[M] [Critique] Le Survivant / The Omega Man

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 2:32 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Le Survivant / The Omega Man Répondre en citant

Le Survivant / 1971
(The Omega Man)

Origine: USA
Genre: anticipation pessimiste

Réalisé par Boris Sagal
Avec: Charlton Heston, Anthony Zerbe, Rosalind Cash, Paul Koslo



Warner Bross – 98 minutes
Producteur : Walter Seltzer
Scénario : John William Corrington & Joyce H. Corrington
Inspiré du roman « I Am Legend » de Richard Matheson.
Image: Russel Metty
Musique: Ron Grainer
Montage : William H Ziegler
Accroche: I’m a poor lonesome cowboy... ...in the future !


Distribution:
Charlton Heston (Robert Neville), Anthony Zerbe (Mathias), Rosalind Cash (Lisa), Paul Koslo (Dutch), Lincoln Kilpatrick (Zachary).

Résumé:
Une guerre bactériologique a exterminé la majorité de la population du globe, Robert Neville est un des rares survivants grâce à un sérum qu’il s’est injecté. Harcelé par les autres survivants transformés en mutants, il vit reclus dans son repère ne sortant que pour trouver d’autres survivants.



Le livre de Richard Matheson « I Am Legend » à peine publié, celui-ci attira immédiatement l’attention des producteurs : en 1957 la fameuse firme « Hammer » acheta les droits du roman et fit venir Matheson à Londres pour qu’il rédige lui-même le script. Le film devait s’intituler « Night Creature » avec Val Guest comme réalisateur, mais le script fut rejeté par le comité de censure effrayé par le côté pessimiste de l’œuvre. La Hammer revendit son scénario qui passa de main en main, des noms comme Fritz Lang et Orson Welles furent cités. En 1963, un film fut enfin réalisé sous le titre « The Last Man on Earth » avec Vincent Price.

Au début des années 70 un nouveau script circule et finit par tomber entre les mains de l’acteur Charlton Heston, qui venait de débuter une nouvelle carrière dans la science fiction (via "La Planète des singes") et le sauvetage des grosses pièces (747 en péril, sous-marins nucléaires en détresse, stade de football menacé et Ava Gardner ménopausée!). Ce dernier semblait particulièrement intéressé par le fait que les « vampires » du roman étaient devenus des mutants reniant toute technologie, retournant ainsi dans une sorte d’obscurantisme. L’acteur envisageait d’engager Sam Peckinpah comme réalisateur, mais ce dernier, peu enclin à renouveler l’expérience du « Major Dundee », refusa l’offre et c’est donc au réalisateur de télévision Boris Sagal que le poste échoua.



Dans la lignée des films d’anticipation pessimistes des années septante (Rollerball, Soleil Vert, THX 1138, New York ne répond plus, Mad Max,…), « Le Survivant » nous propose un avenir guère réjouissant. Robert Neville semble être le seul rescapé de l’armaguedon biologique qui a frappé la planète, chaque jour il cherche désespérément la trace d’autres survivants, mais l’angoisse de l’isolement et la solitude commencent à lui peser. Ce qui nous vaut une très belle scène de délire ou notre héros croit entendre sonner tous les téléphones publics à la fois. Mais Neville n’est pas vraiment le seul à avoir survécu, il y a aussi un groupe de mutants appelé « La Famille », décrits dans le roman comme des vampires, ils deviennent dans le film des êtres rongés par la maladie qui ne se préoccupent guère du sang, mais qui, comme les vampires, craignent la lumière. Dirigés par Matthias, une sorte de gourou interprété par l’excellent Anthony Zerbe, leur seul but semble être l’extermination du seul rescapé et la destruction de tous les symboles de la technologie qui entraîna leur perte. Si la journée est le domaine de Neville, qui en profite pour chercher des traces de survivants ou le repère de ses ennemis, une fois la nuit tombée, il doit se réfugier dans son appartement, véritable musée transformé en forteresse dans laquelle il a rassemblé les reliques d’une civilisation éteinte et qui subit nuit après nuit les assauts d’une bande de lépreux albinos, un étrange rituel où chacun cherche à exterminer l’autre et qui se répète inlassablement.

