[PIETRO GERMI : épisodes BIO]

 
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mallox
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MessagePosté le: Ven Oct 18, 2019 9:25 am    Sujet du message: [PIETRO GERMI : épisodes BIO] Répondre en citant

ACTE 1 : GERMI : timides débuts.



Le Témoin - 1946

Pietro Germi
Avec Roldano Lupi, Ernesto Almirante, Marina Berti...

Perso, j'adore Pietro Germi. Ses films ne sont pas tous au même niveau, certains sont même très décevants, mais j'ai découvert hier son premier film, Le Témoin, après quelques autres plus contemporains, plus connus aussi, mais pas toujours réussis...

C'est vraiment un cinéaste attentif à l'authenticité des sentiments et à la réalité du milieu social.
Le Témoin date de 1946 et dans l'immédiat d'après-guerre, le néoréalisme constitue l'épicentre de la création cinématographique italienne. Ici Germi s'attache à un cas de conscience beaucoup plus proche des romans de Dostoïevski que des chroniques sociologiques chères à la plupart de ses confrères. Remise dans son contexte d'époque, c'est une démarche qui, dès ce premier coup-d'essai, est révélatrice de la personnalité d'un cinéaste qui, jusqu'à sa mort, fera montre d'une indépendance d'esprit remarquable, en dépit de ses détours et de ses échecs.

Si situant délibérément à l'écart des modes, sacrifiant au besoin aux impératifs du spectacle et s'inspirant volontiers du cinéma d'action américain, Pietro Germi ne demeure pas pour autant insensible. Ce que confirmera son second film, Jeunesse perdue (Gioventù Perduta, 1948), œuvre aux questions sociales et morales qui secouent son époque.

P.S. : Pour le tournage du Témoin, Germi aura pour assistant celui à qui, avant de mourir, il confiera la réalisation de son dernier film, "Mes chers amis". Monicelli déclarera à propos du réalisateur : "J'étais l'un de ses rares amis, bien que nous nous fréquentions rarement, sans doute à cause de son caractère renfermé, introverti et de son tempérament psychologiquement tourmenté et inquiet"





À suivre... [ACTE 2 : GERMI : méridional et mafia]


(avant un ACTE 0, Flashback sur l'"intrusion" de GERMI au cinéma : où comment se transformer de loup de mer en cinéaste !)

À NE PAS RATER !!! (Lynch construction ! frank_PDT_10 )
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mallox
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MessagePosté le: Ven Oct 18, 2019 9:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

[GERMI - Acte 2 : méridionalité et mafia]



Bien avant les drames de l'impuissance justicière de Damiani, bien avant les vigilantes tentant d'y remédier avec outrepassement de fonctions, Pietro Germi espère en 1949 faire un film populaire, avec Au nom de la loi (In nonne della legge), en abordant pourtant une réalité extrêmement brûlante : la mafia sicilienne.

L'esprit qui réside à la réalisation de ce film est assurément celui d'un homme attaché aux valeurs morales traditionnelles, qui a la conviction que le devoir et le respect de la justice peuvent l'emporter sur le crime, d'où qu'il vienne. Aussi n'est-ce pas sans certaines simplifications que le cinéaste raconte l'histoire d'un jeune juge (Massimo Girotti) qui affronte courageusement un grand propriétaire terrien et finit par triompher de lui.
Si les conceptions féodales de ce dernier ne sont pas vraiment représentatives de la mentalité des chefs de la mafia au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le film n'en offre pas moins une évocation puissante du banditisme sicilien et bénéficie d'un rythme sans faille.
Le succès commercial d'Au nom de la loi fut retentissant, et ses qualités dramatiques lui valurent d'être qualifié de "western italien" (cette appréciation n'a évidemment aucun rapport avec les "westerns spaghettis" qui, dans les années 60, "envahiront" la production cinématographique italienne.)



