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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Juil 09, 2013 8:54 am Sujet du message: |
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Histoire de me garder une trace (déjà que j'arrive pas à me rappeler le titre du film...)
Dans la série, "Y a pas que l'Bis dans la vie et y a tellement de films à sortir de l'oubli !" ce qui risque de n'intéresser strictement personne mais tant pis ...
Sous le soleil de Rome - 1948
(Sotto il sole di Roma)
Réalisé par Renato Castellani
Avec Oscar Blando, Liliana Mancini, Francesco Golisano, Ennio Fabeni... et Alberto Sordi.
À Rome, la signature de l'Armistice de Cassibile, promet une fin de la Seconde Guerre mondiale assez proche.
Ciro est un adolescent romain, le fils d'un veilleur de nuit et d'une femme au foyer. Oisif, petit trafiquant du marché noir, il passe ses journées à déambuler dans son quartier de San Giovanni et dans la ville avec sa bande d'amis, dont Geppa, un sans abri rencontré au Colisée. Comme l'été est chaud dans la capitale italienne, le groupe se retrouve souvent pour se baigner à la Marrana dell'Acqua Mariana, un point d'eau dans le parc Appia Antica.
Pour leur trafic, Ciro et Geppa sont arrêtés par les Allemands mais parviennent à s'échapper consécutivement à la confusion due à un bombardement....
Un drame donc dans lequel on assiste aux débuts d'Alberto Sordi. L'ensemble reste dans la mouvance du néoréalisme et pêche par son âge au compteur puisque les adolescents ici ont une fâcheuse tendance à ressembler à des adultes en culottes courtes avant de rejoindre leur âge réel. L'amitié entre Ciro et Gepetto fait vraiment gay, notamment lorsqu'ils sont côte à côte dans le foin, c'en est assez étonnant. Le tout passe toutefois adroitement de la légèreté propre à l'insouciance de l'enfant à l'amertume synonyme de la prise de conscience de Ciro qui devra à la fin acquérir le sens des responsabilités et de la famille.
On retrouve la peinture des milieux modestes (d'ailleurs ce film semble être le premier d'une trilogie consacrée aux milieux italiens pauvres d'après-guerre), on y trouve les premiers accents (encore balbutiants mais reconnaissables entre Mille) de Nino Rota, le tout dans une comédie douce-amère qui finit de façon très contrastée.
Ne sachant absolument pas ce que je mettais (enregistré il y a un ou deux mois sur cinéclassic), ça a été une bonne découverte et je l'ai regardé jusqu'au bout sans encombre après avoir été réfractaire aux premières images (et après 5 Pelforth de 50 cl à cause de la chaleur, faut dire que le titre n'annonçait pas un film rafraîchissant !). _________________
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Jeu Juil 11, 2013 7:34 am Sujet du message: |
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Adieu Berthe, des Podalydès Bros.
Mémé est morte et son petit-fils, Denis Podalydès l'avait franchement oublié dans sa maison de retraite. Son père aussi d'ailleurs, donc le fils de mémé, mais lui a une circonstance atténuante, il perd la boule.
Pour le petit-fils, Armand, tiraillé entre l'amour pour sa femme et celui pour sa maitresse, c'est l'occasion de se poser quelques questions de plus: on l'enterre mémé ou on l'incinère, qui était-elle au juste, qu'est-ce que vouloir? (ah non, ça c'est le sujet du devoir de philo ou son fiston a eu 3/20).
Bien aimé ce film à l'humour savamment distillé plutôt que distribué à la pelleteuse, aux petites notes d'amertume relevant l'ensemble et aux personnages parfois étonnants. Bon rythme, calme mais jamais emmerdant, et mention spéciale aux pompes funèbres Définitif et Obsécool. |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Juil 11, 2013 9:48 am Sujet du message: |
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J'en garde un bien meilleur souvenir (quoiqu'il me semble que tout ne m'a pas fait rire) que leur précédent, franchement poussif comme suite à "Versailles, rive gauche"...
Sinon...
Ne ratez pas l'occaz de revoir cet excellent film, 3ème de la trilogie new-yorkaise de Sidney Lumet, entre chronique amère et désillusionnée, destins fatals, corruption généralisée faisant partie des moeurs et des murs, empathie grandissante pour le personnage du "truand" joué avec génie par Armando Assante (aussi bon que Nick Nolte ici monstrueux). 1990, ça ne paraît pas loin et pourtant ce n'est pas sûr qu'aujourd'hui les dialogues du film, dans lequel le racisme est ancré depuis loin, devenu ordinaire, où chacun traite l'autre de nègre, de métèque, de youpin, de pédé, etc. passerait sans se voir faire procès de seconde, voire de 3ème zone. A voir et même à revoir !