Mais le destin va changer les choses lorsque Neville rencontre Lisa, une autre rescapée qui protége un groupe enfants encore sains. Pour le survivant c’est le signe qu’il attendait, un nouveau but, une nouvelle mission: assurer l’avenir de l’humanité. Après un combat acharné avec ses ennemis héréditaires et la destruction de son appartement, dernier symbole de l’ancien monde, Neville agonisant fera don aux enfants du précieux sérum extrait de son sang, à eux d’en faire bon usage et de bâtir un nouveau monde. C’est le côté le plus indigeste du film, ce sacrifice christique caricatural est vraiment trop appuyé (prenez mon sang et bâtissez un nouveau monde). Paradoxalement, à côté de cette nauséeuse imagerie du bon WASP (White Anglo-Saxon Protestant), le film se permet de montrer sans aucun tabou une relation amoureuse entre le réactionnaire Charlton et la mignonne black Rosalind Cash, actrice de séries télé qui jouera dans « Dr Black and Mister White », une version blaxploitation du Dr Jekyll and Mister Hyde. Signalons que paradoxalement, malgré ses prises de position radicales sur certains sujets, Charlton Heston est l’un des rares acteurs américains blancs qui a osé embrasser et coucher avec une femme de couleur dans un film (il est d’ailleurs un activiste reconnu des droits des Noirs américains). Il rejoint ainsi William Shatner qui embrassa Michelle Nichols dans un épisode culte de « Star Trek » ou Roger Moore qui le fit deux fois au service de sa majesté. Si cela peu paraître anecdotique de ce côté-ci de l’Atlantique, n’oublions pas qu’aux Etats-Unis, symbole de la démocratie, ce genre de joyeuseté peut couler une carrière.



Si le livre de Matheson est considéré comme une réussite et un chef d’œuvre dans le genre, il faut préciser que le script n’en est pas une adaptation comme beaucoup semblent le penser, mais une simple variation, le film n’utilise d’ailleurs même pas le titre du roman. Pourtant, voilà un film qui semble faire consensus contre lui: trahison du roman original pour certains, ridicule pour d’autres (qui semblent surtout avoir été frappés par la coupe afro de certains acteurs au point de considérer que « La Famille » est uniquement composée d’Afro américains, étonnant !). Le film est cependant loin d’être aussi mauvais que certains le prétendent. Certes il est daté (mais d’autres productions de la même époque le sont aussi sans perdre leur efficacité), et son plus gros défaut reste l’absence d’un réalisateur digne de ce nom. Il est évident que Sagal sert de prête nom au grand Charlton qui dirigea ainsi le film par son intermédiaire, laissant son vieux complice le cascadeur Joe Canutt s’occuper des scènes d’action. Néanmoins le résultat reste très honorable et particulièrement sympathique même si l’ensemble peut paraître assez maladroit et bancal avec une première partie (celle ou Neville est vraiment seul) réussie et des idées intéressantes mais mal exploitées. Malheureusement, le film s’essouffle avec l’arrivée des autres survivants. Reste un excellent divertissement, une série B de luxe un rien narcissique, car avant tout réalisée pour mettre en valeur sa vedette principale initiatrice du projet.

