Welcome to Arrow Beach - 1974

[Throma]

Origine : USA
Genre : Psycho-killer
Un film de Laurence Harvey
Avec Laurence Harvey, Meg Foster, Joanna Pettet, Stuart Whitman, Jesse Vint, John Ireland...



Robbin (Meg Foster), hippie en vadrouille (on appellerait ça aujourd'hui plus simplement une marginale) se retrouve au hasard de ses stops dans la petite ville maritime d'Arrow Beach. Se prélassant sur une plage, la jeune femme ignore qu'elle est épiée par l'oeil dément de Jason Henry (Laurence Harvey) derrière son téléscope. Jason, venant à sa rencontre, lui propose le gîte et le couvert dans la propriété qu'il partage avec sa soeur Grace (Joanna Pettet), avec qui il entretient une relation incestueuse. Bien vite, Robbin s'apercevra que quelque chose ne tourne définitivement pas rond chez son hôte, photographe de mode déchu, vétéran de la guerre de Corée mais surtout équarisseur de femmes. Qu'on devine également cannibale, comme le laisse suggérer la remarquable séquence du diner entre les trois personnages où des images subliminales morbides viennent s'intercaler entre 2 plans du couteau de Robbin, découpant la viande dans son assiette en gros plan tandis que Jason lui, se contient avec douleur pour ne pas céder à la frénésie qui le gagne devant cet appel de la chair bien particulier. Tout cela évoquerait volontiers du "Massacre a la tronconneuse" avant l'heure (sorti en 74 mais achevé l'année précédente) si Harvey n'avait traité l'histoire de son boucher de façon bien plus légère et moins sordide qu'Hooper. A travers d'abord les personnages hautement négligeables de 2 shériffs campés sans conviction par Stuart Whitman et John Ireland, dont les aventurettes greffées en parallèle ne semblent prétexte qu'à empêcher au film de basculer dans l'horreur totale (du reste, la présence totalement gratuite de telles gueules n'est pas à jeter aux orties). Injustifiés se révèlent quelques autres passages bouche-trou, notamment la poursuite du début entre un conducteur fou ayant fait monter dans sa caisse Robbin et les flics du coin. Et puis, force est de constater que le réalisateur s'attarde plus longuement sur les déboires de Robbin qui, recueillie dans un hôpital après s'être extirpée à temps des griffes du maniaque, sera soupçonnée d'être droguée. Personne ne croit en effet que Jason est un psychopathe. Ses actes meurtriers sont donc relégués en second plan. Cela n'empêchera pas Harvey d'agrémenter son bébé d'un meurtre au hachoir particulièrement gore survenant dans le mini atelier photo de Jason, où une vieille pin-up sur le retour, invitée de passage dans la demeure Henry, se fera méticuleusement tailler en pièces devant l'objectif de l'appareil photo. La lame s'abat lourdement à maintes reprises, les murs sont repeints rouge sang et les membres perdus s'accumulent sur le plancher. Déjà très affaibli sur le tournage, Laurence Harvey sera emporté peu de temps après son bouclage par un cancer de l'estomac. Il laisse derrière lui une carrière en dents de scie, où les hautes cimes (le "Alamo" de John Wayne, "Romeo et Juliette" version Castellani) cotoient des oeuvres bien plus confidentielles à l'image de ce film-testament fort bizarre, aux confins du Z et qui ne lui ressemble terriblement pas. Il laisse surtout une fille, Domino Harvey, à la renommée tristement célèbre, ex-top model reconvertie en chasseuse de primes dont Tony Scott a récemment consacré un film.

Trailer sur Youtube
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[mallox]

[Throma]

On s'en souvient facilement peut etre aussi parce que c'est le portrait craché de Jean Pierre Putters





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[The Omega Man]

N’oublions pas l’actrice Meg Foster et son regard si particulier qui est apparue dans beaucoup de films et série interprétant aussi bien des mères de famille(Osternam Week-end, la Forets d'émeraude, Blind fury, Le Beau père 2,...), que les méchantes (Leviathan, Les maîtres de l'Univers, They Lives,...) ou les femmes d'actions (Oblivions, Shadowchaser, Xena,...).

[Throma]

Une bonne actrice à qui je ne confierais pas mes enfants pour autant.
Parait qu'elle bouffe des gosses les soirs de pleine lune.
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[Bigbonn]

Juste une question technique, Thromou: tu mets pas [critique] pourtant ça me semble largement en être une pour le site, non? Me gourre-je?

[Throma]

cette critique n'en est pas vraiment une, juste une chronique bâclée et pas mal redondante.
Remarquez, quand on voit ma "critique" de "L'horrible sexy vampire" publiée sur le site (sous l'emprise de la drogue surement), on se dirait presque que celle ci a sa place

(d'ailleurs, ça me fait penser, y'aurait une sacrée dératisation à faire sur pas mal de vieilles critiques du site...vous savez, celles des débuts, qu'on renie bien vite avec le temps )
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[xawa]

[Bigbonn]

[Throma]

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[xawa]

Bah au moins elle etait courte et pas pretentieuse cette critique

[Throma]

j't'encule, sac a foutre
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[Throma]

woops, failli oublier :
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[xawa]

[Bigbonn]