène l’enquête au pays des monstres et des morts-vivants.
Dans les salles de cinéma, en DVD, sur Internet, dans les jeux vidéo, dans les publicités, dans les séries télévisées, le cinéma d’horreur est partout.
Pourquoi, alors qu’il était auparavant cantonné dans les marges, s’est-il mué en un genre majeur ? Comment Eli Roth (Hostel), Alexandre Aja (La colline a des yeux), Neil Marshall (The descent), Jaume Balaguero et Paco Plaza ([Rec]) sont-ils devenus des “auteurs”, renouant au passage avec l’énergie contestataire du film d’horreur américain des années 1970 ? Que révèlent leurs films sur notre cinéma et notre société ? De Los Angeles à Londres en passant par Barcelone, Luc Lagier part à la rencontre des spécialistes du genre et dessine les contours de cette nouvelle vague du cinéma d’horreur contemporain. (déjà diffusé en 2011)

Source Arte Magazine n°45 p.12
http://download.arte-magazine.arte.tv/webmag/magazine/45-2012.pdf