Malgré ses défauts et ses détracteurs, "Le Survivant" s’est constitué au fil du temps une petite poignée de fidèles qui n’hésiteront pas à en faire une oeuvre culte. Car il faut bien rappeler qu’il fut une époque (les années 80) où les rares passages de ce film à la télévision suscitaient un réel enthousiasme. Il est vrai que dans le paysage télévisuel morose de l’époque, il faisait l’effet d’une bouffée d’oxygène. Cette histoire de survivant incarné par l’un de ces héros du dimanche soir avait de quoi séduire les jeunes lecteurs de « Minuit l’heure des Sorcières » et autres « Vampirella ». Aujourd’hui, le fait que « Le Survivant » soit disponible en DVD atténue légèrement cet enthousiasme, il demeure néanmoins pour certains une œuvre intéressante et sympathique, qui pourrait bien passer au statut de chef d’œuvre après la version de Will Smith qui semble être un remake du film plus qu’une nouvelle relecture du roman.



Dernière édition par The Omega Man le Sam Mar 01, 2008 3:29 pm; édité 4 fois
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flint
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MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 5:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et voilà LE film de l'Omega Man !
En ce qui me concerne, il fait partie des films qui ont marqué mon adolescence, au même titre que "Rollerball" ou "Soleil Vert". Aujourd'hui, j'aime toujours "Le Survivant", même si comme tu l'as bien souligné, la première partie est nettement meilleure. Aussi, la musique est excellente.
J'étais un grand fan de Charlton Heston, et son rôle de leader dans la National Rifle Association a été une terrible déception. Dommage, c'était un formidable acteur.
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mallox
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MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 6:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:

J'étais un grand fan de Charlton Heston, et son rôle de leader dans la National Rifle Association a été une terrible déception. .


Moi j'aime toujours autant Charlton Heston et il reste la meilleur gâchette au monde. :happy:
Merci à Omega pour cette critique qu'on a attendue de sa part, plus d'un an... frank_PDT_10
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Valor
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MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 6:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
J'étais un grand fan de Charlton Heston, et son rôle de leader dans la National Rifle Association a été une terrible déception.


war
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Throma
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MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 7:29 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Le Survivant / The Omega Man Répondre en citant

The Omega Man a écrit:
Signalons que paradoxalement malgré ces prises de position radicale sur certains sujets Charlton Heston est l’un des rares acteurs américains blancs qui a osé embrasser et coucher avec une femme de couleur dans un film (il est d’ailleurs un activiste reconnu des droits des noirs américains). Il rejoint ainsi William Shatner qui embrassa Michelle Nichols dans un épisode culte de « Star Trek » ou Roger Moore qui le fit deux fois au service de sa majesté. Si cela peu paraître anecdotique de ce côté ci de l’atlantique, n’oublions pas qu’aux états unis symbole de la démocratie ce genre de joyeuseté peut couler une carrière.



Au sein du cinéma américain, on peut citer aussi comme exemple la scène d'amour entre Raquel Welch et Jim Brown dans "Les cent fusils" qui fit couler beaucoup d'encre à l'époque.
Quant au réactionnaire Heston, dont tu as eu raison l'Omega de rappeller son engagement auprès de la communauté noire et en particulier des Black Panthers, chose qu'on a un peu tendance à éclipser au profit de ses rapports avec la NRA, il sait aussi manier l'auto-dérision avec brio comme l'atteste cette séquence dans "Le survivant", peut-être l'une des meilleures où il se mate pépère "Woodstock" dans une salle de cinoche et déclare devant le spectacle de ces chevelus pacifistes s'agitant sur la musique des Jefferson Airplane "Ah on en fait plus des films comme ça", une pointe de nostalgie dans la voix.

Concernant le film de Sagal, si j'ai une nette préférence pour la version Price, j'aime beaucoup aussi celle là, même si elle n'a plus grand chose à voir avec le bouquin de Matheson. De toute façon, il ne vaut mieux pas s'attendre à une adaption fidèle du roman, sous peine de repartir déçu du visionnage.
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MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 7:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Aussi, la musique est excellente.