C'est encore au western, et plus précisément au western fordien, que l'on peut songer avec le très prenant Chemin de l'espérance (Il cammimo della speranza, 1950). Sur un mode comparable à certaines œuvres de John Ford, ce film relate, en effet, la difficile et dramatique migration vers le Nord d'un groupe de travailleurs siciliens, réduits à la misère après la fermeture de leur usine. Accompagnés de leurs familles, ils finissent par échouer, perdus et désemparés, dans les neiges des Alpes, trompés par un escroc qui leur a promis de leur faire franchir clandestinement la frontière.
Soutenu par une efficace partition musicale de Carlo Rustelli, Le Chemin de l'espérance est ponctué de moments d'une grande intensité dramatique, où l'inquiétude, la mélancolie et les espoirs des personnages s'expriment avec une authenticité non exempte, parfois, de solennité.

En marge du néoréalisme, les premiers film de Pietro Germi préfigurent tout un courant du cinéma politique et social italien tel qu'il sera illustré, dans les années 60 et 1970, avec des oeuvres comme Salvatore Giuliano (1962) ou Main basse sour la ville (Le mani sulla città, 1963), de Francesco Rosi, Confession d'un commissaire de police au procureur de la République, de Damiano Damiani, ou encore L'Affaire Mori (Il prefetto di ferro, 1977), de Pasquale Squittieri.




À suivre... [ACTE 3 : GERMI : L'héroïsme des humbles]
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MessagePosté le: Ven Oct 18, 2019 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ACTE ZÉRO : GERMI, ANNÉE ZÉRO (j'aurais dû commencer par là, mais comme c'était pas prévu...)



Né en 1914 à Gênes, Pietro Germi eût certainement fait une magnifique figure de loup de mer, avec son allure taciturne et un peu rude qui, sous les dehors d'une solitude sauvage, masquait une âme éprise de justice et caractérisée par un sens peu moral peu commun. Son éternel petit cigare toscan accentuait le pli ironique et amer de ses lèvres et soulignait l'expression d'intelligence que dégageait son visage massif et raboteux, creusé par un regard d'une rare pénétration.

Mais Pietro Germi devait abandonner les études navales et renoncer à sa vocation de capitaine au long cours pour rejoindre à Rome, le Centre expérimental de cinématographie, poussé par le soudain désir d'embrasser la carrière de comédien.

En fait, cette carrière n'aurait qu'un caractère des plus épisodiques, Germi faisant quelques apparitions dans ses propres films ou, plus rarement encore, dans ceux des autres : par exemple Fuga in Francia (1948) de Mario Soldati, ou dans La Viaccia (1961) de Bolognini. C'est que la rencontre d'Alessandro Blasetti, dont lui allait devenir l'assistant, l'avait amené à délaisser les cours de comédie pour suivre les leçons de mise en scène dispensées par le Centre expérimental. Et ce n'est pas devant la caméra que son talent sera universellement reconnu, mais derrière...


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MessagePosté le: Lun Oct 21, 2019 6:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8 et même :
enaccord8 enaccord8 enaccord8
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MessagePosté le: Lun Oct 21, 2019 8:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

[GERMI - part 3 : L'héroisme des humbles]




Après des œuvres de facture moins personnelle comme Traqué dans la ville (La città si difende, 1951) ou La Tanière des brigands (Il brigante di Tacca des Lupo, 1952), Pietro Germi réalise un film de grande qualité, Le Disque rouge (il ferroviere, 1956). Situé dans le cadre lugubre d'une banlieue populaire, avec pour principal décor un immeuble sans joie, un logement modeste, un café et la fumée d'un dépôt de chemin de fer, ce film dont le rythme épouse le halètement continu des locomotives, l'interminable fuite des rails et le mouvement obsessionnel des départs et des arrivées, évoque la destinée d'un cheminot et de son entourage. Le dépouillement du récit et de la mise en scène confère une indéniable noblesse aux sentiments qui animent les personnages, quotidiennement confrontés à la brutalité de l'existence.
Pietro Germi manifeste à leur en droit une compassion dont l'expression pathétique est appuyée sur une lucidité sociologique et psychologique exemplaire. Il y a enfin un acteur remarquable dans Le Disque rouge, et cet acteur n'est autre que Germi lui-même qui, arrivé à pleine maturité, trouve ainsi le moyen de satisfaire à ses ambitions de jeunesse.



