[Fast review peu canon] Les Canons de Cordoba - 1970

 
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mallox
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MessagePosté le: Ven Sep 07, 2018 12:55 pm    Sujet du message: [Fast review peu canon] Les Canons de Cordoba - 1970 Répondre en citant



Les Canons de Cordoba - 1970
(Cannon for Cordoba)

Origine : États-unis
Genre : Western / Aventures

Réalisé par Paul Wendkos
Avec George Peppard, Don Gordon, Raf Vallone, John Russell, Giovanna Ralli, Gabriele Tinti, Pete Duel, Nico Minardos...

En 1910, Cordoba, un bandit mexicain sème le désordre autour de lui et multiplie les raids. Son but est de voler 6 canons devant être convoyé par l'armée américaine afin de mener à bien sa révolution qui s'annonce plus dictatoriale que paysanne. Pershing, général américain, tente de le mettre hors d'état de nuire et embauche pour s'infliltrer puis déjouer les plans de Cordoba, un certain capitaine Rod Douglas, lequel recrute une poignée d'hommes pour ce faire...






Drôle de film produit par la United Artist et confié au réalisateur Paul Wendkos (Satan, mon amour), probablement sur les bases de "Les colts des sept mercenaires", troisième opus de la série, un brin meilleur que le précédent, ce avant une quatrième et dernier. On y retrouve les thèmes de la révolution, du tyran mexicain, ainsi que celui du "Commando". Ils sont à peine une poignée ici et le film est autant un film d'action et d'aventures qu'un western.






À vouloir spéculer sur les succès de l'époque on se retrouve à vrai dire avec un drôle de mélange, voire un puzzle incomplet tout fait de références : des canons dont on demandera à ce qu'on les fasse exploser ("Les Canons de Navaronne"), une ou plusieurs taupes dans une mission-suicide ("Quand les aigles attaquent"), une mission confiée en haut lieu de manière vicelarde ("Les Professionnels" de Richard Brooks), l'ambiance ressemble assez souvent à "La Horde sauvage" et cligne aussi largement de l'oeil au "Bandido caballero" de Richard Fleischer. Le tout surfe bien entendu sur la vague des westerns spaghettis mettant en scène la révolution mexicaine : on a donc droit à la présence de Giovanna El Mercenario Ralli. On affuble George Peppard d'un cigare à la Clint et d'un cynisme tout Leonien (le mec laisse tout de même brûler vif le frangin de son meilleur pote pour récolter lui aussi, grâce à cette torture, des informations).






Plus surprenant, le rôle de l'acolyte de Peppard est confié à Don Gordon, très bon acteur, mais pas trop spécialisé dans le western, plus dans le polar : chacun se souvient de son rôle dans "Bullitt" (perso, j'aimerais bien voir "The Gamblers" de Ron Winston où il donne la réplique à Suzy Kendall), "Slaughter" ou dans "Le Mac" de Michael Campus, soit deux blaxploitation. Ceci étant on l'a aussi vu dans Population zéro, "Papillon", "La Malédiction finale", j'en passe... et bien, celui qui remporte le morceau dans un rôle très idéaliste et un peu "Cuchillo" sur les bords, c'est lui !
Ailleurs, bien entendu, on ne manquera pas de nommer les présences de Gabriele Tinti, de John Russell (vieux briscard avec une sacrée gueule que Easstwood embauchera plus tard dans "Josey Wales hors-la-loi" et Pale Rider) ainsi que celle de Ralf Vallone quelques années après son rôle de cureton du désert dans "Nevada Smith" ou bien encore la forte présence, en Suisse tout sauf neutre, de Hans Meyer ("La grande vadrouille", "Les aventuriers", "Coplan sauve sa peau", "Barry Lyndon",...).






Pour ce qui est du résultat à l'écran, est-ce dû à Wendkos ou au scénariste Stephen Kandel (plus rompu aux séries), mystère (de l'Ouest) ! Toujours est-il que Les Canons de Cordoba démarre de façon bien confuse. Cependant, grâce à l'étrange charisme de ses acteurs (Peppard s'avère être au final un assez bon choix), grâce à la nervosité de sa mise en scène et à son montage (parfois heurté ou confus lui aussi), Les Canons de Cordoba finit à force de petites et grandes péripéties par devenir un spectacle assez plaisant. Soit, égard à ses multiples emprunts, il faut faire preuve d'un brin de complaisance (ses héros ou anti-héros n'ont pas le décalage nécessaire, celui qui faisait le prix d'un "Douze salopards" dont il s'inspire aussi), mais agrémenté d'une vigoureuse partition d'Elmer Bernstein (encore qu'elle lorgne dans ses moments calmes, probablement par coïncidence, vers celle de "Jeux interdits" si si !), l'ensemble fait passer un plutôt bon moment. De seconde zone, certes, mais un moment distrayant quand même.






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Dernière édition par mallox le Sam Sep 08, 2018 7:09 am; édité 1 fois
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sigtuna
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MessagePosté le: Ven Sep 07, 2018 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8
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