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Sam Juil 13, 2013 6:20 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: | Dans la série, "Y a pas que l'Bis dans la vie et y a tellement de films à sortir de l'oubli !" ce qui risque de n'intéresser strictement personne mais tant pis ... |
Les Années difficiles
Luigi Zampa
wikipedoque a écrit: | Le drame d'un modeste fonctionnaire sicilien, Aldo Piscitello, contraint, sous Mussolini, d'adhérer au fascisme pour conserver son emploi, et qui le perd réellement à la Libération. Le maire (podestà) qui le congédie pour avoir été au Parti fasciste est le même qui le força, autrefois, à s'y inscrire... |
Ce film de Zampa qui fit parler de lui à sa sortie (1948) pour son décalage avec le style néoréaliste à la mode et pour sa vision disons "critique" d'un passé peu glorieux (ce qui lui valu des ennuis) peut être considéré comme un ancêtre de la comédie italienne des années 60 et 70.
Le problème c'est que le film est plutôt mal dosé entre humour et émotion:
Tous le monde sauf le héros (et le couple formé par son fils et sa fiancée) étant lâche veule et opportuniste il est difficile d’éprouver la moindre empathie pour les protagonistes comme dans une comedie à l'italienne classique, et d'un autre coté le film n'est pas assez corrosif et acide pour égaler les vrais comédies méchante des "affreux sales et méchants" et autres "monstres".
En outre le film traine en longueur (problème des adaptation littéraire) avec images d'archives des actualités d’époque pour bien resitué chaque événements, et il est difficile de croire que Massimo Girotti puissent etre le fils de Umberto Spadaro. _________________
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Sam Juil 13, 2013 4:18 pm Sujet du message: |
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Vivement "Criminalia" !  _________________
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Sam Juil 13, 2013 5:04 pm Sujet du message: |
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mallox a écrit: | Vivement "Criminalia" !  | Alors j'ignorais qu'il avait œuvré dans le giallo, par contre je serais plus tenté par sa veine "critique sociale" avec un "Bisturi la mafia bianca" qui a du être très apprécié par les syndicats de médecins.  _________________
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Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Juil 16, 2013 5:32 am Sujet du message: |
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Si t'as réussi à te farcir ça, chapeau bas !
Origine du film : Allemand
Réalisateur : Andy Fetscher
Acteurs : Nathalie Kelley, Nick Eversman, Max Riemelt
L'exploration urbaine: activité clandestine consistant à s'introduire dans des lieux abandonnés, interdits d'accès ou cachés. C'est dans l'objectif de découvrir un légendaire bunker du 3ème Reich que quatre jeunes aventuriers en herbe se rencontrent sur internet et se retrouvent à Berlin. Avec leur guide allemand et une équipe d'autres curieux, ils s'enfoncent dans les entrailles sous-terraines de la capitale allemande.
C'était pas pour moi, j'aime pas les torture-porn et le tueur est ridicule, tout comme les 2, 3 scènes gores. Ni pire, ni meilleur qu'un autre, juste sans intérêt. Ah oui, là, ce sont des égouts. Oui bon. Un film de rat quoi ! Bon et puis ces dessins du IIIème Reich sur les murs façons hommes des cavernes, c'est juste :  _________________
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Mar Juil 16, 2013 6:59 pm Sujet du message: |
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Ted - 2012 - USA
De Seth Mc Farlane
Un gamin fait le voeu que son ours en peluche reçu à Noël prenne vie et... il prend vie. 28 ans plus tard, le gamin est devenu grand mais est toujours aussi gamin, ce qui ne facilite pas ses relations de couple, et c'est toujours avec son ami en peluche qu'il fait les pires conneries quand il ne regarde pas pour la énième fois le Flash Gordon de Mike Hodges.
Très bien pendant 3/4 d'heure car, effets spéciaux aidant, l'ours en peluche est très bien animé et surtout est devenu tout sauf un teddy bear de gamin.
cf cet extrait: https://www.youtube.com/watch?v=fslowL4IWQE
Dommage qu'à un moment donné le côté comédie romantique à la sauce US et les grands sentiments ultra-formatés prennent le dessus... Un film avec Mark Wahlberg et Mila Kunis (et j'aurai préféré Mila cul nu).
Ted et Mallox, devant la rediffusion d'un film rare : le film préféré de Ted?. |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Mar Juil 16, 2013 7:03 pm Sujet du message: |
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La peluche se fait elle la pouf de service ?
Comme dans ce chef d’œuvre _________________
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Mar Juil 16, 2013 7:14 pm Sujet du message: |
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sigtuna a écrit: | La peluche se fait elle la pouf de service ?
Comme dans ce chef d’œuvre |
Oui, mais c'est moins explicite que dans le chef-d'oeuvre suce-mentionné.  |
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Bigbonn Psycho-cop


Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Jeu Juil 18, 2013 7:59 pm Sujet du message: |
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Starbuck - Canada - 2011
de Ken Scott, avec Patrick Huard, Julie Le Breton, Antoine Bertrand, Igor Ovadis.
David Wozniak est un loser patenté, chauffeur-livreur pour l'entreprise familiale de boucherie-charcuterie où on supporte, tant bien que mal, ses gaffes, ses échecs et ses défaillances multiples.
Pour se faire un peu d'argent, il a aussi été Starbuck, à savoir un donneur de sperme extrêmement prodigue de sa semence, cela afin de glaner quelque argent en échange.
