[M] [Critique] Les rues de l'Enfer

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Sam Nov 15, 2008 4:43 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Les rues de l'Enfer Répondre en citant

Les rues de l’enfer - 1984
Savage Streets



Origine : USA
Genre : Polar vigilant

Réalisé par Danny Steinmann
Avec : Linda Blair, John Vernon, Robert Dryer, Sal Landi, Linnea Quigley

Production : John Strong (III), John L. Chambliss, Michael Franzese
Scénario : Norman Yonemoto & Danny Steinmann
Image : Stephen L Posey
Montage : John O’Connor & Bruce Stubbefield
Musique : John d’Andrea & Michael Floyd
Accroche : Une justicière dans la ville

Distribution :
Linda Blair (Brenda), John Vernon (principal Underwood), Robert Dryer (Jake) , Sal Landi (Fargo), Linnea Quigley (Heather), Johnny Venocur (Vince), Scott Mayer (Red), Debra Blee (Rachel), Ina Romeo (Stella), Marcia Karr (Stevie), Mitch David Carter (Greg) , Lisa Freeman (Francis), Jill Bunker

Résumé :
Brenda est lycéenne le jour et chef de bande la nuit. Un jour, en guise de représailles à une malheureuse blague, une bande de voyous viole sa sœur sourde muette et tue sa meilleure amie. Brenda s'arme d'une arbalète et décide de se venger.



A Hollywood, les enfants « star » finissent en général de deux manières : soit ils deviennent des vedettes respectables genre Jodie Foster ou Leelee Sobieski (le plus beau décolleté des tapis rouges !), soit ils dérapent et finissent comme Drew Barrymore drogués et/ou alcoolos avant leur quinze ans. Pour Linda Blair, qui rêvait de devenir une grande artiste, ce sera plutôt la deuxième solution, avec des choix de carrière et de vie privée particulièrement douteux (petit ami chanteur de Hard Rock, démêlés avec la police…), qui vont l’enfoncer dans les méandres de la série B (faut bien payer les factures). De 1981 à 1985, elle va enchaîner une série de films (« Ruckus », « Hell Night », « Red Heat », « Chained Heat », et « Savage Streets ») qui vont la propulser malgré elle au rang d’actrice cul(te), au même titre qu’une Sybill Danning et autre Sylvia Kristel. Lâchée par la profession, l’actrice va devenir l’icône et l’idole de nombreux geeks qui vont entretenir sa légende. L’arrivée d’internet (tapez Linda Blair sur Google et vous verrez !) et du DVD vont définitivement sauver l’actrice de l’oubli auquel elle semblait vouée. Aujourd’hui, elle a mis de côté sa carrière et profite de sa notoriété pour se consacrer à la cause animale, ce qui ne l’empêche pas de faire quelques caméos, notamment dans « Scream » (la journaliste).
Le réalisateur Danny Steinmann, lui, n’a pas eu une carrière des plus productives, puisqu’il réalisera seulement quatre films dont un « Vendredi 13 » (n°5) et « The Unseen », un film d’horreur avec Barbara Bach. Par contre, on peut affirmer sans se tromper que la carrière de Linnea Quigley, qui joue le rôle de la sœur de Linda Blair, fut des plus fructueuses (en quantité à défaut de qualité). En effet, l’actrice est apparue dans pas moins d’une centaine de productions, dont de nombreuses séries Z comme « Creepozoïd », « Vice Academy », « Dr Alien », « Hollywood Chainsaw Hookers », « Robot Ninja »... Mais c’est surtout son apparition en punkette nymphomane et stripteaseuse dans « Le Retour des Morts Vivants » qui va attirer l’attention.



Nous retrouvons donc avec plaisir Linda Blair dans le rôle de Brenda, une « caïd » qui n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds. Son seul point faible (et sa joie) est sa sœur, une jeune fille innocente sourde, muette et vierge. Evidemment, ce style de personnage, sorti tout droit d’une production Disney (on dirait une des immondes sœurs Olsen), ne fait jamais de vieux os dans ce genre de productions. La pauvre sera violée à la chaîne dans les toilettes sordides du campus, une scène aussi scabreuse que le calvaire de la fille de Kersey dans « Un Justicier dans la Ville 2 ». De plus, pour ne pas rester sur un goût de trop peu, les voyous décident de balancer la meilleure amie de Blair sous un train. Pas très contente, la brave Linda entreprend de régler la chose à sa manière. Vêtue d’une saillante combinaison noire, et armée de son arbalète, elle déclare la saison de la chasse ouverte. En bonne disciple de papy Bronson, elle va donc se mettre à chasser le goret pervers et belliqueux avec autant d’efficacité que son modèle (les pièges à loups en plus !). Il faut dire que les méchants n’ont absolument aucune circonstance atténuante. Bêtes, vicieux et obsédés (faut voir Blair les vamper pour les piéger !) ils ne méritent qu’une chose : être transpercés par une flèche.