En tant qu'acteur, Pietro Germi apparaît également dans son film suivant, L'Homme de paille (L'uomo di paglia, 1958), dont l'univers rappelle celui du Disque rouge. Empreint de sincérité et d'émotion, L'uomo di paglia cède quelque peu à un certain intellectualisme, voire à un maniérisme formel regrettable qui finit par ressembler aux murs d'une enceinte en limitant la portée sa portée empathique.



Germi fera une autre apparition devant sa propre caméra avec Meurtre à l'italienne (1959), un thriller musclé dans lequel le cinéaste pose un regard impitoyable sur les tares morales de ses personnages, mais qui ne réussit malheureusement pas à restituer la richesse de langage du très étonnant roman d'où il est tiré, L'Affreux Pastis de la rue des Merles, de Carlo Emilio Gadda.



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À suivre... [Germi acte 4 : les mœurs italiennes].
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MessagePosté le: Lun Oct 21, 2019 8:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

P.S. : je précise que je fais cette petite Bio juste comme ça, pour le plaisir... celui aussi plus personnel de découvrir certains Germi que je flemmardais de voir. J'ai bien conscience, même s'il y a des ramifications vers le cinéma des cancres (américain notamment, le polar etc. version néo-réalisme), qu'il n'aura pas vraiment sa place sur le site. Enfin me semble-t-il.
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sigtuna
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MessagePosté le: Mar Oct 22, 2019 9:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
P.S. : J'ai bien conscience, même s'il y a des ramifications vers le cinéma des cancres (américain notamment, le polar etc. version néo-réalisme), qu'il n'aura pas vraiment sa place sur le site. Enfin me semble-t-il.

Bah je ne vois pas pourquoi ça n'aurait pas sa place sur le site, dommage de réserver ça à ce forum déserté. frank_PDT_08 icon_wink
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mar Oct 22, 2019 7:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Jean-Patrick Capdevielle a écrit:
P.S. : J'ai bien conscience, même s'il y a des ramifications vers le cinéma des cancres (américain notamment, le polar etc. version néo-réalisme), qu'il n'aura pas vraiment sa place sur le site. Enfin me semble-t-il.

Bah je ne vois pas pourquoi ça n'aurait pas sa place sur le site, dommage de réserver ça à ce forum déserté. frank_PDT_08 icon_wink

L'avantage du désert, c'est qu'il n'y a pas grand monde pour te faire chier.
Du coup, tu peux faire ce que tu veux !
Comme donner une place sur le site à ta bio ;)
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mallox
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MessagePosté le: Mer Oct 23, 2019 11:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Non, mais c'est un choix personnel. Ça ne me dérange pas que ça reste uniquement là. En fait j'aime bien me faire de petites rétros puis les faire partager (quand ça m'inspire un petit peu et quand je n'ai pas la flemme), rien de plus.
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mallox
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MessagePosté le: Mer Oct 23, 2019 12:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Germi acte 4 : les mœurs italiennes]