Problème : 20 ans plus tard environ, plus de 500 gamins se révèlent avoir été conçus à partir de son sperme et nombre d'entre eux sont justement en train d'entamer une procédure en justice pour lever l'anonymat sur leur père génétique.
Sympathique film que celui-là, au début un peu laborieux mais où la sauce prend finalement assez vite. Le médiocre David Wozniak qui s'était rêvé tout sauf père se révèle un Starbuck anonyme aux qualités humaines plus grandes que lui, dépassé par son statut d'El Masturbator moqué et par l'angoisse d'être le géniteur de tant d'enfants aux destinées parfois compliquées.
Bon choix de casting aussi pour son ami et avocat franchement foireux dans sa branche comme dans son statut de père de famille nombreuse ainsi qu'aux autres membres de la famille Wozniak, assez durs avec David mais finalement plutôt tolérants vis-à-vis de ses multiples manquements.
On n'échappe pas à un petit côté répétitif dans l'intrigue ni aux inévitables applaudissements qui sont toujours appréciés outre-atlantique mais cela reste un cinéma à taille humaine et le québecois régulièrement sous-titré (ça aide!) est souvent savoureux à entendre dans la bouche de certains personnages (l'avocat, encore). |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Mar Juil 23, 2013 8:21 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: |
Möbius - 2013
Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.
Pas compris grand chose à ce film où aux Etats-Unis on parle français et où les Russes parlent le russe (et les français le russe à l'occasion mais pas l'anglais). Dans le film on a l'impression que l'un se rapproche de l'autre par tactique d'espionnage. Ben en fait non, c'est juste complètement invraissemblable qu'un type d'un tel profesionnalisme l'aborde aussi frontalement dans un club où, comme par hasard, le maffieux russe de circonstance hyper méchant-dangereux-gros-killer-quoi (Tim Roth) en garde de la dame s'est alors absenté à ce moment là, ses gardes du corps avec, ceux-ci pouvant revenir à tout instant. Et tout se goupille comme ça à la mord-moi-le-noeud. Alors, tu suis, tu te dis que tu vas comprendre à un moment, et plop, c'est reparti pour une discussion en Russe où tu comprends que dalle, et là, tu t'accroches, tu te dis que tu vas avoir des révélations, que tout va se raccorder au final, que le spectacle est fascinant (d'opacité) et tu arrives à la fin (soulagé), t'as compris l'histoire d'amour (mais bon ça encore, tu l'avais anticipé) mais t'as toujours rien compris à qui était qui dans ce foutoir dont la seule chose qui tient debout est le beau cul de Cécile de France (et de Navarre). Alors tout est dans le titre et pour te l'expliquer, t'as un type qui fait un rond chelou avec un bout de sa serviette (un noeud de Möbius donc) pour expliquer qu'en gros en bossant pour telle organisation, t'as bossé pour l'autre (sauf que je cherche encore où ça s'est passé dans le film) et vice-versa.
Et puis Jean Dujardin en agent Russe qui, en plus, semble mal parler sa langue natale, ça le fait bien.
En plus ce film scénarisé par son réal tente de nous refaire le coup de "Notorious" d'Hitchcock avec Cary Grant/ Ingrid Bergman en version hot-sensuelle so spy... ça aurait pu le faire mais alors sans Dujardin déjà, pas vraiment à la hauteur, et avec plus de couilles, à savoir arrêter de tout cadrer au millimètre niveau érotisme dans une histoire bien trop alambiquée qui dévie complètement le film de son but. On est tellement occupé à tenter de comprendre qu'on n'a même pas le temps de bander.
Prix à l'achat : 14,99€ le dvd / 19,99€ le br. |
Alors le coté érotique m'a échappé mais c'est vrai que Cécile de France a un beau cul.
Bon sinon ça se laisse voir dans un ennui poli avec une Cécile de France pas plus crédible en trader américaine que Dujardin en espion russe, mais bien meilleure actrice que notre Belmondo du (très) pauvre (Dire que c'est quasiment ce que l'on a de moins pire dans le cinéma hexagonal actuel ) . D’où la seule réplique crédible du film quand les obèses poilus de la CIA font remarquer à l'entrée de Dujardin dans un restaurant:"Le grand qui vient d'arriver, on ne le croirait pas mais c'est une pointure du FSB" et effectivement on ne le croit pas.
Et d'accord avec Mallox: on veut faire sophistiqué et complexe mais le réalisateur scénariste n'a pas le 1/4 du 1/10e du talent nécessaire.  _________________
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Juil 23, 2013 8:36 am Sujet du message: |
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Citation: | c'est vrai que Cécile de France a un beau cul.  |
Bah ma copine m'a dit ensuite que c'était pas le sien car elle était enceinte au moment du tournage. Elle en sait des choses ma copine.  _________________
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Mar Juil 23, 2013 11:05 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: | Citation: | c'est vrai que Cécile de France a un beau cul.  |
Bah ma copine m'a dit ensuite que c'était pas le sien car elle était enceinte au moment du tournage. Elle en sait des choses ma copine.  | Tout est factice dans ce film alors ? Pourtant c'est le seul élément qui ne sonnait pas creux.  _________________
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