Voici donc une petite production bien scabreuse, qui mélange allègrement sexe et violence. Le tout sent bon le bitume mouillé estampillé années 80, comme le montre le look de Blair et sa bande, tous droit sortis d’un mauvais clip (on dirait le groupe « The Bangles »). Côté fesse, on est gâté. En effet, le réalisateur ne peut s’empêcher de montrer ses actrices nues. On a donc droit à plusieurs scènes totalement gratuites, dont l’inévitable douche collective, où l’on voit que l’étudiante américaine est très en avance sur ses consœurs européennes, surtout du point de vue développement (la plupart des actrices censées être des étudiantes ayant largement passé l’âge des études) ! Autre scène d’une gratuité totale, mais qui assurera au film son statut d’œuvre culte, Linda Blair nue dans sa baignoire, censée réfléchir sur la suite des événements (buter ou non les ordures). La scène dure le temps d’un long zoom, le but étant avant tout de bien apprécier la poitrine de l’actrice. C’est au terme de cette séquence que la belle revêt enfin sa combinaison, ses gants et ses bottes noires, effet assuré chez les fétichistes quand le zip se referme en compressant la poitrine de l’actrice (mince, je bande !). Le dernier quart d’heure sera donc consacré à la vengeance : d’abord s’attaquer au membre le plus faible du groupe. Surpris chez lui, ce dernier verra une Blair transfigurée en psychopathe le menacer d’un cran d’arrêt (très bonne scène). Enfin, les trois derniers connaîtront le juste châtiment, notamment le chef (le très méchant Jack), qui sera transformé en torche humaine. Lors de sa sortie, l’œuvre fit scandale à cause de sa supposée ultra violence. En fait, à part le viol de Linnea Quigley, le film est moins violent qu’un « Exterminateur 2 » ou « un Justicier 2 ». N’empêche, on passe quand même un bon moment (coupable) en compagnie de la belle Linda ; et puis, une justicière comme ça, elle peut me harponner quand elle veut !

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Bigbonn
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MessagePosté le: Sam Nov 15, 2008 6:54 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Les rues de l'Enfer Répondre en citant

The Omega Man a écrit:
Voici une petite production bien scabreuse qui mélange allègrement sexe et violence

Et brushing! Total 80's!
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xawa
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MessagePosté le: Dim Nov 16, 2008 9:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

vu le film dans sa VF et je l'ai trouvé absolument grotesque frank_PDT_16

Mais j'ai bien aimé ico_mrgreen
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Mer Fév 16, 2011 10:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

50% vulgarité, 50% mauvais goût.
les garçons sont demeurés à manger du foin, les filles sont des pétasses qui montrent attributs à tout bout de champ et les deux groupes se mettent sur la gueule. le tout dans une esthétique 80's hideuse à base de bandanas, néons, mauvais doublage ("le disco suce" ) et hard FM.

est-il utile de préciser que j'ai adoré d'un bout à l'autre ? ico_mrgreen
au moins aussi bon que Class of 1984.

en revanche, excusez-moi mais Linda Blair est vilaine : avec ses bonnes joues, ses petits yeux et son gros pif, on dirait la fille de Nixon.

Citation:
les voyous décident de balancer la meilleure amie de Blair sous un train

du haut d'un pont surplombant une voie rapide, plus exactement
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The Omega Man
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MessagePosté le: Dim Fév 20, 2011 3:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:

Citation:
les voyous décident de balancer la meilleure amie de Blair sous un train

du haut d'un pont surplombant une voie rapide, plus exactement


:timide: oups désolé j'ai confondu !
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flint
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MessagePosté le: Mar Mar 13, 2012 5:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai été également emballé. Une plongée enthousiaste dans les années 80, à travers la bande son à base de hard FM, et le look des protagonistes. Tellement vulgaire et racoleur que le film en devient jouissif. Des personnages stéréotypés à l'extrême, une justicière de choc (sans parler des "pare-chocs"), et une VF à écouter absolument (c'est un régal).

Le film précédent de Steinmann ("The Unseen", "Les secrets de l'invisible" en France) était quant à lui diamétralement opposé dans le style : très sobre dans la réalisation, mais bien ficelé.
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mallox
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MessagePosté le: Sam Mai 04, 2013 9:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Très bonne critique. Un film d'un mauvais goût assez monstrueux et donc un plaisir coupable à sa mesure.

Ah la scène de réflexion intensive de Tony Blair dans sa baignoire ! frank_PDT_10


Par contre je suis pas certain que madame Blair ait beaucoup eu le choix des rôles. D'ailleurs à ce propos, tu dis deux choses un peu contradictoires je trouve :

Citation:
avec des choix de carrière et de vie privée particulièrement douteux


Citation:
qui vont l’enfoncer dans les méandres de la série B (faut bien payer les factures).


Enfin bon, je pinaille. J'aime beaucoup les vigilantes et les films de vengeance ; celui-ci, tellement marqué années 80 m'a été très plaisant à suivre. Souvent pour de très mauvaises raisons. La bande originale, était du reste dispo à l'époque, c'est dire le potentiel commercial du film !


PS. : Sigtuna, revient !
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Lun Mai 06, 2013 6:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

eh oui, la bande originale était disponible à l'époque icon_wink
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