La brillante interprétation de Marcello Mastroianni n'est assurément pas étrangère au succès qu'allait recueillir le fameux Divorce à l'italienne qui devait valoir à son auteur, ainsi qu'à Ennio De Concini et à Alfredo Giannetti, son collaborateur préféré, l'Oscar du meilleur scénario. Cette comédie grinçante, si elle marque un tournant incontestable dans l'œuvre de Pietro Germi, n'en illustre pas moins les thèmes fondamentaux d'un cinéaste chez qui les préoccupations morales sont accompagnées d'un mépris total pour toute espèce d'hypocrisie.
La Sicile, dont Pietro Germi avait donné une peinture dramatique dans Au nom de la loi et Le Chemin de l'espérance, est cette fois le théâtre d'une farce macabre dont la portée sociale ne doit pas être sous-estimée. Quelque temps après le référendum qui allait permettre au peuple italien de se prononcer en faveur du divorce, Mario Monicelli observait alors : "C'est pour moi l'un de ses films les plus réussis, peut-être parce que je suis convaincu qu'il faut se servir de l'humour comme d'un instrument pour pénétrer dans la conscience du public qui s'amuse et réfléchit en même temps. Du reste, nous pouvons aujourd'hui affirmer que le "oui" au divorce ne fut pas seulement gagné grâce à de sages et doctes discours, mais aussi grâce à des histoires symboliques portées à l'écran."
Divorce à l'italienne s'attaque avec une férocité burlesque aux deux plaies qui, à l'époque où le film a été tourné, empoisonnaient la société italienne et gangrenaient la moralité publique : l'impossibilité légale de divorcer, et l'ahurissant article 587 du Code pénal qui permettait de "divorcer à l'italienne". Grâce à cet article, il était possible, en effet, de se débarrasser de son conjoint en l'assassinant, puis d'obtenir l'indulgence des tribunaux en présentant cet assassinat comme un "crime d'honneur" ! C'est de cette situation aberrante que Pietro Germi tire une morale cruelle, avec l'histoire d'un hobereau sicilien qui, lassé des charmes de son épouse et amoureux d'une cousine, pousse la première à commettre un adultère occasionnel, ce qui lui permet de l'expédier dans l'autre monde et de se voir ensuite condamner à une peine dérisoire pour épouser la seconde...



C'est encore la Sicile qui offre le cadre de Séduite et abandonnée (1964), et c'est aussi un article particulièrement révoltant du Code pénal qui excite la verve du cinéaste. Cet article anachronique et rétrograde "blanchissait" alors tout acte de violence sexuelle lorsqu'il était suivi d'un mariage "réparateur". Si le film traduit une réflexion amère au sujet de certaines survivances archaïques, la réalisation tend parfois à la facilité ou, disons le de manière moins procédurale, vers une grossièreté qui se fait plus mécanique. En 2019, il est tout de même un peu loin le temps où l'on jugeait cela comme de la pure vulgarité et, le temps passant, cette "grossière" grossièreté peut paradoxalement paraître plus moderne et moins déplacée qu'à son époque.
Mécanique est bien ce qu'on peut reprocher le plus à Germi car cette tendance s'accentue avec Ces Messieurs Dames (Signore e signori, 1966) qui fut couronné au festival de Cannes, au grand dam de la critique internationale.
Pour dénoncer l'hypocrisie des mœurs italiennes, Pietro Germi abandonne cette fois la Sicile pour porter un regard sur une petite ville de la Vénétie. Le récit n'est toutefois que prétexte à une accusation de notations caricaturales sur les misères morales et les perversités de la société provinciale. Trop nombreuses et trop artificielles pour être vraiment crédibles, ces notations perdent de fait considérablement de leur efficacité satirique : les meilleurs moments de Ces Messieurs Dames, assez drôles, restent peu vraisemblables et dépourvus de finesse.



Ce coup de pinceau plus gros, ce qu'en d'autres temps on nomma "dégradation" du style de Pietro Germi, va être de plus en plus sensible avec Beaucoup trop pour un seul homme (L'immorale, 1967), en dépit d'une brillante interprétation d'Ugo Tognazzi, et avec Serafino ou l'amour aux champs (Serafino, 1968), comédie dont les prétentions bucoliques, sinon écologiques, sont trahies par un traitement assez primaire. Il reste cependant et malgré leurs défauts, des œuvres très acceptables, de celles dont bien d'autres réalisateurs se seraient contentées. En revanche, le pire sera atteint avec Le castagne sono buono (1970), où le comique cède la place à un sentimentalisme profondément suranné.



Malade, accablé de soucis familiaux, Pietro Germi ne semble plus, alors, en pleine possession de ses moyens. Et cela tient presque du miracle si, en 1972, il réussit à tourner une comédie fort amusante, encore que remplie de concessions, Alfredo, Alfredo. Quant à Mes chers amis (1975), son dernier projet, il en lèguera donc la réalisation à Mario Monicelli avant de mourir, le 6 décembre 1974.
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