D'ailleurs si quelqu'un a le CD ça m'intéresse !!! new_noel
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MessagePosté le: Sam Oct 27, 2007 9:58 am    Sujet du message: Re: [Critique] Le Survivant / The Omega Man Répondre en citant

Throma a écrit:
au sein du cinéma américain, on peut citer aussi comme exemple la scène d'amour entre Raquel Welch et Jim Brown dans "Les cent fusils" qui fit couler beaucoup d'encre à l'époque.


C'est vrai pourtant la belle Rachel avait exigé de mettre une serviette entre elle et Jim. :non:


icon_arrow Pour la BO new_noel pm
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Valor
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MessagePosté le: Sam Oct 27, 2007 5:56 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Le Survivant / The Omega Man Répondre en citant

The Omega Man a écrit:

C'est vrai pourtant la belle Rachel avait exigé de mettre une serviette entre elle et Jim. :non:


J'ai moi aussi entendu cette histoire de serviette ... mais Jim Brown n'en parle absolument pas quand il raconte le tournage de cette scène ... et pourtant il n'est pas avare de détails !

"When it was finally time for our sex scene, the director told me to act as if I was sex-starved. He wanted me to snap mid-scene, rip off Raquel's shirt. In Hollywood they babble a lot about Motivation, I figured this director had one of two: he wanted some bosom on the screen, particularly as it was Raquel's bosom, or he just wanted to piss off some White folks.
We began the scene and I started slowly, with sensitivity, suddenly started pawing at Raquel's clothes. Her bosoms were exposed, I was kissing her and holding her and...she became incredibly sex to me. She wasn't lying on the bed, being submissive. She was wild, defiant, she kissed me with her lips, her teeth, it became a sexual contest of who would conquer who in that bed.

Cut.

During the first take I had noticed that Raquel preferred to have her face to the camera, as most stars do. I didn't care, knew her face was prettier than mine. So when we returned from the break, resumed filming, I put my face on the side of Raquel's, gave her access to the camera. While I was over on the side I kissed Raquel's ear, and her body jumped. Hmmmmm. I stuck my tongue in softly. Raquel started heating up, so did the scene. She was sensitive in the ear.
We took another break, Raquel strode over to me.
She said, "Jim, if you don't mind, please don't stick your tongue in my ear."
"Why?"
"It'll mess up my makeup."
I burst out laughing. But I did stay away from Raquel's ear, even when we dated, though that's another story."


http://findarticles.com/p/articles/mi_m1077/is_n2_v45/ai_8153059

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pascalum
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MessagePosté le: Sam Nov 17, 2007 12:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

putain de film et un putain d'acteur !
voilà désolé , pas très constructif, mais je crois que c'est ce film qui a déclanché ma passion pour les futurs films de zombis
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Bande Dessinées uniquement à base de Zombis:
http://www.zombiblog.fr/
Mon Home studio :
http://pascalum.over-blog.com
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Randall
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MessagePosté le: Jeu Nov 22, 2007 11:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La version italienne avec Vincent Price est vachement bien aussi. Elle préfigure le film de zombie contemporain avec presque le même talent (voire plus de talent que certains films). Et de cela, il y a 40 ans.
Omega Man, j'ai pas aimé la fin. Les zombies sont trop "délire" aussi pour être crédibles, mais bon, le côté 70's est sympa. Les scènes du début sont géniales : voiture de sport dans les avenues désertes, séance de ciné...

Les grands films désepérés du Charlton, c'est quand même Planet et Soylent Green.
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Kidam
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MessagePosté le: Jeu Déc 27, 2007 7:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Revu récemment, il est vraiment étonnant ce film. Bancal, mal écrit, pas toujours très bien filmé, Heston qui pérore seul de manière absurde pendant 1/2 heure, la musique toute droit sortie du prisonnier, les coupes africaine-américaines, des goules improbables, et puis magie, ça fonctionne quand même, et il passe le temps comme ça, intouchable, immuable, indémodable...
Etonnant.
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Valor
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MessagePosté le: Dim Fév 03, 2008 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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