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Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
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Posté le: Jeu Fév 02, 2006 7:32 pm Sujet du message: [M] [critique] The Mangler |
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Année : 1995
Origine : Etats-Unis
Genre : Horreur
Réalisation : Tobe Hooper
Avec : Robert Englund, Ted Levine, Daniel Matmor, Jeremy Crutchley...
En 1995, le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse se trouvait dans une période pour le moins artistiquement discutable : une préquelle à Freddy complètement ratée en 1988, un débilissime Red evil terror (et son bout de tissu hanté) en 1990, et un abominable Night terrors en 1993. Ce fut le début de la fin pour un Tobe Hooper qui par la suite demeurera un habitué de la télévision, malgré son association avec John Carpenter pour de relativement sympathiques Body bags.
The mangler pouvait dès lors faire figure de renaissance pour l'ancienne gloire de l'horreur. Libéré de toutes les contraintes de la télévision, il se pencha donc sur une nouvelle de Stephen King, écrivain phare de l'horreur et soutien du réalisateur lorsque celui-ci livra sa (médiocre) adaptation de Salem en 1979. Hooper s'adjoignit également une nouvelle fois les services de son Robert Englund, alors en rupture de Freddy. Dream team ?
Non. L'idée d'adapter The mangler est en elle-même assez malvenue, non seulement car il est toujours ardu d'adapter une simple nouvelle, mais surtout parce que l'histoire en elle-même est très casse-gueule... Une gigantesque essoreuse industrielle possédée par un démon et servie par le funeste patron d'une blanchisserie crasseuse (Englund). Le ridicule plane sur cette intrigue, mais évite pourtant d'y sombrer totalement, si ce n'est pour quelques scènes. Nous ne sommes pas là en présence d'un véritable Nanar.
Déjà parce que la machine se révèle plutôt bien faite et bien mise en contexte : l'atmosphère l'environnant est sale, putride, enfumée. Soit ce qui fait la marque de fabrique de Tobe Hooper. Ensuite les meurtres commis par la machine se révèlent furtivement gores et malsains (relevant un peu du même sentiment qui s'empare du spectateur témoin d'un accident corporel mortel). Hooper insère de plus assez de distance dans sa mise en scène pour éviter d'être trop pris au sérieux : il n'y a pas de complaisance, de scènes véritablement gratuites comme tout bon Nanar (ou même navet) pourrait en présenter. Des scènes inutiles, oui (le personnage de Englund séduisant une ouvrière pour en faire son acolyte qui ne servira jamais à rien, ou encore l'épisode du frigo hanté), mais gratuites non. Le scénario est au moins positif sur ce plan-là : il fallait le signaler, tant par ailleurs il se révèle mauvais. Les personnages sont on ne peut plus stéréotypés : une espèce de caricature de policier tout droit sorti des films noirs d'antan (un solitaire à la voix rauque et fumant cigarette sur cigarette). Son sidekick de beau-frère, un hippie ésotérique. Une jeune vierge destinée à être sacrifiée. Un vieux photographe cancéreux... Seul Englund et son maquillage tire son épingle du jeu, via une interprétation intéressante. Tout ce petit monde meuble en fait le film comme il peut. De façon stupide, certes, mais il fallait s'en douter à la vue d'une intrigue à la base si mince.
The mangler ne tirera pas Hooper du mauvais coton qu'il filait, mais se révèle cependant moins mauvais que ce que le réalisateur avait fait précédemment. Un film à classer au rayon des oeuvres traitant d'objets hantés : The refrigerator, Cubbyhouse (et sa cabane de jardin diabolique) et bien entendu les meilleurs du lot, les Amityville traitant de maison de poupées, de miroir ou d'horloge du diable...
4/10
Accroche : Tobe Hooper est lessivé. |
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jack deth 40 % irradié

Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 469 Localisation: dans un panier en osier
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Posté le: Jeu Fév 02, 2006 11:34 pm Sujet du message: |
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c' est clair que ce bon vieux robert harnacher dans ses atelles métalique ca le fait surtout lors d' une de ses répliques qui ma marquer " je crois que je vais faire une petite danse " en se trémoussant tant bien que mal... j' adore  |
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beleffetgore 3 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 34 Localisation: nice
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Posté le: Ven Fév 03, 2006 6:20 pm Sujet du message: |
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le meilleur exemple d'une adaptation ratée de stephen king le talent d'englund n'arrivera pas à redresser la barre et nous serons aussi déçu par hooper qui nous a auparavant habitué à mieux.
nous avons pourtant frank darabond qui la même année nous régal avec son long métrage "les évadés" (issu de la nouvelle "The Shawshank redemption" de stephen king aussi)
merci pour ta critique. |
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Nickbur 60 % irradié

Inscrit le: 26 Nov 2004 Messages: 720 Localisation: Friteland
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Posté le: Ven Fév 03, 2006 7:01 pm Sujet du message: |
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C'est claire, c'est une daube ce film, comme la plupart des adaptations de King, déjà que la plupart de ses romans pue du cul alors les adaptations, n'en parlons même pas !! _________________ Atomik Circus - Film culte. Par amour des mes coui... |
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jack deth 40 % irradié

Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 469 Localisation: dans un panier en osier
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Posté le: Sam Fév 04, 2006 12:24 am Sujet du message: |
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et la petite danse...  |
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